Récit de la rencontre à Port-Royal-des-Champs en janvier 1655 entre Lemaistre de Sacy, théologien janséniste, et Pascal, jeune philosophe et savant reconnu. Sacy, soucieux de préserver la foi, proscrit la lecture et l'usage de la philosophie alors que Pascal trouve chez Epictète la grandeur de l'homme soumis à la volonté de Dieu et, chez Montaigne, la misère de l'homme submergé par l'incertitude.

It is argued that too logical a mind is not favored by natural selection; rather, it is biologically useful to be able to rationalize away certain unpleasant aspects of reality. In most cases this irrationality has to do either with our reproductive ideas or with our ways of viewing the future. In both cases the implications with regard to our ability to solve the current population growth/resource shrinkage crisis are decidedly negative. Looked at from a slightly different perspective, this same (...) phenomenon can be viewed as a selection among ideas and beliefs. Sometimes this selection is quite intense. Indeed, there are certain ideas which the human mind simply cannot logically deal with, since if they should be true, then it is obvious that evolution will direct all its resources toward producing minds which will believe them to be false. An example of such an idea is discussed. (shrink)

This rejoinder to J. Patrick Gray's and Linda Wolfe's 'The Loving Parent Meets the Selfish Gene' (Inquiry, this issue), which in turn was in response to the author's 'Human Tragedy and Natural Selection' (Inquiry, Vol. 21, No. 4), briefly addresses their major objections and suggests that in many instances they have misunderstood the point of that paper. They argue that many of the traits referred to are more cultural than genetic. That this is not the central issue is made clearer (...) by stressing certain aspects of the view underlying the original article, chiefly concerning the extent of human irrationality and insensitivity. (shrink)

New concepts may prove necessary to profit from the avalanche of sequence data on the genome, transcriptome, proteome and interactome and to relate this information to cell physiology. Here, we focus on the concept of large activity-based structures, or hyperstructures, in which a variety of types of molecules are brought together to perform a function. We review the evidence for the existence of hyperstructures responsible for the initiation of DNA replication, the sequestration of newly replicated origins of replication, cell division (...) and for metabolism. The processes responsible for hyperstructure formation include changes in enzyme affinities due to metabolite-induction, lipid-protein affinities, elevated local concentrations of proteins and their binding sites on DNA and RNA, and transertion. Experimental techniques exist that can be used to study hyperstructures and we review some of the ones less familiar to biologists. Finally, we speculate on how a variety of in silico approaches involving cellular automata and multi-agent systems could be combined to develop new concepts in the form of an Integrated cell (I-cell) which would undergo selection for growth and survival in a world of artificial microbiology. (shrink)

Beginning from a definition of philosophical discourse which states the necessity of rhetoric meant as the whole of the linguistic devices aiming to persuade the interlocutor of truth and justice, the author points out that Pascal's text would be an outstanding example of such a discourse, while showing, nevertheless, the specificity of the rhetoric he employs. Such a specificity would aim to carry out a complex logic of the secret, concerning chiefly the ackowledgement and identification procedures of the subject (...) of the discourse-enunciation, and its pronominal and nominal markers.The author studies this logic on one hand by starting from the pragmatic patterns developed by the linguistics of enunciation, and on the other taking into account the philosophical, ethical and religious themes of the Jansenist thought in the XVIIth century. The distinction between concealment and secret leads the author to set up the forms of political rhetoric against the actual Pascalian aspects of philosophical rhetoric. Such a logic of the secret, which is the projection of the hidden God teologema into the field of philosophical discourse, would enable us to position as “absent” the subject producing this discourse and thus to transform what he states into a discourse of truth and justice. The very careful examination of the anonymity strategies and mostly of the writing tactics concerning the author's real name (anagram) would seem to confirm this conception of the rhetoric of Pascal's philosophical discourse. (shrink)

Avertissement Le Moyen Âge occidental offre le spectacle, unique dans l’histoire, d’une civilisation assujettie à un double dogmatisme : un dogmatisme religieux, impliquant l’adhésion des esprits à des formules de foi qui n’ont de sens qu’en vertu d’une certaine ontologie rudimentaire ; un dogmatisme scientifique, impliquant l’adhésion des esprits à l’œuvre profane d’Aristote. Ces deux dogmatismes marchent de pair, s’épaulent et se soutiennent, réalisant une unification de toutes les...

Avertissement Le Moyen Âge occidental offre le spectacle, unique dans l’histoire, d’une civilisation assujettie à un double dogmatisme : un dogmatisme religieux, impliquant l’adhésion des esprits à des formules de foi qui n’ont de sens qu’en vertu d’une certaine ontologie rudimentaire ; un dogmatisme scientifique, impliquant l’adhésion des esprits à l’œuvre profane d’Aristote. Ces deux dogmatismes marchent de pair, s’épaulent et se soutiennent, réalisant une unification de toutes les...

1 – Le réquisitoire de M. Mathieu « La lettre de Blaise Pascal à Florin Périer n’a pas été écrite le 15 novembre 1647 dans l’état où elle nous est parvenue! », telle est la conclusion du réquisitoire véhément que M. Mathieu a dressé contre l’authenticité de la lettre dont Pascal allait se prévaloir, un an plus tard, pour s’attribuer la priorité de l’idée de l’expérience à des altitudes variées, et cela, en feignant de croire que Descartes, Mersenne, (...) Auzoult n’y avaient jamais pensé... (shrink)

1 – Le réquisitoire de M. Mathieu « La lettre de Blaise Pascal à Florin Périer n’a pas été écrite le 15 novembre 1647 dans l’état où elle nous est parvenue! », telle est la conclusion du réquisitoire véhément que M. Mathieu a dressé contre l’authenticité de la lettre dont Pascal allait se prévaloir, un an plus tard, pour s’attribuer la priorité de l’idée de l’expérience à des altitudes variées, et cela, en feignant de croire que Descartes, Mersenne, (...) Auzoult n’y avaient jamais pensé... (shrink)

Au point où nous sommes parvenus, il est aisé de reconstituer ce qui s’est passé dans l’esprit de Pascal entre le 10 septembre 1647 et l’envoi des quelques exemplaires du Récit. 1 – La fabrication de la Lettre à Périer Le 10 septembre au plus tard, Périer quitte son beau-frère à Paris pour retourner à Clermont. Pourquoi, à ce moment, Pascal qui vient de l’entretenir de ses perplexités et de ses projets, qui vient de lui montrer soi-disant l’expérience (...) du vide dans le vide, ne... (shrink)

1 – Les Traités posthumes Le Traité du vide, soi-disant prêt à paraître en octobre 1647 — dont l’Abrégé n’était qu’un avant-goût —, dont le Récit nous reparle comme de publication imminente à la fin de 1648, donné pour achevé dans la Lettre à M. de Ribeyre le 12 juillet 1651, ne devait jamais voir le jour. La raison en est simple. Uniquement soucieux, en 1647, d’établir la réalité du vide dans la chambre barométrique, Pascal fut postérieurement informé des (...) idé... (shrink)

1 – La première lettre du père Noël et la réponse de Pascal Parmi les lecteurs des Expériences nouvelles, un des moins intéressés ne fut pas le P. Noël, ancien professeur de Descartes au Collège des Jésuites de La Flèche, recteur du Collège de Clermont à Paris, alors dans sa soixante-dixième année. Homme de prudence et de transition, il s’efforçait de concilier les nouveautés du cartésianisme avec les axiomes traditionnels de l’École. La hardiesse avec laquelle Pascal soutenait le (...) vid... (shrink)

Au point où nous sommes parvenus, il est aisé de reconstituer ce qui s’est passé dans l’esprit de Pascal entre le 10 septembre 1647 et l’envoi des quelques exemplaires du Récit. 1 – La fabrication de la Lettre à Périer Le 10 septembre au plus tard, Périer quitte son beau-frère à Paris pour retourner à Clermont. Pourquoi, à ce moment, Pascal qui vient de l’entretenir de ses perplexités et de ses projets, qui vient de lui montrer soi-disant l’expérience (...) du vide dans le vide, ne... (shrink)

1 – Les Traités posthumes Le Traité du vide, soi-disant prêt à paraître en octobre 1647 — dont l’Abrégé n’était qu’un avant-goût —, dont le Récit nous reparle comme de publication imminente à la fin de 1648, donné pour achevé dans la Lettre à M. de Ribeyre le 12 juillet 1651, ne devait jamais voir le jour. La raison en est simple. Uniquement soucieux, en 1647, d’établir la réalité du vide dans la chambre barométrique, Pascal fut postérieurement informé des (...) idé... (shrink)

1 – La première lettre du père Noël et la réponse de Pascal Parmi les lecteurs des Expériences nouvelles, un des moins intéressés ne fut pas le P. Noël, ancien professeur de Descartes au Collège des Jésuites de La Flèche, recteur du Collège de Clermont à Paris, alors dans sa soixante-dixième année. Homme de prudence et de transition, il s’efforçait de concilier les nouveautés du cartésianisme avec les axiomes traditionnels de l’École. La hardiesse avec laquelle Pascal soutenait le (...) vid... (shrink)

This article considers the differences between Edmund Husserl and Martin Heidegger in light of Pascal’s distinction between the esprit de géometrie and the esprit de finesse. According to Pascal, the essential “principles” dominating our perceptual lives cannot be clearly and confidently demonstrated in a manner akin to logic and mathematics, but must be discerned in a more spontaneous or intuitive manner.It is unsurprising that Husserl, originally a student of mathematics, might seem closer to the esprit de géometrie, whereas (...) Heidegger, trained in theology and drawn to poets and poetic thinkers, is closer to the esprit de finesse. This difference is clear from the styles of writing of these two seminal figures. I consider how this stylistic difference is also linked with the substance of their respective philosophies, and with the approaches they recommend for exploring subjective life. A related difference concerns how each theorist responds to what Husserl called the “paradox of human subjectivity” and what Michel Foucault later termed the “empirico-transcendental doublet”: the fact that, in doing phenomenology, human consciousness exists as both the subject and the object of our knowing. Husserl mostly emphasized the advantages, epistemological and existential, that this potential reflexivity can afford. Heidegger was more interested in the obstacles or traps it sets—both for accurate self-knowledge and for authentic living. These issues are discussed in relation to the “natural attitude” and “everydayness,” and to the linguistic grounding of human existence and knowledge—especially as these issues emerge in Foucault’s Les mots et les choses and Eugen Fink’s Sixth Cartesian Meditation. (shrink)

Ces Controverses pascaliennes de Louis Lafuma forment un ouvrage assez court mais de premiere importance sur l'oeuvre de Blaise Pascal. S'appuyant sur nombre de sources souvent inedites, l'auteur procede, avec une rigueur et une prudence toutes scientifiques, a des mises au point relatives a des erreurs d'interpretations, des jugements a l'emporte-piece (mais ayant la vie dure) et diverses meprises concernant les textes et inventions de Pascal, des Pensees aux travaux scientifiques : problemes de datation, questions d'authenticite (de (...) fragments aussi bien que de textes entiers tel le Discours sur les passions de l'amour, ou encore de portraits comme celui peint par Philippe de Champaigne), accusations graves (Pascal auteur de fausses lettres, Pascal plagiaire philosophique et scientifique), valeur comparee des differentes editions des Pensees, etc. L'ouvrage de Louis Lafuma retrace enfin, dans un tres beau chapitre, l'histoire exacte de l'invention de la pascaline, la celebre "machine arithmetique" du genie de Port-Royal. (shrink)

Jacques Derrida is, in the words of the_ New York Times_, "perhaps the world's most famous philosopher—if not the only famous philosopher." He often provokes controversy as soon as his name is mentioned. But he also inspires the respect that comes from an illustrious career, and, among many who were his colleagues and peers, he inspired friendship. _The Work of Mourning_ is a collection that honors those friendships in the wake of passing. Gathered here are texts—letters of condolence, memorial essays, (...) eulogies, funeral orations—written after the deaths of well-known figures: Roland Barthes, Paul de Man, Michel Foucault, Louis Althusser, Edmond Jabès, Louis Marin, Sarah Kofman, Gilles Deleuze, Emmanuel Levinas, Jean-François Lyotard, Max Loreau, Jean-Marie Benoist, Joseph Riddel, and Michel Servière. With his words, Derrida bears witness to the singularity of a friendship and to the absolute uniqueness of each relationship. In each case, he is acutely aware of the questions of tact, taste, and ethical responsibility involved in speaking of the dead—the risks of using the occasion for one's own purposes, political calculation, personal vendetta, and the expiation of guilt. More than a collection of memorial addresses, this volume sheds light not only on Derrida's relation to some of the most prominent French thinkers of the past quarter century but also on some of the most important themes of Derrida's entire oeuvre-mourning, the "gift of death," time, memory, and friendship itself. "In his rapt attention to his subjects' work and their influence upon him, the book also offers a hesitant and tangential retelling of Derrida's own life in French philosophical history. There are illuminating and playful anecdotes—how Lyotard led Derrida to begin using a word-processor; how Paul de Man talked knowledgeably of jazz with Derrida's son. Anyone who still thinks that Derrida is a facetious punster will find such resentful prejudice unable to survive a reading of this beautiful work."—Steven Poole, _Guardian_ "Strikingly _simpa_ meditations on friendship, on shared vocations and avocations and on philosophy and history."—_Publishers Weekly _. (shrink)

Jacques Derrida is, in the words of the_ New York Times_, "perhaps the world's most famous philosopher—if not the only famous philosopher." He often provokes controversy as soon as his name is mentioned. But he also inspires the respect that comes from an illustrious career, and, among many who were his colleagues and peers, he inspired friendship. _The Work of Mourning_ is a collection that honors those friendships in the wake of passing. Gathered here are texts—letters of condolence, memorial essays, (...) eulogies, funeral orations—written after the deaths of well-known figures: Roland Barthes, Paul de Man, Michel Foucault, Louis Althusser, Edmond Jabès, Louis Marin, Sarah Kofman, Gilles Deleuze, Emmanuel Levinas, Jean-François Lyotard, Max Loreau, Jean-Marie Benoist, Joseph Riddel, and Michel Servière. With his words, Derrida bears witness to the singularity of a friendship and to the absolute uniqueness of each relationship. In each case, he is acutely aware of the questions of tact, taste, and ethical responsibility involved in speaking of the dead—the risks of using the occasion for one's own purposes, political calculation, personal vendetta, and the expiation of guilt. More than a collection of memorial addresses, this volume sheds light not only on Derrida's relation to some of the most prominent French thinkers of the past quarter century but also on some of the most important themes of Derrida's entire oeuvre-mourning, the "gift of death," time, memory, and friendship itself. "In his rapt attention to his subjects' work and their influence upon him, the book also offers a hesitant and tangential retelling of Derrida's own life in French philosophical history. There are illuminating and playful anecdotes—how Lyotard led Derrida to begin using a word-processor; how Paul de Man talked knowledgeably of jazz with Derrida's son. Anyone who still thinks that Derrida is a facetious punster will find such resentful prejudice unable to survive a reading of this beautiful work."—Steven Poole, _Guardian_ "Strikingly _simpa_ meditations on friendship, on shared vocations and avocations and on philosophy and history."—_Publishers Weekly _. (shrink)

Ce texte est la suite d'une réflexion présentée ici. L'oreille est contente et la vérité n'est point offensée. Diderot, art. « ENCYCLOPÉDIE » Au XVIIIe siècle, paradoxalement, les avancées les plus intéressantes d'un point de vue rythmologique ne se produisent pas dans les réflexions théoriques, pourtant très abondantes concernant la musique. En dépit d'un renouvellement non négligeable et de quelques essais de musiques non mesurées, comme ceux de Louis Couperin au siècle précédent, celles-ci restent - Philosophie – Nouvel article.

Extrait de P. Michon, Rythmes, pouvoir, mondialisation, Paris, PUF, 2005, p. 81-88. Dans son introduction à la réédition des Nuer, Louis Dumont a fait envers Evans-Pritchard une double opération analogue à celle que Lévi-Strauss avait effectuée en 1950 vis-à-vis de Mauss : il a cherché à montrer, d'une part, qu'Evans-Pritchard aurait anticipé le structuralisme, mais que, d'autre part, cette anticipation ne se serait pas réalisée de manière totalement pure - Anthropologie.

Les nouveautés dont Pascal entretenait Florin Périer en septembre 1647 demeurèrent inconnues des contemporains. Le problème du vide et le mystère de la suspension des liquides demeurèrent toujours irritants. Cependant, dans le courant de l’hiver 1648, Roberval réalise des expériences nouvelles qui vont changer la face des choses. Les savants, que les expériences de Rouen avaient en général ralliés à la cause du vide, vont l’abandonner, tandis que l’hypothèse de la colonne d’air, contre laquel...

Les nouveautés dont Pascal entretenait Florin Périer en septembre 1647 demeurèrent inconnues des contemporains. Le problème du vide et le mystère de la suspension des liquides demeurèrent toujours irritants. Cependant, dans le courant de l’hiver 1648, Roberval réalise des expériences nouvelles qui vont changer la face des choses. Les savants, que les expériences de Rouen avaient en général ralliés à la cause du vide, vont l’abandonner, tandis que l’hypothèse de la colonne d’air, contre laquel...

Planche 1 : Appareil de Pascal, reproduit dans le Traité de la pesanteur de la masse de l’air, pour réaliser l’expérience du vide dans le vide Planche 1 Planche 1 bis : L’expérience du vide dans le vide telle qu’elle est représentée dans le Traité de la pesanteur de la masse de l’air...

Planche 1 : Appareil de Pascal, reproduit dans le Traité de la pesanteur de la masse de l’air, pour réaliser l’expérience du vide dans le vide Planche 1 Planche 1 bis : L’expérience du vide dans le vide telle qu’elle est représentée dans le Traité de la pesanteur de la masse de l’air...

Le conflit de la physique scolastique avec la science expérimentale, entre les années 1644 et 1648, se concentra sur la statique des fluides. Or, il est impossible d’en entreprendre l’historique sans rencontrer l’« affaire Pascal », de laquelle M. Brunschvicg n’hésitait pas à rapprocher, dans le second bulletin de L’Union pour la vérité, pour la grandeur des intérêts moraux mis en cause, l’« affaire Dreyfus ». Une étude, qui semblerait tout d’abord vouloir n’être que préalable et accessoire,...

Le conflit de la physique scolastique avec la science expérimentale, entre les années 1644 et 1648, se concentra sur la statique des fluides. Or, il est impossible d’en entreprendre l’historique sans rencontrer l’« affaire Pascal », de laquelle M. Brunschvicg n’hésitait pas à rapprocher, dans le second bulletin de L’Union pour la vérité, pour la grandeur des intérêts moraux mis en cause, l’« affaire Dreyfus ». Une étude, qui semblerait tout d’abord vouloir n’être que préalable et accessoire,...

Nous ne pouvons poursuivre notre exposé sans examiner la justification de Pascal et la réfutation de M. Mathieu entreprises par M. Brunschvicg et tenues depuis lors pour définitives. Dans la Correspondance de l’Union pour la vérité, M. Brunschvicg définissait ainsi son attitude dans la controverse autour de Pascal : L’acte d’accusation étant formulé contre Pascal, trois rôles sont possibles. Celui de l’avocat qui oppose les arguments de la défense à ceux du ministère public. Celui d’un consei...

Nous ne pouvons poursuivre notre exposé sans examiner la justification de Pascal et la réfutation de M. Mathieu entreprises par M. Brunschvicg et tenues depuis lors pour définitives. Dans la Correspondance de l’Union pour la vérité, M. Brunschvicg définissait ainsi son attitude dans la controverse autour de Pascal : L’acte d’accusation étant formulé contre Pascal, trois rôles sont possibles. Celui de l’avocat qui oppose les arguments de la défense à ceux du ministère public. Celui d’un consei...

Comment et pourquoi affirmer que l'humanisme d'un penseur catholique du XVIIe siècle peut nous guider dans la compréhension de phénomènes culturels contemporains, c'est in fine la question qui commande cette étude rigoureuse et audacieuse. Faire dialoguer de façon féconde le projet de Blaise Pascal et la pop culture, appréhendée à partir des tribus musicales punk, rock, skinhead, gothique, hip-hop et électro, c'est l'objectif du travail de Jean-Louis Bischoff.

Les conceptions anthropologiques de Pascal ne se dissocient pas de ses préoccupations d'ordre physique et surtout mathématique.

Montrer que le rapport de la conversion au Souverain Bien chez Pascal nous invite à ausculter philosophiquement la notion d'émotion : c'est ce que Jean-Louis Bischoff entend montrer dans la présente étude. L'enjeu de son enquête est clair : il entend affoler et subvertir l'approche commune du mot « émotion ». Pour mener à bien son projet, l'auteur mobilise les lumières de philosophes comme Marion, Levinas, Ricoeur, Greisch ou Romano.