The paper analyses the problem of workload quotas for district court judges in relation to the standard statutory work time duration. The problem is set against the general tendency of increase in the number of cases brought before courts each year. District courts as the courts of first instance are faced with an ever growing flow of cases. With regard to civil cases, the numbers are increasing especially in the field of the law of obligations (disputes in relation to sale, (...) loan, credit, consumer credit, lease contracts, as well as contracts for the provision of services, etc.). As far as criminal cases are concerned, the numbers are increasing especially in the fields of robbery, theft, in particular car theft, disturbance of public order and other crimes. In these circumstances, it is extremely important to conduct the analysis of the activity of courts in order to obtain a picture of the current situation with regard to the workload of courts and judges. District courts deserve special attention. Uneven distribution of workload among courts and judges is often the reason for the increase of the number of cases where a final decision (judgement) is reached later than 6 months after the start of proceedings. This was pointed out in the Overview of Activities of the Lithuanian Courts and their Self-Governance Institutions (2009–2010), as well as in the report of the National Courts Administration (2010). Those documents underline the importance to analyse the workload of district court judges for the purposes of optimising work organisation, setting the number of judges, distribution of resources, evaluation of judges’ activity, etc. The said analysis is crucial in order to avoid exceeding working time quotas and excessive workload of judges. At present, the workload of district court judges is calculated in accordance with the regulation adopted by the Courts Council in 2004 (as amended in 2005) and it reflects the number of standard cases (civil, criminal cases and cases of administrative offences) as well as other types of procedural documents dealt with by a judge within a period of one month. However, there are no quotas set for judge’s workload with regard to the duration of the statutory work time. The quotas for separate procedural stages (preparation for hearings, hearings, adoption of decision (judgement), other procedural actions that a judge performs while administering justice) are inexistent. The calculation does not take into account whether those standard cases are heard by a single judge or by a panel of judges, the complexity of a particular case is neither reflected. Establishing quotas for district court judges and other court clerks (judge assistants, secretaries, etc.) should consist of legal, organisational-procedural and technical-economical activity. The Ministry of Justice of the Republic of Lithuania, the National Courts Administration, the Courts Council as well as chairmen and experienced judges of district courts should play an active part in the process of establishing quotas. A special role should be assumed by the General Assembly of Judges. (shrink)

Como pensar a ética a partir das contradições de um mundo que, no mesmo espaço e ao mesmo tempo, produz uma ciência e intelectuais dedicados a pesquisar princípios de vida e armas de morte; progressos nas comunicações e mecanismos sutis e aberrantes de censura? Eis as questões: falso bem, falsa justiça, falsa liberdade, falsa virtude, que, ao criarem o homem da concórdia, da submissão e da boa-fé, o tornam duas vezes escravo: da superstição e das convenções. Os textos que compõem (...) essa obra, originalmente produzidos para o curso livre Ética, procuram, assim, pensar as razões pelas quais os homens se comportam de determinada maneira e por que a maioria das doutrinas morais conserva vestígios da servidão, no momento mesmo em que promete instaurar a liberdade.ÍndiceCenários - Adauto NovaesA tragédia grega e o humano - Nicole LorauxHumanidade e justiça na historiografia grega, V-I a. C. - Catherine Darbo-PeschanskiAs delícias do jardim - José Américo Motta PessanhaA culpa dos reis: mando e transgressão no Ricardo II - Antonio CandidoO retorno do bom governo - Renato Janine RibeiroAs fronteiras da ética: Maquiavel - Newton BignottoPolítica do céu (anti-Maquiavel) - Antonio Alcir Bernárdez PécoraDilemas da moral iluminista - Sergio Paulo RouanetUma reinvenção da ética socialista - Nelson LevyEstado e Terror - Paulo Sérgio PinheiroO eterno retorno do mesmo: tese cosmológica ou imperativo ético? - Scarlett MartonA mentira: um capítulo das relações entre a ética e a política - Celso LaferMoralidade pública e moralidade privada - José Arthur GianottiO sujeito e a norma - Gerd BornheimA mulher e a lei - Maria Rita KehlImpasses da ética naturalista: Gide e o homoerotismo - Jurandir Freire CostaBom dia, senhor Coubert! - Jorge ColiVer o invisível: a ética das imagens - Nelson Brissac PeixotoIlusões perdidas - José Miguel WisnikPúblico, privado, despotismo - Marilena Chauí. (shrink)

(1996). Inquiry‐and‐intervention in systems planning: Probing methodological rationalities. World Futures: Vol. 47, Unity and Diversity in Contemporary Systems Tinking: Systematic Pictures at an Exhibition, pp. 25-36.

Nous nous sommes proposés ici de montrer qu’Aristote caractérise le fou (μαινόμενος) dans le cadre d’un système différencié d’autres notions, sans en faire seulement un cas limite, quasiment impensé. Le point de départ de l’étude est l’analyse de la triade ἀκούσιον/δι᾽ ἄγνοιαν/ἀγνοῶν qui convoque aux côtés du fou : l’homme en colère, l’homme pris de vin, celui qui dort, le méchant (μοχθηρός), l’intempérant/incontinent (ἀκρατής), le malade. Cela implique de déterminer les types d’ignorance en cause dans les actes accomplis dans chaque (...) cas et, a contrario, en contraste avec la position socratique, les différentes formes de «l’être dans le savoir» : le savoir en entéléchie première et le savoir en acte ; le savoir du général et celui du particulier ; le savoir en acte sans intervention des affections (πάθη) et le savoir avec affections. Dans l’ensemble des catégories d’acteurs envisagées qui, selon les cas ne mettent pas en acte leur savoir de la différence entre le bien et le mal temporairement, ou le font durablement au point de transformer leur ignorance un état stable (ἕξις) de méchanceté ou encore par choix, comme l’acratique, dans cet ensemble donc, le fou apparaît comme celui qui agit par ignorance (δι᾽ ἄγνοιαν) et non pas de l’un ou de l’autre des paramètres d’une action particulière, mais de tous, à l’exception d’un seul : l’agent car, dit Aristote, «comment s’ignorer soi-même» (ἑαυτόν). Un autre moment de l’article consiste à analyser ce qu’est le soi-même en question et conclut à la réduction de l’αὐτός à ce qui accompagne la mise en acte de l’existence (τὸ εἶναι) que ce soit dans l’agir (πραττειν), le faire (ποιεῖν) ou le vivre (ζῆν). Le fou, en agissant, activerait simplement son sentiment d’exister et en cela ne pourrait «s’ignorer lui-même». Mais il faudra qu’il sorte de cette position et que, revenu à la connaissance de tous les paramètres d’un acte, il se repente de ce qu’il a accompli, pour avoir droit à la qualification d’ἀκούσιος («qui a agi contre son gré»). Chez Aristote la folie semble donc ne pouvoir être philosophiquement prise en compte que comme une crise dont on sort pour mettre en acte son savoir des paramètres d’une action particulière et n’est pas excusable parce que le fou «n’aurait pas eu conscience de son acte» mais parce qu’il a retrouvé la connaissance de ce qui compose un acte. (shrink)

Nous nous sommes proposés ici de montrer qu’Aristote caractérise le fou (μαινόμενος) dans le cadre d’un système différencié d’autres notions, sans en faire seulement un cas limite, quasiment impensé. Le point de départ de l’étude est l’analyse de la triade ἀκούσιον/δι᾽ ἄγνοιαν/ἀγνοῶν qui convoque aux côtés du fou : l’homme en colère, l’homme pris de vin, celui qui dort, le méchant (μοχθηρός), l’intempérant/incontinent (ἀκρατής), le malade. Cela implique de déterminer les types d’ignorance en cause dans les actes accomplis dans chaque (...) cas et, a contrario, en contraste avec la position socratique, les différentes formes de «l’être dans le savoir» : le savoir en entéléchie première et le savoir en acte ; le savoir du général et celui du particulier ; le savoir en acte sans intervention des affections (πάθη) et le savoir avec affections. Dans l’ensemble des catégories d’acteurs envisagées qui, selon les cas ne mettent pas en acte leur savoir de la différence entre le bien et le mal temporairement, ou le font durablement au point de transformer leur ignorance un état stable (ἕξις) de méchanceté ou encore par choix, comme l’acratique, dans cet ensemble donc, le fou apparaît comme celui qui agit par ignorance (δι᾽ ἄγνοιαν) et non pas de l’un ou de l’autre des paramètres d’une action particulière, mais de tous, à l’exception d’un seul : l’agent car, dit Aristote, «comment s’ignorer soi-même» (ἑαυτόν). Un autre moment de l’article consiste à analyser ce qu’est le soi-même en question et conclut à la réduction de l’αὐτός à ce qui accompagne la mise en acte de l’existence (τὸ εἶναι) que ce soit dans l’agir (πραττειν), le faire (ποιεῖν) ou le vivre (ζῆν). Le fou, en agissant, activerait simplement son sentiment d’exister et en cela ne pourrait «s’ignorer lui-même». Mais il faudra qu’il sorte de cette position et que, revenu à la connaissance de tous les paramètres d’un acte, il se repente de ce qu’il a accompli, pour avoir droit à la qualification d’ἀκούσιος («qui a agi contre son gré»). Chez Aristote la folie semble donc ne pouvoir être philosophiquement prise en compte que comme une crise dont on sort pour mettre en acte son savoir des paramètres d’une action particulière et n’est pas excusable parce que le fou «n’aurait pas eu conscience de son acte» mais parce qu’il a retrouvé la connaissance de ce qui compose un acte. (shrink)

L’article adopte un point de vue unitaire selon lequel sont interrogés à la fois les témoignages sur la physique d’Antiphon, les fragments du Peri aletheias, ainsi que les plaidoyers et, parmi les œuvres qu’on a longtemps considérées comme « morales », le Peri homonoias. Une analyse détaillée d’Aristote, Physique II, 193a10‑27, et de ses commentateurs anciens, ainsi que du Peri Aletheias (F44a Pendrick, col. II, 23‑30) sert de point de départ à une mise à l’épreuve ultérieure de la thèse par (...) la lecture suivie de l’ensemble. Il s’agit de soutenir qu’Antiphon affirme et montre la superposition nécessaire du nomos sur la physis en établissant leur inégal statut ontologique, de substrat matériel d’une part, de forme accidentelle surajoutée d’autre part. Cette interprétation trouve son prolongement dans l’analyse des deux xympheronta (celui de la nature et celui de la norme), et de l’heautos qui leur est couramment associé comme le « soi-même » le serait à « l’utile », selon l’idée qu’il serait question de combattre la norme au nom de l’intérêt personnel supposé, quant à lui, naturel. Le xympheron est plutôt pris ici comme « ce qui constitue », en anthropos, si c’est selon la nature ; en membre d’une communauté politique, si c’est selon la norme. La dépendance mutuelle de la physis et du nomos, comme de leurs xympheronta respectifs, fait alors que le naturel ne se révèle qu’à l’occasion de circonstances accidentelles et éphémères qui, un moment, isolent un membre d’un groupe politique de ce groupe-là, ou au prix d’une opération intellectuelle qui, pour un temps également, fait abstraction de l’œuvre constituante du nomos. (shrink)

Les Grecs anciens n'ont pas unifié l'idée de civilisation en un concept ni sous un mot uniques. Envisagée comme un processus depuis les origines, elle se présente comme une série d'acquisitions ou de pertes au terme desquelles s'est forgée une condition humaine fortement ambivalente. Conçue comme un état, elle se rencontre à l'intersection de trois axes: celui d'un régime et d'une éducation qui apprivoisent la nature; celui d'un régime politique respectueux de la loi; celui d'une politique extérieure respectueuse de la (...) justice. Mais en grec, régime politique et hégémonie portent le même nom (archê). En naturalisant et en légitimant la domination romaine Denys d'Halicarnasse en fait une force de civilisation. (shrink)

Les historiens grecs se sont préoccupés des actions (praxeis) humaines dans l’ordre politique et militaire. Pourtant, la conception qu’ils se font de la justice (dikè, dikaion) – à laquelle ils rapportent plus ou moins directement l’ordre du monde et le cours des choses – comme d’un mécanisme de stricte rétribution et de rétablissement des équilibres rompus; leurs définitions de la nature humaine qui permettent de verser tout débordement au compte de ce qui n’est plus totalement ou plus du tout humain; (...) enfin, la manière dont ils construisent leur autorité d ‘historien : non par l’établissement critique des faits, mais grâce à l’identification de leur point de vue avec celui de la puissance de justice organisatrice du monde, sont autant d’obstacles à une problématisation éthique de l’action. Les notions d’équité, de bienveillance à l’égard des êtres humains, de mesure, de pitié interviennent bien dans leurs jugements, mais finissent toujours par se mouler dans le cadre de pensée dominant de la justice rétributive. (shrink)

After a quick overview on the specification of the causal role of the powers or faculties (δυνάμεις) in nutrition, from the Hippocratic physicians to Galen, via Aristotle, the article defines the set of questions about this process that the Hippocratic physicians leave open. It then examines how Aristotle provides some sort of indirect physical and ethical answers, while Galen openly takes the side of reappropriating the central Stoic concept of oikeiôsis in a Platonist way.

This paper revisits some of Chateaubriand’s critical considerations with regard to representing our reasoning practices in logic and mathematics by means of “idealized syntax”. I focus on the persistently critical side of these considerations which aim to prepare the ground for “an interesting epistemology of logic and mathematics” that ought to make room for understanding the pragmatic dimensions of proofs as explanatory rational displays. First, I discuss the 20th century “syntactic conception” of the logical and the underlying set of values (...) it upholds. Secondly, I revisit the syntactic constraints on systematizing our formal forms of reasoning and ask about the relationship between “idealized” proofs construed as “syntactic objects” and the variety of formal forms of reasoning with its uses of the logical by the research mathematician. Finally, I consider the reasons why Chateaubriand thinks the syntactic requirements of “logical rigor” cannot be fulfilled, and why they ought not to be on the agenda. I conclude my paper by pointing to a deeper assumption which needs to be critically revisited as it stands in the way to what the author envisages as an “interesting epistemology of logic and mathematics”.O presente artigo reconsidera algumas das considerações críticas de Chateaubriand com relação a representar nossa prática de raciocínios em lógica e matemática por meio de uma “sintaxe idealizada”. Concentro-me no aspecto invariavelmente crítico dessas considerações, que têm por objetivo preparar o terreno para “uma epistemologia interessante da lógica e da matemática”, a qual deve abrir caminho para a compreensão da dimensão pragmática de provas como exibição racional explicativa. Em primeiro lugar, discuto a “concepção sintática” da noção de lógica do século XX e o conjunto de valores que ela sustenta. Em segundo lugar, eu reconsidero as restrições sintáticas impostas à sistematização de nossos raciocínios formais e pergunto sobre a relação entre provas “idealizadas” construídas como “objetos sintáticos” e a variedade de modos formais de raciocínios com os seus usos do lógico pelos pesquisadores em matemática. Por fim, eu considero as razões pelas quais Chateaubriand pensa que os requisitos sintáticos do “rigor lógico” não podem ser satisfeitos, e por que eles não deveriam ser parte da agenda. Concluo meu artigo apontando uma assunção mais profunda que precisa ser reconsiderada criticamente uma vez que ela representa um obstáculo àquilo que o autor vislumbra como uma “epistemologia interessante da lógica e da matemática”. (shrink)

Studies the social science of moral inquiry as an attempt to develop a psychology and sociology that would explain the complex in terms of the simple as the new physics was doing in the natural realm.

Nonetheless, psychoanalytic feminist theory can offer a new interpretive strategy for deconstructing her equally famous opposition between the social and the ...

In this paper, we discuss the prevailing view amongst philosophers and many mathematicians concerning mathematical proof. Following Cellucci, we call the prevailing view the “axiomatic conception” of proof. The conception includes the ideas that: a proof is finite, it proceeds from axioms and it is the final word on the matter of the conclusion. This received view can be traced back to Frege, Hilbert and Gentzen, amongst others, and is prevalent in both mathematical text books and logic text books.

Drawing on an analysis of German national cybersecurity policy, this paper argues that cybersecurity has become a key site in which states mobilize science and technology to produce state power. Contributing to science and technology studies work on technoscience and statecraft, I develop the concepts of “territorialization projects” and “digital territory” to capture how the production of state power in the digital age increasingly relies on technoscientific expertise about information infrastructure, shifting tasks of government into the domain of computer scientists (...) and network engineers. The notion of territorialization projects describes states’ ongoing struggle to mobilize science and engineering in order to transform globally distributed information infrastructure into bounded national territory and invest it with patriotic meaning: making digital territory. Digital territory, in other words, is nationalized information infrastructure: it includes building and monopolizing infrastructure as well as normative ideas about nation—who is a digital citizen, and who isn’t; or what constitutes “good” and “bad” digital citizens. Nationalizing information infrastructure and placing statecraft into the hands of scientists and engineers might indicate an emerging form of “techno-nationalism”—a combination of nationalist and technocratic tendencies—raising urgent questions for STS scholarship to investigate the consequences of territorialization projects for justice, democracy, and civic life. (shrink)

On March 8, 1987, the Sandinista Liberation Front published its statement on the relation of women's struggles to the Nicaraguan revolution. The author argues that this official statement is consistent with the views of modern feminists on some key points relating to the need to eliminate women's double day, promote women's self-organization, and wage an ideological struggle against sexism if women's subordination is to be eliminated. The author believes that the Sandinista Front's emphasis on ideological struggle and political organization represents (...) an important break with more economistic, orthodox Marxist approaches to analyzing the condition of women and has important implications for Marxist feminism. (shrink)

El objetivo de esta investigación es proponer un instrumento de análisis para las instituciones públicas de Educación Superior que están comenzando con el proceso de incorporar una política institucional de género, considerando los elementos básicos para su puesta en marcha. En un primer momento se contempla el tema de la Política Institucional de Género y como soporte teórico: las políticas públicas, la teoría de género, la perspectiva de género, los principios de equidad e igualdad y, la transversalización. Con este sustento (...) se crea una tabla de variables, dividida en dimensiones y preguntas para el análisis del contexto institucional, la identificación y valoración de los avances institucionales en la materia, así como las percepciones de las y los actores involucrados en las temáticas de género. Es importante que las instituciones de Educación Superior trabajen en la incorporación de estrategias, programas y acciones en perspectiva de género para el avance así una sociedad más igualitaria, justa y libre de discriminación, así como de violencia de género. (shrink)

This paper consists of three main sections. In the first section, we consider how early attempts at understanding the relationship between mathematics and philosophy in Leibniz’s thought were often made within the framework of grand reconstructions guided by intellectual trends such as the search for “the ideal of system”. In the second section, we proceed to recount Leibniz’s first encounter with contemporary mathematics during his four years of study in Paris presenting some of the earliest mathematical successes which he made (...) there. In particular, we argue that recently published letters and papers reveal how his youthful mathematical reflexions were deeply intertwined with important philosophical insights that, in turn, acted as guiding ideas for his mathematical research. Finally, in the third section, we situate the central themes of the essays of the present volume within the new understanding of the interrelations between philosophy and mathematics in Leibniz’s thought briefly indicated in the opening section. (shrink)