Most arguments for moral vegetarianism rely on the premise that non-human animals can suffer. In this paper I evaluate problems that arise from Peter Carruthers’ Higher-Order Thought theory of consciousness. I argue that, even if we assume that these problems cannot be overcome, it does not follow that we should not subscribe to moral vegetarianism. I conclude that we should act as if non-human animals have subjective experiences for moral reasons, even if we cannot be certain that they do.

Peter Abelard (1079–1142 ce) was the most wide‐ranging philosopher of the twelfth century. He quickly established himself as a leading teacher of logic in and near Paris shortly after 1100. After his affair with Heloise, and his subsequent castration, Abelard became a monk, but he returned to teaching in the Paris schools until 1140, when his work was condemned by a Church Council at Sens. His logical writings were based around discussion of the “Old Logic”: Porphyry's Isagoge, aristotle'S Categories and (...) On Interpretation and boethius'S textbook on topical inference. They comprise a freestanding Dialectica (“Logic”; probably c.1116), a set of commentaries (known as the Logica [Ingredientibus], c. 1119) and a later (c. 1125) commentary on the Isagoge (Logica Nostrorum Petititoni Sociorum or Glossulae). In a work Abelard called his Theologia, issued in three main versions (between 1120 and c.1134), he attempted a logical analysis of trinitarian relations and explored the philosophical problems surrounding God's claims to omnipotence and omniscience. The Collationes (“Debates,” also known as “Dialogue between a Christian, a Philosopher and a Jew”; probably c.1130) present a rational investigation into the nature of the highest good, in which the Christian and the Philosopher (who seems to be modeled on a philosopher of pagan antiquity) are remarkably in agreement. The unfinished Scito teipsum (“Know thyself,” also known as the “Ethics”; c.1138) analyses moral action. (shrink)

Argumentation as the public exchange of reasons is widely thought to enhance deliberative interactions that generate and justify reasonable public policies. Adopting an argumentation-theoretic perspective, we survey the norms that should govern public argumentation and address some of the complexities that scholarly treatments have identified. Our focus is on norms associated with the ideals of correctness and participation as sources of a politically legitimate deliberative outcome. In principle, both ideals are mutually coherent. If the information needed for a correct deliberative (...) outcome is distributed among agents, then maximising participation increases information diversity. But both ideals can also be in tension. If participants lack competence or are prone to biases, a correct deliberative outcome requires limiting participation. The central question for public argumentation, therefore, is how to strike a balance between both ideals. Rather than advocating a preferred normative framework, our main purpose is to illustrate the complexity of this theme. (shrink)

Recently, scholars have looked more closely at the philosophical importance of the imaginative and literary aspects of Plato's writing, and have begun to appreciate the methods of ancient philosophers and commentators who studied Plato. This study brings together leading philosophical and literary scholars to investigate these new-old approaches.

While green innovation has a positive impact on firms’ performance, some established firms that initiate green innovation activities could suffer from insufficient new green knowledge and skills. Since adopting a sustainability orientation helps firms commit to the creation of superior sustainable practices, and efficiently invest resources necessary to develop appropriate new green products, leading to superior green innovation performance, sustainability orientation offers an alternative approach for diversifying green entrants to achieve green innovation success. Building on resource-based, knowledge-based, and capabilities theories, (...) this study aims to identify key factors that enable sustainability orientation of diversifying green entrants and enhance its effect on green innovation performance. As sustainability issues frequently occur upstream at the supplier level, and since supplier involvement effectively determines new product success, this study theorizes that diversifying green entrants that adopt sustainability orientation require two types of green supplier involvement to enhance the effect of sustainability orientation on green innovation performance. Green knowledge-processing capability and green R&D capability complement green supplier involvement as a knowledge source and green supplier involvement as a co-creator, respectively, to further enhance the amount of green innovation performance. Based on a longitudinal dataset of 336 diversifying green entrants, the results support all our hypotheses. Interestingly, an additional analysis suggests that when diversifying green entrants implement green supplier involvement as a co-creator, they achieve greater green innovation performance than those who implement green supplier involvement as a knowledge source. These findings provide important theoretical implications and practical guidance for established firms to pursue green innovation. (shrink)

First published in 2002. Routledge is an imprint of Taylor & Francis, an informa company.

First published in 2002. Routledge is an imprint of Taylor & Francis, an informa company.

Four lectures on the Philosophy of Religion are included in this compact book along with an extra chapter on the psychology of belief in God. In a search for an acceptable theism, the author examines religious faith and human personality via many theories and facets of thinking, referring to psychologists, theologians and philosophers who have battled with similar questions. Originally published a year after the lectures were presented, this is an interesting classic volume by a well-known theorist of the early (...) Twentieth Century. (shrink)

Est-il vrai que la notion chrétienne de création soit une notion complètement nouvelle par rapport à la philosophie grecque ? Telle est la question qu'on se pose dans l'article ci-dessus. Si d'habitude on est incliné à répondre à cette question par l'affirmative, c'est en admettant que, assez généralement, la philosophie grecque connaît l'idée d'une matière préexistante. C'est ainsi que les apologètes grecs du deuxième siècle, tels qu'Aristide et Théophile d'Antioche, se sont opposés à la philosophie grecque et spécialement à la (...) doctrine de Platon telle qu'ils l'ont comprise. L'auteur essaie de démontrer que, en fait, Platon n'a pas admis une matière préexistante dans le sens voulu par ses adversaires. Il n'a ni enseigné que les éléments préexistassent à l'œuvre créatrice du Démiurge , ni introduit sa notion d' espace dans le sens de matière, telle qu'Aristote, suivant sa propre terminologie, a voulu l'expliquer. C'est donc une erreur de dire que Platon ait admis une matière qui soit « coéternelle » et « du même âge », donc du même ordre que Dieu. Pour Platon, et pour Aristote également, le principe non déterminé ne saurait, comme tel, être du même orde que le premier Principe de l'être qui est comme tel un principe déterminant et déterminé. C'e'st une erreur, encore, de dire que, sur ce point comme sur beaucoup d'autres, Aristote était plus près de la vérité, donc du Christianisme, que Platon, le « Démiurge » du dernier n'étant pas une cause totale, tandis que le Premier Moteur d'Aristote était, dans un sens, vraiment une cause totale. Ce qui se voit clairement chez Platon, non seulement dans le Timée, mais aussi dans la République et dans le Philète , c'est qu'il est constamment et profondément préoccupé de fonder l'existence relative dans l'Existence absolue. Il a reconnu le rapport entre le monde visible et le Monde transcendant comme une relation de dépendance totale et essentielle. Or, si, dans son essence, la notion chrétienne de création n'est autre chose qu'une telle relation de dépendance, Platon, qui a fait de cette notion la base de toute sa philosophie, était par là-même près de la foi chrétienne. Aristote, d'autre part, bien qu'il ait dit une fois au moins que de son premier Principe tout l'univers dépend, a minimisé en fait le rapport entre le premier Principe et notre monde. Dans la notion chrétienne de création deux éléments se dissinguent : L'Etre Absolu, dont sort tout ce qui est relatif, se distingue dans son essence de tout ce qui n'est pas Lui. Le mode selon lequel l'être relatif sort de l'Absolu n'est pas celui d'une nécessité de nature, mais d'un acte de volonté. En partant de cette analyse, on peut déterminer exactement les degrés de différence ou d'affinité entre la notion chrétienne de création et les différents systèmes de philosophie grecque. En rapport avec la Stoa, la différence est dans la notion de Dieu : ne reconnaissant pas sa transcendance, on méconnaît l'opposition entre l'Absolu et l'être relatif. Quant à Aristote, il n'explique aucunement comment l'être relatif provient de l'Absolu : son premier Moteur n'est pas la cause de l'être, et les « formes » immanentes des objets naturels restent chez lui sans aucune explication. Sans doute, Platon explique davantage. Il est suivi par les Néoplatoniciens qui font provenir l'être relatif de l'Absolu, tout en connaissant une différence essentielle entre l'un et l'autre, mais n'admettant point d'acte de volonté de la part de l'Absolu. Platon qui, probablement, admettait un acte de volonté, se trouvait par là-même le plus près de la notion chrétienne de création. Il en différait, cependant, sur quelques points importants. Il n'enseigne qu'en partie une création directe : c'est que le Nous transcendant qui est le Démiurge, constitue des éléments le monde visible ; ces éléments, il ne les a pas trouvés comme tels, mais il les a faits de — « quelque chose » qu'on n'a pas le droit de nommre une chose. Il « fait » donc le monde dans son aspect intelligible. Mais il reste un aspect qui échappe à la pensée et qui, comme tel, ne saurait provenir du Principe Suprême qui domine la hiérarchie platonicienne de l'être. Ensuite, le Nous transcendant fait les âmes : l'âme du monde, les astres , les âmes humaines. Il ne fait ni les corps humains ni les êtres vivants d'un ordre inférieur à l'homme. Ceux-là, ils sont tous créés par les « dieux créés » et secondaires qui sont les Astres. Pour Platon, l'Esprit transcendant qui crée le monde n'est pas le Principe suprême. Il se trouve d'après ce qu'il paraît, à un degré plus bas dans la hiérarchie de l'être. Ce seront les penseurs chrétiens, ce sera tout d'abord Saint Athanase qui, en unifiant essentiellement le Père et son Logos, a réuni l'Un et le Nous transcendant qui est le Démiurge de Platon. Au lieu d'opposer au Platonisme la doctrine qu'il n'y a pas de matière préexistante, Dieu ayant « concréé » la matière, nous préférons de dire : Platon a éloigné la notion d'infini et d'indétermination de son principe suprême ; donc, il en a fait un autre principe, jamais du même ordre que l'Un, mais tout de même un principe fondamental. La notion chrétienne de Dieu, d'autre part, renferme et le caractère de l'Un et celui de l'Infini. (shrink)