For the first time in Ukrainian historiography the Battle of Legnano 29 May1176 inthe context of European origin and formation of the professional army has been analyzed in this study. In this battle the first European professional military formation, equipped and trained by the city and commune of Milan, defeated the mighty army, formed with well-armed and prepared German knights. This army was headed by the Emperor Frederick I Barbaros, who was an experienced commander. Particular attention is paid to the (...) reasons of emergence of the first professional formations and infantry evolution, which allowed to resist armored knightly cavalry. The lack of necessary resources and the inability to advance sufficient number of mighty men forced the Italian cities-communes, among which Milan was one of the largest centers of arms crafts at the end of the twelfth century, to form the army, which could be manned with the free segments of the population of not noble origin and resist knightly cavalry. In practice, this led to formation of the armored infantry, which returned to modernized ancient hoplites tactics. Readiness of such infantry which demonstrated its feasibility in the Battle of Legnano required resources and professionalism. The problems of maintaining and training of professional formations led to the search for reduction of their strength due to the efficiency of technical innovations, one of which was the use of chariots bound round with metal and manned with crew armed with fighting scythes - hizarmams. But this experiment did not justify itself or may have been devised by the later Milan chronicler Galvani Fiamma. The battle of Legnano initiated hired professional contingent of condottieres, which were widely used in Italian cities-states in the XIII-XV centuries. (shrink)

Paryāya in numeric cluster of logic system in Buddhist philosophy.

This issue of the journal consists of articles by Ukrainian historians of philosophy devoted to one of the most colorful periods of the history of Eastern Slavic nations-the period of Kievan Rus', a state formation of the ninth-thirteenth centuries in Eastern Europe.

Reflecting on the distant past in trying to answer the question whence philosophy arose in Kiev, we naturally turn first of all to that colorful period in the history of our city when it was the center not only of the political but also of the spiritual and cultural life of the great state of Rus'.

La 4ème de couv. indique : "Avec "Hors sujet", Emmanuel Levinas revient et approfondit sa réflexion sur le noyau dur de sa philosophie : la relation avec l’Autre. Méditation superbe qui entraîne vers l’analyse des "Droits de l’homme et droits d’autrui", une approche singulière du "Langage quotidien" et de la "rhétorique sans éloquence", ou encore de "La Transcendance des mots". En chemin, le philosophe retrouve la trace de ceux auprès desquels il a fortifié sa propre pensée – Merleau-Ponty, Jankélévitch, Leiris, (...) mais aussi Martin Buber, Franz Rosenzweig ou Jean Wahl. Une magistrale leçon de philosophie.". (shrink)

A reflexão que aqui propomos pretende ser somente uma nota introdutória ao pensamento do filósofo francês Emmanuel Falque, a partir da sua última obra Hors phénomène: Essai aux confins de la phénoménalité. Para tal, partiremos dos pontos fundamentais do seu livro, colocando-o no interior do seu já amplo, vigoroso e maturado projecto filosófico. Assim, esperamos mostrar não só a génese de um pensamento denso e criativo no âmbito da filosofia fenomenológica, e para além-dela, possivelmente, mas também evidenciar alguns horizontes que (...) está obra poderá abrir no âmbito do pensamento contemporâneo. Aventamos aqui a hipótese de que Hors phénomène constitui, de certo modo, um momento charneira ou de inflexão fundamental no percurso filosófico e intelectual do seu autor. Um conceito pensado e forjado a partir da experiência vivida da radical finitude humana, ou melhor, nos confins de toda a fenomenalidade. (shrink)

Pierre Bourdieu a longuement analysé ce qu'il qualifiait de "champ politique". Mais pour penser la politique politiquement, il convient de la penser "hors-champ". Politique hors-champ se présente comme une contribution à la critique de la politique considérée comme un champ particulier et séparé de la vie sociale. Limiter la politique à ses moments institutionnels, alors qu'elle est tout à la fois une pratique sociale, est un appauvrissement de ses potentialités, incompatible avec toute politique d'émancipation - c'est à dire de politique (...) communiste. Il en résulte une critique de certains des concepts les plus habituels de la théorie politique, comme la "société civile", qui suppose une "société politique" distincte et refermée sur elle-même, comme les "partis", qui tendent à s'approprier l'action politique au détriment de la masse des citoyens, et même comme la "démocratie", considérée comme un type d'institutions distinctes de la société elle-même et dès lors insensibles à ses contradictions. Un long chapitre propose de suivre le parcours de l'idée de la politique dans le travail d'un certain nombre d'auteurs classiques, de Machiavel à Marx, montrant comment s'enracinent les thèses proposées dans l'analyse de certaines intuitions, certains développements, voire certaines impasses de ces auteurs. S'ensuivent des critiques détaillées des conceptions classiques de la démocratie et de la notion de parti politique. Pour illustrer les thèses soutenues dans l'ouvrage, différentes époques de l'histoire et différentes disciplines du savoir sont mobilisées, de l'Antiquité classique à la Révolution française ou la Révolution russe, et de l'anthropologie à la sociologie ou la philosophie. L'ensemble constitue un tout à la fois cohérent et ouvert au terme duquel la politique, dont l'enjeu est l'hégémonie, apparaît comme le véritable levain de l'histoire. (shrink)

Interprétation générale du système kantien répondant aux principes herméneutiques simples.

"Même si l'existentialisme est passé de mode, Sartre reste bien l'une des figures les plus fortes de la pensée française du XXe siècle et il est possible d'en proposer une relecture en phase avec la sensibilité de notre époque. Cet essai commence par rappeler les idées les plus connues du philosophe, en les discutant, puis propose une relecture de certains de ses textes majeurs, en montrant qu'ils ont parfois correspondu, dans leur agressivité subversive même, à de véritables découvertes intellectuelles. Ce (...) texte montre que le principal intérêt de l'œuvre sartrienne tient à son caractère torturé et au fait que nous sommes face à un auteur qui, de son propre aveu, a sans cesse 'pensé contre lui-même', oscillant au fond entre trois voies opposées : la recherche d'une morale libertaire, qui s'avère en pratique introuvable ; la fascination beaucoup plus profonde, pour la dimension d'échec et de folie présente dans toute son existence ; et enfin la critique du rêve d'authenticité et la revendication paradoxale, au sein même de la pratique de l'autodérision, d'une sorte de bonheur sans justification." [Source : 4e de couv.]. (shrink)

La question du sujet se trouve, historiquement, toujours rapportée à Descartes : de Kant à Heidegger, par Nietzsche et Husserl, les critiques s’accordent sur cette paternité. Cette tradition ne peut se contester, mais elle ne doit pourtant pas, dans le détail, être admise sans réserves. En effet, Descartes n’a littéralement pas soutenu la thèse d’un ego sujet, ni substance, ni réfléchissant, etc. Ce qui ne signifie pas que ces thèses postérieures ne proviennent pas, en un sens à préciser, de son (...) initiative conceptuelle, mais au moins qu’elles ne lui sont pas identiques et que l’ego cartésien recèle plus de potentialités que ce que l’histoire y a compris.Descartes hors sujetLa questione dello soggetto se trovà relata per la storia della filosfia a Cartesio : Kant e Heidegger, ne meno che Nietzsche e Husserl, sono d’accordo sù questà paternità. Non si contesterà qui questa traditione interpretativa, purtoppo non dobbiamo accerter la senza qualcune riservazione. E un fatto che Descartes, nella litteralità de sui testi, non ha mai sotenuto che il ego sià un soggetto, una sostanzia, neanche ché si pensà per une reflessione, etc. Questo fatto non significà che queste tese non vengonno dell’impostazione cartesiana, mà che al meno non se identifacono con elle et che il ego di Cartesio tiene anché possibilite molte piu ampie che quelle che l’historia a già vista. (shrink)

Interprétation générale du système kantien répondant aux principes herméneutiques simples.

The application of financial market criteria to the art world has profoundly changed the reception of works of art. It is channelled through a private circuit of auction houses, galleries and collections, which monopolise the modalities of exhibition to the public and arbitrarily select works and artists, often conforming the taste of the spectators essentially to market criteria. This phenomenon is particularly important in the case of photography, which still remains, especially in some countries, on the fringes of the cultural (...) system of museums and large exhibition spaces. (shrink)

Dans le livre que j’ai consacré à Hélène Schjerfbeck, je relis cette formule : « C’est l’existence qui peint » dont, à la réflexion, il m’apparaît aujourd’hui qu’il convient d’en vérifier la pertinence. La formule est en effet à la fois évidente et obscure, paradoxale même, ne serait-ce qu’en raison de l’impersonnalité dont elle fait état. Contre une représentation naïve du portrait et de l’autoportrait, elle semble vouloir signifier, en tout cas en premier lieu et tout ensemble, que ce n’est...

Un essai sur les moments de crise que chacun peut rencontrer dans sa vie. Se fondant sur les leçons de la phénoménologie, l'auteur propose de penser la crise hors catégorie, pour réussir à affronter les moments de difficulté en les intégrant dans une autre perspective, celle d'un chemin de vie, chaque étape participant à la transformation de l'être.

Alain Jugnon, avec son style provocant et stimulant, se lance dans l'évocation d'un Jacques Derrida au bord de l'écriture poétique et part en guerre contre l'idée répandue dans cette «?époque triste et cynique?» que la déconstruction, ou perte des valeurs, est le mal absolu.

Dès ses origines, l’écologie a toujours voulu présupposer l’existence parmi les êtres vivants non-humains d’un ordre, d’un équilibre naturel qu’il est nécessaire d’affirmer pour nier ou refouler l’apparente « guerre de tous contre tous » censée régner entre les différentes espèces naturelles. L’article essaie de définir les présupposés théologiques de cette idée d’ordre, et de montrer qu’au centre de l’interaction entre toutes les espèces, il y a une activité d’inclusion et d’inséparation qui se manifeste par l’alimentation.