On sait que sur la question des pensées imperceptibles, Nicole, bientôt suivi par le bénédictin François Lamy, heurte l’opinion d’Arnauld. L’opposition d’Arnauld à Nicole touchant la question de la grâce est bien connue. C’est plutôt de l’originalité philosophique de Nicole qu’il s’agira dans ce travail. En tirant Nicole de « l’ombre d’Arnauld et de Pascal » et en lui faisant crédit d’une consistance spéculative propre, on retrouvera la finesse de sa psychologie, mais on découvrira également l’esquisse d’une subtile anthropologie.

Dans cet article, nous proposons d’examiner certains des usages qui sont faits de Descartes en sciences cognitives. Il s’agit plus précisément de s’attacher à la façon dont se trouve pensé l’héritage du cartésianisme dans la science cognitive orthodoxe, souvent conçue comme « cartésienne ». Comment en vient-on à former cette idée de science cognitive cartésienne? Nous répondons en nous appuyant sur deux analyses, celles de Timothy van Gelder et de Michael Wheeler, avec pour objectif de mettre au jour (...) les aspects de la philosophie de Descartes qui sont ici mobilisés, ainsi que les opérations intellectuelles et pratiques qui permettent à ces auteurs d’extraire le cartésianisme de son milieu originel pour le placer sur le terrain de la science cognitive contemporaine. (shrink)

Dans la doctrine cartésienne du Cogito, ergo sum, on peut dégager deux idées : l’idée d’une vérité indépendante, fournissant d’elle-même des preuves suffisantes d’authenticité ; l’idée d’une évidence vécue dont toute la force tiendrait à la conscience plus ou moins riche et plus ou moins précise que le moi pourrait prendre de sa réalité intime. L’interprétation cartésienne du moi flotte entre le moi qui se définit par la pensée et le moi qui se définit par l’expérience. Kant, inspiré (...) lui aussi par le désir de résoudre au moyen d’une même notion le problème de la vérité et celui du sujet, est amené à la construction de l’aperception transcendantale ou de la conscience tout court, construction qui, à tout bien considérer, se révèle comme conception d’un moi dépersonnalisé.La « psychologie de la connaissance », élaborée par Richard Hônigswald, élude ces ambiguïtés. Elle est une branche de l’arbre néo-criticiste et veut ramener au même point la logique et la psychologie. Elle rejette l’hypothèse du moi transcendental ; elle insiste, au contraire, sur la réciprocité des rapports du sujet, de l’expérience vécue et de l’objectivité ; elle affirme une solidarité et une interdépendance réelles entre la notion de «validité » d’une part, et celle du moi psychologique, de l’autre. (shrink)

Descartes dont la psychologie traite de l’homme qui peut se tromper fournit dans ses Passions de Vâme l’explication la plus radicale de la possibilité de cette erreur : c’est justement par les passions que se manifeste la nature humaine inévitablement su jette à l’erreur. Bien que la psychologie de Descartes se serve de notions à la fois anthropologiques et mécaniques, et bien qu’elle soit fondée ainsi sur une combinaison fondamentale de ces deux manières de voir, c’est néanmoins l’interprétation (...) mécanique qui depuis, seule, a fait école. La psychologie anthropologique moderne traite, elle aussi, de l’homme qui peut se tromper ; elle se rapproche donc, dans une certaine mesure, de la pensée cartésienne, sans cependant y revenir. (shrink)

Je me propose de réfléchir ici sur la place de plus en plus importante qu’occupe la psychologie intentionnelle dans la phénoménologie transcendantale de Husserl à partir du milieu des années 1920. Pour ce faire, je commencerai par fournir quelques indications que l’on retrouve dans plusieurs textes appartenant à la dernière période de Freiburg sur ce qu’on pourrait appeler une réhabilitation de la psychologie au sein de la phénoménologie transcendantale et le projet d’une psychologie eidétique ; dans la (...) deuxième partie, je présente l’arrière-plan de cette problématique en rappelant la définition de la phénoménologie des Recherches logiques dans les termes de Brentano d’une psychologie descriptive et en rappelant les motifs qui ont amené Husserl, après la publication de cet ouvrage, à se dissocier nettement de cette définition. Je me demande ensuite ce qui motive ce nouvel intérêt de Husserl pour la psychologie dans la dernière version de sa phénoménologie et j’avance trois des facteurs qui me semblent justifier la réhabilitation, sur le tard, de la psychologie intentionnelle dans la phénoménologie : l’identification partielle de la phénoménologie avec la psychologie eidétique, le parallélisme entre les dimensions psychologique et philosophique de la phénoménologie et enfin la critique de la voie cartésienne et l’adoption de la voie psychologique de la réduction. Cette réhabilitation de la psychologie dans le giron de la phénoménologie soulève deux questions importantes dont je traiterai brièvement dans la dernière partie de cette étude. La première porte sur une version du psychologisme qu’il appelle, sur le tard, le psychologisme transcendantal ; la deuxième concerne les nombreuses références à Brentano durant cette période et elle porte sur la dette de cette version de la phénoménologie à l’égard de Brentano. (shrink)

Tristan Murail est, avec Gérard Grisey, un des deux grands représentants de ce qu'il est convenu d'appeler la "musique spectrale". L'expression indique une référence constante à la structure microscopique des spectres sonores : c'est la vie intérieure des sons, avec leur harmonicité ou inharmonicité, leurs transitoires d'attaque ou d'extinction, qui constitue chez Murail le modèle par excellence pour construire des formes musicales. Cet ouvrage - le premier entièrement consacré à l'œuvre de Murail - évoque sa situation esthétique face à d'autres (...) courants de la musique d'après 1945. Un long entretien donne la parole au compositeur, pour retracer un parcours qui l'a mené de Messiaen à Scelsi et au-delà, ainsi qu'au pédagogue (Murail enseigne depuis plusieurs années aux Etats-Unis). Une analyse approfondie de l'une de ses pièces marquantes, L'Esprit des dunes, permet d'entrer dans son atelier, de suivre le processus de création qui conduit de l'analyse des sons à l'invention des formes. Enfin, Tristan Murail lui-même revient en détail sur chacune de ses œuvres, nous livrant son regard rétrospectif en un document précieux. (shrink)

Dans cet article, nous proposons d’examiner certains des usages qui sont faits de Descartes en sciences cognitives. Il s’agit plus précisément de s’attacher à la façon dont se trouve pensé l’héritage du cartésianisme dans la science cognitive orthodoxe, souvent conçue comme « cartésienne ». Comment en vient-on à former cette idée de science cognitive cartésienne? Nous répondons en nous appuyant sur deux analyses, celles de Timothy van Gelder et de Michael Wheeler, avec pour objectif de mettre au jour (...) les aspects de la philosophie de Descartes qui sont ici mobilisés, ainsi que les opérations intellectuelles et pratiques qui permettent à ces auteurs d’extraire le cartésianisme de son milieu originel pour le placer sur le terrain de la science cognitive contemporaine. (shrink)

L'etude historique du principe de vie dans l'oeuvre de Descartes et dans celle de ses predecesseurs souligne notamment l'enjeu de la scission cartesienne entre l'ame et les phenomenes biologiques. Elle permet de comprendre, dans sa nouveaute radicale, la notion de principe de vie chez Descartes, qui associe la decouverte recente de la circulation du sang par W. Harvey, a une explication mecanique de la chaleur du coeur. Du traite de L'Homme aux Passions de l'ame, Descartes identifie en effet la notion (...) de principe de vie a la chaleur contenue dans le coeur, nourrie par la circulation du sang. Une telle conception s'oppose a la vision aristotelicienne, ou la biologie et la psychologie sont etroitement liees, ainsi qu'aux adeptes du panpsychisme que Descartes a critiques: Campanella et Henry More. (shrink)

Cette étude a pour double objectif de retracer quelques éléments cartésiens dans la philosophie de Brentano et d'évaluer sa théorie de la conscience à la lumière des débats actuels dans la philosophie de l'esprit contemporaine. Les deux premières parties de cette étude évaluent la dette de Brentano à l'endroit de la philosophie de Descartes. Dans la première, je montre que Descartes est associé à plusieurs principes fondamentaux de la psychologie de Brentano, tandis que dans la deuxième, je propose une (...) interprétation de l'inexistence intentionnelle de Brentano à l'aide de la distinction cartésienne entre ens formale et ens objectivum. La troisième partie est un commentaire critique de l'évaluation par D. Rosenthal de la théorie de la conscience de Brentano dans sa Psychologie. Je m'intéresse plus particulièrement à la distinction que fait Rosenthal entre une conception aristotélicienne et une conception cartésienne de la conscience et me demande sous laquelle de ces deux catégories se range la théorie de Brentano. Dans la dernière partie, j'évalue la portée de quelques-unes des modifications importantes que Brentano fait subir à sa psychologie et à sa théorie de la conscience dans ses derniers travaux et j'avance l'hypothèse que ses positions sur la substance pensante et la conscience de soi le rapprochent encore davantage de Descartes. (shrink)

L’article analyse la partie consacrée à Descartes – et en particulier à la IV e méditation – dans le cours sur Le Concept philosophique de volonté, professé par Ricœur en 1967. En examinant en quel sens la philosophie cartésienne de la volonté représente ici pour Ricœur un « tournant » au sein de la tradition, on vise à mettre en relief les glissements interprétatifs, qui témoignent de l’influence de nouvelles médiations – comme celle de Heidegger et de Gueroult – (...) mais aussi et surtout d’un recul critique beaucoup plus net que dans la « Philosophie de la volonté » de Ricœur vis-à-vis de Descartes : recul qui est lié à un tournant de sa pensée. Dans ce but l’article se développe en suivant les trois moments de la lecture de Ricœur : a) noyau phénoménologique ; b) volonté et ordre des raisons ; c) volonté et cogito. (shrink)

Karl Jaspers gehört zu den Ziehvätern der Psychopathologie, einer der Grundlagenwissenschaften der Psychiatrie. In diesem Zusammenhang wird gemeinhin auf sein systematisches Lehrbuch verwiesen, die Allgemeine Psychopathologie von 1913. Die wesentlichen Züge seiner Methodologie und den Gegenstand der neuen Wissenschaft fixierte Jaspers jedoch schon in den hier versammelten Arbeiten, die zwischen 1909 und 1913 erschienen: Seine Kritik am dominanten Reduktionismus und an der damals noch jungen Psychoanalyse sind in diesen Texten bereits gültig formuliert, ebenso - und nicht zuletzt - die Dichotomie (...) zwischen Erklären und Verstehen. Neben der Dissertation “Heimweh und Verbrechen” enthält der vorliegende Band unter anderem den bahnbrechenden und wirkungsvollen Aufsatz “Die phänomenologische Forschungsrichtung in der Psychiatrie” sowie die bis heute kontrovers diskutierte Abhandlung “Kausale und 'verständliche' Zusammenhänge zwischen Schicksal und Psychose bei der Dementia praecox (Schizophrenie)”. Der Kommentar verortet die einzelnen Beiträge sowohl im wissenschaftshistorischen als auch im werkgeschichtlichen Kontext. (Quelle: buchhandel.de). (shrink)

Der Aufsatz verfolgt die Frage, welchem Wissenschaftstypus die Psychologie zuzuordnen ist, ob sie als eine Verlaufsgesetze aufstellende oder aber besser als eine hermeneutisch vorgehende Disziplin verstanden und betrieben werden soll. Dazu wird eine Systematik der Wissenschaften vorgeschlagen und die Psychologie darin eingeordnet. Davon ausgehend wird dafür argumentiert, dass die Psychologie als eine Realwissenschaft mit einem naturwissenschaftlichen und einem kulturwissenschaftlichen Zweig verstanden werden sollte, da sie sowohl technische als auch soziopolitische Praxen stützt.

Série de conférences faites à la Sorbonne en 1929, publié en 1931, l'ouvrage reprend le cogito ergo sum cartésien et développe le thème de la phénoménologie transcendantale en suivant le cheminement des Méditations de Descartes.

Den Plan, seine Untersuchungen zur Deskriptiven Psychologie in einem umfassenden Werk zur Darstellung zu bringen, hat Brentano nicht verwirklicht. Neben kleineren Schriften zu diesem Gedankenkreis sind aber die Kollegmanuskripte der 1887 bis 1891 unter wechselnden Titeln gehaltenen Wiener Vorlesungen zur Deskriptiven Psychologie erhalten.

Im Zentrum der 1874 erschienenen bewußtseinspsychologischen Abhandlungen Brentanos steht die Beschreibung und Analyse des Psychischen. Damit bahnte sich jene Abwendung von der sensualistischen Tradition der philosophischen Bewußtseinslehre an, die in der Phänomenologie Edmund Husserls vollendet wurde.

Keine ausführliche Beschreibung für "Psychologie des Schachspiels" verfügbar.

5 sehr merkwürdiger Tatsachen zutage gefördert, die vordem verborgen waren, und wirklich psychologische Tatsachen, wenn auch die Physiologen manche große Gruppen von ihnen ihrer eigenen Wissenschaft mit zurechnen. Mag die Einstimmigkeit 5 in der theoretischen Interpretation dieser Tatsachen auch sehr weit zurückstehen hinter derjenigen der exakten naturwissen­ schaftlichen Disziplinen, so ist sie in gewisser Hinsicht doch wieder eine vollkommene, nämlich was den methodischen Stil der gesuchten Theorien anlangt. Jedenfalls ist man in den inter- 10 nationalen Forscherkreisen der neuen Psychologie (...) der festen Überzeugung, einer bis vor kurzem ungebrochenen Überzeugung, daß nun endlich die allein wahre und echte Psychologie in den Gang gebracht sei, als eine strenge Wissenschaft, auf deren Wegen die Gesamtheit aller psychologischen Probleme, aller 15 zur individuellen und Kulturgeistigkeit gehörigen, liegen müssen. Es bedürfe nur, wie in jeder auf elementaren Aufbau und auf die Erklärung aus elementaren Gesetzen bedachten Erfahrungs­ wissenschaft, geduldiger Zurückhaltung und eines ganz vor­ sichtigen Emporschreitens ; man dürfe nur nicht voreilig nach 20 Problemen greifen, die noch nicht zu wissenschaftlicher Be­ arbeitung reif, für die noch nicht die Tatsachenunterlage bereit­ gestellt und die nötigen Erfahrungsbegriffe geschaffen sind. Einen nicht geringen Zuwachs an innerer Sicherheit hat die neue Psychologie durch die gelingende Schöpfung einer Psycho- 25 technik erhalten. Nun schien diese Psychologie wirklich der exakten Physik gleichzustehen. Sie war nun sogar so weit, um ihre psychologische Erkenntnis, ganz so wie physikalische und chemische, technisch nutzbar zu machen. (shrink)

La science française a d’abord réservé un mauvais accueil à la psychanalyse. La psychologie historique, objective, comparée s’est notamment insurgée contre la « fixité » de l’inconscient freudien. Mais il paraît difficile de soutenir des positions comparatistes en se fondant sur une complète variabilité du mental. A contrario, les épistémologues et les psychologues qui ont fait des tendances un invariant anthropologique sont parvenus à instaurer des comparaisons historiques pertinentes. L’étude du premier « retour à Freud » prôné par Lacan (...) prouve même que la reconnaissance de principes métapsychologiques, loin d’entraver la pratique du comparatisme, peut aider à la fonder. (shrink)

Die Psychologie des Aristoteles ist ein unveränderter, hochwertiger Nachdruck der Originalausgabe aus dem Jahr 1867. Hansebooks ist Herausgeber von Literatur zu unterschiedlichen Themengebieten wie Forschung und Wissenschaft, Reisen und Expeditionen, Kochen und Ernährung, Medizin und weiteren Genres. Der Schwerpunkt des Verlages liegt auf dem Erhalt historischer Literatur. Viele Werke historischer Schriftsteller und Wissenschaftler sind heute nur noch als Antiquitäten erhältlich. Hansebooks verlegt diese Bücher neu und trägt damit zum Erhalt selten gewordener Literatur und historischem Wissen auch für die Zukunft (...) bei. (shrink)

Alexandre Bédard | Résumé : À l’heure actuelle, on observe en Occident la présence grandissante de professionnels en santé mentale et de chercheurs qui ont recours à des éléments théoriques et à des techniques issus des spiritualités indiennes comme, par exemple, le yoga et la méditation de la pleine conscience (ou mindfulness meditation). Bien que ces techniques soient souvent reçues favorablement par les Occidentaux, au point de devenir parfois très populaires, il s’avère pour l’instant difficile de cerner une position théorique (...) claire sur ces sujets de la part de la psychologie et de bien identifier les sources sur lesquelles celle-ci s’appuierait. Le présent article vise à mieux comprendre la relation qui cherche à s’établir entre la psychologie occidentale et les spiritualités de l’Inde, non seulement à travers le jeu d’appropriations qui se déroule actuellement sous nos yeux, mais également à travers les contacts qui ont eu lieu entre ces deux traditions depuis la fin du xixe siècle. |: In recent years the use of theoretical elements and techniques stemming from traditional Indian spirituality, such as yoga and mindfulness meditation, by Western mental health professionals and researchers, has grown substantially. These techniques are often favourably received by Westerners and have become very popular. However, it is difficult to identify a clear theoretical position on these topics in the field of psychology to determine which are the reliable sources for such critical analysis. This paper aims to understand the relationship between Western theories of psychology and those of Indian spirituality, through the current patterns of cultural appropriation as well as through the historical context of contact between the two traditions since the late nineteenth century. (shrink)

Das Buch befasst sich mit bislang unbekannten Kontexten von Theodor W. Adornos Kritik der Psychoanalyse, darunter vor allem die versuchte „Arisierung“ durch die Neoanalyse im Göring-Institut der NS-Zeit. Wolfgang Bock nimmt dazu einen wichtigen Ausgangspunkt von Adornos Aufsatz „Die revidierte Psychoanalyse“, der 1952 in der Psyche veröffentlicht wird. Der Autor zeigt anhand einer genauen Lektüre eins bislang unveröffentlichten englischen Vortragsmanuskripts von 1946, dass Adornos sich zusammen mit den zur Emigration gezwungenen jüdischen Analytikern vor allem gegen die Zurichtung der freudschen Triebtheorie (...) durch Karen Horney richtet, gegen die er auch in Amerika argumentiert. Er steht damit keinesfalls allein da. Diese Motive werden von Adorno allerdings ab 1950 in Deutschland nicht mehr offen aufgenommen, da er sich mangels anderer Alternativen nun verstärkt um ein Auskommen mit den ehemaligen Nazis bemüht. Wolfgang Bock, der auch der bislang kaum erfolgte Aufarbeitung dieses faschistischen Erbes in der Psychologie im Nachkriegsdeutschland nachgeht, kann zeigen, dass diese Momente weiterhin in Adornos späterer Fassung der Psychoanalyse wirksam bleiben. Vor diesem Hintergrund unterzieht er so gut wie alle Texte Adornos zur Psychoanalyse einer gründlichen Revision, darunter auch kaum bekannte Forschungsprojekte. Es zeigt sich, dass Adorno in den englischen Texten sehr viel offener argumentiert und damit paradoxerweise späteren Kritikern näher ist, als diese annehmen: Das Bild seines Umgangs mit der Psychoanalyse muss von nun an gründlich revidiert werden. Das Buch veröffentlicht zum ersten Mal den englischen Vortragstext Adornos von 1946 und bietet u.a. eine neue deutsche Übersetzung. (shrink)

Excerpt from Psychologie de l'Attention Il y a deux formes bien distinctes d'attention l'une spontanee, naturelle; l'autre volontaire, artificielle. About the Publisher Forgotten Books publishes hundreds of thousands of rare and classic books. Find more at www.forgottenbooks.com This book is a reproduction of an important historical work. Forgotten Books uses state-of-the-art technology to digitally reconstruct the work, preserving the original format whilst repairing imperfections present in the aged copy. In rare cases, an imperfection in the original, such as a (...) blemish or missing page, may be replicated in our edition. We do, however, repair the vast majority of imperfections successfully; any imperfections that remain are intentionally left to preserve the state of such historical works. (shrink)

Dans son ouvrage de 1874, repris et complété en 1911, puis augmenté à nouveau par une série d’appendices tardifs, dans l’édition procurée par Oscar Kraus, en 1924, Brentano n’est pas seulement celui qui ouvre le dossier très complet des questions psychologiques débattues dans l’après-Kant et jusqu’à la fin du XIXe siècle, dans l’espace intellectuel germanique, mais aussi et principalement anglophone; pas seulement celui qui, à la faveur de la redéfinition, à la fois très ancienne et novatrice, des phénomènes psychiques, caractérisés (...) par l’inexistence intentionnelle de leur objet immanent, ouvre la voie à un nouveau développement de la psychologie, ni rationnelle, ni expérimentale, mais proprement empirique, celle-là même qui se transformera ensuite en psychologie descriptive, puis phénoménologie; par la diversité de son « École », dont on mesure mieux aujourd’hui le rayonnement et la fécondité , par la richesse et le rayonnement de sa propre pensée en philosophie morale, théorie de la connaissance, logique, ontologie, Brentano est enfin reconnu en France – comme c’est déjà le cas depuis longtemps dans beaucoup de pays anglosaxons – comme une figure majeure, après Bolzano, de l’histoire de la philosophie autrichienne et comme un puissant interlocuteur encore présent dans les débats les plus contemporains en philosophie de l’esprit ou en ontologie. (shrink)

Les sources augustiniennes du cogito cartésien – voilà assurément une question qui n’aura jamais sérieusement préoccupé Martin Heidegger! Nous voudrions cependant suggérer, dans notre étude, que les différentes lectures critiques que Heidegger entreprend de la métaphysique cartésienne, dès les années du premier enseignement de Fribourg, à travers le premier cours donné à Marburg notamment, et jusqu’à Sein und Zeit, sont singulièrement aimantées par une question augustinienne : la question que je suis devenu pour moi-même précisément, et que c’est d’abord (...) à partir de cette question et de la problématisation du mode d’être du sum et de l’ego qu’elle commande, que Heidegger déploie son débat ou son différend avec l’instauration cartésienne d’une métaphysique de la subjectivité.Les méditations cartésiennes de Martin HeideggerAuf den ersten Blick könnte man den Eindruck gewinnen, Heidegger habe den augustinischen Wurzeln des cartesianischen « cogito » nie ernsthafte Beachtung geschenkt. Diese weithin verbreitete Auffassung versucht der folgende Artikel durch eine eingehende Analyse bestimmter Kerntexte aus Heideggers früher Schaffensperiode zu revidieren, die von einer kritischen Auseinandersetzung mit der cartesianischen Metaphysik geprägt sind. Bei genauerer Betrachtung wird deutlich, da dieser wiederholte Rückgang auf Descartes – angefangen von den Jahren der ersten Freiburger Lehrtätigkeit über die Marburger Vorlesung Einführung in die phänomenologische Forschung bis hin zu Sein und Zeit – von einer eminent augustinischen Fragestellung motiviert ist, nämlich der Frage, zu der ich mir selbst geworden bin. Vor diesem Hintergrund erschliet sich erst die Art und Weise, in der Heidegger der Frage nach der Seinsart des « sum » und des « ego » nachgeht, um von diesem Ansatz her die cartesianische Begründung einer Metaphysik der Subjektivität einer eingehenden Kritik zu unterziehen. (shrink)

Pour mettre en evidence l'importance de l'activité de Geneviève Rodis-Lewis dans le renouveau des études cartésiennes à partir des années 1970 en France et à l'étranger, en particulier en Italie, il faut souligner son rôle dans le mouvement qui a précédé la naissance du Centre d'études cartésiennes, au sein duquel elle a favorisé les rencontres et les échanges entre les chercheurs du monde entier, pour restituer à la communauté la plus large possible une figure unique de Descartes, que les traditions (...) interprétatives antérieures avaient multipliée selon les différents aspects de l'œuvre : d'abord, le philosophe ; ensuite, le physicien ; enfin, le mathématicien. II faut aussi rendre compte du travail accompli avec rigueur et sans fléchissement par G. Rodis-Lewis, en faveur de l'établissement d'une histoire de la philosophie la plus objective possible, dans deux directions principales : l'édition de textes ; la rédaction d'essais et de monographies sur différents aspects de la philosophie moderne et ses figures centrales, telles Descartes, tout d'abord, mais aussi Malebranche, Pascal, Leibniz et d'autres figures mineures, les « petits cartésiens ». The article highlights the importance of Geneviève Rodis-Lewis's part in the renewal of Cartesian studies in France and abroad, especially in Italy, from the 1970's. It was important to reconsider G. Rodis-Lewis's role, particularly in the movement which preceded the birth of the Centre of Cartesian Studies of the Sorbonne, in which she fostered the meetings and the exchanges between researchers from all over the world in order to give back to the largest community possible a unique figure of Descartes, which former interpretative traditions had multiplied according to the different aspects of the work : first the philosopher, then the physicist, finally the mathematician. Besides, it was necessary to explain the work achieved rigorously and resolutely by G. Rodis-Lewis in favour of the establishment of a history of philosophy put forward as the most objective possible. This followed two main directions : on the one hand, the publication of texts ; on the other hand, the writing of essays and monographs on different aspects of modern philosophy and its main figures, such as Descartes foremost, but also Malebranche, Pascal, Leibniz and other minor figures the « Little Cartesians ». (shrink)

Les études réunies et publiés dans ce volume sont d'abord concentrées sur les problèmes relatifs à la nature de l'âme en général, notamment par le biais d'une confrontation avec des penseurs antérieurs a Aristote ou qui leur sont contemporains - spécialement Platon et Xenocrate.

Franz Brentanos (1838-1917) Psychologie vom empirischen Standpunkte aus dem Jahre 1874 gehört zu den Klassikern der Philosophie und der Psychologie. Mit diesem Werk, das den Ausgangspunkt sowohl für die phänomenologische Tradition als auch für die heutige Philosophie des Geistes markiert, konnte sich Brentano im damaligen philosophischen Panorama durchsetzen - sein Name ist auch heute noch unauflöslich mit diesem Werk verknüpft. Die Entdeckung bzw. Wiederentdeckung der Grundstruktur psychischer Phänomene, d. h. deren Intentionalität, stellt wohl den wichtigsten Beitrag Brentanos zum (...) Aufbau einer Analytik des Geistes dar. (shrink)

Unter dem Titel „Windelbands Psychologie-Projekte“ schließt Jörn Bohr mit seinem philosophiehistorischen Überblick zur Lage der Psychologie zwischen 1872 und 1915 am Beispiel Windelbands an die vorangehende Einleitung an und zeichnet damit in eins die wissenschaftliche Landschaft vor, in welche die folgenden Beiträge eingebettet sind. Bohr zeigt neben dem wissenschaftlichen Werdegang des Protagonisten dessen Bemühungen um einen eigenen Entwurf einer Psychologie und deren Wendungen. Desgleichen betont er seine bildungspolitische Funktion in Bezug auf den Lehrstuhlstreit im März 1913. Ein (...) Positionsstreit, der nicht allein den Versuch einer Selbstbehauptung der Philosophie gegenüber der experimentellen Psychologie betrifft, sondern vielmehr die Philosophie selbst in eine Krise stürzt, welche nicht zuletzt in der Gebundenheit der Philosophie an die Wissenschaften begründet liegt. Während Windelband anfangs Funktionen des Denkens als auf Naturgesetze gegründete versteht und später wiederholt Versuche unternahm, die Psychologie in die Philosophie zurückzuholen, wendet er sich gegen Ende seines Schaffens unter den Vorzeichen einer Philosophie der Werte gegen die Möglichkeit einer Gründung der Geschichtswissenschaft auf Psychologie. (shrink)