When I began to reflect on the ways of how I might begin this article, I remembered that, a little while ago, I had annotated a small book that I had found all the more interesting because it did not have the slightest scholarly pretensions. I had opened it more or less mechanically and found in it a passage, already underlined in pencil by myself, that seemed to me to offer an almost perfect approach for developing what was in my (...) mind: “ … i Veneziani, sopra i pali di larice, hanno edificato chiese e palazzi.” In fact, I could hardly have dreamed up a better metaphor, and in any case a more than adequate one, than that of those larches. They were produced in an Alpine environment and now, sunken into the lagoon, they served as the foundation of one of the most astonishing urban cultures that men ever conceived and built. (shrink)

“Frontier” is included in the general category of “limit” (limes: a road bordering a field). But what is at the origin of limit, frontier? An authority, a power that can exercise “the social function of ritual and social significance of the line, the limit whose ritual legitimizes passage, transgression” (Bourdieu, 1982, p. 121). The limit, a traced line, sets up an order that is not only spatial but temporal, since it not only separates a “this side” from a “that side” (...) but also a “before” and an “after”. This dual nature of the limit is at work in the myth of the founding of Rome. Any limit, any frontier, is intentional: it proceeds from a will; it is never arbitrary. Its legitimacy was originally established by a religious ritual and later, by a political procedure. (shrink)

Claude Romano seeks to change all that, to describe precisely what sort of phenomenon an event is and to establish how it can be grasped via a phenomenology.

Tout au long des années trente, un groupe de jeunes intellectuels non conformistes réunis dans le mouvement " Ordre Nouveau " ont lancé dans le débat une pensée radicalement nouvelle en rupture avec les idées dominantes du collectivisme conquérant et du capitalisme traditionnel. Ils avaient nom Denis de Rougemont, Robert Aron, Arnaud Dandieu, Daniel-Rops, Emmanuel Mounier. Alexandre Marc, philosophe jeté hors de sa Russie natale par la victoire des bolcheviques, était leur fédérateur et animateur principal.0De ces idées, il fit une (...) doctrine, le fédéralisme personnaliste, à l'approfondissement et à la diffusion de laquelle il consacra toute sa vie. On pourrait la croire aujourd'hui oubliée. Et pourtant, c'est en elle qu'ont germé des réalisations et des propositions, révolutionnaires en ces temps et très présentes dans les débats actuels : fédéralisme européen, crise de civilisation, allocation universelle, subsidiarité et régionalisme, etc.0Il en est jusqu'à la pensée dialectique du " en même temps ", chère au macronisme, qui apparaît comme une transposition hasardeuse de la dialectique inclusive, théorisée par Alexandre Marc. Sa disparition, voilà vingt ans, appelle une évaluation de cette doctrine et une tentative d'appréciation critique de sa pertinence. Ce livre s'efforce d'illustrer cette ambition au travers des réflexions des auteurs sur certains de ses aspects névralgiques comme le personnalisme, la crise, la dialectique ou l'action politique.0Certains ont été des élèves et des proches collaborateurs d'Alexandre Marc ; d'autres ne l'ont connu qu'au travers de ses écrits ou de ses conférences. Tous se reconnaissent dans le personnalisme, fondement de cette doctrine méconnue et pourtant, étonnamment actuelle. (shrink)

The aim of this paper is to demonstrate that aesthetics had its place in Fichte’s early system of the WL, and that due to contingent circumstances he did not have the chance to expound it. But we can reconstruct the main lines of what his aesthetics would have looked like if we pay attention to the article sent to Schiller in 1795 on the “spirit” and the “letter” in philosophy, completing it with the courses he gave in the preceding months (...) on that topic and with other sources. We discover not only that aesthetics is an important part of the philosophical system but that art stands close the act of philosophising itself. In fact, both the philosopher and the artist draw from the same original source: “spirit” as defined in Kant’s third Critique. For the philosopher as well as for the artist the central faculty is then “imagination”, an imagination that relies on “feeling”. In the end Fichte sketches an aesthetics based on the creative genius of the artist, leaving little room for the faculty of judgment and for taste, that is: the receptive attitude toward beauty, that play a prominent role in Kant’s aesthetics. (shrink)

Le temps est-il fondamentalement une détermination du sujet? A la suite d'Augustin, des philosophies aussi différentes que celles de Bergson, Husserl ou Heidegger n'hésitent pas à le soutenir : le temps n'est pas d'abord dans les choses, mais il provient, plus originairement, des actes, des attitudes ou des comportements par lesquels un sujet (ou, éventuellement, un Dasein) s'attend ou se souvient, anticipe des possibles ou décide de lui-même, c'est-à-dire temporalise dans leur unité indissoluble l'avenir, le passé et le présent. C'est (...) cette thèse que le présent ouvrage s'efforce de discuter et de soumettre à un examen critique. Quelle compréhension du temps au cours de la métaphysique a rendu possible sa " subjectivation "? N'est-ce pas d'abord une certaine saisie du phénomène temporel comme phénomène intratemporel? Et cette interprétation, dont il devient possible d'entreprendre une généalogie à la lumière des analyses de Platon, Aristote et Augustin, ne prescrit-elle pas son cadre conceptuel à la métaphysique elle-même? Mais, si la temporalité n'est pas pensable à l'aune de la subjectivité métaphysique (dont le Dasein, à certains égards du moins, constitue l'ultime figure), n'est-il pas requis, pour tenter d'en produire une phénoménologie, de changer de fil conducteur? C'est en ce point que le présent ouvrage rejoint le projet de L'événement et le monde, celui d'une herméneutique événementiale de l'humain, dont il constitue à la fois l'approfondissement et l'achèvement. (shrink)

Le fruit d'une enquête sociologique, menée dans les années 1990 aux Etats-Unis, sur la forme d'activité scientifique réputée la plus pure et la plus rebelle à l'investigation des sciences sociales : celle des logiciens et des chercheurs en intelligence artificielle.

Faut-il définir la phénoménologie comme une discipline transcendantale? Si toute phénoménologie consiste en un " dire les phénomènes " (legein ta phainomena) qui les approche et les décrit tels qu'en eux-mêmes, le logos phénoménologique doit-il être compris exclusivement - ou même principalement - en référence à la logique mathématique issue de Frege? Enfin, qu'en est-il de la phénoménologie dans son rapport à la métaphysique, non pas au sens " scolaire " du terme, mais dans celui - que lui ont conféré (...) Nietzsche, Bergson et Heidegger - d'une configuration historique unitaire de la pensée occidentale dans son ensemble? Ces trois questions parcourent ce recueil d'études et lui confèrent sa cohésion interne. À travers elles, il s'agit de se frayer un chemin vers la question de l'apparaître en tant que tel, qu'Héraclite a placée au ceux du questionnement de la " philosophie " naissante, et que l'entreprise phénoménologique ne peut manquer de soulever et, à son tour, de perpétuer. (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:Reviewed by:The Historiography of Philosophy by Michael FredeClaude PanaccioMichael Frede. The Historiography of Philosophy. Edited by Katerina Ierodiakonou, with a postface by Jonathan Barnes. Oxford: Oxford University Press, 2022. Pp. 256. Hardback, $80.00.From the 1970s until his tragic death in 2007, Michael Frede was one of the most prominent scholars in ancient Greek philosophy, with landmark contributions to the study of Aristotle and of Hellenistic thought in particular. This (...) volume contains his theoretical reflections on the work of historians of philosophy. The main part of the book reproduces with minor corrections the previously unpublished text of the Nellie Wallace Lectures that Frede gave in 1989–90 in Oxford (1–135). Then come three papers that he published on pretty much the same topic between 1987 and 1992 (137–88). Jonathan Barnes's postface, finally, launches an exciting discussion of Frede's proposals by raising a number of questions and critical remarks about them (189–230).Frede's main claim throughout the book is that there is, and should be, a distinctively historical approach to the history of philosophy that has not yet been sufficiently recognized as such in the academic world. This is not to say that he considers more philosophical approaches to be illegitimate. His point is that we have to be clear about the distinction and what it involves in terms of requirements and methods. What Frede calls the "historical history of philosophy" is thus contrasted by him with two varieties of philosophical approaches. One of them he identifies as the "philosophical history of philosophy." It consists in retrospectively studying the past of philosophy as a kind of maturation toward some more recent doctrinal stage, as Aristotle or Hegel saliently did with their respective predecessors. Frede takes this to be "a perfectly intelligible and legitimate, though perhaps not particularly interesting or fruitful, enterprise" (41). Most of the time, he thinks, it would be led by its own philosophical presuppositions to be too selective and to provide a badly distorted picture of past philosophy.Frede is much more sympathetic to the other philosophical approach to the history of philosophy he acknowledges, the one he calls "doxography." This is the study of past philosophers with the aim of finding something of interest in them for ongoing philosophical discussions—a familiar practice, indeed, in the philosophical discipline as we know it. There is an inevitable amount of anachronism in such endeavors, according to Frede, insofar as the commentators will have to reformulate the old views in contemporary terms to a certain extent and to look at them in connection with the questions that are currently debated in the field. But Frede deems this kind of anachronism acceptable as long as sufficient care is taken to correctly identify the views of the past we are interested in and to report them in the best available way. He strongly insists, however, that there are inherent risks of distortion in this approach. This might not be a problem if we are prepared to deal, as philosophers, with views that were not exactly those of the past; but we then run the risk of leaving out something of great philosophical interest, even to us, since "as a rule the philosopher subjected to doxographical treatment was a much better philosopher than the doxographer" (34). If we turn to the past for philosophical inspiration, we should also do it seriously, and this presupposes a historical study of past authors that is pursued for its own sake. [End Page 317]The latter is what Frede is really interested in, and he wants this historical approach to be "as independent as possible from philosophy and not just an ancilla to philosophy" (60). Its practitioners must have a strong philosophical training, of course, in order to understand the views they study and the arguments that were adduced in support of them, but Frede insists that they nevertheless are historians first and foremost: they strive to provide a correct account of "the actual, historical evolution of these views and positions" (14) and of how new doctrines actually grew out of previous ones given the historical context. Insofar as this is what they are doing, historians of... (shrink)

The basic principles of scientific research from the great French physiologist whose contributions in the 19th century included the discovery of vasomotor nerves; nature of curare and other poisons in human body; more.

In the latest years of the 6th/12th century, two chains of affiliation of a distinctive kind make their appearance in the Muslim world, in the East on one hand, and in the West on the other: the first is referred to in the sources as silsilat al-muṣāfaḥa, the second as silsilat al-mushābaka. These ‘chains’, mentioned mostly in works pertaining to the genre of prosopographic literature in the largest sense, experienced a broad and rapid expansion throughout the dār al-islām. They are (...) linked to a specific ritual aimed at perpetuating, across generations, a physical contact with the Prophet. Widespread among the ʿulamāʾ, they become conflated with the musalsalāt ḥadīths, or ‘chained traditions’, during the Ottoman era. (shrink)

Name der Zeitschrift: Semiotica Jahrgang: 2017 Heft: 214 Seiten: 249-257.

Claude Lefort is one of the leading social and political theorists in France today. This anthology of his most important work published over the last four decades makes his writing widely accessible to an English-speaking audience for the first time. With exceptional skill Lefort combines the analysis of contemporary political events with a sensitivity to the history of political thought. His critical account of the development of bureaucracy and totalitarianism in the Soviet Union and Eastern Europe is a timely (...) contribution to current debates about the nature and shortcomings of these societies. His incisive analyses of Marx's theory of history and concept of ideology provide the backdrop for a highly original account of the role of symbolism in modern societies. While critical of many traditional assumptions and doctrines, Lefort develops a political position based on a reappraisal of the idea of human rights and a reconsideration of what "democracy" means today. The Political Forms of Modern Society is a major contribution to contemporary social and political theory. The volume includes a substantial introduction that describes the context of Lefort's writings and highlights the central themes of his work. (shrink)

William of Ockham (c.1287-1347) is known to be one of the major figures of the late Middle Ages. The scope and significance of his doctrine of human thought, however, has been a controversial issue among scholars in the last decade, and this book presents a full discussion of recent developments. Claude Panaccio proposes a richly documented and entirely original reinterpretation of Ockham's theory of concepts as a coherent blend of representationalism, conceptual atomism, and non reductionist nominalism, stressing in the (...) process its special interest for current discussions in philosophy of mind and cognitive sciences. (shrink)

L’accompagnement, le traitement, la prévention de la souffrance psychique, individuelle ou conjugale, nécessitent qu’un travail patient-thérapeute soit possible. Pour cela, s’appuyant sur la théorie analytique, l’auteur propose un « penser ensemble » qui nécessite un décalage entre la psyché du thérapeute, qui doit entendre le contenu latent de ce qui se dit, et la psyché du patient réexperimentant son passé à partir du récit qu’il en fait et des interprétations et constructions proposées. Trois cas cliniques étayent ce travail analytique commun.

Considérant le travail psychique auquel nous sommes contraints – depuis l’excitation à la satisfaction pulsionnelle, mise en mouvement sublimée, inhibée « ou non » quant au but, avec ou sans abandon à la jouissance –, l’auteur tente d’approcher des mouvements d’installation identitaire (fonction, rôle, sexe, génération) à l’aide d’appuis théoriques et cliniques à travers deux cas d’analyse.

Les recompositions familiales touchent l’ensemble des liens familiaux et des liens intergénérationnels. Or, si l’on observe, tant sur le plan juridique que dans les pratiques des familles conjugales, une acception plus complexe et plus riche de la parentalité, les grands-parents restent souvent méconnus. Comment construisent-ils leurs rapports à leurs « beaux-petits-enfants »? Nous avons examiné la littérature et interrogé des « belles-grands-mères » pour tenter d’y voir plus clair. Quelles représentations le champ social offre-t-il des beaux-grands-parents? Et quelles sont concrètement (...) les conditions et les étapes qui rendent possible une identité « beau-grand-parentale »? (shrink)

Édition commentée des deux fragments de manuscrits littéraires grecs découverts dans la trésorerie du palais d'Aï-Khanoum, dans un contexte daté de 145 av. J.-C. Ces manuscrits avaient été rédigés dans des officines méditerranéennes et sont paléographiquement datables entre le milieu du IIIe et le début du IIe s. av. J.-C. Le premier texte, rédigé sur papyrus, est un dialogue philosophique platonicien ou aristotélicien relatif à la théorie platonicienne des Idées ; le second, rédigé sur parchemin en trimètres iambiques, relève peut-être (...) du genre théâtral. Leur présence à Aï Khanoum atteste l'existence d'une bibliothèque dans le palais de cette cité. (shrink)

Qu'est-ce qu'un enseignement? Une pensée? Qu'autorisent-ils? À la suite de Claire Brunet, Sandra Laugier et Frédérique Ildefonse qui dirigent ce volume, d'anciens étudiants, aujourd'hui chercheurs renommés ou plus discrets, creusent à travers le sillon de leur discipline ce que leur a permis l'enseignement de leur maître commune à l'École normale supérieure. Les amitiés intellectuelles s'y joignent. Ce que l'on appelle communément communication dans le monde académique devient texte. Tous, en creux, décrivent l'influence d'un enseignement, la liberté qu'il permet à des (...) esprits pour s'épanouir et nous laissent découvrir un portrait intellectuel d'une grande originalité. La pensée de Claude Imbert, philosophe, logicienne, longtemps directrice du département de philosophie de la rue d'Ulm, n'a pas les honneurs médiatiques français en sus des "académiques" d'usage. S'y prêterait-elle? Pourtant, la philosophe française est depuis plus de vingt ans lue, reçue et écoutée dans les universités du monde entier, des Etats-Unis à la Chine en passant par l'Amérique du Sud. Tous les textes rassemblés ici, comme autant de variations, sans jamais le dire, souhaitent contribuer à la reconnaissance de l'oeuvre. Un inédit "Ne rien oublier et tout apprendre" de la philosophe et un texte de Pascalle Monnier, écrivain, accompagnent le volume."--Page 4 of cover. (shrink)

Cette édition numérique a été réalisée à partir d'un support physique, parfois ancien, conservé au sein du dépôt légal de la Bibliothèque nationale de France, conformément à la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012 relative à l'exploitation des Livres indisponibles du XXe siècle. Quelle sera la fonction d'une logique si le formalisme l'oblitère? On l'a caractérisée sur deux états disjoints : la phénoménologie catégoriale, dont Kant avait épuisé les ressources, et le formulaire quantificationnel. « Copyright Electre » Pages de (...) début Avant-propos - Des dimensions intelligibles Première partie - La seconde navigation Présentation Chapitre premier - Le prix de l'expérience Chapitre II - Logique, histoire formalisation Chapitre III - La logique stoïcienne et la construction du récit Chapitre IV - La dissidence des preuves Deuxième partie - Mises au point Chapitre V - Catégories, apophantique, énonciation Chapitre VI - La vérité d'Aristote et la vérité de Tarski Chapitre VII - Port-Royal et la géométrie des modalités subjectives Chapitre VIII - La philosophie critique et l'énigme du jugement de gout Troisième partie - Perspectives Chapitre IX - De l'expression et de ses recommencements Chapitre X - Le roman grec. Du protreptique à l'éducation sentimentale Chapitre XI - Ce que dit le « menteur crétois », cet agent double Chapitre XII - Entre logique naturelle et intelligence artificielleChapitre XIII - Logique, grammaire, style Index nominum Pages de fin. (shrink)

Infinite regress arguments are part of a philosopher's tool kit of argumentation. But how sharp or strong is this tool? How effectively is it used? The typical presentation of infinite regress arguments throughout history is so succinct and has so many gaps that it is often unclear how an infinite regress is derived, and why an infinite regress is logically problematic, and as a result, it is often difficult to evaluate infinite regress arguments. These consequences of our customary way of (...) using this tool indicate that there is a need for a theory to re-orient our practice. My general approach to contribute to such a theory, consists of collecting and evaluating as many infinite regress arguments as possible, comparing and contrasting many of the formal and non-formal properties, looking for recurring patterns, and identifying the properties that appeared essential to those patterns. Two very general questions guided this work: How are infinite regresses generated in infinite regress arguments? How do infinite regresses logically function as premises in an argument? In answering these questions I clarify the notion of an infinite regress; identify different logical forms of infinite regresses; describe different kinds of infinite regress arguments; distinguish the rhetoric from the logic in infinite regress arguments; and suggest ways of improving our discussion and our practice of constructing and evaluating these arguments. (shrink)

L'Islam, dont la société se caractérise par un attachement massif à la règle et au précepte, n'en a pas moins connu au long des siècles les effets de courants divers. Mais cette société intègre des interprétations intérioristes ou mystiques, parfois en conflit avec la loi, et elle fait une place aux héritages des sagesses étrangères, iranienne et hellénique notamment.

La recherche des causes apparaît à la fois comme un impérieux besoin de l'esprit humain et, sous la plume de nombreux acteurs du développement historique des connaissances, comme un obstacle. L'examen comparé des tendances majeures du raisonnement commun et des théories scientifiques actuellement enseignées fait apparaître des écarts importants quant à leur statut du point de vue de la causalité. " Donc ", " alors ", " ensuite " : ce trio de vocables résume la question que posent la part (...) de l'implication logique et celle des relations temporelles entre cause et effet. La causalité au sens où les physiciens l'entendent se distingue ainsi du lien qu'une relation pose entre grandeurs prises au même instant. Le débat rejoint ainsi la notion de fonction - et son nécessaire développement vers les fonctions de plusieurs variables - ainsi que celle des associations probabilistes entre grandeurs. Cet ouvrage invite à un examen croisé de la manière dont ce thème est abordé dans différentes disciplines (mathématiques, sciences physiques, biologie, histoire-géographie), sous le double regard de la didactique et de l'épistémologie. (shrink)

Writing involves risks—the risk that one will be misunderstood, the risk of being persecuted, the risks of being made a champion for causes in which one does not believe, this risk of inadvertently supporting a reader’s prejudices, to name a few. In trying to give expression to what is true, the writer must “clear a passage within the agitated world of passions,” an undertaking that always to some extent fails: writers are never the master of their own speech. In _Writing: (...) The Political Test, _France’s leading political philosopher, Claude Lefort, illuminates the process by which writers negotiate difficult path to free themselves from the ideological and contextual traps that would doom their attempts to articulate a new vision. Lefort examines writers whose works provide special insights into this problem of risk, both literary artists and political philosophers. Among them are Salman Rushdie, Sade, Tocqueville,m Machiavelli, Leo Strauss, Orwell, Kant, Robespierre, Guizot, and Pierre Clastres. In Tocqueville, for example, Lefort finds that the author’s improvisatory and open-ended expression represents the character of the democratic experience. Orwell’s work on totalitarianism shows up the totalitarian subject’s complicity in this political regime. And Rushdie is remarkable for his solid attack on relativism. With the character and fate of the political forms of modernity, democracy, and totalitarianism a central theme, Lefort concludes with some reflections on the collapse of the Soviet Union. This intriguing and accessible exploration of literature’s political aspects and political philosophy’s literary ones will be welcomed by those who have been stymied by current efforts to bridge these two fields. Taken together, the essays in this volume also stand as an intellectual autobiography of Lefort, making it an excellent introduction to his work for less experience students of political theory or philosophy. (shrink)

Les lignes 72-74 de la lex portorii Asiae découverte à Éphèse mentionnent, d'après les éditeurs H. Engelmann et D. Knibbe, les dîmes et la scriptura (impôt sur les pâturages), les premières pour en régler la perception, la seconde pour dispenser de droits de douane les troupeaux en transhumance d'été. Il s'agit en fait de fausses lectures : à la 1. 74, il faut lire (au lieu de μετακομιδηι τη ήλιαρίφ) : ή 8ι' αυτό. D'autre part il n'y a pas deux (...) phrases concernant deux sujets différents, mais une seule, à lire continûment. Ce sont les produits des dîmes qui, dans certaines circonstances, et à certaines conditions, sont dispensés de payer la douane. On suggère qu'il était question 1. 73, dans la lacune, des «droits de garde» (custodia, φυλακείον) dans les entrepôts de la douane. (shrink)