This book deals with the ethics of technology and addresses specific ethical problems related to some emerging technologies, mainly in the field of computer science (from machine learning models to extracting value from data to human–robot interaction). The contributions are authored mainly by scholars in ICT and other engineering fields who reflect on ethical and societal issues emerging from their own research activity. Thus, rather uniquely, the work overcomes the traditional divide between pure ethical theory that disregards what practitioners do (...) and mere R&D practice that ignores what theorists conceptualize. Conversely, the reader is enabled to understand what ethics means when it is actually put into work by engineering researchers. The book arises from a joint program between MIT and Politecnico di Milano aimed at training early career researchers in addressing the ethical issues of technology and critically reflecting on the social impacts of the emerging, and even disruptive, technologies they are currently developing through their novel research. Overall, it aims at spreading the task of developing technologies that, from the beginning, are designed to be responsible for human life, society, and nature. (shrink)

The hendiadys of technology and ethics is neither novel nor what we really need. Even though dialogue between ethicsEthicsand technology, namely the humanitiesHumanities / human scientistand the social sciencesSocial sciences / social scientist, on the one hand, and science and engineeringEngineering / engineer, on the other hand, is explicitly encouraged in various ways, doing this effectively remains difficult. Obstacles to an authentic dialogue are many, ranging from scientific reasons to research policy reasons to institutional reasons. After reviewing these various obstacles, (...) we propose to pursue the following suggestion in order to overcome these difficulties: we do not just need more ethics, we need a qualitative shift. That is to say, rather than delegating the task of evaluating technological outcomes to moral philosophers and social scientistsSocial sciences / social scientist, we need to make the technological system capable of designing technology through ethicsEthics. This is precisely illustrated by the contributions collected in this volume, which are the result of a collaboration between the Massachusetts Institute of Technology and Politecnico di Milano. (shrink)

One 1120 pages volume, with 4000 entries covering - Western philosophy: authors, schools, concepts and terminology; - religions, cultural anthropology, eastern philosophies; - Psychology and psychoanalysis; - linguistics and semiotics; - sociology and political theory.

The 'Enciclopedia Filosofica' is an encyclopaedia of philosophical topics promoted by the Centre for Philosophical Studies of Gallarate and published, in its third and last edition in 2006, by the Bompiani publishing house in Milan. The first edition of the 'Enciclopedia Filosofica' was promoted by the Centre for Philosophical Studies of Gallarate in the 1950s, seeing the light in 1957-58. A second edition, published by the Sansoni publishing house in Florence, was published in 1968-69 and reprinted in 1979. The third (...) and last edition, published by Bompiani in 2006, is intended to cover the whole of philosophical knowledge and related disciplines with over ten thousand entries edited by about a thousand academics, both Italian and non-Italian, and distributed in twelve volumes for a total of 12,496 pages. (shrink)

L’article de Luisa Simonutti traite de la critique et de la reprise de certains concepts clés de la pensée de Socin (liberté, volonté, responsabilité) par des arminiens de Hollande. Cet héritage complexe est plus qu’un épisode de la réaction vaste et articulée qui se manifesta à la fin du XVIe siècle – et qui s’étendit sur tout le XVIIe siècle – contre les œuvres et les idées du Siennois. Cet événement doit aussi être interprété comme le moment d’une confrontation plus (...) large en défense de la libertas prophetandi et du libre arbitre de l’homme face aux lois et à la volonté divines. (shrink)

Cette section décrit comment le vouloir se porte sur un objet extérieur, c’est-à-dire s’intuitionne dans son produit tout en s’en distinguant. Comment s’effectue le passage du subjectif dans l’objectif si, conformément au principe du système, agir et intuitionner ne font qu’un ? Est-ce une limite de l’idéalisme que de ne concevoir l’action que comme une intuition ou ce point de vue nous offre-t-il de nouvelles ressources pour penser ensemble la liberté de la volonté et sa nécessaire phénoménalisation ? La réflexion (...) sur le droit et l’histoire montre que l’idéalisme transcendantal ne peut garantir l’efficacité de notre activité pratique qu’en faisant de la nature l’élément inconscient qui permet aux libertés de s’objectiver, c’est-à-dire de s’éduquer mutuellement.This section describes how the will goes to an external object, or intuits itself in its product while distinguishing itself from it. How is made the passage of the subjective in the objective if, according to the principle of the system, acting and having an intuition make one ? Is it a limit of the schellingian idealism to conceive action as an intuition or does this point of view offer us new resources to think together freedom of the will and its necessary phenomenalisation ? The reflection on right and history shows that the transcendental idealism can warrant the efficiency of our practical activity only by making nature the unconscious element which allows freedoms to objectify themselves, that is to educate themselves mutually. (shrink)

La philosophie de Bachelard autour de la volonté prend à contre-pied cette conception centrale de la philosophie. En la déplaçant de son cadre habituel qu’est la philosophie de l’action, il en fait une notion centrale de son esthétique. Il réalise une synthèse où « les rêveries qui veulent » retrouvent la « volonté qui rêve.» Cela notamment dans son Lautréamont qu’on peut lire comme un moment d’une généalogie de la volonté de l’animal à l’humain.

Les philosophies de Schopenhauer et de Bergson, comme d’ailleurs celle de Nietzsche, parlent d’une réalité qui se trouverait derrière des apparences utiles à la pratique. Dans les trois cas, cette réalité est désignée en termes de volonté. On aurait donc affaire, chez Schopenhauer et chez Bergson, à deux « ontologies de la volonté ». Mais il reste à savoir ce que les deux auteurs entendent par « volonté ». Deux différences majeures doivent être signalées : pour Schopenhauer, la volonté est (...) la chose en soi. Bergson refuse la distinction kantienne entre phénomènes et chose en soi. D’autre part, pour Schopenhauer, l’expérience de la volonté est souffrance. Bergson, en revanche, la caractérise comme joie. Dans ces conditions, l’ontologie de la volonté prend une figure différente dans les deux cas. Ce sont ces deux figures que nous tentons de déterminer. (shrink)

La volonté prend sa source dans la raison et elle compose avec elle pour donner l'acte libre. Elle n'est ni la raison, ni sans la raison. Elle s'en distingue en tant que faculté affective, capacité d'aimer. Comme la raison, elle est capable de dominer sur les passions. Mais elle doit le faire avec tact, par une répétition patiente que l'on appelle vertu. Rousseau, Hume, Schopenhauer et Nietzsche ont écrit l'histoire moderne du détachement de la volonté par rapport à la raison. (...) Ils ont fait de la volonté une passion, sinon un instinct. Cette aventure débouche sur une crise de l'affectivité, caractérisée par l'irrationalisme. La position très équilibrée de Thomas d'Aquin permet de mieux comprendre la nature spirituelle de la volonté et d'éclairer les enjeux des ruptures produites par les philosophes modernes. (shrink)

Cet article explicite le sens métaphysique de l'invention kantienne d'une raison pratique pure, dans une confrontation avec les analyses heideggériennes qui l'inscrivent dans l'histoire de la promotion moderne de la volonté, elle-même vérité de l'avènement métaphysique de la subjectivité. Il souligne la force d'une interprétation qui met l'accent sur le caractère décisif du concept de volonté pure, ainsi que sur la signification métaphysique du formalisme kantien. Il montre toutefois que cette interprétation, en isolant ces concepts de leur procès critique d'invention, (...) passe sous silence le fait que la volonté pure finie ne se profile qu'à l'horizon d'une expérience d'irréductible soumission, et que l'énonciation de la loi en première personne ne signifie jamais sa position volontaire: selon Kant, nulle volonté n'est absolue, précisément parce que seule la loi l'est. This article clarifies the metaphysical meaning of Kant's invention of pure practical reason, using and discussing the Heideggerian analyses, according to which it comes within the modern promotion of will, itself regarded as the true metaphysical advent of subjectivity. The article underlines the strength of an interpretation which highlights the major importance of the concept of pure will as well as the capital metaphysical meaning of Kantian formalism. It shows however that such an interpretation, by isolating these concepts from the critical process of their invention, overlooks the fact that finite pure will can only stem from an experience of irreductible submission, as well as the fact that legislation never means the creation of the law itself: according to Kant, no will is absolute, precisely because only the law is. (shrink)

L’exercice de la volonté nous impose, semble-t-il, une fidélité conflictuelle. Faut-il en effet, accueillir et préserver en elle ce qui en fait la spécificité, la puissance de rupture qui l’arrache au donné? Faut-il, tout au contraire, l’exercer en vue du consentement, la menant ainsi, dans et par l’abolition du détachement, à la plénitude d’un accord? Deux exercices, et deux compréhensions, de sa nature et de son statut s’opposent. Vouloir, n’est-ce pas exercer une puissance formelle, intr...

La délicate mise en rapport de la philosophie nietzschéenne et de l’économie est d’une pratique récente. Dans ce contexte, cet article est motivé par l’introduction du traitement nietzschéen de la « destruction créatrice » en économie et la manière de justifier philosophiquement cette référence. Pour cela, nous mettons en concurrence les interprétations évolutionnistes et nietzschéennes de la destruction créatrice. Ces deux métaphores nous semblent difficilement conciliables et nous avançons des arguments en faveur de la volonté de puissance, contre la lutte (...) pour la vie, pour mieux interpréter le mécanisme de destruction créatrice. (shrink)

La crise de la démocratie d’aujourd’hui a remis en cause la notion même de la solidarité. Le philosophe japonais, Hiroki Azuma, dans Volonté générale 2.0, présente un argument qui repense les conditions de participation et de présence de la politique. En prenant pour fil conducteur la notion rousseauiste de « volonté générale », il essaie de mettre à jour cette notion classique, en se référant au développement de la technologie informatique. Notre article vise à mesurer la portée politico-philosophique de la (...) « volonté générale 2.0 ». (shrink)

U ovome tekstu ispituju se odnosi izmedju pojmova drustvenog ugovora, suverenosti i opste volje kod Rusoa. S jedne strane ti pojmovi proizlaze jedan iz drugog i uzajamno se podrzavaju. S druge strane samo pojam suverenosti uspeva da izbegne metafizickim implikacijama koje bi ga ostavile u stanju teorijsko-politicke fikcije. Opsta volja, medjutim, uprkos Rusoovim naporima da je artikulise kroz zakone, ostaje teorijsko-politicka fikcija zbog pretpostavke po kojoj jedinstvo politickog tela ne sme biti naruseno, iznutra, frakcijama ili partijama. Da je dopustio takvu (...) mogucnost, Ruso je morao da odustane od organskog razumevanja zajednice, odnosno morao bi delu da d? prednost nad celinom, za sta nije imao dovoljno pojmovnih sredstava. (shrink)

Nothing could be more private or more social than sex. It is this unique characteristic of human sexual patterns that has resulted in a long and harried controversy among critical social theorists, a controversy largely dominated by white males steeped in the Judaeo-Christian tradition and focused on the significance of sexuality to the revolutionary demand for social and political transformation. Voices from leftist circles have been scattered but loud, ranging from Lenin's straight-laced bunkum, which treated sexuality as an insignificant and (...) at most secondary material need, to Reich's biologism, which pitted the revolutionary potential in the groins of communist youth. (shrink)

L’article propose une relecture du texte Die Sitte publié par Ferdinand Tönnies en 1909. Ce texte nous donne une perspective stratégique pour améliorer notre compréhension de la longue réflexion que Tönnies consacre, pendant toute sa vie, au concept de communauté. Il nous montre que cette entreprise théorique contribue à réévaluer la notion d’obligation dont la pensée politique moderne a fait une notion clé depuis Hobbes. En ce sens, la sociologie de Tönnies participe d’une intention théorique qui est au cœur du (...) projet de la sociologie classique. Cette intention consiste à voir dans la sociologie une intervention épistémique dans la pensée politique des modernes capable de produire une critique de ses concepts fondamentaux. (shrink)

Abelard closely follows the Augustinian view with regard to the notion of intention. However, he distances himself from him concerning the contribution of acts in the evaluation of moral responsibility. Independent thinker, the philosopher of the twelfth century, then, uses an ancient Stoic thesis according to which all actions are indifferent, except those related to virtue and vice. He also takes back another idea of the Stoa concerning, this time, the concept of will as habitus. In this paper, we first (...) expound Abelard’s position on these issues before presenting the main sources to which he has access directly. (shrink)

L'article analyse la compréhension biranienne de la volonté chez Descartes. Pour Biran, Descartes aurait confondu le désir et la volonté, c'est-à-dire la passivité et l'activité. L'article examine au préalable la lecture biranienne des conceptions condilla-cienne et malebranchienne de la volonté. L'occasionnalisme est critiqué par Biran au motif qu'il en viendrait à méconnaître l'évidence de sentiment qui est celle de notre pouvoir sur le corps. Quant au doute cartésien, Biran soutient qu'il ne peut être véritablement soutenu compte tenu de notre incarnation. (...) Il souligne par ailleurs que la conception cartésienne du choix nous éloigne d'une véritable saisie de la volonté, en raison de la passité de l'intellect cartésien. Pour Biran, l'infinité de la volonté n'est en réalité que celle d'une aspiration sans limite déterminée. (shrink)

La connaissance comme volonté de vérité est vitale au sens où elle conjugue toutes les allures de la vie - de la santé à la maladie - comme le suggère une première lecture de l'aphorisme 344 du Gai Savoir de Nietzsche. Mais un second geste plus radical permet l'assimilation tonique de la mort de dieu à cette amplitude elle-même.

La théorie de la volonté générale permet à Rousseau de redéfinir sur des bases nouvelles l’ancienne conception de la souveraineté, qui devient avec lui une souveraineté du peuple. Pour autant, le peuple souverain ne devient pas automatiquement un peuple gouvernable, et Rousseau est obligé de se confronter aux théories des arts de gouverner pour définir ce que pourrait être un gouvernement selon la volonté générale – à savoir, un gouvernement républicain. Plusieurs difficultés surgissent de la confrontration de la souveraineté du (...) peuple et du gouvernement pour le peuple, qui obligent à considérer en profondeur la façon dont Rousseau répond aux arguments et aux techniques des théoriciens de la raison d’État.The notion of a general will allows Rousseau to put on a new basis the previous, well known, conception of sovereignty, which he transforms into a sovereignty of the people. It doesn’t follow automatically from that stance that a people can be easily governed ; Rousseau must confront his position to the theories of reason of state in order to say what a government according to the general will – that is, a republican government – could be. Several difficulties stem from this confrontation. The paper aims at explaining how Rousseau deals with those predicaments by analysing his views and critiques of reason of state. (shrink)