Understanding how people behave when facing hazardous situations, how intrinsic and extrinsic factors influence the risk taking (RT) decision making process and to what extent it is possible to modify their reactions externally, are questions that have long interested academics and society in general. In the spheres of Occupational Safety and Health (OSH), the military, finance and sociology, this topic has multidisciplinary implications because we all constantly face risk taking situations. Researchers have hitherto assessed risk taking profiles by conducting questionnaires (...) prior to and after the presentation of stimuli; however, this can lead to the production of biased, non-realistic, risk taking profiles. This is due to the reflexive nature of choosing an answer in a questionnaire, which is remote from the reactive, emotional and impulsive decision making processes inherent to real, risky situations. One way to address this question is to exploit VR capabilities to generate immersive environments that recreate realistic seeming but simulated hazardous situations. We propose VR as the next-generation tool to study risk taking processes, taking advantage of the big four families of metrics which can provide objective assessment methods with high ecological validity: the real-world risks approach (high presence VR environments triggering real-world reactions), embodied interactions (more natural interactions eliciting natural behaviours), stealth assessment (unnoticed real-time assessments offering efficient behavioural metrics) and physiological real-time measurement (physiological signals avoiding subjective bias). Additionally, VR can provide an invaluable tool, after the assessment phase, to train in skills related to risk taking due to its transferability to real-world situations. (shrink)

We propose a new approach to positive modal logics, hereby called anodic modal logics. Our treatment is completely positive since the language has neither negation nor any falsum or minimal particle. The elimination of the minimal particle of the language requires introducing the new concept of factual sets and factual deductions which permit us to talk about deductions in the actual world. We start from a positive fragment of the standard system K, denoted by K⊃, ∧, ◊, which is a (...) bimodal system with □ and ◊ as primitive. This system is then extended to a class of fragments of the Lemmon and Scott systems (cf. (Lemmon et al., 1977)), denoted by K⊃, ∧, ◊ + Gk;l;m;n + Gm;n;k;l. It is shown that such classes of systems are characterized with respect to the usual Kripke-style semantics. The proof is by way of a Henkin-style construction, with “possible worlds” being taken to be prime theories as introduced in the modal context by J. M. Dunn in (Dunn, 1995). We also obtain a surprising limiting result showing that the incompleteness phenomenon in modal logic is independent of negation. (shrink)

The scientific literature highlights the risk of the appearance of internalizing and externalizing symptoms, together with difficulties in the academic area, linked to diagnosis of Attention Deficit Hyperactivity Disorder. This is normally assessed by teachers and primary caregivers, disregarding the self-perception of the adolescents themselves, which limits detection of this disorder at an evolutionary stage. Our aim was to analyze the psychometric properties of a self-report for ADHD in adolescence and its relationship with psychopathology and academic performance. This study assessed (...) an incidental sample of 267 students from secondary schools in the Region of Murcia, Spain, using the EDAH questionnaire adapted for self-report, in order to analyze its psychometric properties in assessing ADHD. The Youth Self-Report and the Brief Self-Control Scale were also used to determine their association with psychopathological, self-control and academic performance variables. An ADHD prevalence of between 3.7 and 13.1% was observed depending on the established cut-off point. The adapted EDAH showed adequate reliability indices and explained a high variance percentage. Adolescents with anxiety/depression difficulties, dissocial behavior, aggressiveness, and poor performance in mathematics showed a higher amount of ADHD symptoms. Moreover, self-control, dissocial behavior, age, and performance in Social Sciences acted as predictors of the disorder. The good psychometric properties of this questionnaire and its adequate correspondence with other variables of interest suggest it is an appropriate self-report instrument to assess ADHD in adolescence. (shrink)

Bringing together two aspects of Thomas Aquinas's thought that have been studied separately: his theory of God's concurrence and his theory of instrumental causality, I show how he uses the latter (which I discuss first) to clarify the Proclusian principle that the first cause has a greater influence on an effect than the proximate causes. Thanks to this theory, Aquinas accounts for the fact that it is God who confers existence to every new being that is produced by natural processes, (...) without however negating the agency of secondary, created causes. (shrink)

Les textes reunis dans ce volume visent a combler une importante lacune : l'absence d'etude d'ampleur consacree specifiquement aux relations entre Pierre Bayle et Gottfried Wilhelm Leibniz, permettant d'evaluer l'influence qu'ils ont exercee l'un sur l'autre, par leurs ecrits et leurs echanges, directs et indirects.Le but est de confronter ces deux philosophes majeurs du XVIIe siecle, en cherchant a depasser l'opposition reductrice entre scepticisme d'un cote et rationalisme dogmatique de l'autre. L'etude de leurs rapports montre les differentes etapes et la (...) fecondite de leurs echanges : d'abord autour de la critique de la physique de Descartes, ensuite a propos du « systeme de l'harmonie preetablie » defendu par Leibniz mais critique par Bayle dans son Dictionnaire historique et critique, enfin au sujet du rapport entre foi et raison, du probleme du mal et de la justification de Dieu. (shrink)

La conception malebranchiste de la liberté est originale. Malebranche ne croit pas en une liberté d’indifférence absolue, c'est-à-dire en une capacité d’opérer un choix indépendamment de toute motivation. Il ne croit pas non plus que nous puissions indifféremment choisir entre deux motivations de force inégale : au moment où on se détermine, le bien le plus grand (du moins selon l’apparence) l’emporte. La liberté réside seulement dans le fait que l’on n’est pas obligé de se déterminer : nous pouvons toujours (...) suspendre notre consentement. Cette conception est exposée à des objections que Pierre Bayle a formulées et qui tentent de la mettre en contradiction avec d’autres thèses de Malebranche : son occasionalisme, sa théorie de la création continuée, l’obscurité de l’âme à elle-même, sa théologie des voies de l’action divine. Nous discuterons ces objections et verrons si Malebranche est en mesure de leur résister. (shrink)

La solution de Thomas d’Aquin au problème de l’intensification des qualités souffre d’une certaine instabilité et, dans la génération suivante, a été disloquée par les différentes contraintes qu’elle tentait de concilier. Cet article explore les réponses apportées par Gilles de Rome, Godefroid de Fontaines, Pierre d’Auvergne et Thomas de Sutton. Introduite par Godefroid, mais développée par Sutton, la notion de mode va jouer un rôle très important. La solution de Sutton, particulièrement, invite à une comparaison avec la théorie des modes (...) intrinsèques chez Duns Scot. (shrink)

L'article propose une analyse comparative des positions de Popper et de Kuhn sur quatre points liés : la comparaison des « cadres théoriques » ou des « paradigmes scientifiques » ; le pouvoir contraignant que sont susceptibles d'avoir les arguments invoqués dans les discussions critiques ; les éléments qui, en fin de compte, pèsent ou doivent peser sur les praticiens lorsqu'il s'agit d'élire un cadre théorique au détriment d'un autre ; et enfin, la conception qu'ont chacun des deux auteurs de (...) ce que Kuhn a nommé la « science normale ». On commence par discuter en détails les comptes-rendus dans lesquels Popper explique pourquoi les choix scientifiques de Galilée et de Kepler sont conformes à la méthodologie falsificationniste. On montre de là, premièrement, qu'à suivre à la lettre ces comptes-rendus, il faut conclure que les données expérimentales non problématiques – les énoncés de base unanimement acceptés – ne suffisent pas à elles seules à imposer en droit la falsification empirique (puisque sur la base des mêmes mesures de Tycho Brahé, Kepler a eu raison d'admettre que l'hypothèse des orbites circulaires était empiriquement réfutée, tandis que Galilée a eu raison d'admettre le contraire). On montre alors, deuxièmement, qu'au-delà des différences importantes entre Popper et Kuhn au niveau des lexiques et de l'idéal de scientificité, la méthodologie poppérienne, bien qu'elle se revendique « logique », ne donne concrètement pas plus que la conception kuhnienne pourtant si souvent stigmatisée comme « sociologique », lorsqu'il s'agit d'indiquer ce qu'un bon scientifique devrait faire, que ce soit en période « révolutionnaire » ou en période de « science normale ». (shrink)

L’article, tout d’abord critique certains aspects de la manière dont Martin Carrier caractérise l’incommensurabilité sémantique à partir d’une théorie contextuelle du langage, puis introduit des distinctions et fait des propositions en vue de poursuivre le même projet. On soutient que deux conceptions différentes de la notion de ‘conditions d’application’, et corrélativement deux acceptions distinctes de la clause ‘préservation des relations inférentielles’, sont à l’œuvre dans la caractérisation de Carrier, et que sa thèse centrale ne tient que grâce aux déplacements de (...) sens correspondants. On suggère de remplacer cette thèse — selon laquelle les concepts incommensurables sont ceux qui sont intraduisibles au sens spécifique où ils ont soit mêmes conditions d’application soit mêmes relations inférentielles mais jamais les deux à la fois –, par une caractérisation qui, d’un point de vue méthodologique, accorde une primauté aux relations inférentielles. Cette caractérisation est pour l’essentiel constituée : d’une part de la thèse (kuhnienne) selon laquelle les concepts incommensurables sont avant tout ceux qui présentent des relations inférentielles largement non superposables ; d’autre part d’une analyse des liens existant entre relations inférentielles et conditions d’application, en particulier d’une réflexion sur les conditions auxquelles certaines relations inférentielles peuvent et doivent être identifiées à des conditions d’application. (shrink)

L’article, tout d’abord critique certains aspects de la manière dont Martin Carrier caractérise l’incommensurabilité sémantique à partir d’une théorie contextuelle du langage, puis introduit des distinctions et fait des propositions en vue de poursuivre le même projet. On soutient que deux conceptions différentes de la notion de ‘conditions d’application’, et corrélativement deux acceptions distinctes de la clause ‘préservation des relations inférentielles’, sont à l’œuvre dans la caractérisation de Carrier, et que sa thèse centrale ne tient que grâce aux déplacements de (...) sens correspondants. On suggère de remplacer cette thèse — selon laquelle les concepts incommensurables sont ceux qui sont intraduisibles au sens spécifique où ils ont soit mêmes conditions d’application soit mêmes relations inférentielles mais jamais les deux à la fois –, par une caractérisation qui, d’un point de vue méthodologique, accorde une primauté aux relations inférentielles. Cette caractérisation est pour l’essentiel constituée : d’une part de la thèse (kuhnienne) selon laquelle les concepts incommensurables sont avant tout ceux qui présentent des relations inférentielles largement non superposables ; d’autre part d’une analyse des liens existant entre relations inférentielles et conditions d’application, en particulier d’une réflexion sur les conditions auxquelles certaines relations inférentielles peuvent et doivent être identifiées à des conditions d’application. (shrink)

L’antiphilosophie de Lacan y est examinée, notamment comme l’interprétation analytique du discours universitaire, dans lequel le philosophe qui s’avance sous la bannière de la quête rationnelle de la vérité, ment sur ses fins, qui ne sont pas de vérité, mais qui touchent à la jouissance. Il s’agit de faire valoir, à partir des indications de Freud et de Lacan, une affinité de l’antiphilosophie avec la dévalorisation de la pensée. La deuxième partie de l’article interroge la critique lacanienne des théories philosophiques (...) de la perception. Suivant en cela la thèse de Lacan, l’auteur montre que le rapport à la réalité en général, et à la perception en particulier, tombe sous l’incidence de l’inconscient. (shrink)

L’article propose une analyse comparative des positions de Popper et de Kuhn sur quatre points liés : la comparaison des « cadres théoriques » ou des « paradigmes scientifiques » ; le pouvoir contraignant que sont susceptibles d’avoir les arguments invoqués dans les discussions critiques ; les éléments qui, en fin de compte, pèsent ou doivent peser sur les praticiens lorsqu’il s’agit d’élire un cadre théorique au détriment d’un autre ; et enfin, la conception qu’ont chacun des deux auteurs de (...) ce que Kuhn a nommé la « science normale ». On commence par discuter en détails les comptes-rendus dans lesquels Popper explique pourquoi les choix scientifiques de Galilée et de Kepler sont conformes à la méthodologie falsificationniste. On montre de là, premièrement, qu’à suivre à la lettre ces comptes-rendus, il faut conclure que les données expérimentales non problématiques — les énoncés de base unanimement acceptés — ne suffisent pas à elles seules à imposer en droit la falsification empirique (puisque sur la base des mêmes mesures de Tycho Brahé, Kepler a eu raison d’admettre que l’hypothèse des orbites circulaires était empiriquement réfutée, tandis que Galilée a eu raison d’admettre le contraire). On montre alors, deuxièmement, qu’au-delà des différences importantes entre Popper et Kuhn au niveau des lexiques et de l’idéal de scientificité, la méthodologie poppérienne, bien qu’elle se revendique « logique », ne donne concrètement pas plus que la conception kuhnienne pourtant si souvent stigmatisée comme « sociologique », lorsqu’il s’agit d’indiquer ce qu’un bon scientifique devrait faire, que ce soit en période « révolutionnaire » ou en période de « science normale ». (shrink)

L’article propose une analyse comparative des positions de Popper et de Kuhn sur quatre points liés : la comparaison des « cadres théoriques » ou des « paradigmes scientifiques » ; le pouvoir contraignant que sont susceptibles d’avoir les arguments invoqués dans les discussions critiques ; les éléments qui, en fin de compte, pèsent ou doivent peser sur les praticiens lorsqu’il s’agit d’élire un cadre théorique au détriment d’un autre ; et enfin, la conception qu’ont chacun des deux auteurs de (...) ce que Kuhn a nommé la « science normale ». On commence par discuter en détails les comptes-rendus dans lesquels Popper explique pourquoi les choix scientifiques de Galilée et de Kepler sont conformes à la méthodologie falsificationniste. On montre de là, premièrement, qu’à suivre à la lettre ces comptes-rendus, il faut conclure que les données expérimentales non problématiques — les énoncés de base unanimement acceptés — ne suffisent pas à elles seules à imposer en droit la falsification empirique (puisque sur la base des mêmes mesures de Tycho Brahé, Kepler a eu raison d’admettre que l’hypothèse des orbites circulaires était empiriquement réfutée, tandis que Galilée a eu raison d’admettre le contraire). On montre alors, deuxièmement, qu’au-delà des différences importantes entre Popper et Kuhn au niveau des lexiques et de l’idéal de scientificité, la méthodologie poppérienne, bien qu’elle se revendique « logique », ne donne concrètement pas plus que la conception kuhnienne pourtant si souvent stigmatisée comme « sociologique », lorsqu’il s’agit d’indiquer ce qu’un bon scientifique devrait faire, que ce soit en période « révolutionnaire » ou en période de « science normale ». (shrink)

Gperhard Heinzmann, Rédacteur en chef La philosophie est la mère des sciences. Il faut avoir une bonne mémoire pour se le rappeler. Quel bonheur lorsque ce rappel vient d’une collègue qui ne l’a pas appris, mais qui éprouve la nécessité de questionner sa pratique scientifique et actualise ainsi l’ancienne métaphore! C’était le cas de Catherine Dufour. On se connaissait vaguement depuis l’école maternelle des Trois Maisons que fréquentaient nos enfants. Je fus donc très heureux de découvrir,...

In the 1980s, philosophical, historical and social studies of science underwent a change which later evolved into a turn to practice. Analysts of science were asked to pay attention to scientific practices in meticulous detail and along multiple dimensions, including the material, social and psychological. Following this turn, the interest in scientific practices continued to increase and had an indelible influence in the various fields of science studies. No doubt, the practice turn changed our conceptions and approaches of science, but (...) what did it really teach us? What does it mean to study scientific practices? What are the general lessons, implications, and new challenges? This volume explores questions about the practice turn using both case studies and theoretical analysis. The case studies examine empirical and mathematical sciences, including the engineering sciences. The volume promotes interactions between acknowledged experts from different, often thought of as conflicting, orientations. It presents contributions in conjunction with critical commentaries that put the theses and assumptions of the former in perspective. Overall, the book offers a unique and diverse range of perspectives on the meanings, methods, lessons, and challenges associated with the practice turn. (shrink)

No es nuestro propósito relatar el trabajo de Hegel en sus Lecciones de la Historia universal, por el contrario, queremos aprehender el concepto de desarrollo de la historia a partir de la acción (tat) del espíritu, en tanto la historia -dice Hegel- es “la sustancia del espíritu”. Y esta temática la desarrolla tanto en la Enciclopedia, como en la Fenomenología del espíritu, así como en las Lecciones de filosofía de la religión (especialmente en 1828) y en su Filosofía del derecho. (...) Si no se concibe la historia sino por la acción del espíritu que deviene movimiento y deviene libertad y racionalidad. De tal modo, que puede decirse que la razón dirige la historia. Pero si califica la historia de divina es porque en ella la razón se historiza y pierde su condición abstracta. Pues en la historia, dice Hegel, el espíritu se encuentra en casa. Debe entenderse ese proceso de movimiento, como sustancia espiritual y el fin absoluto en el mundo, de ahí que no pueda hablarse de fin de la historia. El saber absoluto no implica un cierre al proceso infinito de un despliegue a través de las determinaciones finitas. Debe subrayarse la importancia de la eticidad y de la Filosofía del derecho, pues el Estado en cuanto sustancia ética no anula los derechos de los sujetos que devienen a través de la historia. Pudiendo considerarse a los mismos sujetos y los estados formas de objetivación del espíritu en su movimiento. No puede por ello entenderse el saber absoluto siquiera como un cierre de la historia ni como una superación de las figuras que en su movimiento produce. Más bien es lo que Hegel sostiene como Teodicea de la historia. Y en ella, la religión ya manifiesta la asunción de la negatividad y la superación de la muerte de Dios por el espíritu en la comunidad. Ahora bien, la comunidad alcanza su máxima expresión en el Estado, no es la pretensión de Hegel la exaltación del estado, sino que tiene muy en cuenta que los ciudadanos son sujetos de derecho dentro del Estado. (shrink)