Abstract
Les lignes 72-74 de la lex portorii Asiae découverte à Éphèse mentionnent, d'après les éditeurs H. Engelmann et D. Knibbe, les dîmes et la scriptura (impôt sur les pâturages), les premières pour en régler la perception, la seconde pour dispenser de droits de douane les troupeaux en transhumance d'été. Il s'agit en fait de fausses lectures : à la 1. 74, il faut lire (au lieu de μετακομιδηι τη ήλιαρίφ) : ή 8ι' αυτό. D'autre part il n'y a pas deux phrases concernant deux sujets différents, mais une seule, à lire continûment. Ce sont les produits des dîmes qui, dans certaines circonstances, et à certaines conditions, sont dispensés de payer la douane. On suggère qu'il était question 1. 73, dans la lacune, des «droits de garde» (custodia, φυλακείον) dans les entrepôts de la douane.