“Poland 2050” Report is a publication of a distinctive sort. While the idea of producingthis report has a long history, it began to take shape about two years ago. It isbased on the two tenets. The first, raised at numerous conferences held in the past underthe auspices of the “Poland 2000 Plus” Committee, is the conviction that economicgrowth does not transpose automatically into societal (or more broadly “civilizational”)advancement. Indeed, the preliminary analysis has indicated that the two processes are,in fact, divergent. (...) While there have been convergent processes evident in Poland’s andthe EU’s economic domains, no such convergence is significantly evident in the case ofsocietal progress. This gave rise to the vision set forth in this Report, formulated as“minimizing Poland’s developmental gap with respect to the more advanced EU states.”The second tenet upon which this Report is based is even more important. Numerousanalyses carried out by the Committee indicate that quantitative changes cannot bepredicted four decades in advance with great likelihood. And so, we did not base ourReport on existing quantitative trends, but rather on analysis of the pathways that willmake it possible to minimize Poland’s developmental gap with respect to the advancedEU states. The Report also strives to highlight threats that exist in the social and “civilizational”sphere.The Report was based on the materials published in the three volumes of the publicationWizja przyszłości Polski – Studia i Analizy [A Vision of Poland’s Future—Studies and Analyses], vol. 1: Społeczeństwo i państwo [Society and State], vol. 2: Gospodarkai środowisko [Economy and Environment], and vol. 3: Ekspertyzy [ExpertStudies]. (shrink)

“Poland 2050” Report is a publication of a distinctive sort. While the idea of producingthis report has a long history, it began to take shape about two years ago. It isbased on the two tenets. The first, raised at numerous conferences held in the past underthe auspices of the “Poland 2000 Plus” Committee, is the conviction that economicgrowth does not transpose automatically into societal (or more broadly “civilizational”)advancement. Indeed, the preliminary analysis has indicated that the two processes are,in fact, divergent. (...) While there have been convergent processes evident in Poland’s andthe EU’s economic domains, no such convergence is significantly evident in the case ofsocietal progress. This gave rise to the vision set forth in this Report, formulated as“minimizing Poland’s developmental gap with respect to the more advanced EU states.”The second tenet upon which this Report is based is even more important. Numerousanalyses carried out by the Committee indicate that quantitative changes cannot bepredicted four decades in advance with great likelihood. And so, we did not base ourReport on existing quantitative trends, but rather on analysis of the pathways that willmake it possible to minimize Poland’s developmental gap with respect to the advancedEU states. The Report also strives to highlight threats that exist in the social and “civilizational”sphere.The Report was based on the materials published in the three volumes of the publicationWizja przyszłości Polski – Studia i Analizy [A Vision of Poland’s Future—Studies and Analyses], vol. 1: Społeczeństwo i państwo [Society and State], vol. 2: Gospodarkai środowisko [Economy and Environment], and vol. 3: Ekspertyzy [ExpertStudies]. (shrink)

Kim Stanley Robinson a toujours interrogé l’exploration spatiale comme moyen d’émancipation. Mais sur cette aventure extraterrestre, il est devenu de moins en moins optimiste au fil de ses livres. Il croit encore en sa dimension utopique, mais à condition qu’elle devienne modeste et cède la place, en termes de priorité, à la préservation des conditions d’habitabilité de la Terre, au cœur de son dernier roman Le Ministère du futur.

Que savons-nous de l'avenir? Quel sera l'état de nos connaissances dans quarante ans? Comment pouvons-nous l'entrevoir sans faire de science-fiction? Ce livre apporte une réponse, par une réflexion prospective sur la science et la technologie à l'horizon 2050 : des "ruptures" (des nouveaux concepts, des théories nouvelles) pourraient-elles changer la donne? Parviendrons-nous à mieux comprendre les mécanismes du vivant et de la conscience? Pouvons-nous envisager un renouvellement des théories de la matière et de l'univers et l'avènement d'une nouvelle informatique, etc.? (...) La prospective prend en compte les besoins de la société (dans les domaines de l'énergie, du travail, de la santé et de l'alimentation, de la sécurité) qui auront un impact sur la recherche (une nouvelle robotique, l'utilisation en médecine des thérapies géniques, des innovations dans l'énergie, etc.). Elle doit aussi anticiper l'évolution des liens entre science et société : la recherche, vecteur de l'"économie de la connaissance", échappera-t-elle à la dictature du temps court et rendra-t-elle le monde plus lisible? Une nouvelle géopolitique de la science et de la technologie et de nouveaux modes de production des connaissances émergeront-ils? Comment engager le débat sur les choix technologiques et la dimension éthique des enjeux? C'est à ces questions que l'auteur, armé de sa longue expérience de responsable de la politique scientifique française, tente ici de répondre, à travers des scénarios du futur. (shrink)

Nous partageons, au sujet de la nature du temps, l’intuition fondamentale selon laquelle le futur est ouvert tandis que le passé est fermé. Par exemple, alors que nous pensons pouvoir influencer le cours du futur, nous savons qu’aucune de nos actions ne peut influencer le cours du passé. Cependant, bien que cette intuition soit largement partagée, identifier la nature de l’asymétrie qu’elle reflète n’est pas chose aisée. Dans cet article, j’explore différentes manières de caractériser l’asymétrie entre le ‘ (...) class='Hi'>futur ouvert’ et le ‘passé fermé’ dans le but de rendre justice à notre intuition. En particulier, je discute la question de savoir si cette asymétrie doit être caractérisée de façon sémantique, épistémique, métaphysique ou ontologique. Je conclus que, bien que plusieurs de ces caractérisations contribuent à une compréhension globale du phénomène, une caractérisation ontologique de l’asymétrie doit être préférée, car elle s’avère supérieure en termes de pouvoir explicatif, d’intelligibilité, ainsi que dans sa capacité à inclure différents sens que l’on peut prêter au concept d’ouverture. (shrink)

Ich verteidige in diesem Aufsatz die These, daß die Kernbedeutung des deutschen Perfekts ein Extended Now im Sinne von McCoard (1978) ist. Es handelt sich dabei um ein Intervall, das die Referenzzeit r als rechte Grenze hat und in eine kontextuell oder lexikalisch begrenzte Vergangenheit reicht. r selbst gehört mit zum Intervall. Ich nenne dieses Intervall XNP(r). Für das Futur ist ein analoges Intervall anzunehmen, welches die Referenzzeit als linke Grenze hat, in die Zukunft reicht und das XNF(r) genannt (...) wird. Auch hier gehört r mit zum Intervall. (shrink)

Cette contribution est consacrée à la signification actuelle et aux défis institutionnels de l''éthique du futur" au sens de Jonas. On examine d’abord, autour d’enjeux qui sont actuellement au coeur des démarches de Responsabilité sociale des entreprises, les dimensions collective, institutionnelle et partenariale de la responsabilité. Dans un second temps, c’est la préservation des conditions de l’action qui est l’objet de l’attention, dans la continuité de préoccupations de Hans Jonas et en lien avec une perspective collective sur l’action individuelle. (...) Ces développements conduisent à des conclusions au sujet des idées courantes sur le partage des responsabilités dont serait porteuse la Responsabilité sociale des entreprises. (shrink)

" Ce général expérimenté nous parle avec une grande sagesse des qualités humaines et de la conscience nécessaires pour combattre l'ennemi et diriger les hommes. Ses pages m'ont surpris par leur limpidité et leur profondeur. Nous sommes bien loin de l'armée archaïque que j'ai connue dans ma jeunesse ", père Guy Gilbert. Ce livre s'adresse au jeune étudiant qui réfléchit à devenir officier. Aucun ouvrage, récent en tout cas, n 'avait encore pris ces jeunes et leurs parents pour cible, afin (...) de tenter de leur parler, avec des mots du début du 21e siècle, de la guerre et du terrorisme, mais aussi de morale et d'amitié, de courage et de volonté. Et d 'amour et de vertus, et de principes. Et de discipline et de sacrifice et de générosité, qu'il a en quantité à condition qu'on lui explique comment il va en faire le meilleur usage. Ses propos intéresseront aussi tous ceux qui, même en dehors des corps armés, s 'interrogent sur l'énigme de l'homme face à la violence. (shrink)

Résumé Dans le cadre de sa théorie des petites perceptions, Leibniz évoque des exemples de perceptions confuses du futur. Par ailleurs, sa théorie métaphysique de la substance individuelle incluant tous ses prédicats implique l’existence dans le sujet de « traces du futur », symétriques des traces du passé. L’objectif de l’article est d’étudier le rapport complexe entre anticipations de l’avenir et traces du futur, et, plus généralement, entre les déterminations psychologiques et métaphysiques des petites perceptions.

English summary: Nietzsche is sometimes called a philosopher-prophet, but no one has heretofore examine both his prophetic dimension and philosophical power together. This unique study demonstrates that Nietzsche was the first futurologist, that the future was a real concern for him, and that even his genealogical works should be read as an investigation turned towards the future of man and civilization. The five studies included offer a new face to Nietzsche that future researchers will undoubtedly need to take into account. (...) French description: Nietzsche a parfois ete qualifie de philosophe-prophete. Mais ses interpretes se sont divises en deux grandes categories: ceux qui ont concentre leur regard sur la dimension prophetique de l'oeuvre en sous-estimant la puissance du philosophe, et ceux qui ont tente de decrypter la philosophie de Nietzsche en negligeant sa dimension prophetique. Auteur d'une these de Doctorat d'Etat es-Lettres consacree au futur dans l'oeuvre de Nietzsche, Philippe Granarolo n'en avait publie sous une forme remaniee que la troisieme partie (L'Individu eternel / L'experience nietzscheenne de l'eternite, Vrin, 1993), et il ne nous avait fait entrevoir sa lecture de Nietzsche que par le biais d'articles et de quelques opuscules. Avec ce volume, Nietzsche: cinq scenarios pour le futur, il se decide enfin a mettre a la portee du public cultive son approche originale du philosophe auquel il a consacre plus de trente-cinq annees de sa vie. Pour lui, Nietzsche est moins un prophete que le premier des futurologues. Il demontre de facon convaincante que le futur a bien ete la preoccupation essentielle, et meme le souci quasi unique de Nietzsche, les oeuvres genealogiques elles-memes devant etre lues comme des recherches tournees vers l'avenir de l'homme et de la civilisation. Les cinq scenarios mis en exergue par Philippe Granarolo offrent au corpus nietzscheen un nouveau visage qu'il sera sans doute difficile aux futurs interpretes de negliger. (shrink)

L'auteur de cet essai s'attache à montrer, par l'étude des grands penseurs du XVIe et du XVIIe siècle —- Ficin, Nicolas de Cues, Galilée, Pascal, Descartes, Luther, Calvin, Leibniz -—, que l'histoire n'est pas livrée au hasard mais obéit à des déterminismes complexes auxquels l'homme moderne peut d'autant moins échapper qu'il pense, contre maints bons esprits des siècles passés, être libre et voué au bonheur, alors que l'accomplissement sans fin de l'Occident ne peut avoir que des conséquences tragiques. Un livre (...) d'Estienne et Liébault —- L'Agriculture et Maison rustique -— qui parut pour la première fois en 1564 et dont la dernière édition date de 1689 est ici le contrepoint qui permet d'aborder, à travers science, religion, philosophie et hermétisme, les mondes —- Renaissance, Grand Siècle - qui tournent autour de la Maison rustique des mouches à miel dont les chapitres sont reproduits à la fin de l'ouvrage. Les idées de ces mondes, d'où sont-elles venues? D'ici et d'ailleurs? D'une procession allant des principes aux techniques, du nombre aux mathématiques utilitaires, du temps cyclique au temps de l'histoire, ce dont témoignerait l'hexagone de cire des abeilles que Kepler tenait pour un archétype? En recourant à la doctrine de la prédestination, version théologique du déterminisme scientifique, l'auteur entend mettre en évidence le caractère inéluctable du paradigme qui se cristallise à la Renaissance pour rendre manifeste aujourd'hui notre peu de possibles, sinon celui de nous regarder être agis. (shrink)

La décade de Cerisy Gilbert Simondon ou l'invention du futur a rassemblé des philosophes tels que Jean-Hugues Barthélémy, Andrew Feenberg ou Bernard Stiegler, des chercheurs venus d'autres disciplines, tels qu'Armand Hatchuel, Gilles Cohen-Tannoudji ou Thierry Gaudin, et toute une génération de jeunes chercheurs. Il en résulte un livre foisonnant où l'astrophysique côtoie la psychothérapie, où l'architecture dialogue avec l'informatique, et où tous ces savoirs tendent vers une communication encyclopédique. Il débute avec les "transductions politiques de Simondon" pour penser la (...) relation entre les évolutions technologiques et les normativités sociales. Puis, il aborde "la techno-esthétique" et le design, frayant la voie à une esthétique interne à la réalité technique qui ne repose plus sur la contemplation mais sur la participation à la technicité. Avec la "culture technologique", il est question des techniques à l'échelle du nanomètre et des instruments astronomiques spatiaux, qui imposent à la Culture d'intégrer les schèmes de la communication entre échelles. Le quatrième volet, consacré au "préindividuel quantique", propose une ré-interprétation de la mécanique quantique fondée sur les notions de préindividualité, de potentialité et de phases. "L'information et les réseaux", leurs enjeux, sont ensuite étudiés en relation avec l'informatique et les TIC. Ces technologies conditionnant aussi l'individuation psychique et collective, l'enquête se prolonge en direction du "sens du transindividuel". Enfin, ce cycle de réflexions s'achève sur "une philosophie en devenir" et les interventions esquissant des lignes d'évolution possibles pour la philosophie de Simondon. Premier jalon dans l'internationalisation des études simondoniennes, cet ouvrage propose une perspective résolument orientée vers l'invention du futur."--Page 4 of cover. (shrink)

Ce livre est né d'un débat qui s'est tenu à Evry en novembre 2015, intitulé « La mémoire de la vie » entre Patrick Curmi, biologiste, médecin et actuel président de l'université d'Évry Val d'Essonne, et Edgar Morin. Celui-ci développe l'idée motrice de son deuxième volume de La Méthode, « La vie de la vie », estimant qu'il est devenu vital de penser la vie. Non point d'éliminer la notion, au prétexte qu'elle serait surinvestie d'enjeux philosophico-idéologicoreligieux, ou de la déclarer, (...) du point de vue de la science, parfaitement superfétatoire, mais de chercher à la penser dans sa complexité, dans son unité, dans sa multidimentionnalité. (shrink)

La quatrième de couverture indique : "Cet ouvrage analyse le rapport de Derrida à Levinas. Il analyse ce que la déconstruction doit à la doctrine lévinassienne de l'éthique comme philosophie première : la critique de l'ontologie à travers la notion de trace, la déconstruction de la métaphysique de la présence et la primauté du thème de l'altérité événementielle. Cet ouvrage rejette en revanche l'idée selon laquelle la destinée de la Déconstruction pourrait s'expliquer par les principes de l'éthique lévinassienne. Il montre (...) ainsi la spécificité de la pensée de Derrida par rapport à la philosophie de Levinas. Spécificité que nous préparerons à lire le texte de Derrida en 1980 "En ce moment même de cet ouvrage me voici", où Derrida propose une lecture déconstructive de l'oeuvre de Levinas. Pour accéder à ce texte, nous proposerons ce que nous pensons être la théorie de la Déconstruction, en y privilégiant la priorité du politique sur l'éthique. Selon ce privilège, nous proposerons une lecture de l'oeuvre de Derrida en essayant de montrer la continuité de cette oeuvre et, donc, de prouver l'invadilité de l'hypothèse de tournant dans la déconstruction, par laquelle on a coutume d'expliquer l'apparition tardive des thèmes politiques dans la pensée de Derrida. Tournant que les commentateurs expliquent par un repositionnement de la part de Derrida vis-à-vis de Levinas après ces critiques en 1964 dans "Violence et métaphysique". (shrink)

There is a familiar debate between Russell and Strawson concerning bivalence and ‘the present King of France’. According to the Strawsonian view, ‘The present King of France is bald’ is neither true nor false, whereas, on the Russellian view, that proposition is simply false. In this paper, I develop what I take to be a crucial connection between this debate and a different domain where bivalence has been at stake: future contingents. On the familiar ‘Aristotelian’ view, future contingent propositions are (...) neither true nor false. However, I argue that, just as there is a Russellian alternative to the Strawsonian view concerning ‘the present King of France’, according to which the relevant class of propositions all turn out false, so there is a Russellian alternative to the Aristotelian view, according to which future contingents all turn out false, not neither true nor false. The result: contrary to millennia of philosophical tradition, we can be open futurists without denying bivalence. (shrink)

At least since Aristotle’s famous 'sea-battle' passages in On Interpretation 9, some substantial minority of philosophers has been attracted to the doctrine of the open future--the doctrine that future contingent statements are not true. But, prima facie, such views seem inconsistent with the following intuition: if something has happened, then (looking back) it was the case that it would happen. How can it be that, looking forwards, it isn’t true that there will be a sea battle, while also being true (...) that, looking backwards, it was the case that there would be a sea battle? This tension forms, in large part, what might be called the problem of future contingents. A dominant trend in temporal logic and semantic theorizing about future contingents seeks to validate both intuitions. Theorists in this tradition--including some interpretations of Aristotle, but paradigmatically, Thomason (1970), as well as more recent developments in Belnap, et. al (2001) and MacFarlane (2003, 2014)--have argued that the apparent tension between the intuitions is in fact merely apparent. In short, such theorists seek to maintain both of the following two theses: (i) the open future: Future contingents are not true, and (ii) retro-closure: From the fact that something is true, it follows that it was the case that it would be true. It is well-known that reflection on the problem of future contingents has in many ways been inspired by importantly parallel issues regarding divine foreknowledge and indeterminism. In this paper, we take up this perspective, and ask what accepting both the open future and retro-closure predicts about omniscience. When we theorize about a perfect knower, we are theorizing about what an ideal agent ought to believe. Our contention is that there isn’t an acceptable view of ideally rational belief given the assumptions of the open future and retro-closure, and thus this casts doubt on the conjunction of those assumptions. (shrink)

Don Marquis' future‐like‐ours account is regarded as the best secular anti‐abortion position because he frames abortion as a wrongful killing via deprivation of a valuable future. Marquis objects to the reductio ad absurdum of contraception as being immoral because it is too difficult to identify an individual that is deprived of a future. To demonstrate why Marquis’ treatment of the contraception reductio is flawed by his own future‐like‐ours line of reasoning, I offer an argument for why there is indeed a (...) candidate for harm—the ovum—for it can be viewed as providing the functional foundation for a new life through (1) mitochondrial DNA inheritance, (2) paternal histone restructuring during fertilization, and (3) ability to initiate parthenogenesis. As evidenced by these distinct and natural features of ova, candidate (2) “some ovum or other” should be morally prioritized as the direct candidate for harm in the contraception reductio. By assessing the philosophical inconsistencies in Marquis’ future‐like‐ours argument, this paper provides strong metaphysical grounds for rejecting the best secular anti‐abortion position. (shrink)

Future-bias is preferring some lesser future good to a greater past good because it is in the future, or preferring some greater past pain to some lesser future pain because it is in the past. Most of us think that this bias is rational. I argue that no agents have future-biased preferences that are rationally evaluable—that is, evaluable as rational or irrational. Given certain plausible assumptions about rational evaluability, either we must find a new conception of future-bias that avoids the (...) difficulties I raise, or we must conclude that future-biased preferences are not subject to rational evaluation. (shrink)

In Facing the Future, Belnap et al. reject bivalence and propose double time reference semantics to give a pragmatic response to the following assertion problem: how can we make sense of assertions about future events made at a time when the outcomes of those events are not yet determined? John MacFarlane employs the same semantics, now bolstered with a relative-truth predicate, to accommodate the following apparently conflicting intuitions regarding the truth-value of an uttered future contingent: at the moment of utterance, (...) if asked to evaluate the truth-value of the asserted future contingent one has the intuition that the assertion is neither true nor false, yet later, at the moment of the predicted event, one has the intuition that the assertion was, already, either true or false. Both MacFarlane and Belnap assume that assertions of future contingents have complete propositional content – the traditional propositional contents that, according to him ‘are the contents of assertions and beliefs’. This assumption is challenged. (shrink)