Les révolutions de la biologie ont profondément modifié l'homme. Des cellules souches à l'épigénome, des thérapies géniques aux transplantations du microbiote, des interfaces cerveau-machine à l'application de l'intelligence artificielle en matière de santé, Patrice Debré dresse dans ce livre une fresque fascinante des avancées et perspectives de cette transformation possible d'Homo sapiens. A travers elle, le lecteur comprendra les différentes configurations que peut épouser la condition humaine.0Les connaissances de la maîtrise du vivant doivent s'appuyer sur la science et non (...) pas sur les préjugés et les fausses rumeurs! Si la biologie va plus vite que l'homme, elle doit avancer au pas d'un nouvel humanisme."--Page 4 of cover. (shrink)

In Feel-Bad Postfeminism, Catherine McDermott provides crucial insight into what growing up during empowerment postfeminism feels like, and outlines the continuing postfeminist legacy of resilience in girlhood coming-of-age narratives. McDermott's analysis of Gone Girl (2012), Girls (2012-2017) and Appropriate Behaviour (2012) illuminates a major cultural turn in which the pleasures of postfeminist empowerment curdle into a profound sense of rage and resentment. By contrast, close examination of The Hunger Games (2008-2010), Girlhood (2014) and Catch Me Daddy (2014) reveals (...) that contemporary genres are increasingly constructing girls as uniquely capable of resiliently overcoming and adapting to unforgiving social conditions. She develops an affective vocabulary to better understand contemporary modes of defiant, transformative and relational resilience, as well as a framework through which to expand on further modes that are specific to the genres they emerge within. Overall, the book suggests that exploration of the affective dimensions of girls' and women's culture can offer new insights into how coming-of-age, girlhood and femininity are culturally produced in the aftermath of postfeminism. (shrink)

Où en est la philosophie aujourd'hui? Qu'est-ce qu'un " intellectuel français "? Que veut dire hériter du xxe siècle? Quelle philosophie pour le nouveau millénaire? Pourquoi cet enthousiasme des jeunes générations pour la métaphysique? En quoi le réchauffement climatique concerne-t-il directement les sciences humaines? Peut-on encore sauver l'Europe? Comment être un relativiste militant? Telles sont quelques-unes des questions que traverse ce livre unique en son genre, entre dialogue socratique, entretien journalistique et discussion au coin du feu. Revenant sur le parcours (...) d'un penseur dont l'oeuvre en construction traverse plusieurs langues et plusieurs disciplines, cette conversation dresse un tableau vivant et accessible de la philosophie française la plus contemporaine, de son histoire, de ses institutions, de ses débats actuels, tout en donnant la mesure d'une entreprise individuelle qui puise aux sources du structuralisme français pour aborder les enjeux du présent. Témoignage d'une génération et oeuvre singulière, ce livre s'adresse à toutes celles et ceux qui s'intéressent à la philosophie en train de se faire. (shrink)

This chapter presents an essay on the experiential situation of man and on the aesthetic drama of the ordinary. It states that things from everyday experience are deaestheticized, not only by misuse and failure to maintain them but also in their very conception of design and choice of material. It argues that the lack of appropriate description to account for human experience indicates the comparative bankruptcy of ordinary language and the comparable bankruptcy of ordinary experience.

Les travaux de Patrice Bret occupent une place centrale en histoire des sciences et en histoire des techniques. Ce livre entend les mettre à l'honneur, qu'il s'agisse de l'histoire des savoirs académiques, du régime techno-politique du XVIIIe siècle, des interactions entre savants et praticiens à l'heure de la chimie lavoisienne, des circulations culturelles et des traductions ou encore de la place des femmes de sciences. Les contributions réunies dans ce volume illustrent, par leur diversité, l'influence de Patrice Bret (...) dans la communauté historienne. Nous proposons ainsi de mettre en perspective son oeuvre en la replaçant dans un contexte intellectuel, scientifique et épistémologique. Un constat s'impose : loin de distinguer entre les approches conceptuelles, érudites et méthodologiques, Patrice Bret joue un rôle de premier plan dans un milieu scientifique qui a choisi de conjuguer le renouvellement des questionnements avec la production d'instruments de recherche et les interrogations de repérage, de dénomination, d'identification, seules à même de contrer les récits téléologiques qui ont longtemps prévalu dans ce domaine. Si l'histoire des sciences et l'histoire des techniques sont de nos jours à l'avant-poste du renouvellement de la science historique, c'est aussi grâce au rôle de passeur de Patrice Bret. (shrink)

This book explores the mind-body issue from both the perspectives of philosophy of mind and philosophy of science. Starting from the problem of mental causation, it provides an overview of the contemporary metaphysical discussion and argues in favour of the token-identity thesis, as the only position that can account for the causal efficacy of the mental. Showing furthermore that this ontological reductionism is not dissociable from epistemological reductionism, the author applies a new strategy of inter-theoretic reduction, which is compatible with (...) the multiple realizability of mental properties. Using functionally defined sub-types, this account establishes a conservative reduction of psychology to neuroscience, which vindicates both the scientific legitimacy and the theoretical indispensability of psychology. This account is illustrated by several empirical examples borrowed from contemporary neuroscience. (shrink)

Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.

In this paper, I evaluate recently defended mechanistic accounts of the unity of neuroscience from a metaphysical point of view. Considering the mechanistic framework in general , I argue that explanations of this kind are essentially reductive . The reductive character of mechanistic explanations provides a sufficiency criterion, according to which the mechanism underlying a certain phenomenon is sufficient for the latter. Thus, the concept of supervenience can be used in order to describe the relation between mechanisms and phenomena . (...) Against this background, I show that the mechanistic framework is subject to the causal exclusion problem and faces the classical metaphysical options when it comes to the relations obtaining between different levels of mechanisms . Finally, an attempt to improve the metaphysics of mechanisms is made and further difficulties are pointed out. (shrink)

Les années 1960 furent le théâtre de l'un des épisodes les plus brillants de l'histoire de la pensée philosophique en France. Elles s'ouvrirent sur le triomphe public du structuralisme, avec La Pensée sauvage de Lévi-Strauss, se continuèrent par le renouvellement du marxisme proposé par Althusser et de la psychanalyse par Lacan, et s'achevèrent avec une série d'oeuvres comme celles de Foucault, Deleuze, Derrida et Lyotard, qui ont décidé du visage de la philosophie contemporaine. L'héritage de cette période a néanmoins été (...) difficile, suscitant tantôt une fascination mimétique, tantôt un rejet caricatural. Depuis quelques années, les auteurs qui l'ont marquée font individuellement l'objet d'une réception savante plus mesurée et plus profonde, au risque cependant de perdre la dimension collective et transversale qui la caractérisait. Le but de cet ouvrage est de réunir certains des meilleurs spécialistes pour prendre toute la mesure de ce qui a constitué, par son intensité et son ampleur, un "moment philosophique" exceptionnel. Il offre à la fois une traversée de quatre dimensions transversales et une relecture de quatre livres singuliers : La Pensée sauvage de Lévi-Strauss, Lire Le Capital et Pour Marx d'Althusser, les livres de Derrida autour de De la grammatologie, et Discours, Figure de Lyotard. Traversant aussi bien les mathématiques de Bourbaki que la linguistique structurale, l'anthropologie de Lévi-Strauss que la psychanalyse freudienne, le marxisme d'Althusser que celui d'Adorno, le théâtre de Brecht que le cinéma de Godard, ce livre invite à redécouvrir ce moment non pas comme un objet historique à circonscrire, mais comme un mouvement ouvert où se sont décidées certaines des tâches qui nous incombent encore, aujourd'hui. (shrink)

La vie et l'art? Quel lien d'authenticité peut-on dresser de l'un à l'autre? Où cesse la représentation et où commence l'incarnation? Quand le vécu prend-il chair? C'est à ces questions que répond le philosophe Patrice Guillamaud dans un traité d'esthétique fondamentale où le cinéma apparaît non pas comme la synthèse des arts, mais l'art en son essence. Ce postulat repose sur un double paradoxe. A la fois affect et relativisation, la vie intérieure est aspiration à l'absolu et renoncement à (...) l'absolu, sortie de soi qui reste paradoxalement en dedans de soi. Ainsi, cette vie, cette extase interne procède par renonciation. Or, l'art qui incarne par excellence la vie renonciatrice, c'est le cinéma. Dans la mesure où il se veut art de l'espace, mais englobé et dynamisé par le temps, le cinéma est la réalité charnelle de cette extase interne, en tant qu'absolu de la renonciation. Passant de Renoir à Dreyer, de Mizoguchi à Godard, Patrice Guillaumaud montre pourquoi et comment se tient là, universelle, la vérité des grandes oeuvres cinématographiques. Une relecture spéculative du VIIe art qui passe également en revue les grandes interrogations métaphysiques. (shrink)

Authors sometimes treat the promise of de-extinction as a forgone conclusion. But if we take Kasperbauer’s approach and assess the moral acceptability of de-extinction by weighting benefits to species against the suffering of individuals, the promise of de-extinction deserves greater critical attention. Accepting de-extinct individuals as replacements for extinct predecessors assumes species are separate from environment and can be reduced to DNA. In this response to Kasperbauer’s essay, I examine how the acceptability of de-extinction might shift if we instead view (...) species as the persistence of processes—the successful know-how of living in relation to other unfolding processes. (shrink)

American Philosophy and Rudolf Steiner aspires to raise Steiners profile by digging into just one field of inquiry: philosophy. Before he became known to the world as a transmitter of clairvoyant wisdom, Steiner was an academic philosopher, editor of the scientific writings of Goethe and author of a foundational work in philosophy, The Philosophy of Freedom: The Basis for a Modern Worldview, published in 1894. That book expressed in philosophical terms many of the ideas that would later emerge as integral (...) to the spiritual science of Anthroposophy. (shrink)

Hegel et le choléra (1770-1831) -- La manie d'Auguste Comte (1798-1857) -- Friedrich Nietzsche et la syphilis (1884-1900) -- Michel Foucault et le sida (1926-1984).

La période est à la transgression. Transgresser est en effet la nécessité même de l'ordre. Tel est le principe de base de tout pouvoir dès lors qu'il se proclame souverain. Autrement dit, il n'est de pouvoir que transgresseur. Telle est aussi l'énigme de la puissance attribuée à l'État depuis son élaboration principielle par Jean Bodin jusqu'aux énoncés de Carl Schmitt dont la formule "est souverain celui qui décide de la situation exceptionnelle", a permis au XXe siècle de donner un autre (...) contenu, dictatorial, à la question de la souveraineté. L'évolution récente de cette notion prise au piège de la fondation des grands ensembles plurinationaux telle l'Union européenne, réactualise la question de l'adéquation de la souveraineté avec la nation. C'est dans cette logique qu'une archéologie de cette notion paraît indispensable pour évaluer sa double évolution dont la première, transcendante et de type vertical, la fait descendre de la toute-puissance divine jusqu'à son incarnation populaire à travers ses séquences ecclésiales (le souverain pontife), royales, nationales et populaires. Une seconde évolution à partir de la Révolution française, que l'on peut qualifier d'horizontale, l'instaure sur le versant de son incarnation imaginée au sein de la nation, souveraineté nationale, ou au plan de l'universalité des citoyens, souveraineté populaire. Qu'elle soit fondée sur une représentation imaginée collective de soi, la nation, ou sur une identité citoyenne étendue à tous, le peuple, la question de la souverainetén'est soluble que dans cette double identité, nationale et populaire à travers la question de la démocratie qui apparaît ici fondamentale pour restituer au souverain-peuple la légitimité des choix qu'il opère au travers de la délégation de ses compétences aux représentants qu'il se donne. En fin de compte, la souveraineté est avant tout toute-puissante, et ainsi, il n'y a de puissance politique que découlant d'elle. (shrink)

Des documents nouveaux permettent de progresser dans la connaissance des sections tardives des listes de magistrats thasiens, jusqu’ici mal connues. À la basse époque hellénistique, on observe, chez les théores, un phénomène intéressant de duplication : plusieurs collèges figurent à la fois dans la Grande Liste des théores et dans des inscriptions indépendantes, à caractère commémoratif. Trois nouvelles inscriptions de ce type sont ici publiées. Elles permettent de formuler une hypothèse sur la structure de la colonne 14 de la Grande (...) Liste, qui correspond au dernier tiers du iie s. av. J.‑C. Un phénomène analogue de duplication s’observe dans la Grande Liste des archontes au ier s. apr. J.‑C. : à cette époque, les archontes portent, pour la plupart, le titre de « philokaisar kai philopatris », qui doit avoir un lien avec le culte impérial. (shrink)

Europe is in the midst of a double crisis: the rise of illiberal democracies and the reshaping of the so-called “world order.” Illiberal and autocratic regimes are on the rise and the “illiberal temptation” is present even in countries with strong democratic traditions, such as in Europe. The conflict between constitutional democracies and autocratic regimes is at the heart of the current struggle for a new international order. In this context, the confidence we have in our shared democratic and humanist (...) values is in crisis. Not only is there a debate about how these values should be interpreted—which is normal—it also seems that these values are no longer widely shared. Significant segments of the public no longer take democratic principles and the rule of law for granted. As a result, the use of violence is no longer taboo, not only in international relations but also within our own societies. This crisis is unfolding on a global scale, but it has implications for the European narrative, which is about both Europe’s post-nationalist, democratic identity, and Europe’s role in the world. In this article, I begin with some comments on this narrative, with an emphasis on the specificity of European cultural diversity. I then try to situate the role of intellectuals in this context. I examine (1) the task of interpreting the current historical situation, of raising collective awareness with regard to problems that require collective action (e.g. climate change, the reduction of gender and cultural discrimination, the prevention of armed conflicts, etc.); (2) the “universalization of tradition”, that is, the hermeneutic process by which a tradition (ethical, religious, political, etc.) reinterprets itself in such a way as to make it understandable and meaningful to other traditions; (3) the impact that the practice of dialogue, as understood in the human and social sciences, should have on actual political discussion; and (4) the role that the human and social sciences have in articulating, within a meaningful discourse, the demands for greater justice and for a meaningful existence that arise in the form of collective feelings, emotions, etc. (shrink)

Dans Soi-même comme un autre, Paul Ricoeur propose une reconstitution réflexive du "soi" dans son rapport à autrui.

Le livre est une étude portant sur le moi ou l'intériorité comme affectivité. Il met en oeuvre une nouvelle science philosophique définie comme ousiologie. Cette dernière est la science des essences. Dans ce livre, cette même science porte sur les essences constitutives de cette même intériorité. Tout en intégrant certains acquis de la philosophie de Michel Henry, elle en remet en cause certains aspects fondamentaux. L'intériorité est en effet définie comme étant immanence, à savoir comme étant à la fois une (...) unité et une absence absolue de distance par rapport à soi ou une absence absolue de sortie de soi. Pourtant, cette unité est aussi paradoxalement reconnue comme étant une triplicité ou encore une trinité des essences internes. Elle est de même paradoxalement définie comme étant une sortie de soi qui reste pourtant au coeur de soi. C'est ce double paradoxe qui constitue l'essence du moi comme renonciation. La renonciation est plus exactement l'histoire interne, essentielle et universelle du moi qui passe par les trois essences de l'aspiration, de l'action et de l'accomplissement. Une combinatoire des trois essences affectives permet par ailleurs de définir une pluralité de natures affectives : la médiocrité, la liberté, la destinée, le dévouement, le génie et la sainteté. Cette définition des natures égologiques est aussi fondamentalement une remise en cause de l'affirmation sartrienne selon laquelle il n'y a pas de nature humaine. (shrink)

Critics often take conservationists to task for delivering a constant barrage of bad news without offering a compelling vision of the future. Could recent advances in synthetic biology—an optimistic, forward‐looking field with a can‐do attitude—let conservationists develop a new vision and generate some better news? Synthetic biology and related gene‐editing applications could be used to address threats to species. Genetic interventions might also be used in plants to better protect biodiversity in U.S. rangelands and forests. One possibility has stood out (...) in its ability to capture media attention and the public imagination—recreating extinct species. And perhaps a de‐extinction story could counter the seemingly relentless negativity in biodiversity talk. De‐extinction proponent Stewart Brand writes that resurrecting species could shift the “conservation story … from negative to positive, from constant whining and guilt‐tripping to high fives and new excitement.” So, why do many people in conservation oppose the de‐extinction narrative? This essay is an inquiry into whether there are intrinsic social reactions to these types of conservation solutions that might offset their potential benefits. If genetic tools are to be applied to address conservation issues in a realistic and responsible way, their broader social‐cultural implications deserve far more attention than they have so far received. (shrink)

The paper argues that a functional reduction of ordinary psychology to neuropsychology is possible by means of constructing fine-grained functional, mental sub-types that are coextensive with neuropsychological types. We establish this claim by means of considering as examples the cases of the disconnection syndrome and schizophrenia. We point out that the result is a conservative reduction, vindicating the scientific quality of the mental types of ordinary psychology by systematically linking them with neuroscience. That procedure of conservative reduction by means of (...) functional sub-types is in principle repeatable down to molecular neuroscience. (shrink)

L'art est la chair de la vie. Il incarne la vie intérieure comme renonciation. L'art est en effet la réalité même de l'affect en tant que ce dernier s'annonce comme étant, dans son essence universelle, à la fois aspiration et renoncement à l'absolu. C'est cette thèse que le philosophe Patrice Guillamaud avait déjà défendue à propos du cinéma et qu'il développe ici à propos de l'ensemble des différents arts. Il s'agit ainsi d'un nouveau système des Beaux-Arts. Celui-ci met en (...) évidence les différentes essences de l'art à partir des différentes manières dont celui-ci fait participer la vie aux différentes sphères de la réalité que sont notamment la pensée, la nature et l'histoire. De la littérature à la musique, en passant par la peinture et l'architecture, l'art est la vie comme renonciation. De Proust à Schönberg, de Botticelli au Corbusier et de Dostoïevski à Beckmann, c'est la même essence universelle de la vie qui se livre dans chacune des grandes oeuvres de l'art. (shrink)

This book traces the trajectory of John J. McDermott’s philosophical career through a selection of his essays. Many were originally occasional pieces and address specific issues in American thought and culture. Together they constitute a mosaic of McDermott’s philosophy, showing its roots in an American conception of experience. Though he draws heavily on the thought of William James and the pragmatists, McDermott has his own unique perspective on philosophy and American life. He presents this to the reader (...) in exquisitely crafted prose. Drawing inspiration from American history, from existentialist themes, and from personal experiences, he offers a dramatic consideration of our culture’s failures and successes.McDermott crosses disciplinary boundaries to draw on whatever works to help make sense of theissues with which he is dealing—issues rooted in medical practice, political events, pedagogical habits, and the worlds of the arts. His work thus resists simple categorization. It is precisely this that makes his vibrant prose appealing to so many both inside and outside the world of American philosophy. (shrink)

The paper argues that a functional reduction of ordinary psychology to neuropsychology is possible by means of constructing fine-grained functional, mental sub-types that are coextensive with neuropsychological types. We establish this claim by means of considering as examples the cases of the disconnection syndrome and schizophrenia. We point out that the result is a conservative reduction, vindicating the scientific quality of the mental types of ordinary psychology by systematically linking them with neuroscience. That procedure of conservative reduction by means of (...) functional sub-types is in principle repeatable down to molecular neuroscience. (shrink)

Face aux approches classiques, qui se focalisent sur les figures centrales du matérialisme, cet ouvrage collectif propose une exploration d'auteurs se situant à la périphérie de ce courant, voire dans ses marges plus lointaines, dessinant ainsi les contours d'une mouvance qui contribue à sa vitalité."--Publisher's website.

In this essay I address three ways in which Edwards can inform Christian understanding of public life. First I show how Edwards provides both philosophical and theological rationales for social engagement and thereby resists the separation of religion from public life, and use his consideration of poverty as an illustration. Part II examines Edwards's dialectical treatment of patriotism, demonstrating both its importance to the Christian life and its susceptibility to deceptive accommodation to culture. Finally, in Part III I discuss Edwards's (...) use of "national covenant," which despite its temptation to chauvinism Edwards used to undermine national pride. In the conclusion I assess what we can use from Edwards for contemporary Christian understandings of public life. (shrink)

Thierry Patrice, 57 ans, médecin, nommé professeur à 32 ans, Lauréat de la Faculté, est internationalement connu pour ses travaux concernant l'action de la lumière sur les tissus vivant en cancérologie. Il a reçu plusieurs Prix pour l'étude du rôle de l'oxygène dans différentes maladies, dont le diabète, mais aussi lors du vieillissement.

This investigation of time and space is motivated by gaps in our current understanding: by the lack of definitions, by our failure to appreciate the nature of these entities, by our inability to pin down their properties. The author's approach is based on two key ideas: The first idea is to seek the geo-historical origins of time and space concepts. A thorough investigation of a diversified archaeological corpus, allows him to draft coherent definitions; it furthermore gives clues as to whether (...) time and space were discovered or invented. The second idea is to define the units before trying to define space and time. The results presented here are unexpected: Time and space were not discovered in nature, but they were invented; time is not a phenomenon and space has no materiality; they are only concepts. This runs contrary to the opinion of most scientific and the philosophical authorities, although one would seek in vain for a theoretical validation of the conventional position. This book will provide much food for thought for philosophers and scientists, as well as interested general readers. (shrink)

Foucault at the Movies brings together all of Foucault's commentary on film, some of it available for the first time in English, along with important contemporary analysis and further extensions of this work. It offers detailed, up-to-date commentary, inviting us to go to the movies with Foucault.

Le processus industriel, qui introduit dans le monde naturel des choses d'un genre nouveau, les exemplaires, parfaitement identiques et interchangeables, est le signe et l'instrument d'une reconfiguration radicale de la nature, qui tend à la soumettre au principe du Même. Ainsi, l'évolution naturelle, comme source de nouveauté imprévisible, se trouve progressivement remplacée par l'innovation comme mode de devenir contrôlé.

I. RATNAKIRTI. HIS PHILOSOPHICAL CONGENERS AND ADVERSARIES Ratnakirti flourished early in the 11th century A.D. at the University of Vi kramasila, a member of the Yogacara-Vijnanavada school oflate Buddhist philosophy. Thakur characterizes Ratnakirti's writing as "more concise and logical though not so poetical" 1 as that of his guru, Jfianasrimitra, two of 2 whose dicta are focal points of the present work. From a translogical or absolute point of view, Ratnakirti endorses a form of 3 solipsistic idealism. The Sarhtdndntaradu$alJa, his (...) proof of solipsism written from the standpoint ofthe highest truth, concludes that an exter nal nonmental continuum is impossible. In ultimate reality the cognizing sub ject, its act of awareness, and the cognized object coalesce - all are fabrications superposed on what is really an indivisible evanescent now. 4 As Ratnakirti's predecessors have put it: There is neither an 'I' nor a 'he' nor a 'you' nor even an 'it'; neither the thing, nor the not-thing; neither a law nor a system; neither the terms nor the relations. But there are only the cognitive events of colourless sensations which have forms but no names. They are caught for a moment in a stream and then rush to naught. Even the stream is a fiction. That sensum of the moment, the purest particular, that advaya, the indivisible unit of cognition, that is the sole reality, the rest are all fictions, stirred up by time-honoured 5 convention of language which is itself a grand fiction. (shrink)