In a previous paper we have shown that in quantum chromodynamics the gluon propagator vanishes in the infrared limit, while the ghost propagator is more singular than a simple pole. These results were obtained after angular averaging, but in the current paper we go beyond this approximation and perform an exact calculation of the angular integrals. The powers of the infrared behaviour of the propagators are changed substantially. We find the very intriguing result that the gluon propagator vanishes in the (...) infrared exactly like p2, whilst the ghost propagator is exactly as singular as 1/p4. We also find that the value of the infrared fixed point of the QCD coupling is much decreased from the y-max estimate: it is now equal to 4π/3. Following a recent study by von Smekal et al.[1], we analyzed in Ref.[2] the coupled Dyson- Schwinger equations for the gluon and ghost form factors F and G. The approximations were two-fold: firstly the vertices were taken bare, and secondly angular averaging was introduced (the so-called y-max approximation). Deferring to later work an improvement of the vertices. (shrink)

The aim of this book is to help students write mathematics better. Throughout it are large exercise sets well-integrated with the text and varying appropriately from easy to hard. Basic issues are treated, and attention is given to small issues like not placing a mathematical symbol directly after a punctuation mark. And it provides many examples of what students should think and what they should write and how these two are often not the same.

Les textes ici rassemblés sont issus d’un séminaire organisé en 2000-2001 à l’Université de Paris I-Panthéon-Sorbonne sous le titre de « Philosopher en France » : il s’agissait, prenant occasion du changement de siècle, d’opérer un retour sur cette période, si proche et si lointaine, si importante pour l’histoire de la philosophie dans notre pays, lourde..

Jacques Chevalier et Emmanuel Mounier : deux philosophes, le maître et l'élève, engagés dans la vie de leur pays. Leurs liens d'amitié, noués dès 1924, se relâchent progressivement, sans pour autant disparaître, dès lors que le nazisme dévoile sa vraie nature, que l'Allemagne rompt le traité de Versailles, que la guerre civile espagnole fait rage, que le Front populaire s'effondre, que l'État français est institué et met fin à la démocratie et à la République. En 1932, Mounier crée, avec l'appui (...) de Chevalier, la revue Esprit. Celle-ci, d'abord tolérée par les autorités de Vichy, sera interdite, mais elle réapparaîtra à la Libération. Chevalier, engagé depuis toujours contre le "laïcisme", deviendra ministre du Maréchal Pétain. En charge de l'Instruction publique, il réintroduira Dieu à l'école et sera condamné en 1946, en Haute Cour de justice. Cet ouvrage prend appui sur leurs correspondances et sur les verbatims de leurs entretiens, pour la plupart inédits. (shrink)

première partie. Le maître et son disciple : une amité improbable -- deuxième partie. Deux acteurs de la vie publique -- troisième partie. Un renouvellement de la pensée philosophique.

Les detracteurs du materialisme le donnent pour poussiereux, triste, deplace, ennuyeux. C'est aussi la reputation de la philosophie. Que dire de leur histoire! L'auteur, qui, en trente annees de philosophie, n'a pas trouve matiere a s'ennuyer, propose au lecteur quelques elements pour en juger: du materialisme de l'Antiquite a celui du dix-septieme siecle, de celui des Lumieres aux materialismes historiques, il l'invite a decouvrir des lieux inapercus ou de nouvelles perspectives dans l'histoire de la philosophie. Ceux qui veulent rester philosophes (...) pourront savoir gre aux materialistes de ce que la philosophie leur doit. En compagnie d'Epicure et de Hobbes, de Marc-Aurele et de Cyrano, de Gassendi et de Marx, et d'autres plus clandestins, il y a encore matiere a s'instruire, a se divertir, a s'etonner. (shrink)

Nous ne sommes pas encore nés. Pris dans l'obscur de ce qui n'est qu'une préhistoire, nul d'entre nous ne peut prétendre être l'héritier du passé, nul ne peut y chercher la lumière. Livre de rupture et de passion écrit tout au long des années de guerre, d'avril 1913 à mai 1917, L'esprit de l'utopie, première, œuvre provocante plus que démonstrative d'Ernst Bloch, est animé d'un double mouvement de révolte et d'espérance. Sa révolte s'élève contre un univers qui a perdu (...) le sens du Nous, de la communauté, qui a réifié l'être, qui a réduit Dieu à un simple fait, lui qui est une " question inconstructible ". La musique, objet central du livre, est la voix privilégiée de cette révolte, car elle fait exploser la distinction entre le sujet et l'objet, entre l'âme et le monde. Sans conclure aucune paix avec le monde, Bloch veut nous apprendre à espérer à partir de notre ici-bas. Il déchiffre comme autant de signes tangibles de noter réalité encore à naître, comme autant de traces de la venue de la " vraie patrie ", comme autant d'utopies concrètes et agissantes, l'œuvre la plus humble d'un potier inconnu, l'audace plastique du cubisme et du futurisme, le mystère de la musique - le plus utopique de trous les arts -, enfin la grande voix libératrice d'un marxisme réconcilié avec son essence prophétique. Car ces chemins expriment tous l'effervescence du réel, sa tendance utopique interne. En pleine Apocalypse donc, Bloch découvre l'" esprit de l'utopie ", le génie paraclétique de la culture et les racines métaphysiques de toute espérance révolutionnaire. Il renoue ainsi avec la tradition millénariste. Depuis, ce livre n'a cessé de représenter une véritable force de vie et de combat qui animera Ernst Bloch tout au long de son œuvre, jusqu'au Principe Espérance et aux derniers textes du solitaire de Tübingen. (shrink)

" Se moquer de la philosophie, c'est vraiment philosopher. " Ce propos de Pascal, Olivier Bloch l'illustre et le confirme par le présent ouvrage, en s'attachant à démontrer la part de philosophie inhérente au texte de Molière et le jeu théâtral auquel elle renvoie. La philosophie, dont le terme et le concept courent tout au long de l'œuvre de Molière, c'est celle de son temps, au premier chef celle de Descartes, mais aussi les philosophies antagonistes comme celle de Gassendi. (...) L'étude d'Olivier Bloch nous montre que les pièces les plus célèbres de Molière - Dom Juan, Les Femmes Savantes, Tartuffe... comme d'autres moins connues - Amphitryon, Les Amants magnifiques... - mettent littéralement en scène des propos, des débats et des concepts caractéristiques de ces philosophies. Ce constat n'a rien d'anecdotique : nous découvrons ainsi que Molière avait une connaissance et une compréhension des problèmes philosophiques de son époque qui dépassent ce que l'on avait soupçonné jusqu'alors. Sur le registre de l'humour, il détourne à travers ses pièces les thèmes philosophiques majeurs de l'époque classique (Dieu et les preuves de son existence, l'âme et le corps, le Moi, etc.) et fait écho à leur mise en cause dans la Culture du XVIIe siècle. Lecture originale et subtile de Molière, cet essai éclaire son œuvre, les débats de son époque et les rapports qu'entretiennent la littérature, le théâtre, la comédie, le rire et la philosophie. (shrink)

Lʹépistémologie peut-elle être autre chose que positive, une épistémologie matérialiste autre chose quʹun coq-à-lʹâne, et le matérialisme en épistémologie autre chose quʹun éléphant dans un magasin de porcelaine? Les études ici rassemblées apporteront peut-être quelques éléments de réflexion, tant historiques que théoriques, aidant à mettre en cause ces exclusives, interdits, et idées reçues. Elles fournissent en tout cas des aperçus multiples sur les thèses et problèmes épistémologiques intérieurs aux systèmes matérialistes, les droits et prétentions du matérialisme en épistémologie, la réalité (...) et la possibilité même dʹépistémologies matérialistes. -- Back cover. (shrink)

Ce texte anonyme de 1770 s'inscrit dans l'esprit d'un grand nombre d'oeuvres antichrétiennes souvent clandestines, athées et matérialistes, inspirées tant par la littérature philosophique de l'âge classique que par l'érudition libertine. Inachevées, ces lettres cinglantes, hardies et humoristiques traitent seulement deux des thèmes annoncés.

Olivier Bloch travaille sur l'histoire de la philosophie, et plus particulièrement sur l'histoire des doctrines, courants et traditions matérialistes, dans le domaine de la philosophie antique et dans celui de la philosophie de l'âge classique (XVIIe et XVIIIe siècles), en particulier en France (Descartes, Gassendi et ses disciples, les philosophes matérialistes du XVIIIe siècle), et en Grande-Bretagne (Hobbes). Depuis le début des années 80, ses recherches portent principalement sur les traditions libertines et clandestines de l'âge classique et leur prolongement (...) dans le matérialisme des Lumières, et, dans cette perspective, sur les rapports entre matérialisme et littérature, avec un intérêt tout particulier pour Cyrano de Bergerac, puis Molière. Ses collègues ont voulu lui rendre hommage par ce recueil d'études sur ses domaines de prédilection. (shrink)

Can the Marxist tradition still provide new resources for thinking the specificity of historical time? This volume proposes to transform our understanding of Marxism by reconnecting with the 'subterranean currents' of plural temporalities that have traversed its development. From Rousseau and Sieyès to Marx, from Bloch to Althusser, from Gramsci to Pasolini and Postcolonialism, the chapters in this volume seek both to valorise neglected resources from Marxism's contradictory history, and also to read against the grain its orthodox and heterodox (...) currents. Privileging not the single time of historical development, but the plural temporalities that intertwine in and constitute any given historical conjuncture, and arguing against merely subjectivist theories of temporal multiplicity, this volume studies the articulation of the real, plural temporalities of mass political action. Comprehending their dynamics is a necessary precondition for a renewed politics of emancipation.Contributors include: Luca Basso, Stefano Bracaletti, Mauro Farnesi Camellone, Fabio Frosini, Augusto Illuminati, Nicola Marcucci, Vittorio Morfino, Luca Pinzolo, Peter D. Thomas and Massimiliano Tomba. (shrink)

Socrates is one of the most important yet enigmatic philosophers of all time; his fame has endured for centuries despite the fact that he never actually wrote anything. In 399 B.C.E., he was tried on the charge of impiety by the citizens of Athens, convicted by a jury, and sentenced to death. About these facts there is no disagreement. However, as the sources collected in this book and the scholarly essays that follow them show, several of even the most basic (...) facts about these events were controversial in antiquity, and the questions persist today: How and why was Socrates brought to trial? Why did the jurors, members of the world's first democracy, find him guilty? When he was given an opportunity to escape execution, why did he refuse to do so and instead accept the punishment that he and his friends agreed was unjustly assigned to him? How exactly did Socrates die? Differences of opinion on these and other issues continue to arouse our curiosity and to challenge new generations of students and scholars. The Trial and Execution of Socrates: Sources and Controversies is the first work to collect in one place all of the major ancient sources on Socrates' death--those of both his critics and his defenders--as well as recent scholarly views. Part I includes new translations of Plato's Euthyphro, Apology, Crito, and the death scene from Phaedo, as well as other ancient sources that shed light on Socrates' trial and execution. Part II features some of the most influential recent scholarship on this historically momentous event with work by M. F. Burnyeat, Robert Parker, Mark L. McPherran, Thomas C. Brickhouse and Nicholas D. Smith, Richard Kraut, Christopher Gill, and Enid Bloch. Ideal for undergraduate surveys of ancient Greek philosophy and upper-level courses on Socrates and Socratic philosophy, this unique collection provides an unprecedented look into the many perplexing questions surrounding the trial and execution of this remarkable man. (shrink)

Socrates is one of the most important yet enigmatic philosophers of all time; his fame has endured for centuries despite the fact that he never actually wrote anything. In 399 B.C.E., he was tried on the charge of impiety by the citizens of Athens, convicted by a jury, and sentenced to death (ordered to drink poison derived from hemlock). About these facts there is no disagreement. However, as the sources collected in this book and the scholarly essays that follow them (...) show, several of even the most basic facts about these events were controversial in antiquity, and the questions persist today: How and why was Socrates brought to trial? Why did the jurors, members of the world's first democracy, find him guilty? When he was given an opportunity to escape execution, why did he refuse to do so and instead accept the punishment that he and his friends agreed was unjustly assigned to him? How exactly did Socrates die? Differences of opinion on these and other issues continue to arouse our curiosity and to challenge new generations of students and scholars. The Trial and Execution of Socrates: Sources and Controversies is the first work to collect in one place all of the major ancient sources on Socrates' death--those of both his critics and his defenders--as well as recent scholarly views. Part I includes new translations of Plato's Euthyphro, Apology, Crito, and the death scene from Phaedo, as well as other ancient sources that shed light on Socrates' trial and execution. Part II features some of the most influential recent scholarship on this historically momentous event with work by M. F. Burnyeat, Robert Parker, Mark L. McPherran, Thomas C. Brickhouse and Nicholas D. Smith, Richard Kraut, Christopher Gill, and Enid Bloch (whose essay is published here for the first time). Ideal for undergraduate surveys of ancient Greek philosophy and upper-level courses on Socrates and Socratic philosophy, this unique collection provides an unprecedented look into the many perplexing questions surrounding the trial and execution of this remarkable man. (shrink)

“History is the most dangerous compound yet contrived by the chemistry of intellect”: it was in response to these words by Paul Valéry that Marc Bloch, professor of economic history at the Sorbonne, after the defeat of 1940, began writing a book on “how and why history is studied.” He gave it the provisional title Apologie pour l'Histoire ou Métier d'historien translated into English as The Historian's Craft. In the spring of 1944, he was killed by a German firing (...) squad for his clandestine activity in the Resistance. The manuscript of his book remained incomplete. Having entered the world at the same time as the research organization of Annales in 1949, Bloch's book on history, posthumously published by Lucien Febvre, was read and used as a product of that organization, which did not yet exist, even as a project, at the time the book was written. The Historian's Craft was read mostly by historians, history professors, and history students. Despite its readership, Bloch had written it for a different public: persons of culture and action, that same audience that Annales had tried in vain to conquer in the thirties—Paul Valéry's public. The study of the genesis of the interrupted manuscript reveals the richness of the content of Bloch's book, so far underrated. This example of the two pages missing from the 1949 edition, can today be the start of a deeper meditation on history, historians, and philology (and on the documents that refer to them). (shrink)

L'objet de ce livre est le rapport complexe et assez conflictuel du socialisme/ communisme avec la religion (ou les religions), comme conséquence de la sécularisation, du développement de la pensée matérialiste-athée et de la critique radicale de la religion par Feuerbach, Marx et tous les autres représentants d'une pensée socialiste, communiste ou athée aux XIXe et XXe siècles. Après avoir abordé la problème de la "guerre" déclarée à la religion, au nom de l'athéisme et de la vision du monde scientifique (...) du matérialisme historique et dialectique, par Lénine, Staline et les bolcheviks, pendant les campagnes anti-religieuses, menées en Union Soviétique, notamment à partir de l'année 1925, ainsi que la situation a priori difficile des Eglises dans les pays satellites de l'URSS, en Europe de l'Est, dans l'après-guerre, l'auteur consacre une partie importante de ce livre à l'analyse de l'amorce d'un dialogue entre marxistes (athées) et chrétiens, dans les pays de l'Est, dans la période 1960 à 1975, en focalisant notamment sur la situation en R.D.A. et sur la contribution importante et originelle à ce dialogue par le philosophe marxiste allemand Ernst Bloch dont le livre Athéisme dans le christianisme (1968) avait été assez favorablement accueilli par certains théologiens protestants progressistes allemands (J. Moltmann, C.H. Ratschow...) mais surtout par les représentants de la Théologie de la Libération en Amérique Latine (L. Boff, Gutierrez, Dussel, E. Cardinal) qui s'en sont inspirés pour leur combat en faveur d'une Eglise des pauvres et une alliance des chrétiens avec les forces politiques progressistes. En effet, il s'agissait, pour Ernst Bloch, de plaider en tant que philosophe "athée-religieux" pour une alliance constructive d'un marxisme authentique libéré de ses scories dogmatiques, avec les chrétiens de gauche, libérés des entraves de l'orthodoxie religieuse, afin de construire ensemble un monde meilleur, démocratique et plus égalitaire, libéré des injustices et des violences. (shrink)

L’article analyse le concept de mort dans l’œuvre d’Ernst Bloch, qui constitue un défi majeur pour le principe espérance. Lorsque Bloch aborde cette question dans ses textes, il lie la dimension du deuil au thème du travail de la vie. Si ce dernier est en fait la quête d’un sens ultime et définitif, il ne peut advenir qu’en allant à l’encontre de la finitude elle-même. Or, ce n’est qu’en se consacrant pleinement à la tâche qu’est la vie que (...) l’existence humaine peut trouver son sens. L’article analyse ces positions blochiennes en les comparant aux thèses sur la mort proposées par Vladimir Jankélévitch. (shrink)

Valeroso ha sido el esfuerzo de Arno Münster, filósofo franco-alemán, profesor de la Universidad de Amiens, por hacer conocer la obra de Ernst Bloch. Esta lucha, larga de muchos años de enseñanza e investigación, a veces solitaria, a veces a contracorriente de ciertas tendencias dominantes en la filosofía universitaria continental europea, se materializa una vez más con ocasión de la publicación de su último libro que reagrupa de una serie de conferencias de diverso contenido temático sobre el pensamiento de (...) Bloch, pronunciadas en distintos escenarios a lo largo de los últimos cinco años. La primera, establece una especie de cuadro comparativo entre la idea de “comprenderse a sí mismo en la existencia” de Kierkegaard, el concepto de angustia en Heidegger y la ontología del todavía-no de Bloch. (shrink)

Die Dialektik Hegels und ein romantisch-mystischer Grundzug des Denkens bilden den gemeinsamen Hintergrund, auf dem der Begriff des Schöpferischen bei Ernst Bloch und Franz von Baader entwickelt wird. Die vorliegende Untersuchung bringt nicht nur eine Klärung wenig beachteter geistesgeschichtlicher Zusammenhänge, sondern leistet darüber hinaus einen wertvollen Beitrag zur Auseinandersetzung der katholischen Theologie mit dem Neomarxismus.

Although Hermann Cohens realistic philosophy, it was nonetheless instrumental in the forming of Blochs thought through the ontologizing reading made of it by Oswald Weidenbach. Bloch owes to Cohen the themes of the origin as question and problem, the future as primary dimension of time, and the Idea as hypothesis and practical aim of knowledge.

Lucien Pelletier | Résumé : Cet article montre comment la philosophie du jeune Ernst Bloch, sous l’inspiration de Nietzsche, de Simmel et des mouvements de libre pensée du début du 20e siècle en Allemagne, s’est constituée comme une refonte de la conception eckhartienne de la naissance de Dieu dans l’âme. Diverses psychologies descriptives qui s’élaboraient alors, et la logique de l’origine de Hermann Cohen telle que relue par Oswald Weidenbach, ont procuré à Bloch des moyens conceptuels pour repenser (...) la mystique de Maître Eckhart sous une forme non théiste. |: This article describes how the young Ernst Bloch, under the inspiration of Nietzsche, Simmel and the free thought movements in early 20th-C. Germany, elaborated his philosophy as a recasting of the Eckhartian conception of the birth of God in the soul. Various descriptive psychologies that were then arising, and Hermann Cohen’s logic of the origin such as re-read by Oswald Weidenbach, gave Bloch conceptual means to re-think Meister Eckhart’s mysticism in a non-theistic form. (shrink)

Converti au marxisme, en 1919, dans le sillage de György Lukacs, exilé, dès mars 1933, en fuyant le nazisme, en Suisse, en France, en République tchèque et finalement aux États-Unis (1938-1949), Ernst Bloch, auteur du Principe espérance, décide en février 1949 de retourner en Europe et d’accepter la chaire de professeur d’histoire de la philosophie que lui offrait l’Allemagne de l’Est, à l’université de Leipzig. Après avoir appuyé tout d’abord, dans ses conférences, non sans un certain enthousiasme, le projet (...) de la « construction du socialisme », Ernst Bloch sera pourtant vite déçu de la politique des dirigeants de la RDA qui, comme Walter Ulbricht, étaient complètement alignés sur les positions de l’Union soviétique et imitaient, avec zèle, les méthodes staliniennes. Accusé de « révisionnisme » et de liens avec le groupe oppositionnel de W. Harich, préconisant une voie « allemande » et démocratique vers le socialisme, il sera interdit d’enseignement, dès avril 1957. Il quittera la RDA en août 1961, une semaine avant la construction du Mur de Berlin. (shrink)

Pineda Canabal, Aníbal (2021)Le concept de non-contemporanéité dans la philosophie d’Ernst BlochHildesheim: OLMS, 355 p.ISBN 978-3-487-16067-2.

Il est commun d’opposer les pensées d’Ernst Bloch et Hans Jonas en vertu notamment de la critique radicale de Jonas à l’égard de l’utopie de l’espérance blochienne. Bien que justifiée, cette opposition ne doit pas occulter une fin similaire présente dans les deux cheminements intellectuels : la volonté de refonder l’éthique contemporaine et celle conjointe de dépasser le nihilisme. Nous sommes face à deux voies certes différentes, mais qui se présentent comme deux résolutions possibles du nih...