Le caractère destructif ne voit rien de durable. Mais pour cette raison précisément il voit partout des chemins. Là où d’autres butent sur des murs ou sur des montagnes, il voit également un chemin. Mais parce qu’il voit partout un chemin, il doit également partout déblayer le chemin. Pas toujours par la force brutale, parfois avec une force raffinée. Parce qu’il voit partout des chemins, il est lui-même à la croisée des chemins. Aucun instant n’est en mesure de préjuger (...) du suivant.Il transfo... (shrink)

"Qui d'autre au monde connaît quelque chose comme le corps" ? C'est le produit le plus tardif, le plus longuement décanté, raffiné, démonté et remonté de notre vieille culture. Si l'Occident est une chute, comme le veut son nom, le corps est le dernier poids, l'extrémité du poids qui bascule dans cette chute. Le corps est la pesanteur. Les lois de la gravitation concernent les corps dans l'espace. Mais tout d'abord, le corps pèse en lui-même : il est descendu en (...) lui-même, sous la loi de cette gravité propre qui l'a poussé jusqu'en ce point où il se confond avec sa charge. C'est-à-dire, avec son épaisseur de mur de prison, ou avec sa masse de terre tassée dans le tombeau, ou bien avec sa lourdeur poisseuse de défroque, et pour finir, avec son poids spécifique d'eau et d'os - mais toujours, mais d'abord en charge de sa chute, tombé de quelque éther, cheval noir, mauvais cheval." Cette édition est complétée par une conférence intitulée "De l'âme". (shrink)

Nous voudrions montrer que, contrairement à une opinion que certains groupes de pression font tout pour répandre, le droit à la vie a pour corollaire la peine de mort comme pierre angulaire de la justice pénale. Nous passerons en revue quelques unes des raisons avancées pour l'abolition de cette peine: boucherie sauvage, rituel barbare, assassinat légal, et nous répondrons comme Socrate à Polos: « ce n'est pas un argument que tu nous opposes ici, c'est un épouvantail ». Nous montrerons ensuite (...) que quelque répugnance que doive éprouver tout homme de sens et de coeur à appliquer une telle peine, quelque disposition qu'il ait à la mansuétude et à la miséricorde, et en raison même de ces dispositions, il doit admettre aussi que la justice pénale est condamnée à perdre tout critère objectif lorsqu'on exclut ce principe qu'ôter la vie du prochain, ou la mutiler gravement, expose à perdre la sienne. Or il n'est pire danger pour le respect des droits humains que le subjectivisme moral et juridique: ce qui rend presque vaine la question de savoir si la peine de mort est un « déterrent » efficace ou inefficace. En outre si elle est juste, elle est respect du coupable qui la doit subir, et par conséquent, contrairement à ce qu'une certaine démagogie sen-timentale avance, signe et facteur d'humanité. Il est significatif que Socrate et Jésus, qui l'ont subie injustement, n'aient jamais mur-mure contre elle. Au contraire Robespierre, qui était pour l'abolition en 1789, fit de la guillotine la première institution de l'Etat en 1793. Une humanité abolitionniste peut craindre de connaître en pire le même destin. (shrink)

Le plan de la « Maison des prêtres » de Marmaria ne suffît pas à en faire, comme l'a proposé N. Bookidis, un hestiatorion. Les données de la fouille (présence d'une abondante couche de déchets de marbre, et d'un parpaing inachevé) montrent que cette construction, élevée dans la première moitié du IVe siècle, à en juger par le style des murs, était l'atelier des marbriers de la Tholos.

Il s’agit ici d’analyser un objet urbain, la caméra de vidéosurveillance, et de saisir de quelle manière cet objet segmente virtuellement – mais effectivement – l’espace urbain et affecte intimement les individus. Dans un contexte de brouillage entre sphère publique et privée, nous montrerons comment les dispositifs de caméras, tout en participant à la dislocation de la masse, peuvent être considérés comme les nouveaux murs de nos individuations.This article analyses an urban object, the video surveillance camera, and attempts to (...) show how it segments city spaces – virtually but effectively – and closely affects individuals. In a context of blurred boundaries between the public and private spheres, we show how video camera systems, while contributing to the dislocation of urban masses, can also be seen as a new way of ring-fencing human individuation. (shrink)

L'Inopos, qui constitue le principal cours d'eau de Délos, prend sa source au Sud-Ouest du Cynthe. Il coule d'abord vers le Nord puis il s'oriente vers l'Ouest pour déboucher à l'emplacement de l'Agora des Hermaïstes. Un barrage associé à un vaste bassin de retenue a été construit à l'endroit où il change d'orientation. La paroi d'amont du mur qui barre le vallon est constituée de blocs de poros dont les joints verticaux ont été remplis de plomb et dont les assises (...) successives ont été associées par des barres métalliques se développant sur toute la longueur de l'ouvrage. Des drains ménagés dans l'épaisseur du mur conduisaient vers l'aval les eaux d'infiltration. Cette construction, qui atteste une remarquable connaissance des problèmes de stabilité des barrages, est sans doute une œuvre des Athéniens réalisée vers la fin du Ve ou le début du IVe s. Le barrage et son bassin furent réaménagés au début de l'Indépendance. A l'époque impériale, le barrage fut percé en sous-œuvre et associé à un aqueduc. (shrink)

Dans les premières lignes du compte-rendu substantiel qu’il fournit de l’ouvrage de Mikel Dufrenne paru en 1963 sous le titre Le Poétique, Paul Ricœur écrit : Le dernier livre de Mikel Dufrenne n’est pas seulement le fruit mûr d’une œuvre qui pousse comme une plante – les images végétales conviennent à merveille à une philosophie qui se veut fidèle aux voix de la Nature! –, il est aussi l’un des signes de la mue de la philosophie française : celle-ci, de (...) multiples façons, se rebelle comme l... (shrink)

Le Centre de Recherche Philologique de l'Université de Lille III publie ici, dans un premier cahier, quelques études consacrées à l'histoire de l'épicurisme, qui est l'objet d'une des activités principales. Les travaux de ses membres ont en commun d'insister sur l'examen approfondi de la lettre du texte, où nous voyons la condition d'un renouvellement de la compréhension. La critique de la tradition interprétative fait partie de ce réexamen, dont le le lieu privilégié se trouve dans des textes qui, se situant (...) eux-mêmes dans une continuité remarquable, comme le poème de Lucrèce et le mur d'Oenoanda, imposent une réflexion sur les modes de l'actualisation dans le cadre d'une orthodoxie essentielle. Nous sommes heureux de publier en même temps les travaux d'hôtes du Centres et en particulier les dernières découvertes de Martin F. Smith à Oenoanda, qui marquent une nouvelle étape de la connaissance de l'inscription de Diogène. David Sedley qui a présenté à Lille, dans une série de séminaires, les problèmes posés par l'interprétation des papyrus du Péri Phuseôs d'Epicure, reprend ici l'analyse de quelques parties de la Vie de Diogène Laërce, complétant heureusement le commentaire de ce texte par André Laks. P.H. Schrijvers explique, à propos d'un chapitre de la physiologie, de quelle manière doit être reprise, slon lui, la question des "sources" de Lucrèce, considérées comme la matériel d'une culture scientifique globale. Diskin Clay, qui entretient avec le Centre des relations suivies et déjà aniciennes, communique, sur ce sujet, les éléments d'une réflexion de portée générale. (shrink)

La base no 215 de Delphes, qui est située en face du trésor des Siphniens, peut être datée du IIe s. av. n. è. Monument familial, elle portait à l’origine trois statues féminines. Au Ier s. av. n. è., on a ajouté les statues de deux hommes, apparemment de la même famille de Naupacte. La base a aussi servi à l’affichage de décrets honorant surtout des Étoliens. La niche qui l’encadre est dans un état très tardif, mais son histoire remonte (...) haut car elle contient un bassin situé dans l’axe du grand réseau hydraulique du sanctuaire et qui doit avoir appartenu à une fontaine. Le mur de fond a été reconstruit plus d’une fois. Dans un état ancien, il a pu porter certains des décrets cités plus haut. La niche pourrait être appelée «étolienne ». (shrink)

L’étude architecturale du Pythion a porté en 2014 sur l’association de la frise et de la corniche latérale, en 2015 sur l’appareil des murs. La frise et la corniche latérale Douze blocs ou fragments d’une frise ionique continue, sculptée en haut‑relief, ont été conservés (fig. 39). Ils mesurent 88,10 cm à 90,50 cm de long, 54,80 cm à 55,70 cm de haut, ca 72 cm de profondeur, reliefs compris, et ca 65 cm sans les reliefs. Cette dernière dimension exclut (...) qu’on les restitue sur les murs du prost... (shrink)

Explorées depuis 1924, les fortifications de l’oppidum de Saint‑Blaise dans le Sud de la France ont récemment fait l’objet de nouvelles investigations à l’occasion de la mise en valeur projetée du site.S’ils ont confirmé l’empilement et/ou la succession d’au moins quatre lignes de défense appartenant aux périodes gauloise, tardo-antique et médiévale, ces travaux ont beaucoup renouvelé notre connaissance et notre interprétation de ces murailles, en particulier pour la période protohistorique. Deux points principaux doivent être relevés : l’existence d’un puissant mur (...) gaulois dès la fin du viie s. av. J.‑C., qui nous permet d’identifier ici la forteresse de la tribu gauloise des Ségobriges que les Phocéens ont abordé avant la fondation de Marseille ; la muraille hellénistique en grand appareil de type grec doit désormais être interprétée comme un ouvrage gaulois inachevé, anéanti par les Romains lors de la chute de l’oppidum à la fin du iie s. av. J.‑C. (shrink)

Omniprésente dans l'ensemble des sciences de la vie, la catégorie de fonction a les allures d'un scandale épistémologique : attribuer une fonction à une structure ou à un processus biologique, c'est en effet suggérer qu'on l'explique par ses effets. Cet ouvrage, sans précédent en langue française examine les débats philosophiques contemporains sur les fonctions depuis une trentaine d'années, et propose de nouvelles voies d'analyse. Il confronte ces débats à l'usage de la notion de fonction dans un large spectre de disciplines (...) biologiques, psychologiques et médicales. Il soulève aussi la question de savoir si cette notion, aussi ancienne dans l'histoire des techniques que dans celle des sciences de la vie, y a le même sens. (shrink)

Le lecteur ne trouvera pas ici de melanges; classees en quatre chapitres, les articles et les traductions rassembles illustrent l'unite et la diversite du propos qui les a inspires: histoire des traditions scientifiques et textuelles (d'Euclide au Timee latin), logique et philosophie du langage (d'Abelard a Guillaume d'Ockham), psychologie et noetique (autour d'Aristote, d'Avicenne et d'Averroes), exegese et theologie (de Boece a Buridan).

Norris, McQueen & Cutler present a detailed account of the decision stage of the phoneme monitoring task. However, we question whether this contributes to our understanding of the speech recognition process itself, and we fail to see why phonotactic knowledge is playing a role in phoneme recognition.

Le lecteur ne trouvera pas ici de melanges; classees en quatre chapitres, les articles et les traductions rassembles illustrent l'unite et la diversite du propos qui les a inspires: histoire des traditions scientifiques et textuelles (d'Euclide au Timee latin), logique et philosophie du langage (d'Abelard a Guillaume d'Ockham), psychologie et noetique (autour d'Aristote, d'Avicenne et d'Averroes), exegese et theologie (de Boece a Buridan).

QUINE'S DOCTRINE of the indeterminacy of translation is made possible by the principle of substitution characteristic of extensional logic. The same characteristic makes it impossible, in philosophy of science, to choose among theoretical models no one of which is obviously best suited to explain the facts. Hilary Putnam achieved a sort of closure to the problem of reference in philosophy of science, when he pointed out the implications of the Skolem-Löwenheim theorem. He said that besides the facts a theory is (...) designed to explain, there are any number of unintended interpretations of the same theory that assign the correct truth values to all sentences of the theory. There can be no sound basis for deciding upon the sole interpretation for a theory. Following Putnam, some philosophers have abandoned the problem of reference in the context of axiomatic systems. Ian Hacking, for instance, prefers a notion of reference "that is not tied by any specific, binding theory about what is referred to." He has turned to the study of approximations and practical models, spurred on by the difficulty of reconciling axiomatic systems to scientific practice. (shrink)

This book, originally published in French, examines the philosophical debates on functions over the last forty years and proposes new ways of analysis. Pervasive throughout the life sciences, the concept of function has the air of an epistemological scandal: ascribing a function to a biological structure or process amounts to suggesting that it is explained by its effects. This book confronts the debates on function with the use of the notion in a wide range of disciplines, such as biology, psychology, (...) and medicine. It also raises the question of whether this notion, which is as old in the history of technology as it is in the life sciences, has the same meaning in these two domains. (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:A Humanist History of Mathematics?Regiomontanus's Padua Oration in ContextJames Steven ByrneIn the spring of 1464, the German astronomer, astrologer, and mathematician Johannes Müller (1436–76), known as Regiomontanus (a Latinization of the name of his hometown, Königsberg in Franconia), offered a course of lectures on the Arabic astronomer al-Farghani at the University of Padua. The only one of these to survive is his inaugural oration on the history and utility (...) of the mathematical arts.1 Regiomontanus tells his audience that the purpose of the oration is torelate first the origin of our arts, and among which nations they first began to be cultivated, in what way they were at last translated from various foreign tongues into Latin, which of our ancestors were famed in these disciplines, and to whom in our lifetimes recognition should be granted.2To this end, he offers a history of the quadrivial arts (arithmetic, geometry, music, and astronomy) and other important mathematical disciplines from [End Page 41] antiquity to his own time, praises their utility, and exhorts his audience to revive the languishing study of mathematics at Padua. Astrology, a discipline with which Regiomontanus himself was closely associated, is singled out for particular praise.Traditionally, Regiomontanus's Padua oration has been seen through the lens of its rather obvious humanism. In particular, the Padua oration has come to be understood as the rhetorical embodiment of the fifteenth-and-sixteenth-century revival of ancient (Greek) mathematics. Just as this revival is inextricable from the rise of humanism, so Regiomontanus has come to be seen as an exemplar of humanist mathematics.3 It is the aim of this paper to examine the Padua oration in the context both of contemporary humanist rhetoric and of Regiomontanus's own intellectual background in order to argue that, while the oration is stylistically consistent with humanist norms, the vision of mathematics presented in it is also deeply grounded in the university mathematical curriculum and in Regiomontanus's own reading of mathematical texts.Regiomontanus was educated primarily at the University of Vienna (he was also briefly at the University of Leipzig), where he enrolled in 1450, completed his baccalaureate in 1452 and became a master in 1457.4 He remained at Vienna until 1461, when the death of his friend and teacher Georg Peurbach prompted him to travel to Italy with his patron, Cardinal Bessarion.5 In Regiomontanus's day Vienna was probably the most important of the German universities, rivaled only by Prague, whose prestige had declined after it was stripped of its theology faculty in the aftermath of the Hussite Wars.6 The curriculum at the University of Vienna was modeled [End Page 42] after that of Paris, and Parisian scholars played a major role both in its founding in 1365 and in its re-establishment (this time with a theology faculty) in 1384.7Most importantly for the purposes of this paper, the Viennese mathematical curriculum of Regiomontanus's day included all of the traditional authorities taught at Paris in the fourteenth century. For arithmetic and algebra, various "algorisms" (prose or poetry instructions for carrying out arithmetical operations that often also included a small amount of number theory) were the basic texts, supplemented in the fourteenth century by the Quadripartitum numerorum of Jean de Murs. Jordanus de Nemorare's De numeris datis and al-Khwarizmi's Algebra were common sources for those engaged in more advanced studies (i.e., they were not normally the subject of ordinary lectures, but were readily available to interested students, and would perhaps have been the subject of occasional extraordinary lectures). Euclid's Elements, supplemented by the commentaries of Pappus and Campanus, was the central text for geometry, and a number of medieval texts on practical and speculative geometry were in circulation as well. For astronomy, the Sphere of Sacrobosco and the Theorica planetarum were the most commonly used teaching texts, sometimes supplemented by al-Farghani's Elements of Astronomy (the subject of Regiomontanus's Padua lectures). Advanced students could read numerous more specific treatises by Arabic and Latin authors. For optics, the Perspectiva communis of John Peckham was the most common basic text, with texts... (shrink)

I. Logique, ontologie, cosmologie -- II, 1. Psychologie expérimentale -- II, 2. Psychologie raisonnée.

Rapport d'expériences portant sur la reconnaissance, dans des photogrammes, des photographies ou des dessins, d'une action humaine filmée. Les résultats sont analysés à la lumière de certaines interprétations psychologiques de ce que l'on appelle le mouvement dans l'image. La reconnaissance ne pouvant pleinement rendre compte du phénomène perceptif en question, il est proposé d'y voir une forme de perception dans laquelle la dimension temporelle serait dominante.

Alors que Bernard Teyssèdre avait publié en 2007 une nouvelle édition de son Roman de l’Origine revue et augmentée (et que Thierry Savatier était sur le point de publier une nouvelle édition de L’Origine du monde, Histoire d’un tableau de Gustave Courbet ), Jean Da Silva lui apprit qu’une photographie du tableau exposé au musée d’Orsay avait circulé en France pendant une vingtaine d’années avant d’être publiée en 1953 dans des revues oubliées ; ce qui bouleversait l’idée que l’on (...) avait encore en 2009 de la connaissance de ce tableau. S’ensuivit ensuite un jeu de piste à deux, sur le blog, par courriels et au téléphone. (shrink)

First published in France in 1936 as a journal article, The Transcendence of the Egowas one of Jean-Paul Sartre's earliest philosophical publications. When it appeared, Sartre was still largely unknown, working as a school teacher in provincial France and struggling to find a publisher for his most famous fictional work, Nausea. The Transcendence of the Egois the outcome of Sartre's intense engagement with the philosophy of Edmund Husserl, the founder of phenomenology. Here, as in many subsequent writings, Sartre embraces (...) Husserl's vision of phenomenology as the proper method for philosophy. But he argues that Husserl's conception of the self as an inner entity, 'behind' conscious experience is mistaken and phenomenologically unfounded. The Transcendence of the Egooffers a brilliant diagnosis of where Husserl went wrong, and a radical alternative account of the self as a product of consciousness, situated in the world. This essay introduces many of the themes central to Sartre's major work, Being and Nothingness: the nature of consciousness, the problem of self-knowledge, other minds, anguish. It demonstrates their presence and importance in Sartre's thinking from the very outset of his career. This fresh translation makes this classic work available again to students of Sartre, phenomenology, existentialism, and twentieth century philosophy. It includes a thorough and illuminating introduction by Sarah Richmond, placing Sartre's essay in its philosophical and historical context.t of consciousness, situated in the world. This essay introduces many of the themes central to Sartre's major work, Being and Nothingness: the nature of consciousness, the problem of self-knowledge, other minds, anguish. It demonstrates their presence and importance in Sartre's thinking from the very outset of his career. This fresh translation makes this classic work available again to students of Sartre, phenomenology, existentialism, and twentieth century philosophy. It includes a thorough and illuminating introduction by Sarah Richmond, placing Sartre's essay in its philosophical and historical context. (shrink)

This article analyses the conditions under which mathematics could enter the field of fourteenth-century music. It distinguishes between descriptive and argumentative uses of mathematics. Jean de Murs’ uses of arithmetic to study musical time is an example of the former, Jean de Boen’s study of the division of the whole tone an example of the latter. It is furthermore explained how the mathematical descriptions appear to bring into agreement two types of constraint, namely the physical characteristics of (...) sound and the aesthetic principles of the medieval discourse about music. Within these constraints, mathematics manages to fulfill different argumentative roles: it has an ontological function when music is seen as a part of the quadrivium; but an explicative function in the framework of the scientia media and, in an more innovative spirit for Jean de Boens, it provides a definition of the possible in the argumentation about the division of the whole tone. (shrink)

Michèle Stanton-Jean | : Le bien commun est un concept fréquemment utilisé pour aborder la question du vivre ensemble. Rarement défini, on l’utilise pour le critiquer comme le fruit d’une vision occidentale et chrétienne non applicable sur le plan universel ou encore pour en proposer une vision moderne affranchie de sa rigidité traditionnelle. Le texte qui suit se base sur une thèse qui a examiné les principes et les valeurs qui pourraient fonder une vision renouvelée du bien commun, susceptible (...) d’être utilisée dans tous les contextes culturels et historiques, en prenant comme exemple l’élaboration de la Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l’homme adoptée à la conférence générale de l’UNESCO en 2005. | : Common good is frequently mentioned to discuss how we can live together. Rarely defined, it is often described as a concept based on a Western and Christian vision that cannot be applied universally, or as a concept that could be revisited to develop a modern and non-rigid vision of it. The following text is based on a PhD thesis that studied what principles and values could contribute to the development of a renewed vision of common good that could be used in every cultural and historical context, taking as an example the elaboration of the Universal Declaration on Bioethics and Human Rights adopted at the General Conference of UNESCO in 2005. (shrink)