This paper engages with the curriculum at Madame de Maintenon's school for girls at Saint‐Cyr to raise and address a set of questions: What is it to teach someone to reason? The curricular materials of Saint‐Cyr suggest that learning to reason is a matter of practice. How is one to distinguish autonomous reason giving from habituation or automatic trained responses? How can practices in reason giving informed by social mores have objective validity? Moreover, if we think of the (...) role of a philosopher as the cultivation of rational faculties and recognize that how this role is played is bound up with social norms, by what standards ought we to evaluate whether a philosophical educator is good or bad? Intertwined with the discussion is also a question about the limits of philosophy for the question. (shrink)

For several centuries prior to the founding of the Theosophical Society in 1875, individual 'theosophers' in Britain and Europe were quietly in touch with one another all seekers of the inward way. Theosophic Correspondence (1792 1797) is a series of inspiring letters, personal and philosophic, exchanged during the climactic days of the French Revolution between Kirchberger, member of the Sovereign Council at Berne, Switzerland, and Saint-Martin, whom Kirchberger regarded as 'the most eminent writer . . . and most profound (...) of his age'. (shrink)

Le Tableau naturel des rapports qui existent entre Dieu, l'homme et l'univers est un ouvrage fondamental pour ceux qui cherchent à comprendre les mystères de la Création. Pour Louis-Claude de Saint-Martin, l'homme porte en lui-même la clé de tous les mystères. Se connaître soi-même est donc la condition primordiale pour accéder à la Connaissance. Les textes sacrés nous enseignent que l'histoire de l'humanité est liée à un drame en trois actes. Le premier est celui de l'âge d'or ; (...) le deuxième celui d'une chute douloureuse dans la matière ; le troisième, qui reste à venir, sera marqué par une rédemption, une réintégration dans le Divin. L'auteur de ce livre s'efforce de percer le sens ésotérique de ces trois étapes. Il montre aussi que l'impasse dans laquelle se trouve l'homme résulte de la confusion qui règne dans ses pensées. S'il nourrissait sa volonté à la chaleur de l'Amour divin, il accéderait à la régénération d'une manière naturelle, et l'humanité trouverait la Connaissance menant à la Paix Profonde. (shrink)

For several centuries prior to the founding of the Theosophical Society in 1875, individual 'theosophers' in Britain and Europe were quietly in touch with one another all seekers of the inward way. Theosophic Correspondence (1792 1797) is a series of inspiring letters, personal and philosophic, exchanged during the climactic days of the French Revolution between Kirchberger, member of the Sovereign Council at Berne, Switzerland, and Saint-Martin, whom Kirchberger regarded as 'the most eminent writer . . . and most profound (...) of his age'. (shrink)

t. 1. Des erreurs et de la vérité.--Ode sur l'origine.--Stances sur l'origine.

XXIX. Retour à Aphrodisias. Compléments à Documents XXV, BCH 1983. XXX. Ampoules chrétiennes. Ces petites ampoules, contenant un peu d'huile sainte, étaient portées sur le corps comme des objets de protection. Types trouvés en Asie Mineure : Saint André, Jean l'Évangéliste, la fuite en Egypte. XXXI. Pline VI 49, Démodamas de Milet et la reine Apamè. Démodamas de Milet, général de Séleucos I, connu par Pline et par des décrets de Milet en l'honneur d'Antiochos et d'Apamè. Son zèle pour (...) le Didymeion. Les décrets milésiens datant de 299, son expédition en Sogdiane se place vers 306. XXXII. Documents pergaméniens. 1. Un décret de Pergame : le décret OGI 332, trouvé près d'Élaia, à trois heures de Pergame, décrétant des honneurs à Attale III victorieux (érection de deux statues ; célébration régulière de l'anniversaire de son retour à Pergame, fête exceptionnelle pour l'entrée du roi dans «notre ville»), émane bien de Pergame et non d'Élaia comme on a cru pouvoir l'affirmer à cause de l'opposition entre « Pergame » et « notre ville » : en fait au moment du vote du décret Attale est bien arrivé sur le territoire de Pergame, et il se repose à l'Asclépieion avant son entrée solennelle dans la ville. Autres entrées solennelles de rois ou de Romains. 2. Un décret d'Élaia : dans le décret Syllogez 694, décidant de consacrer des stèles de bronze portant le traité d'alliance avec Rome, la prééminence de Déméter et Core dans les cultes de la cité montre que ce décret émane d'Élaia, dont les types monétaires montrent, à côté d'Athéna et de l'olivier, Déméter, le grain de blé, la torche. 3. Fabriques royales : les ergastéria mentionnés dans une lettre d'un roi de Pergame (Welles, Roy. Cor., 23) sur les droits et privilèges d'un prêtre ne sont pas des fabriques royales, mais simplement des ateliers-boutiques, construites par le roi, dans un portique du sanctuaire, et louées chaque année au bénéfice du prêtre. XXXIII. A Gaunos avec Quintus de Smyrne. Justesse de la description de « Gaunos la creuse » par Quintus de Smyrne. Les voyageurs et la description de la petite plaine, du lac, et du cadre de montagnes. Le Tarbélos est à identifier avec le massif Sandras Dag. Richesse du territoire, malgré les fièvres : les figues, l'encens, la forêt, la pêche. La place de Gaunos dans le monde hellénistique : Gauniens à l'étranger, notamment en Egypte, avec Zenon. (shrink)

S'approprier un lieu pour l'habiter est un acte fondamental de l'homme. Mais ce que nous sommes, il nous faut aussi apprendre à le faire nôtre, en découvrant, exerçant et habitant nos possibilités. Cet espace intérieur est-il essentiellement celui de ma solitude, où nul autre ne peut pénétrer, ou peut-il être celui d'une hospitalité, un vide central où Dieu vient demeurer? Dans la continuité d'une tradition qui remonte à la Bible, nos diverses demeures (chambre, appartement, maison, temple, château...) ont permis (...) de figurer et de décrire l'intériorité humaine. Il s'agit de schèmes variés, tantôt pour explorer, tantôt pour construire notre personnalité, et par là pour penser le jeu de nos forces et de nos désirs, le déploiement de nos pensées et de nos actes, et en dégager des lois, selon une topique, du mot qui signifie la disposition des lieux. Une rupture et un renversement marquent cette histoire. La topique chrétienne, largement méconnue, forme un modèle diversifié et approfondi au long des siècles, lequel pose l'identité humaine comme habitable par une autre présence que la nôtre. A partir de la Renaissance, et depuis Montaigne jusqu'à Rousseau et Kant, tout comme dans la poésie et le roman, elle tend à s'effacer, avec son horizon mystique, au profit d'un face-à-face avec moi-même, tout en usant des mêmes schèmes. Ainsi se fondent l'identité moderne et la subjectivité. A travers la pensée de nombreux auteurs, de saint Augustin à sainte Thérèse d'Avila, d'Origène à Dante, de Baudelaire à Freud, ce livre décrit et médite, selon une généalogie, un axe oublié de la pensée de l'identité, lourd de questions toujours aiguës. (shrink)

Divers ouvrages sur saint Augustin conduisent à reposer la question du temps et celle du sujet qui ont alors été réunies pour la première fois comme un unique problème : memoria, conscience et conscience de soi, sont pensées selon le temps comme un sentir primordial. Celui-ci suppose un lieu, le ciel des ciels, qui est le lieu temporel de l’homme auprès de Dieu. L’intériorité augustinienne a des antécédents dans la pensée antique ; elle a influencé la philosophie récente ; (...) Heidegger interprète l’ego de Descartes d’une façon augustinienne dans son herméneutique de la facticité. Les questions suscitées par ces ouvrages viennent du manque actuel d’une histoire spéculative de l’ego, en même temps que d’une résurgence évidente de celui-ci dans le champ de la philosophie contemporaine.Several books about Augustine lead to question once more the topic of time and of the subject which then were united for the first time as a single problem : memoria, conscionsness and self conscionsness are thought according to time as a prime feeling. The latter supposes a place, heaven in heaven, which is the temporal seat of man next to God. Augustinian interiority has its antecedents within classical thought. It influenced recent philosophy. Heidegger interprets Descartes’ ego in an Augustinian way within his hermeneutics of facticity. The topics at stake from these books surge from the present lack of a speculative history of the ego, together with an obvious resurgence of the latter within the field of contemporary philosophy. (shrink)

Divers ouvrages sur saint Augustin conduisent à reposer la question du temps et celle du sujet qui ont alors été réunies pour la première fois comme un unique problème : memoria, conscience et conscience de soi, sont pensées selon le temps comme un sentir primordial. Celui-ci suppose un lieu, le ciel des ciels, qui est le lieu temporel de l'homme auprès de Dieu. L'intériorité augustinienne a des antécédents dans la pensée antique ; elle a influencé la philosophie récente ; (...) Heidegger interprète l'ego de Descartes d'une façon augustinienne dans son herméneutique de la facticité. Les questions suscitées par ces ouvrages viennent du manque actuel d'une histoire spéculative de l'ego, en même temps que d'une résurgence évidente de celui-ci dans le champ de la philosophie contemporaine. Several books about Augustine lead to question once more the topic of time and of the subject which then were united for the first time as a single problem : memoria, conscionsness and self conscionsness are thought according to time as a prime feeling. The latter supposes a place, heaven in heaven, which is the temporal seat of man next to God. Augustinian interiority has its antecedents within classical thought. It influenced recent philosophy. Heidegger interprets Descartes' ego in an Augustinian way within his hermeneutics of facticity. The topics at stake from these books surge from the present lack of a speculative history of the ego, together with an obvious resurgence of the latter within the field of contemporary philosophy. (shrink)

Récit de la rencontre à Port-Royal-des-Champs en janvier 1655 entre Lemaistre de Sacy, théologien janséniste, et Pascal, jeune philosophe et savant reconnu. Sacy, soucieux de préserver la foi, proscrit la lecture et l'usage de la philosophie alors que Pascal trouve chez Epictète la grandeur de l'homme soumis à la volonté de Dieu et, chez Montaigne, la misère de l'homme submergé par l'incertitude.

The renowned occult scholar Arthur Edward Waite left no stone unturned when preparing this meticulously researched volume on the life and works of the French mystic Louis Claude de Saint-Martin. Drawing on contemporary biographies, correspondences, and all the source materials that were available to him at the time, he put together a biography and summary of Saint-MartinÍs work that is still unsurpassed to this day. This edition is presented with modernised typography and a new and expanded index.

Dans ce qu’on pourrait nommer l’anti-philosophisme de Fourier, une référence apparaît comme étrange. C’est celle qu’il fait de saint Augustin. Celui-ci apparaît comme celui qui a su et pu prêter sa plume et sa rhétorique au message chrétien. Celui qui a su bâtir une église. Il apparaît pour Fourier comme l’illustration de son manque, la plume qui saurait diffuser ses idées. Ce qui éclaire le fouriérisme comme ce qui serait le versant social de ce que le christianisme est dans (...) le champ métaphysique. (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:Journal of the History of Ideas 61.4 (2000) 635-655 [Access article in PDF] The Mystery of Truth: Louis-Claude de Saint-Martin's Enlightened Mysticism David Bates "... what truth! and what error!" --Goethe on Saint-Martin 1It is hardly surprising that Louis-Claude de Saint-Martin (1743-1803), the philosophe inconnu of late Enlightenment Europe, remains almost completely unknown outside of the marginalized and exotic disciplines of esoterism, theosophy, and (...) mysticism. Although influential in certain circles, Saint-Martin failed to penetrate the mainstream of Enlightenment thought, and what influence he did have in philosophy was largely felt outside of this period altogether, revealing itself in figures such as Maistre, 2 Lamartine, 3 and German Romantics like Franz von Baader. 4 In his own lifetime Saint-Martin was met with incredulity by the forces of rationalism. Voltaire was given a copy of Saint-Martin's 1775 text Des erreurs et de la vérité by a friend of d'Alembert. Voltaire later commented to the mathematician, "I don't believe anyone has ever printed anything more absurd, [End Page 635] more obscure, more crazy, and more stupid." 5 In the Tableau de Paris, Mercier described Saint-Martin and his martinist followers as a sect which turned its back on the paths opened up by sound physics, chemistry, and all natural history in order "to run headlong into an invisible world only they perceived." Saint-Martin taught that the objects we see around us are only "fantastic and deceptive images" and that the truth lies precisely where we cannot see it, Mercier explained. "Physical experiences," the cornerstone of the dominant sensationalist doctrine, were for the martinists only "errors," an "eternal source of folly and deception," wrote Mercier. 6 One review of Saint-Martin's works described their effect as analogous to that of a "pyramid covered in hieroglyphs, erected by an unknown man in a public square," in other words, completely mystifying. 7 The revolutionary Barnave would link martinism with all the other "metaphysical follies," which were, he believed, the result of an overly speculative tendency in eighteenth-century thought. 8For his part Saint-Martin rejected what he considered to be the anti-spiritual tendency of Enlightenment thought. Responding (as a mature student) to the professor Garat, one of the idéologue followers of Condillac, at the École normale in 1795, Saint-Martin wrote: I always admire how you protect youself from materialism by endorsing... the teachings of Condillac. Although I read little, I have just gone through (very quickly, it is true) his Essai sur les origines des connaissances humaines and his Traité des sensations. Whether I have poorly grasped it, or I haven't your secret, I have come across almost no passages which do not repel me; and, I can say, have not encountered one which attracts me. His statue, for example... seems to be a mockery of nature... For me, each of the author's ideas appears to be an attack against man, a veritable homicide. 9Mystic thought, it seems, must oppose Enlightenment. At best, mysticism during the period of Enlightenment will be seen as its "underside" 10 or as the [End Page 636] preparation for coming anti-Enlightenment Romantic doctrines. 11 Indeed, the end of the Enlightenment in France saw a marked interest in esoteric thought and a mystic sensibility. 12 However, the attempt to link mysticism and Enlightenment has almost always been a critical attempt to discover the "superstitious" core of eighteenth-century rationalist thought. In this perspective the study of mystic thought in its own terms can only have antiquarian value, for the mystic approach to truth is, it is claimed, always in the form of a secret, revealed knowledge that can never withstand disciplined analysis. Saint-Martin finds his way into history as either a footnote in large books on Romantic thinking, or as the protaganist in largely incomprehensible ones examining esoteric thought. 13Here, I do not want to claim that Saint-Martin should be "included" in the Enlightenment, but a sympathetic reading of this complex... (shrink)

Il y a toujours cette histoire de savoir ce qu’il y a bien pu y avoir avant que tout commence, tant nous ressentons que tout ne commence pas avec la naissance. Le début n’est que le début de rien tant l’avant lui est prégnant. C’est sans doute la grande avancée de la psychologie clinique d’avoir su montrer que je suis là bien avant d’être là. La feuille de route est lancée dès les rêves qui me portent bien avant que je (...) n’apparaisse. Et des antiques marchandages qui scellaient l’accord qui, ge... (shrink)

L'exposé cartésien de l'argument ontologique s'écarte radicalement de l'esprit originaire de la preuve, chez Saint Anselme. Le Dieu de Descartes, parfait parce que tout-puissant, est bien différent du Dieu du _Proslogion_, Celui qui est tel que rien de plus grand ne puisse être pensé, fin de la pensée et du désir humains. La preuve d'Anselme conceptualise une expérience humaine qui se pense comme l'expérience chrétienne orthodoxe, décrivant, de ce fait, l'homme en sa vérité. Mais on n'entrera pleinement dans la (...) pensée spéculative que si l'aspiration à Dieu en l'homme est considérée comme l'envers dialectique de l'amour, créateur de l'homme, en Dieu. Chez Hegel, ce n'est pas l'esprit fini qui accomplit la preuve ontologique, mais l'Esprit dans sa totalité. Ce mouvement de l'Esprit vers soi à travers sa division d'avec soi n'est pas un simple processus logique; en sa profondeur, il est le mouvement de réconciliation de la liberté humaine avec la liberté divine, créatrice et rédemptrice. La vérité de la Totalité, et donc, aussi, de l'histoire, dans le Concept, dit également la libre unification de l'homme et de Dieu dans et par la figure historique du Christ. Hegel pense le christianisme sans le réduire, parce qu'il le pense à partir de l'acte préalable de la foi, par lequel la liberté humaine s'ouvre à l'amour divin, posant ainsi l'unité dialectique du Tout. Que la foi puisse être rationnellement exposée ne l'empêche pas d'être la foi, c'est-à-dire la vie en union au Christ, Logos éternel et homme crucifié. On a dit: Un Dieu compris n'est plus un Dieu. Cela n'est vrai que des faux dieux. (shrink)

Au début du XVIIIe siècle, une querelle éclate entre deux chimistes français à propos de la fabrication artificielle du fer. C’est en fait un conflit entre une interprétation mécaniste des processus chimiques et une approche plus traditionnelle, soupçonnée d’emprunter ses thèses à l’alchimie, mais qui sera pourtant à l’origine de la table des affinités qui sera adoptée par tous les chimistes jusqu’au début du XIXe siècle.