Les esthétiques contemporaines nous ont habitués à penser que la valeur formelle d’un objet d’art n’était pas seulement formelle et que l’attention esthétique n’excluait ni l’intérêt cognitif ni l’émotion morale. Du côté de l’art, on a également observé ces dernières décennies un refus des distinctions trop catégoriques (forme/contenu ; fait/ valeur ; art/vie ; esthétique/cognitif/ émotionnel), en même temps qu’un retour à une pratique ouvertement orientée vers la vie éthique. Aussi, dans un contexte social où les discours et les images (...) médiatiques brouillent la perception du réel et de la mémoire, l’art cherche-t-il, par l’invention d’un autre langage et par le retour à la rhétorique dont l’histoire scientifique s’est défaite, à susciter la fonction imaginaire de la mémoire, en construisant une relation esthétique et critique aux lieux de notre histoire. Cette recherche apparaît notamment dans le travail d’Ernest Pignon-Ernest, Christian Boltanski, Sophie Calle, Pascal Convert, Anne et Patrick Poirier, Arno Gisinger ou Jochen Gerz, dont les œuvres ne se situent pas hors du monde mais au contraire prennent pied dans l’histoire, la mémoire collective et la réalité sociale, pour en explorer les failles et permettre au public une appropriation plus authentique de sa propre existence éthique et sociale. (shrink)

Le Paysage avec un homme tué par un serpent, peint par Nicolas Poussin en 1648, a donné lieu, depuis celles de Félibien, Fénelon ou Diderot, à de multiples lectures, suggérant telle source poétique ou telle gravure pour rendre compte de l’identité du personnage mort ou de celle du serpent, sans qu’aucune de ces hypothèses paraisse décisive. Celle que propose Hélène Bouchilloux désigne Narcisse pour le personnage mort et Python pour le serpent : Poussin aurait mis en scène la « destitution (...) » de l’amour stérile en même temps que celle de l’idée erronée de la peinture incarnée par le Caravage. Cette hypothèse séduisante présente toutefois des difficultés méthodologiques, tant dans l’interprétation du texte d’Ovide que dans l’approche comparative de plusieurs toiles de Poussin, n’évitant pas le risque d’une surinterprétation. (shrink)

À la demande de Bossuet, qui voyait à travers l’idée d’ordre qui guide l’acte créateur de Dieu dans la métaphysique de Malebranche l’expression d’une forme de fatalisme, Fénelon entreprend de dénoncer à la lumière de la vérité de l’Écriture les erreurs de ce système. Théologique et apologétique dans son intention première, la critique semble toutefois recourir à des arguments esthétiques pour défendre l’idée d’une absolue liberté de Dieu. Tout en montrant que Dieu n’est pas un artisan, soumis à une nécessité (...) inflexible, ni le monde une machine imparfaite, Fénelon poursuivrait sa propre réflexion esthétique, et prolongerait, notamment à partir des notions de simplicité et de sublimité, l’argumentation des Dialogues sur l’éloquence..., tout en anticipant celle qui sera exposée dans la Lettre à l’Académie. (shrink)

Les écrits d’Étienne Souriau sont traditionnellement associés à l’esthétique sans qu’on sache nécessairement quelle orientation celui-ci entendait précisément lui donner, ni quelle inscription il lui réservait au sein de la philosophie. La présente étude tâchera de ressaisir les étapes de la constitution d’une discipline à l’intérieur de ce discours, discipline au départ circonscrite et assignée à une tâche spécifique, mais qui, à la faveur d’un élargissement de son objet – non plus la forme mais l’ art, défini comme processus instauratif (...) présent à tous les niveaux de l’existence comme son essence –, a fini par s’identifier à la philosophie tout entière, à son tour désignée comme art, à devenir ainsi philosophie première, cosmologie, mais aussi morale. L’esthétique, discipline incertaine, dont la légitimité, au début du xx e siècle, paraissait rien moins que justifiée, accéderait ainsi dans le système de Souriau à une forme de gloire épistémologique et cosmologique à la faveur d’une nouvelle forme de sacralisation de l’art. (shrink)

Ce dossier est consacré à la correspondance de Fénelon, dont l’édition, achevée en 2007, a considérablement enrichi la connaissance de la vie et de l’œuvre de l’archevêque de Cambrai, en éclairant d’un jour nouveau ses multiples visages. Miroir et mémoire de l’œuvre publiée, quand elle ne constitue pas elle-même une part essentielle de l’œuvre, la correspondance en augmente la compréhension par la découverte de ses étapes d’élaboration, des obstacles qu’elle a rencontrés ou des circonstances qui l’ont favorisée. Elle dévoile aussi (...) ce que l’œuvre ne montre pas : les projets avortés et les renoncements, enfin, et surtout, l’ample milieu qui, autour de Fénelon lui permet de tisser le réseau où s’insère cette exceptionnelle vie faite d’engagements radicaux, de combats, de gloire mais aussi de déceptions, de disgrâces, et de soumission. (shrink)

Introduction to the Institutional Logics Perspective -- Precursors to the Institutional Logics Perspective -- Defining the Inter-institutional System -- The Emergence, Stability and Change of the Inter-institutional System -- Micro-Foundations of Institutional Logics -- The Dynamics of Organizational Practices and Identities -- The Emergence and Evolution of Field-Level Logics -- Implications for Future Research.

Overview -- Locke's internal sense and Kant's changing views -- Personal identity amd its problems -- Rationalist metaphysics of mind -- Consciousness, self-consciousness, and cognition -- Strands of Argument in the Duisburg Nachlass -- A transcendental deduction for a priori concepts -- Synthesis : why and how? -- Arguing for apperception -- The power of apperception -- "I-think" as the destroyer of rational psychology -- Is Kant's theory consistent? -- The normativity objection -- Is Kant's thinker (as such) a free (...) and responsible agent? -- Kant our contemporary. (shrink)

This article examines the role of bodily expressions within Augustine’s theory of signs and language. Philosophical reflection, rhetorical practice, and his own homiletical experience all led Augustine to consider the role played by the body in communicative acts. The invesitgation is sharpened via careful analysis of the rhetorical category of actio and close readings of particular passages that are relevant for Augustine’s understanding of the process of learning language in general and of learning the catechism in particular. The centrality of (...) bodiy signs for the dramatization of the famous scene of Augustine’s conversion in the Milanese garden is also discussed: here, voice and physiognomy express the tragedy of the will, even as bodily signs prove crucial to Augustine’s particular retelling of the story. (shrink)

Previous literature has shown contradictory results regarding the relationship between economic liberalism at the country level and firms’ engagement in corporate social action. Because liberalism is associated with individualism, it is often assumed that firms will engage in mostly symbolic rather than substantive social and environmental actions; in other words, they will practice “greenwashing.” To understand how cultural beliefs in the virtues of liberalism affect the likelihood of greenwashing, we disentangle the effects of the distinct and co-existing beliefs in the (...) virtues of economic liberalism. We begin by conducting an exploratory qualitative analysis of managers’ sentiments on this matter, based on a focus group methodology. We then use these investigative elements to articulate a comparison of the conflicting theoretical arguments: in liberal contexts, are firms, as social entities, inherently selfish or pro-active when it comes to CSA? We empirically test our hypotheses on a large-scale dataset. Finally, we show paradoxically that in countries where beliefs in the virtues of competition are strong, firms are more likely to greenwash, while in countries where beliefs in the virtues of individual responsibility are prominent, firms are more likely to focus on concrete actions. These findings suggest that in contexts where weak governments are seen as ideal, firms might feel the need to step into fill institutional voids, in contexts in which competitive mindsets dominate, this tendency is counterbalanced. (shrink)

Abstract:During recent years, the principle and practice of employment-at-will have been under attack. While progress has been made in eroding the practice, the principle still governs the philosophical assumptions underlying employment practices in the United States, and, indeed, EAW has been promulgated as one of the ways to address economic ills in other countries. This paper will briefly review the major critiques of EAW. Given the failure of these arguments to erode the underpinnings of EAW, we shall suggest new avenues (...) for approaching employment issues to achieve the desirable goal of employee dignity and respect. (shrink)

In Frege's Conception of Logic Patricia A. Blanchette explores the relationship between Gottlob Frege's understanding of conceptual analysis and his understanding of logic.

This is a unique book. It is excellently written, crammed with information, wise and a pleasure to read.' ---Daniel C. Dennett, Tufts University.

This volume contains twenty-two papers dedicated to ancient and medieval representations of justice, from the Septuagint to Thomas of Aquinas. It explores over a long historical period the evolution of various aspcts of this notion, understood as an individual virtue and as an ethical ideal, but also as a political value embodied in laws, rules, and institutions. In particular, it examines how early Christian authors, relying on biblical meanings of justice, have modified the conceptual framework and socio-political practices bound to (...) this idea. To demonstrate the contribution of Christian literature, considered here from Tertullian to Fulgentius Ferrandus, notions of justice from the bible and antiquity shall be studied followed by their medieval intellectual posterity. To what extent does this tradition of thought testify to a renewal of perceptions of justice, divine as well as human, and of injustice? How has it influenced representations of justice in the medieval world, whether expressed in academic treatises or in fiction? This volume lies at the junction of classical studies, biblical and patristic studies, medieval literature and philosophy. (shrink)

"Dans l'Antiquité grecque et romaine, la voix occupe une place éminente. Phénomène d'abord acoustique, elle se diffracte dans les nombreux domaines où elle est mise en oeuvre : chant, musique, poésie, médecine, philosophie, religion, rhétorique, théâtre. Les dix-huit études de ce volume pluridisciplinaire sont consacrées aux pouvoirs et aux effets de la voix, tels qu'ils sont exposés par la philosophie et la littérature antiques d'Homère à Augustin. Comment les modalités d'émission et de réception des voix sont-elles perçues, comprises et décrites? (...) Comment les textes des Anciens peuvent-ils encore résonner pour nous d'une voix forte?"--Page 4 of cover. (shrink)

Cet article vise à montrer comment Augustin conçoit la voix selon son aspect corporel. Phénomène acoustique d’origine physiologique, elle est une réalité muable et transitoire, qui relève du sensible ; en vertu d’une représentation de type dualiste, Augustin l’oppose à diverses réalités spirituelles et intelligibles, telle la forme, qui donne sens à la voix confuse. Outre l’influence des philosophies antiques du langage, cette conception de la voix reflète l’évolution de la valeur du « verbe », de plus en plus intériorisé (...) par Augustin. La voix s’intègre à une réflexion sur l’Incarnation, comme le montrent les images où elle apparaît : le paradigme du signe linguistique la rapproche de la « chair » extérieure du Verbe ; et la personne de Jean-Baptiste, voix proprement dite, résume en lui toutes les voix annonciatrices du Christ. Chair du Verbe ou représentée par Jean-Baptiste, la voix dépasse alors la simple corporéité et devient présence singulière qui fait signe vers l’altérité. (shrink)

Résumé Cet article vise à réexaminer le « scepticisme » de Marius Victorinus, tel que l’avait défini Pierre Hadot, en s’appuyant principalement sur le Commentaire sur le De inventione. On constate que Marius Victorinus y infléchit le propos de l’Arpinate ; dans cet ouvrage antérieur à sa conversion, la condamnation sans appel de l’opinion, liée au monde des hommes, englobe le dogme chrétien ; Victorinus intègre certains motifs sceptiques à un propos globalement influencé par le néoplatonisme porphyrien. Dans un second (...) temps, une comparaison est menée avec la réfutation du scepticisme par Augustin dans le Contra Academicos, écrit en 386. Même si l’on ne peut en tirer de conclusions fermes sur une influence de Victorinus, la comparaison entre ces deux œuvres sur les questions liées aux thèmes de la connaissance, sur les notions de probable, de vrai et de vraisemblable montrent des choix opposés, témoignant d’une réception différente des concepts cicéroniens en la matière. (shrink)

This article intends to see to what extend Augustine’s Confessions may correspond to a kind of parrhesia, as analyzed by Michel Foucault about ancient christian writers in Le courage de la vérité. The classical parrhesia is actually subverted in the specific structure of the Confessions : the frankness of the parrhesia is supposed to have an effect on Augustine as author and on his readers, not on the omniscient God – whom Augustine precisely addresses. Furthermore, his trust in God – (...) another manifestation of parrhesia that is expressed by the Latin word fiducia – has biblical roots, but is also renewed by the idea of grace. Nevertheless, we can say that the apologetical and religious aspect of parrhesia which appears in some passages of the Confessions reminds somehow the traditional political use of parrhesia. (shrink)

Progress in the neurosciences is profoundly changing our conception of ourselves. Contrary to time-honored intuition, the mind turns out to be a complex of brain functions. And contrary to the wishful thinking of some philosophers, there is no stemming the revolutionary impact that brain research will have on our understanding of how the mind works. Brain-Wise is the sequel to Patricia Smith Churchland's Neurophilosophy, the book that launched a subfield. In a clear, conversational manner, this book examines old questions (...) about the nature of the mind within the new framework of the brain sciences. What, it asks, is the neurobiological basis of consciousness, the self, and free choice? How does the brain learn about the external world and about its own introspective world? What can neurophilosophy tell us about the basis and significance of religious and moral experiences? Drawing on results from research at the neuronal, neurochemical, system, and whole-brain levels, the book gives an up-to-date perspective on the state of neurophilosophy—what we know, what we do not know, and where things may go from here. (shrink)

Lorsqu'en 1843 Marx commente la philosophie du droit de Hegel il ne commente que le chapitre final sur l’État. Curieusement le chapitre dont on pourra dire après coup, lisant l'ensemble de l'œuvre de Marx, qu'il était le plus proche de lui n'est pas commenté. La raison de cela peut être parfaitement contingente, manque de temps à l'époque où il met en marche cette critique de Hegel et aussi plus tard. Dans la préface aux Manuscrits de 1844 il met en avant (...) la lourdeur qu'un tel travail critiqu... (shrink)

What is morality? Where does it come from? And why do most of us heed its call most of the time? In Braintrust, neurophilosophy pioneer Patricia Churchland argues that morality originates in the biology of the brain. She describes the "neurobiological platform of bonding" that, modified by evolutionary pressures and cultural values, has led to human styles of moral behavior. The result is a provocative genealogy of morals that asks us to reevaluate the priority given to religion, absolute rules, (...) and pure reason in accounting for the basis of morality. Moral values, Churchland argues, are rooted in a behavior common to all mammals--the caring for offspring. The evolved structure, processes, and chemistry of the brain incline humans to strive not only for self-preservation but for the well-being of allied selves--first offspring, then mates, kin, and so on, in wider and wider "caring" circles. Separation and exclusion cause pain, and the company of loved ones causes pleasure; responding to feelings of social pain and pleasure, brains adjust their circuitry to local customs. In this way, caring is apportioned, conscience molded, and moral intuitions instilled. A key part of the story is oxytocin, an ancient body-and-brain molecule that, by decreasing the stress response, allows humans to develop the trust in one another necessary for the development of close-knit ties, social institutions, and morality. A major new account of what really makes us moral, Braintrust challenges us to reconsider the origins of some of our most cherished values. (shrink)

Parmenides of Elea was the most important and influential philosopher before Plato. He rejected as impossible the scientific inquiry practiced by the earlier Presocratic philosophers and held that generation, destruction, and change are unreal and that only one thing exists. In this book, Patricia Curd argues that Parmenides sought to reform rather than to reject scientific inquiry, and she offers a more coherent account of his influence on later philosophers._ _The Legacy of Parmenides_ examines Parmenides' arguments, considering his connection (...) to earlier Greek thought and how his account of what-is could have served as a model for later philosophers. Curd also explores the theories of his successors, including the Pluralists, the Atomists, the later Eleatics, and the later Presocratics. She concludes with a discussion of the importance of Parmenides' work to Plato's _Theory of Forms._ _The Legacy of Parmenides_ challenges traditional views of early Greek philosophy and provides new insights into the work of Parmenides. "_The Legacy of Parmenides_ represents a milestone... of Parmenides' interpretation. It is full of ideas and tells a coherent story about Parmenides and early Greek thought." --_ Alexander Nehamas, Princeton University___ "Professor Curd offers a genuinely original and possibly correct interpretation of the core thesis of the poem of Parmenides in a field so well worked over that saying something both new and true is profoundly difficult, this is a notable achievement." --_ Thomas M. Robinson, University of Toronto___ "This will be a substantial book in the story of early Greek philosophy, and future writers on the tradition from Thales through Plato will not be able to ignore it without missing an important interpretive alternative. It will be of value to students of Presocratic philosophy or the Greek tradition, as well as to students of the scientific revolution, cosmology, the origins of logic, or comparative mysticism." --_ Scott W. Austin, Texas A&M University___ PATRICIA CURD_ is professor at Purdue University where she works primarily in Ancient Philosophy. She is a co-editor of _Readings in Ancient Greek Philosophy_, and is the editor of _A Presocratics Reader._. (shrink)

Vaesen infers unique properties of mind from the appearance of specific cultural innovation – a correlation without causal direction. Shifts in habitat, population density, and group dynamics are the only independently verifiable incentives for changes in cultural practices. The transition from Acheulean to Late Stone Age technologies requires that we consider how population and social dynamics affect cultural innovation and mental function.

(NB Published in translation as“Hobbes’ theorie der Zivilreligion”, in Dirk Bantl, Rolf Geiger, Stephan Herzberg, eds, Philosophie, Politik und Religion: Klassische Modelle von der Antike bis zur Gegenwart. The Hague: de Gruyter, 2013, pp. 117-132. ABSTRACT: Hobbes's Epicureanism was a house of many mansions. Under the banners of antiquity he could flag modern positions on religion that if openly presented as such would have made him liable to charges of heresy or blasphemy, given the censorship of the modern state. But (...) Hobbes's Epicureanism was also serious and there are important continuities, doctrinal and political, between ancient and modern Epicureanism. (shrink)

The ways in which knowledge relates to power have been much discussed in radical education theory. New emphasis on the role of gender and the growing debate about subjectivity have deepened the discussion, while making it more complex. In Getting Smart , Patti Lather makes use of her unique integration of feminism and postmodernism into critical education theory to address some of the most vital questions facing education researchers and teachers.

Anydomainofscientificresearchhasitssustainingorthodoxy. Thatis, research on a problem, whether in astronomy, physics, or biology, is con- ducted against a backdrop of broadly shared assumptions. It is these as- sumptionsthatguideinquiryandprovidethecanonofwhatisreasonable-- of what "makes sense." And it is these shared assumptions that constitute a framework for the interpretation of research results. Research on the problem of how we see is likewise sustained by broadly shared assump- tions, where the current orthodoxy embraces the very general idea that the business of the visual system is to (...) create a detailed replica of the visual world, and that it accomplishes its business via hierarchical organization and by operatingessentiallyindependently of other sensorymodalitiesas well as independently of previous learning, goals, motor planning, and motor execution. (shrink)

Qu’est-ce que l’art? Qu’est-ce que le beau selon la philosophie de Hegel? La définition cherchée ne peut être donnée de suite, elle sera le résultat d’un processus. Pour aller vers cette définition il faut donc commencer ce processus de définition. Le point de départ ne peut tenir qu’à l’usage des mots ici et maintenant. La philosophie ne peut faire que cela. Le commencement du raisonnement visant à définir commence au sens du mot pris aujourd’hui et qui se donne dans un (...) usage. Cet usage ne... (shrink)

La propriété et sa négation sont, pour Hegel, à la source de la constitution dialectique d'un sujet. Les délits, les crimes, le mal inscrit au cœur de la construction de la subjectivité, sont ce qui forme un sujet substantiel, mais toujours en train de se défaire. Il n'est relevé que par la puissance de l’Etat. Il se peut que, contrairement à ce que Hegel avance dialectiquement, celle-ci demeure toujours extérieure à l'individu.

Dans la postface, rédigée en 1873, de la deuxième édition allemande du Capital, Marx se dira le disciple de Hegel, tout en indiquant qu’il avait, trente ans plus tôt, critiqué « le côté mystificateur » de sa dialectique. Il évoque ici un texte, non paru de son vivant, maintenant géné­ralement considéré comme ayant été rédigé entre mars et août 1843 à Kreuznach, parce que l’influence de deux textes de Feuerbach parus en février de cette même année dans la revue Anekdo...

In The Classrooms All Young Children Need, Patricia M. Cooper takes a synoptic view of Paley’s many books and articles, charting the evolution of Paley’s ...