In Book 19, chapter 9 of the Nodes Atticae Gellius describes the birthday party of a young Greek of equestrian rank at which a group of professional singers entertained the guests by performing poems by Anacreon, Sappho, ‘et poetarum quoque recentium λεγεα quaedam erotica’ . After the singing, Gellius goes on, some of the Greek συμπόται present challenged Roman achievements in erotic poetry, excepting only Catullus and Calvus, and criticized in particular Laevius, Hortensius, Cinna, and Memmius. Rising to meet this (...) charge, Gellius’ teacher of rhetoric, Antonius Julianus, admits the superiority of the Greeks in what he calls ‘cantilenarum mollitiae’ in general , but to show that the Romans too have some good erotic poets, he recites four early Latin love epigrams, by Valerius Aedituus , Porcius Licinus , and Lutatius Catulus . The same three poets are listed in the same order in Apuleius’ Apology in a list of amatory poets which he provides in order to establish precedents and thus invalidate his prosecutors’ referral to his erotic poems in their accusation . Catulus is also enumerated in Pliny's list of Roman dignitaries who composed ‘uersiculos seueros parum’ like his own , and an amatory epigram of his is cited by Cicero in De Natura Deorum 1.79 . We possess no further evidence connecting the other two with the composition of either erotic or, more generally, ‘light’ verse, but a poem by Porcius Licinus on Roman literary history is attested by several sources including Varro, Suetonius, and Gellius himself. (shrink)

Comparison of literary passages is a critical procedure much favoured by Gellius, and is the main theme in several chapters of his Noctes Atticae: ch. 2.23 is dedicated to a comparison of Menander's and Caecilius′ versions of the Plocium; 2.27 to a confrontation of passages from Demosthenes and Sallust; in 9.9 Vergilian verses are compared with their originals in Theocritus and Homer; parts of speeches by the elder Cato, C. Gracchus and Cicero are contrasted in 10.3; two of Vergil's verses (...) are again compared with their supposed models in ch. 11.4; a segment of Ennius′ Hecuba is contrasted with its Euripidean original in 13.27; Cato's and Musonius′ formulations of a similar sententia are confronted in 16.1; in 17.10 Vergil's description of Etna is compared to Pindar's; the value of Latin erotic poetry is weighed against the Greek in ch. 19.9, in which an Anacreontean poem and four Latin epigrams are cited; and finally in 19.11 a ‘Platonic' distich is set side by side with its Latin adaptation, composed by an anonymous friend of Gellius, though in this case no comparison of the poems is attempted. (shrink)

In the preface to his Nodes Atticae, Gellius explains his choice of title: quoniam longinquis per hiemem noctibus in agro, sicuti dixi, terrae Atticae commentationes hasce ludere ac facere exorsi sumus, idcirco eas inscripsimus Noctium esse Atticarum He then proceeds to enumerate other titles used for miscellaneous works similar to his own, both Greek and Latin, which, he claims, are far more refined and witty than his title . Attractive as Gellius' explanation may be, it raises some serious difficulties2 and (...) should not be taken at face value, especially since it seems to establish a novel type of relation between title and work. None of the titles in Gellius' list seems to have been based on the circumstances of the inception of the work, nor indeed does any other extant title prior to the publication of the Nodes Atticae. There is no reason to deny Gellius the credit for inventing a novel principle of titling, yet titles based on the circumstances of composition rather than on the content of the work fail to perform a primary function of titles, namely an initial direction of the expectations of prospective readers. (shrink)

Qu'y a-t-il de commun entre un manuscrit medieval, Les Menines de Velazquez, le Cameraman de Buster Keaton et On connait la chanson d'Alain Resnais? Reponse : la presence d'images inattendues, " enchassees ", telles une porte ouverte au fond de la piece dans le tableau du maitre espagnol, la queue d'un faisan pris au piege debordant largement du cadre d'une enluminure du XIVe siecle, la presence incongrue d'un navire de guerre dans les rues de New York chez Buster Keaton, des (...) meduses mobiles en surimpression a la fin du film de Resnais. Dispositifs et procedes aujourd'hui banalises au cinema et en video, les " images dans l'image " susceptibles, depuis des siecles, aussi bien d'intriguer que de passer presque inapercues aupres du spectateur, sont loin d'etre innocentes. Sous l'oeil attentif de Vincent Amiel, ces " images-secondes " inserees dans une image-englobante, injustement delaissees parfois par les estheticiens du cinema, acquierent un veritable statut theorique qui n'est pas celui d'une simple mise en abyme figee. Les images enchassees demandent a etre vues et pensees au moment ou elles deviennent images, dans l'instant de leur naissance, comme des figures cachees mais dynamiques qui, comme le souligne Amiel, " s'affirment comme monde et comme representation ". (shrink)

Background: Informed consent in clinical research is mandated throughout the world. Both patient subjects and investigators are required to understand and accept the distinction between research and treatment.Aim: To document the extent and to identify factors associated with therapeutic misconception in a population of patient subjects or parent proxies recruited from a variety of multicentre trials .Patients and methods: The study comprised two phases: the development of a questionnaire to assess the quality of informed consent and a survey of patient (...) subjects based on this questionnaire.Results: A total of 303 patient subjects or parent proxies were contacted and 279 questionnaires were analysed. The median age was 49.5 years, sex ratio was 1 and 61% of respondents were professionally active. Overall memorisation of the oral or written communication of informed consent was good , and satisfaction with the process was around 70%. Therapeutic misconception was present in 70% of respondents, who expected to receive better care and ignored the consequence of randomisation and treatment comparisons. This was positively associated with the acuteness and severity of the disease.Conclusion: The authors suggest that the risk of therapeutic misconception be specifically addressed in consent forms as an educational tool for both patients and investigators. (shrink)

Deux préjugés ont grevé la réception de l'œuvre d'Arendt, en particulier en France. L'un : que l'étude des " origines du totalitarisme " et de sa nature (comme modèle politique portant bien au-delà du prototype nazi) ne définirait pas seulement le point de départ de ses questions, mais en bornerait les enjeux. L'autre : qu'à travers les étapes et les détours d'une pensée de la politique et de l'histoire contemporaines, elle n'aurait tendu qu'à rejoindre la tradition philosophique (la méditation sur (...) " la vie de l'esprit "). Convoquant tour à tour l'analyse des révolutions, la critique du travail et du mouvement ouvrier, le questionnement sur la publicité, la société du spectacle et la capacité de juger, le présent ouvrage entend restituer ce qui fait l'originalité de la réflexion d'Arendt sur l'histoire et la politique. Il la replace dans la lignée de Machiavel, de Montesquieu et de Tocqueville, dans la confrontation déterminante avec Marx, dans l'opposition constante à la philosophie politique. Justifiant la posture non-philosophique qu'elle n'a cessé de revendiquer. Démontrant par là même quel bénéfice réel la philosophie peut tirer d'une provocation qui l'expose à la puissance sauvage de l'événement, et à l'étonnement qu'il doit susciter. (shrink)

Aujourd'hui, des malades atteints de pathologies graves pour lesquelles les alternatives therapeutiques sont limitees ou inexistantes reclament, non plus tant une protection contre les essais cliniques, qu'un droit d'y participer. Cette nouvelle revendication est le point de depart de la presente enquete, a la fois historique, juridique et sociologique, qui montre comment s'est formee, dans les normes et dans les pratiques, du XVIIIe au XXe siecle, la distinction entre l'animal de laboratoire et le sujet humain. Entre les cobayes et les (...) hommes. La premiere partie de l'ouvrage decrit la formation, de part et d'autre du proces des medecins de Nuremberg, d'un consensus normatif international en reponse aux crises sanitaires, accidents et scandales qui emaillent l'histoire des essais medicaux sur l'etre humain. La seconde partie detaille la situation en France, l'emergence d'une legislation sur les recherches biomedicales, les paradoxes qui persistent dans la loi et les realites nouvelles, sociologiques et scientifiques, qu'elle doit affronter. L'ouvrage montre l'urgence d'un nouveau contrat social en matiere de recherche biomedicale, articulant respect de l'autonomie, equite d'acces et protection des personnes. Et il propose des solutions. (shrink)

Refus des philosophies de l'histoire, des " sciences sociales ", de la philosophie politique... c'est à partir d'un événement - " 1933 " - que Hannah Arendt construit, patiemment, rigoureusement, une réflexion sur la politique. Tous ses textes contribuent à cette entreprise cohérente depuis Les origines du totalitarisme. Et cette entreprise même, qui conteste la tradition, s'appuie sur un effort pour la relire à nouveaux frais, depuis les leçons de la démocratie grecque jusqu'à Kant et aux Révolutions américaine et française. (...) Ainsi, s'élabore une pensée de la cité, du mal, du conflit et de la responsabilité. (shrink)

Pour les révolutionnaires américains, Montesquieu est d’abord une figure d’autorité dont on révère les « axiomes ». Mais durant le débat très virulent auquel donne lieu la Constitution fédérale, ce sont les « antifédéralistes » qui invoquent le plus souvent son autorité, pour refuser la possibilité d’une république étendue, revendiquer une stricte « séparation » des pouvoirs, déplorer l’effacement de la vertu, etc. Ils contraignent donc les fédéralistes à une réponse paradoxale. Il s’agit de lire Montesquieu plus finement et d’en (...) assimiler les leçons tout en récusant de plus en plus fermement son autorité, au nom de l’exorcisme de l’héritage historique (tout particulièrement anglais) et de la rumination de l’expérience propre. Montesquieu est d’autant plus présent qu’il est rejeté, ce qui engage un tout nouveau rapport à l’histoire et à la tradition. (shrink)

We treat here three apparently uncorrelated topics from the point of view of dense measurement: The EPR paradox, the teleportation process, and Wheeler's delayed-choice experiment (DCE). We begin with the DCE and show, using its unique nature and the histories formalism, that use may ascertain and fix the notion of dense measurement (the Zeno effect). We show here by including the experimenter (observer) as an inherent part of the physical system and using the Aharonov–Vardi notion of dense measurement along (...) a path, that knowledge of certain properties of the incoming system (after a measurement) is equivalent to dense measurement. We reach the same conclusion by discussing the teleportation process, and the EPR paradox from, the same point of view. (shrink)

Comment la conscience se rapporte-t-elle au corps? Peut-elle, telle est l’interrogation décisive, s’affranchir de toute dépendance à son égard? Le Journal Intime, au cours de ses plus de quarante années d’écriture (1839-1881), fait de ce questionnement un point central de la philosophie d’Henri-Frédéric Amiel. Le corps, pour lui, ne constitue pas une évidence première. La conscience, en tant que puissance dissociative et critique, le pose comme objet et s’en sépare, s’en reconnaissant diffé...

Pas d'expérience plus immédiate ni plus évidente que celle d'être un moi, mais rien de plus énigmatique que sa réalité. Jamais son intensité et son inconsistance ne sont aussi manifestes que dans la solitude. C'est elle que ne cessent de décrire les journaux intimes de Maine de Biran, d'Amiel, de Kafka et de Pessoa. Il suffisait à l'analyse de prendre appui sur leur témoignage pour élucider les divers statuts du moi et caractériser la crise de son identité. Quel hiatus (...) entre ce que chacun sent de soi et ce qu'en imaginent les autres! Son obstination à explorer ce hiatus fait aussi de Simenon le romancier des solitudes. Nulle part aussi pathétiquement qu'en son œuvre ne s'opposent la clandestinité de l'ego et les jeux de la représentation. (shrink)

SummaryP. Vardy asserts the thesis that the vicious circle principle has the same structure as Russell's paradox. But structure is not the thing itself. It is the thing objectivated from the wiewpoint of a mathematician. So this structure can be expressed in a mathematical formalism, e. g. the Λ‐calculus. Russell's paradox is understood as a result of the error of taking purely logical concepts, like negation, as lkiewise formalisable without change of meaning. The illusion of meaning in the liar's proposition: (...) Yl'am telling a lie can also be explained be the formalisable self‐referential structure of this proposition. Yet it remains an illusion because the logical intention cannot follow the structure.ResumeLe « Principe du cercle vicieux » a la même structure que le paradoxe de Russel: c'est une thèse de P. Várdy. Mais la structure n'est pas la chose même. Elle est la chose objectivée du point de vue du mathématicien et peut done être exprimée dans un formalisme mathématique, p. ex. le Λ‐calcul. L'erreur qui conduit au paradoxe de Russel, c'est de juger des concepts purement logique, p. ex. la négation, comme étant également exprimable dans un formalisme sans que leur sens ne change.L'illusion de sens que donne l'énoncé«je mens» dans le paradoxe du menteur peut aussi être expliquée par la structure formalisable d'autoréférence de cette proposition. Mais l'illusion persiste, parce que l'intention logique ne peut pas suivre la structure.ZusammenfassungRussells «Vicious circle principle» hat dieselbe Struktur wie die Russellsche Antinamie. So lautet die These P. Várdys. Aber die Struktur ist nicht die Sache selbst, sondern nur die vom mathematischen Standpunkte aus objektivierte Sache, die in einem Formalis‐onus ausgedrückt werden kann. Die Antinomie Russells wird Als Folge der irrigen Auffassung verstanden, rein logische Begriffe, wie z. B. die Negation, konnten formalisiert werden, ohne dass dabei ihr Sinn verwandelt würde. Die Sinnillusion des Satzes «Ich lüge» kann dann auch aus der selbstbezüglichen formalen Struktur des Satzes erklärt werden. Doch bleibt dies blosse Illusion, weil die logische Intention der Struktur nicht gerecht werden kann. (shrink)

SummaryP. Vardy asserts the thesis that the vicious circle principle has the same structure as Russell's paradox. But structure is not the thing itself. It is the thing objectivated from the wiewpoint of a mathematician. So this structure can be expressed in a mathematical formalism, e. g. the Λ‐calculus. Russell's paradox is understood as a result of the error of taking purely logical concepts, like negation, as lkiewise formalisable without change of meaning. The illusion of meaning in the liar's proposition: (...) Yl'am telling a lie can also be explained be the formalisable self‐referential structure of this proposition. Yet it remains an illusion because the logical intention cannot follow the structure.ResumeLe « Principe du cercle vicieux » a la même structure que le paradoxe de Russel: c'est une thèse de P. Várdy. Mais la structure n'est pas la chose même. Elle est la chose objectivée du point de vue du mathématicien et peut done être exprimée dans un formalisme mathématique, p. ex. le Λ‐calcul. L'erreur qui conduit au paradoxe de Russel, c'est de juger des concepts purement logique, p. ex. la négation, comme étant également exprimable dans un formalisme sans que leur sens ne change.L'illusion de sens que donne l'énoncé«je mens» dans le paradoxe du menteur peut aussi être expliquée par la structure formalisable d'autoréférence de cette proposition. Mais l'illusion persiste, parce que l'intention logique ne peut pas suivre la structure.ZusammenfassungRussells «Vicious circle principle» hat dieselbe Struktur wie die Russellsche Antinamie. So lautet die These P. Várdys. Aber die Struktur ist nicht die Sache selbst, sondern nur die vom mathematischen Standpunkte aus objektivierte Sache, die in einem Formalis‐onus ausgedrückt werden kann. Die Antinomie Russells wird Als Folge der irrigen Auffassung verstanden, rein logische Begriffe, wie z. B. die Negation, konnten formalisiert werden, ohne dass dabei ihr Sinn verwandelt würde. Die Sinnillusion des Satzes «Ich lüge» kann dann auch aus der selbstbezüglichen formalen Struktur des Satzes erklärt werden. Doch bleibt dies blosse Illusion, weil die logische Intention der Struktur nicht gerecht werden kann. (shrink)

The paper discusses the notion of finite model truth definitions (or FM-truth definitions), introduced by M. Mostowski as a finite model analogue of Tarski's classical notion of truth definition. We compare FM-truth definitions with Vardi's concept of the combined complexity of logics, noting an important difference: the difficulty of defining FM-truth for a logic ᵍ does not depend on the syntax of L, as long as it is decidable. It follows that for a natural ᵍ there exist FM-truth definitions (...) whose evaluation is much easier than the combined complexiy of ᵍ would suggest. We apply the general theory to give a complexity-theoretical characterization of the logics for which the $\Sigma_{m}^{d}$ classes (prenex classes of higher order logics) define FM-truth. For any $d \geq 2.m \geq 1$ we construct a family $\{[\Sigma_{m}^{d}]^{\leg\kappa}\}\kappa\in\omega$ of syntactically defined fragments of $\Sigma_{m}^{d}$ which satisfy this characterization. We also use the $[\Sigma_{m}^{d}]\leg\kappa$ classes to give a refinement of known results on the complexity classes captured by $\Sigma_{m}^{d}$ . We close with a few simple corollaries, one of which gives a sufficient condition for the existence, given a vocabulary $\sigma$ , of a fixed number $\kappa$ such that model checking for all first order sentences over $\sigma$ can be done in deterministic time $n^{\kappa}$. (shrink)

1. Introduction, par F. Best et al.--2. Histoire de la pédagogie, par Janine Assa et al.--3. Pédagogie comparée, par J. Auba et al.--4. Psychologie de l'éducation, par D. Lavenu et al.--5. Psychologie pédagogique, par F. Beaufils et al.--6. Aspects sociaux de l'éducation, par I. Berger et al.--7. Fonction et formation des enseignants, par F. Amiel-Lebigre et al.--8. Éducation permanente et animation socioculturelle, par P. Besnard et al.

1. Introduction, par F. Best et al.--2. Histoire de la pédagogie, par Janine Assa et al.--3. Pédagogie comparée, par J. Auba et al.--4. Psychologie de l'éducation, par D. Lavenu et al.--5. Psychologie pédagogique, par F. Beaufils et al.--6. Aspects sociaux de l'éducation, par I. Berger et al.--7. Fonction et formation des enseignants, par F. Amiel-Lebigre et al.--8. Éducation permanente et animation socioculturelle, par P. Besnard et al.

Auto : le moi. Bio : la vie. Graphie : l'écriture. Tels sont en effet les trois axes autour desquels s'organise la matière de l'autobiographie? genre littéraire protéiforme, aussi infiniment varié que l'est son inépuisable sujet, l'homme. Telles sont les pistes qu'explore Georges Gusdorf dans ce deuxième volet des lignes de vie, après l'enquête plus historique des Ecritures du moi. Ecrire sur soi, c'est parier sur sa propre survie et la survie de l'espèce, c'est tenter de préserver de la mort (...) la part essentielle de son être. Mais de quel être s'agit-il? Le moi insaisissable, tantôt glorifié, tantôt haï, le moi sous-tend toute vocation d'écrivain, sans jamais se révéler en entier dans l'écrit ; C'est qu'il appartient aux incertitudes de la vie, dans ses continuités et ses ruptures, ses fidélités et ses palinodies. Comme il est difficile de lui trouver une unité, et plus encore une raison d'être! La vaste érudition de l'auteur est un guide sûr dans l'immense corpus de la littérature européenne ; sa curiosité, son mordant, son art du questionnement philosophique en font le compagnon hors pair de nos lectures. Amiel et Paul Valéry, Roland Barthes et saint Augustin, Goethe et Michel Leiris, pour n'en cite que quelques-uns, mêlent ici leurs traces, révélant la motivation profonde de toute entreprise autobiographique, la plus modeste comme la plus ambitieuse, la plus secrète comme la plus somptueuse : écrire sa vie, c'est lui donner un sens. (shrink)

Motivated by constraint satisfaction problems, Feder and Vardi (SIAM Journal of Computing, 28, 57–104, 1998) set out to search for fragments of satisfying the dichotomy property: every problem definable in is either in P or else NP-complete. Feder and Vardi considered in this connection two logics, strict NP (or SNP) and monadic, monotone, strict NP without inequalities (or MMSNP). The former consists of formulas of the form , where is a quantifier-free formula in a relational vocabulary; and the (...) latter is the fragment of SNP whose formulas involve only negative occurrences of relation symbols, only monadic second-order quantifiers, and no occurrences of the equality symbol. It remains an open problem whether MMSNP enjoys the dichotomy property. In the present paper, SNP and MMSNP are characterized in terms of partially ordered connectives. More specifically, SNP is characterized using the logic D of partially ordered connectives introduced in Blass and Gurevich (Annals of Pure and Applied Logic, 32, 1–16, 1986), Sandu and Väänänen (Zeitschrift für Mathematische Logik und Grundlagen der Mathematik, 38, 361–372 1992), and MMSNP employing a generalization C of D introduced in the present paper. (shrink)

This volume includes Felix Noeggerath's dissertation from 1916, published here for the first time in a reliable critical edition. The dissertation represents a daring and far-reaching re-conceptualization of Kantian and neo-Kantian thought that consists in "critique of anti-rationalism," especially in the form of vitalism. Both Kant's and Hermann Cohen's philosophies can be experienced anew through the far-reaching optic that Noeggerath developed - an optic that he reiterates and develops into a comprehensive theory of art in a 1951 essay - republished (...) here, as well. The introduction by Hartwig Wiebebach provides an overview and incisive analysis of Noeggerath's philosophical program, while the afterword by Peter Fenves describes in detail the effect of Noeggerath's thought on Walter Benjamin's own attempts at a critique of anti-rationalism. Altogether, the volume provides a new point of access to the important legacy of neo-Kantian thought in the early twentieth century not only in terms of the systematic philosophy, but also in relation to the theory of art and the philosophy of modern science. (shrink)

Screening programmes are becoming increasingly popular since prevention is considered 'better than cure'. While earlier diagnosis may result in more effective treatment for some, there will be consequent harm for others due to anxiety, stigma, side-effects etc. A screening test cannot guarantee the detection of all 'abnormal' cases, therefore there will be false reassurance for some. A proper consideration of the potential benefit and harm arising from screening may lead to the conclusion that the programme should not be offered. A (...) modified utilitarian approach may be used for allocation of scarce resources in health care. Ethics has an important role in this evaluation. (shrink)

I discuss a tension between two broadly Aristotelian ideas about the role of emotions in virtue and consider its implications for the original and attractive theory of virtuous judgment that Gopal Sreenivasan develops in Emotion and Virtue. One is the idea that a virtuous person has fitting emotions. The other idea is that the virtuous person has emotions that point her toward performing a virtuous action. I explain the tension between these ideas, and how it arises with respect to both (...) of Sreenivasan's central examples of virtue: compassion and courage.I suggest that this tension generates some interesting and systemic respects in which a virtuous agent's virtuous emotional responses hamper her attempts to judge what is the virtuous thing to do. This makes me less sanguine than I take Sreenivasan to be about the contributions of emotion to the virtuous agent's reliability in passing his “Central Test of Virtue.”. (shrink)

The concept of quantum principle is introduced as a principle whose formulation is based on specific quantum ideas and notions. We consider three such principles, viz, those of quantizability, local gauge symmetry, and supersymmetry, and their role in the development of the quantum field theory (QFT). Concerning the first of these, we analyze the formal aspects and physical contents of the renormalization procedure in QFT and its relation to ultraviolet divergences and the renorm group. The quantizability principle is formulated as (...) an existence condition of a self-consistent quantum version with a given mechanism of the field interaction. It is shown that the consecutive (from a historical point of view) use of these quantum principles puts still larger limitations on possible forms of field interactions. (shrink)

En Occidente son bien conocidos los pensadores rusos de los siglos XIX y XX: Fiodor Doctoievski, Lev Tolstoj, Vladimir Soloviev, Pavel Florenskij, Nicolaj Berdaiev y otros. Pero si los especialistas estudian con profundidad y seriedad el pensamiento ruso literario y filosófico. Por otro lado, las tradiciones filosóficas que se han desarrollado en Rusia a lo largo de los siglos constituyen sin duda parte de la cultura nacional rusa, así como de la cultura europea y mundial. Este breve artículo persigue dos (...) metas: dar a conocer al lector español algunos jalones del desarrollo de la filosofía rusa en el contexto de la historia del pensamiento europeo, con especial atención a su papel en el campo de la educación, y describir la situación y el papel de la filosofía en la actual sociedad rusa. (shrink)

The first point that Tacitus makes is the confusion that surrounded these elections. Tiberius' policy was in no way as well denned here as it apparently was in the case of the praetorship elections: De comitiis consularibus, quae turn primum illo principe ac deinceps fuere, vix quicquam firmare ausim: adeo diversa non modo apud auctores, sed in ipsius orationibus reperiuntur.

Tacitus writes that, by insisting that legionary legates who had not so far held the praetorship should immediately proceed to that office, Asinius Gallus ‘altius penetrare et arcana imperii temptari’. In C.Q. N.S. xvi , 327, I suggested that this demand of Gallus’ was probably probing dangerously deeply into and perhaps threatening to wreck the carefully worked-out imperial promotions system, the working of which has been examined by Birley. It is the purpose of this note to look at a number (...) of examples of such irregularity, which, though not as early as the debate during the course of which Gallus made his suggestion, do at least illustrate the process later in the Julio-Claudian era. (shrink)

In his historical writings, Cluvius Rufus evidently found cause to criticize Verginius Rufus for his conduct on a particular occasion ‘Scis, Vergini, quae historiae fides debeatur; proinde, si quid in historiis meis legis aliter ac velles, rogo igmoscas’. From his reply, it is clear that Verginius automatically understood Cluvius to be referring to an event to which he himself attached great significance: ‘Tune ignoras, Cluvi, ideo me fecisse, quod feci, ut esset liberum vobis scribere quae libuisset?’.