Analyse dans la perspective phénoménologique de l'essence comme expression de "l'être" différent de l'"étant". Substitution, dans la subjectivité, de soi à autrui.
Qu'est-ce que la confiance? Avons-nous de bonnes raisons de faire confiance aux autres? La confiance est-elle une croyance ou un sentiment? Faut-il se fier aux experts? Tenir ses promesses est-il un devoir? La confiance est-elle nécessaire à un gouvernement légitime?
Qu'est-ce que la philosophie? Cette question simple ne devrait pas poser de véritables difficultés puisque nous utilisons régulièrement le mot ainsi que ceux de même famille. Mais une fois que l'on a rappelé son origine grecque et son étymologie, beaucoup se trouvent embarrassés. Puisque la philosophie occidentale est née chez les Hellènes avant d'être transmise aux Romains, c'est en s'intéressant à cette longue période qui va de Thalès de Milet à Plotin que l'on pourra trouver une réponse. Au-delà des différences (...) d'écoles, pourquoi tous ces hommes se disent-ils philosophes? Au-delà de leurs querelles, pourquoi sont-ils d'accord pour affirmer qu'ils font de la philosophie? Qu'est-ce que la philosophie chez les pères de la philosophie? (shrink)
Hume's Epistemological Evolution argues that Hume's Enquiry represents a significant departure from the Treatise in respect of its epistemological framework. The Treatise's treatment of skepticism is an unsatisfactory one, as Hume seems to realize, and he therefore forms a new epistemological framework in the Enquiry. Qu's central argument is that Hume's epistemology evolves between these two works.
We review the history of the philosophy of fondue since Aristotle so as to arrive at the formulation of the paradox of Swiss fondue. Either the wine and the cheese cease to exist (Buridan), but then the fondue is not really a mixture of wine and cheese. Or the wine and the cheese continue to exist. If they do, then either they continue to exist in different places (the chemists), but then a fondue can never be perfectly homogenous (it is (...) a French fondue). Or the wine and the cheese continue to exist in the same place (the Stoïcs), but then wine and cheese have to be, oddly, penetrable and spatially expansible. Aristote attempted to solve this paradox by arguing that the cheese and wine continue to exist, but only potentially in the fondue. We sketch an alternative answer. The wine and the cheese continue to exist, but only non-spatially in the fondue. Wine and cheese, once mixed, become non-spatial constituents of the fondue, a bit like character traits are non-spatial constituents of persons. The wine and the cheese are in the fondue, but only the fondue is there in the fondue pot. (shrink)
Répondre à la question de savoir ce qu’est le phénomène peut paraître un peu étrange de prime abord : n’aurait-on pas tendance, spontanément, à se demander ce qu’est “un” phénomène? Cet essai se propose de montrer que “le” phénomène est un concept philosophique à part entière. Introduit par Kant pour établir ce qu’il est possible de connaître, cette notion change de sens et se complexifie dans les traditions philosophiques post-kantiennes . L’auteur se propose d’ouvrir différentes pistes, relatives à cette notion, (...) qui se dégagent dans le débat avec l’auteur de la Critique de la raison pure et qui interrogent la portée et les limites du transcendantalisme kantien. Il apparaît par là que le phénomène constitue une excellente introduction à la problématique de la philosophie allemande. (shrink)
Allons sans détour au cœur du problème par deux thèses : 1 / il existe une idéologie de l’évaluation ; 2 / cette idéologie est une des grandes impostures de la dernière décennie.Commençons par la première thèse. Le terme « idéologie » est à prendre au sens qu’il a acquis depuis Marx : une vision du monde ou, plus modestement, une représentation illusoire qui..
Parmi toutes les pensées que nous avons sur le monde, certaines portent sur des objets particuliers de façon plus directe (ou moins lâche) que les pensées dites descriptives et sont, pour cette raison, qualifiées de singulières. La pensée exprimée par l’énoncé : « Jean Nicod est mort en 1924 » n’est, intuitivement, pas la même que celle exprimée par l’énoncé : « L’auteur de la Géométrie dans le monde sensible est mort en 1924 », ne serait-ce que parce que la (...) seconde ne porte sur l’individu particulier auquel réfère le nom propre Jean Nicod (dans le premier énoncé) qu’indirectement, via la satisfaction par ce dernier d’un ensemble de conditions descriptives. La thèse selon laquelle notre espace cognitif serait peuplé d’authentiques pensées singulières n’est pourtant pas, loin s’en faut, triviale et mérite d’être évaluée à la lumière des différentes approches possibles du phénomène. Ce livre tente de le cerner en présentant et évaluant les théories sémantiques, épistémiques et cognitives les plus significatives de la pensée singulière. Il promeut une approche intégrée qui vise à donner son juste poids aux aspects mis en lumière par ces théories. Il est assorti d’un commentaire de deux extraits de texte: l’un, de Bertrand Russell, souvent considéré comme le locus classicus de la thèse singulariste et des théories épistémiques de l’accointance; l’autre, du philosophe américain contemporain Kent Bach, sur la portée de la conception essentialiste orthodoxe des pensées de re. (shrink)
En général, les dogmes matérialistes n’ont pas été édifiés par des gens qui aimaient les dogmes, mais par des gens qui pensaient que rien de moins net ne leur permettrait de combattre les dogmes qu’ils n’aimaient pas. Ils étaient dans la situation de gens qui lèvent des armées pour défendre la paix (1).
À quoi les philosophes sont-ils bons ? Faire de la philosophie rend-il meilleur ? Les jugements esthétiques gardent-ils encore quelque secret, ou bien Kant a-t-il tout dit sur la question ? La culture et le statut socio-économique de votre professeur de philosophie a-t-il une influence sur ses options philosophiques ? Pourquoi avons-nous l'impression que la pensée ne saurait être un état de notre cerveau ? Que nous ne serions pas libres si nous n'étions qu'un tas de neurone ? C'est pour (...) répondre à ces questions (et à beaucoup d'autres) que philosophes et psychologues se sont alliés sous la bannière de la toute nouvelle « philosophie expérimentale ». Il s'agit de faire un peu de lumière sur ce qui se passe vraiment dans notre tête lorsque nous faisons de la philosophie et d'interroger l'origine de nos certitudes philosophiques. (shrink)
La philosophie n'est ni contemplation, ni réflexion, ni communication. Elle est l'activité qui crée les concepts. Comment se distingue-t-elle de ses rivales, qui prétendent nous fournir en concepts? La philosophie doit nous dire quelle est la nature créative du concept, et quels en sont les concomitants : la pure immanence, le plan d'immanence, et les personnages conceptuels. Par là, la philosophie se distingue de la science et de la logique. Celles-ci n'opèrent pas par concepts, mais par fonctions, sur un plan (...) de référence et avec des observateurs partiels. L'art opère par percepts et affects, sur un plan de composition avec des figures esthétiques. La philosophie n'est pas interdisciplinaire, elle est elle-même une discipline entière qui entre en résonance avec la science et avec l'art, comme ceux-ci avec elle : trouver le concept d'une fonction, etc. C'est que les trois plans sont les trois manières dont le cerveau recoupe le chaos, et l'affronte. Ce sont les Chaoïdes. La pensée ne se constitue que dans ce rapport où elle risque toujours de sombrer. (shrink)
Le concept d’émergence est récemment réapparu avec force sur le devant de la scène philosophique. La notion est séduisante, notamment en cela qu’elle permettrait de promouvoir une vision « non réductionniste » du monde naturel. À cet égard, elle se retrouve souvent mobilisée à tort et à travers à tous les niveaux du discours scientifique, de la physique aux sciences cognitives, en passant par la biologie. Mais qu’est-ce que l’émergence exactement ? Est-ce seulement un concept cohérent ? N’y gagnerait-on pas (...) à identifier, derrière l’idée traditionnelle du « tout est plus que la somme des parties », une pluralité de lectures possibles, chacune associée à des limites et des enjeux différents ? (shrink)
Qu'est-ce que le libre arbitre? Avons-nous le pouvoir de choisir si nous sommes déterminés? Avons-nous ce pouvoir si notre choix est indéterminé? Le libre arbitre est-il seulement possible? La responsabilité morale requiert-elle le libre arbitre? Cette collection s'adresse aux étudiants des universités et des classes préparatoires. mais aussi au grand public cultivé attendant un traitement direct et clair de questions de philosophie générale.
Qu'est ce que la connaissance? Qu'est ce que savoir? N'y a-t-il de connaissance que scientifique? Toute connaissance est-elle relative? Ne doit-on croire que ce que l'on sait? Que vaut la connaissance?
Hume views the passions as having both intentionality and qualitative character, which, in light of his Separability Principle, seemingly contradicts their simplicity. I reject the dominant solution to this puzzle of claiming that intentionality is an extrinsic property of the passions, arguing that a number of Hume’s claims regarding the intentionality of the passions (pride and humility in particular) provide reasons for thinking an intrinsic account of the intentionality of the passions to be required. Instead, I propose to resolve this (...) tension by appealing to Hume’s treatment of the ‘distinctions of reason’, as explained by Garrett (1997). (shrink)
Cet ouvrage répond à la question « Qu’est-ce qu’une émotion? » à la lumière des débats les plus contemporains en philosophie des émotions tout en s’appuyant sur les recherches empiriques les plus récentes au sujet de l’affect. Une fois exposée la manière dont les émotions se distinguent d’autres phénomènes affectifs tels que les humeurs, les sentiments et les dispositions affectives, l’étude propose une élucidation originale du problème majeur auquel fait face aujourd’hui la philosophie des émotions : comment comprendre la spécificité (...) de l’intentionnalité affective? A travers une discussion à la fois fouillée et didactique des théories contemporaines les plus abouties concernant les relations entre émotion et désir d’une part, et entre émotion et valeur d’autre part, les auteurs défendent l’idée selon laquelle le corps ressenti peut fonctionner comme présentation intentionnelle en première personne d’un monde de valeurs. (shrink)
Cet article cherche à relativiser l’idée que la période 1968-1970 a représenté un rupture totale dans l’histoire de l’homosexualité en France. Tout en acceptant que le style des nouveaux mouvements « gais » des années 1968 rompt avec celui de leur prédécesseur Arcadie, il propose une lecture contextualisée de la politique d’Arcadie qui remet en cause les interprétations de l’historiographie traditionnelle, suggérant même que la vision de l’homosexualité de ces nouveaux mouvements est quelquefois plus proche d’Arcadie qu’elle ne leur paraisse.
Qu’est-ce que le problème de la perception au sens strictement philosophique ? On affirme ici que c’est le conflit entre la nature de l’expérience perceptuelle telle qu’elle nous paraît intuitivement et certaines possibilités qui sont implicites justement dans l’idée d’expérience : les possibilités d’illusion et d’hallucination. L’expérience perceptuelle semble être un rapport à ses objets, une sorte d’«ouverture au monde» qui implique une conscience directe des objets existants et de leurs propriétés. Mais si l’on peut avoir une expérience perceptuelle d’un (...) objet qui n’est pas là – hallucination d’un objet -, il semble bien que l’expérience perceptuelle ne saurait être essentiellement un tel rapport. Et c’est là le problème philosophique fondamental de la perception. Différentes théories philosophiques de la perception des XXe et XXIe siècles peuvent être considérées comme autant de réponses à ce problème. (shrink)
Nos pensées, selon toute apparence, sont décomposables en unités plus petites. C’est ce que la tradition philosophique a appelé des concepts. Le présent ouvrage s’interroge sur leur réalité, sur leur nature et sur leurs rôles dans l’économie mentale des sujets humains. Prenant appui à la fois sur l’histoire de la philosophie et sur les discussions récentes, l’auteur propose à la question « qu’est-ce qu’un concept? » une réponse nuancée, inspirée de l’approche dite “téléosémantique”. Un court texte de Guillaume d’Ockham et (...) un autre de l’Américain Jerry Fodor sont ici traduits en français pour la première fois et font l’objet de commentaires explicatifs détaillés. (shrink)
Non, l'invective et l'exégèse ne sont pas les seuls registres de la philosophie politique. Il n'est pas nécessaire, pour être pertinent, de se faire pamphlétaire, pas plus qu'il n'est requis, pour être respectable, de se muer en interprète. Il existe une autre manière de faire de la philosophie politique, qui répond aux interpellations du monde sans renoncer aux exigences de l'esprit. L'objectif premier de ce livre est de la montrer à l'œuvre. Pour atteindre cet objectif, Philippe Van Parijs présente ici (...) les références incontournables de la philosophie politique anglo-saxonne contemporaine, dont il est lui-même un des protagonistes. Il en situe les classiques, de Rawls et Nozick à Dworkin et Gauthier. Il en décrit les principaux courants de l'utilitarisme ordinal au marxisme analytique. Et il en explique les notions fondamentales, de la Pareto-optimalité au critère de non-envie, du maximum à la cluse lockéenne, du théorème d'impossibilité d'Arrow à la théorie de l'exploitation de Roemer. Mais surtout, il adopte lui-même la démarche pour laquelle il plaide. Il avance des thèses et en critique d'autres, élucide des controverses, résout des paradoxes, réfute des objections - tout cela en adoptant, face aux libertariens comme aux marxistes, aux libéraux comme aux communautariens, une attitude de sympathie critique qui permet le dialogue sans bannir les convictions. Au-delà d'une présentation dense, claire et compétente des théories contemporaines de la justice, ce livre constitue une initiation vivante et engagée à la pratique de la philosophie politique d'aujourd'hui. (shrink)
Qu'est-ce qu'une photographie? Une photographie représente-t-elle fidèlement le monde? Photographier, est-ce un processus purement mécanique? Quelle est la nature ontologique des photographies? Les photographies ont-elles un contenu narratif? Comment la durée temporelle est-elle dépeinte par une photographie?
Qu'est-ce que l'éthique des affaires? Une "éthique des affaires" est elle possible? Quels sont les présupposés épistémologiques sur lesquels se fonde l'éthique des affaires? L'éthique des affaires s'interroge t elle sur la valeur morale des fins poursuivies par les entreprises? La théorie des parties prenantes peut elle refonder les rapports entre l'entreprise et la société? Quelles questions l'éthique des affaires pose t elle à la philosophie morale?
Qu'est-ce que l'intentionalité? Comment l'esprit se rapporte-il au monde? Qu'est-ce qui fait la spécificité des phénomènes psychologiques? Comment rendre compte du décalage entre ce que je vise en intention et l'objet réel (s'il existe) de ma visée? Peut-on " naturaliser " l'intentionalité? En quoi l'action est-elle intentionnelle?
I present and defend Reinach's theory of ownership according to which, prior to the positive law, one finds a distinction between possession, ownership and property rights. Ownership is not a bundle of positive rights, but a primitive natural relation that grounds the absolute right to behave as one wishes towards the thing one owns. In reply to some objections raised against it, I argue that Reinach's theory of property is morally and politically non-committal; and that it in fact has the (...) ressources for dealing with the vexing issue of the origin of ownership. (shrink)
This article investigates Hume's account of mental transparency. In this article, I will endorse Qualitative Transparency – that is, the thesis that we cannot fail to apprehend the qualitative characters of our current perceptions, and these apprehensions cannot fail to be veridical – on the basis that, unlike its competitors, it is both weak enough to accommodate the introspective mistakes that Hume recognises, and yet strong enough to make sense of his positive employments of mental transparency. Moreover, Qualitative Transparency is (...) also philosophically satisfying in providing good philosophical reason for why the mental states that are incorrigible should in fact be so. (shrink)
Qu'est-ce que la philosophie, sinon un questionnement radical? Quoi de plus premier, dans la question de ce qui est premier, que le questionnement lui-meme? Socrate, Descartes ou aujourd'hui Heidegger, ont pratique le questionnement radical sans pourtant jamais le reflechir comme tel. Pourtant, etant l'originaire absolu, il aurait du servir de point d'appui a l'ensemble des questions dont traite la philosophie. Le livre de Michel Meyer reprend donc toutes les grandes questions que souleve la philosophie en les articulant sur cette vision (...) fondatrice, ancree dans le questionnement. Le Moi, l'Autre, le Monde, ont ete les problemes-limites qui ont sous-tendu la philosophie depuis toujours et continuent encore de l'animer sous differentes formes. La morale, les sciences humaines et naturelles, le pouvoir et la politique, la realite et le sujet, l'inconscient et le desir, le sacre et le religieux, l'homme et la pensee, l'ame et le corps, sont les principales questions qui jalonnent l'itineraire philosophique auquel nous convie ici Michel Meyer de facon renouvelee. Cet ouvrage interessera tous les philosophes quete d'unite et par-dela, tous ceux qui sollicitent la philosophie pour les questions ultimes qui les preoccupent. (shrink)
Certains philosophes affirment que nos croyances doivent être justifiées au terme d’un effort de fondation épistémologique. Le livre met en question cette thèse : nos croyances ne sont pas à notre disposition, nos croyances vraies résultent du processus fiable par lequel elles sont engendrées. Ce processus ne peut être complètement “naturalisé” puisqu’il comprend un aspect normatif, sous la forme des vertus intellectuelles, source de la garantie de nos croyances et d’une vie épistémique bonne. Au travers de l’étude d’un texte de (...) Thomas Reid et d’un texte de Ludwig Wittgenstein, Qu’est-ce que croire? montre que nos la garantie de nos croyances est fondamentalement liée à la valeur du témoignage et au sens commun. (shrink)
Le gouvernement de Mario Monti, qui s’est installé en Italie en novembre 2011, est sans doute un « gouvernement des experts », tous ses membres sont des spécialistes. Mais leur légitimité est fondée moins sur leur compétence que sur la différence de la « classe politique » qui les a précédés, et sur le fait qu’ils sont considérés comme les applicateurs de décisions rendues inévitables par les lois de l’économie : le « gouvernement de l’objectivité » après vingt ans de (...) personnalisme.Mario Monti’s government, which took office in Italy in November 2011, is undoubtedly a “government of experts”, since all its members are specialists. However, their legitimacy is based not so much on their areas of competence as on their difference compared to the previous “political class”, and on the fact that they are seen as responsible for applying decisions that the laws of economics have made inevitable. A “government of objectivity” after twenty years of personalisation. (shrink)
En mai 2007, une «table ronde» s’est tenue, au Collège International de Philosophie à Paris, autour de l’ouvrage de Pierre Magnard Pourquoi la religion?. Dans un texte récapitulatif, l’auteur du livre, spécialiste de la pensée de la Renaissance, montre les enjeux spéculatifs et pratiques de son approche de la religion, tout en exposant comment celle-ci se déploie dans la «marche» des hommes, en souci de leur humanisation. Si la religion – terme qu’il faut entendre ici au singulier – fait oeuvre (...) de reliaison, apportant sa contribution au fondement du lien social, n’est-ce pas en raison de sa vertu déliante: «seule la religion rassemble dûment, car elle seule est capable de délier»? Jean Leclercq donne une présentation des lignes de faîte de l’ouvrage, ce qui permet d’en prendre une première connaissance et de suivre les trois lectures, accompagnées de questionnements, que proposent ensuite, selon des perspectives différentes et complémentaires, Bernard Bourgeois, Thierry Gontier et Christian Trottmann. (shrink)
College students have gradually become the main force of entrepreneurship in mass entrepreneurship and innovation. However, their entrepreneurial performance was not as good as expected. We have carried out research to analyze the predictive factors of entrepreneurial performance of college students and put forward targeted suggestions, hoping to be helpful to improve their entrepreneurial performance of them. Based on questionnaire data obtained from 2,097 college student entrepreneurs, this study uses the structural equation model to analyze the predictive factors of the (...) entrepreneurial performance of college students. The survey results of the questionnaire show that both personal and behavioral factors influence the entrepreneurial performance of college students. In this study, personal factors in this study mainly include entrepreneurial willingness, personality, and ability of entrepreneurs. Behavioral factors mainly refer to the positive behaviors of entrepreneurs that can affect entrepreneurial performance. (shrink)
La présente contribution vise à offrir au lecteur une présentation de la doctrine suffisantiste de la justice, de ses justifications générales et spécifiques et de son articulation possible avec d’autres théories de la justice. Elle explore certains aspects plus particuliers tels que la place de la responsabilité en son sein, son applicabilité au domaine intergénérationnel ou son positionnement par rapport à la question des « vies-complètes ». Elle montre aussi en quoi, quelles que soient les faiblesses possibles de cette doctrine, (...) elle présente des caractéristiques la rendant non redondante, en particulier par rapport à l’égalitarisme du leximin.This paper aims at presenting sufficientarianism, its justifications, specificities and the ways in which it can be combined with other theories of justice. We also explore more specific dimensions such as the place of responsibility-sensitivity, the doctrine’s application to the intergenerational realm or its interest for « complete-life » questions. We show to what extent, despite some weaknesses, it is not redundant when compared to or combined with leximin egalitarianism. (shrink)
Discussion on whether Hume's treatment of induction is descriptive or normative has usually centred on Hume's negative argument, somewhat neglecting the positive argument. In this paper, I will buck this trend, focusing on the positive argument. First, I argue that Hume's positive and negative arguments should be read as addressing the same issues . I then argue that Hume's positive argument in the Enquiry is normative in nature; drawing on his discussion of scepticism in Section 12 of the Enquiry, I (...) explain a framework by which he provides what I call consequent justification for our inductive practices in his positive argument. Based on this, I argue that his negative argument in the Enquiry should similarly be read as normative in nature. (shrink)
Cet ouvrage n’entend pas prendre position sur l’existence ou l’inexistence de Dieu mais, en amont de cette question, il s’agit de savoir comment définir Dieu. Penser conceptuellement et philosophiquement Dieu consiste à éviter un double piège. D’une part, il faut s’affranchir de l’anthropomorphisme grossier selon lequel Dieu ne serait qu’un surhomme et d’autre part, la philosophie ne peut être réduite au silence sous prétexte que Dieu serait transcendant. Ainsi, différents paradigmes permettant de concevoir ce qu’est un Dieu sont à examiner. (...) Dieu est-il au-delà de tout être? Est-il plutôt un être maximalement parfait? A moins qu’il ne soit qu’une projection de l’esprit humain? (shrink)