Schellings Mythologie enthalt den Schlussel zum Verstehen seines Spatwerks. Der erste Teil der Arbeit untersucht die Beziehung von Schopfung, Fall, Erlosung und Mythologie; der zweite Teil legt die Mythologie aus; der dritte Teil handelt von der 'Mythologie der Gegenwart'; der letzte Teil bietet eine Ubersicht uber die Mythologie in den fruheren Werken Schellings.

Cette étude formule l'hypothèse critique d'une opération de remythologisation par une réactualisation théologico-politique de la tragédie chez Heidegger. Cette opération ne saurait simplement coïncider avec une revalorisation " irrationnelle " du mythe, car elle procède d'abord d'une mise en question, non moins problématique, de la dualité supposée entre muthos et logos pour culminer dans ce qu'une note des années 1950 appellera la " mytho-logie de l'événement ". La réélaboration de la notion de mythe s'accomplit à partir du poème de Hölderlin (...) qui doit préfigurer les dieux de l'" autre commencement " post-judéo-chrétien, selon le projet spéculatif d'une " religion " censée relier le peuple à ses dieux nouveaux via l'être comme événement. L'hypothèse d'une remythologisation théologico-politique doit ainsi permettre d'éclairer non seulement le rôle matriciel de Hölderlin pour la pensée de l'être, mais aussi le surinvestissement illusoire du national-socialisme censé donner lieu au " peuple de Hölderlin ". Pour interroger cette réactualisation théologico-politique du mythe, l'étude se concentre sur les cours que Heidegger consacra à Hölderlin, tout en sollicitant l'intégralité du corpus des années 1933-1945, c'est-à-dire les cours fribourgeois, les traités inédits rédigés dans le sillage des Contributions (Beiträge) et les Cahiers noirs (Schwarze Hefte). (shrink)

"Par dizaines, des expressions issues de la mythologie grecque se sont inscrites dans le langage courant : une "pomme de discorde", un "dédale de rues", prendre le "taureau par les cornes", toucher le "pactole", "tomber de Charybde en Scylla", suivre un "fil d'Ariane", "jouer les Cassandre", etc. Mille références endormies aux Sirènes, à Typhon, Océan, Triton, Python, Sibylle, Stentor, Mentor, Laïus, Argus, OEdipe et à tant d'autres personnages mythiques habitent encore incognito nos conversations de tous les jours. Je vous (...) propose de les réveiller en racontant les histoires magnifiques qui en sont l'origine. Mais il y a plus. Les grands mythes ne se limitent pas à des "contes et légendes". Ils proposent des leçons de vie et de sagesse d'une profondeur abyssale. La mythologie représente ainsi une tentative grandiose pour apporter des réponses à l'antique question métaphysique de "la vie bonne pour les mortels". Son étude, passionnante en elle-même, constitue pour cette raison une excellente introduction à la philosophie." Luc Ferry. (shrink)

Le manuscrit de Hegel découvert en 1917 et connu comme « le plus ancien programme systématique de l'idéalisme allemand » est considéré comme un texte emblématique pour le processus de genèse de l’idéalisme allemand. Bien qu’il adopte la langue de Kant et la « révolution copernicienne » que ce dernier avait apportée en fondant la philosophie sur le sujet pensant, ce texte formule des questions qui avaient été laissées sans réponse par le kantisme, en demandant qu’elles soient reposées dans le (...) cadre d’un nouveau fondement, systématique, de la philosophie. Le système que trace Hegel culmine avec l’idée suprême, l’idée du Beau, dans laquelle « la Vérité et la Bonté s’allient ». Le sens esthétique est érigé en « instrument » philosophique fondamental, indispensable à l’acte esthétique « suprême » par lequel la Raison conçoit et « englobe toutes les idées ». L’élément esthétique est également nécessaire à la nouvelle Volksreligion proclamée par le projet utopique hégélien. Enfin, en dépit des références kantiennes indubitables, l’ambition profonde du texte reste le dépassement d’un questionnement transcendantal orienté vers la conscience et son remplacement par un désir d’origine romantique de dépassement de toute dichotomie et d’atteindre l’union avec l’absolu. (shrink)

VANESSA ROUSSEAU. — Pouvez-vous, dans un premier temps, nous parler de l’origine de votre ouvrage L’utérus artificiel ?HENRI ATLAN. — Il est venu tout naturellement à la suite de mes dix-sept ans d’activités au sein du Comité national d’éthique où nous avons été sans arrêt sollicités par..

VANESSA ROUSSEAU. — Pouvez-vous, dans un premier temps, nous parler de l’origine de votre ouvrage L’utérus artificiel?HENRI ATLAN. — Il est venu tout naturellement à la suite de mes dix-sept ans d’activités au sein du Comité national d’éthique où nous avons été sans arrêt sollicités par...

Die Erforschung der nordgermanischen Mythologie und Religion hängt wesentlich ab von den Schriften des isländischen Gelehrten und Politikers Snorri Sturluson (1178/79-1241). In über 200 Jahren hat sich diese Forschung disparat entfaltet. Der Autor bietet eine konstruktive Neuorientierung für die Debatten. Er diskutiert kritisch die hochmittelalterlichen Diskurse und liefert auf Basis einer lexematischen Analyse eine Auseinandersetzung mit den überlieferten Fassungen von Snorris Werk.

Wittgenstein hat – abgesehen von einem einzigen Vortrag – keine gesonderte und zusammenhängende Bearbeitung des Themas Ethik vorgenommen. Gleichwohl sagt er von seinem Tractatus logico-philosophicus, dass dessen Sinn ein ethischer sei. Im Anschluss an diese Behauptung stellt sich einerseits die Frage, welche Vorstellung Wittgenstein von Ethik gehabt, und andererseits, ob sich diese Vorstellung im Laufe der Zeit verändert hat, da sich in den Spätschriften schließlich nur sehr wenige ethische Bemerkungen finden. Diese Arbeit versucht, auf beide Fragen Antworten zu geben. Zunächst (...) wird gezeigt, dass Wittgensteins Vorstellung von Ethik über die Jahre seiner Arbeit dieselbe geblieben ist. Bedingt durch eine Veränderung in seiner philosophischen Methode war es in der Spätphilosophie lediglich nicht mehr erforderlich, gesondert auf das Thema Ethik einzugehen. Es ergibt sich sozusagen direkt aus der Konzeption. Ethik gehört in Form ethischer Sätze zur Mythologie und damit zu den notwendig vorauszusetzenden und nicht beweisbaren Grundlagen der Sprache. Aufgrund der Verwobenheit von Handeln und Sprechen findet diese ethische Mythologie ihren Ausdruck in der Haltung, die ein Sprachspielender gegenüber der Welt einnimmt. Ethik ist demnach keine abstrakte Theorie, sondern vielmehr eine höchst konkrete Praxis: Sie umfasst die Akte des ethischen Billigens und Missbilligens in einer Gemeinschaft von Sprachspielenden. Ethische Theorie im herkömmlichen Sinne listet die ethischen Sätze auf und zeigt, was in einer bestimmten Lebensweise als Ethik gilt, mithin welche Sätze als ethisch aufgefasst werden. Dies ist die Voraussetzung, um einzelne Sätze gezielt zu befördern oder zu behindern und dadurch Einfluss auf die Ethik zu nehmen. Unter Berücksichtigung aller Schriften Wittgensteins gelingt es dieser Arbeit erstmals, eine konsistente Konzeption von Ethik zu entwickeln, die aus dessen Philosophie folgt. Damit ist zugleich gezeigt, dass sein Interesse an Ethik nie abgenommen hat. (shrink)

Die Mythologie-Konzeption in Schellings <I>Philosophie der Kunst liefert uns ein wesentliches Mythologieverstandnis des Deutschen Idealismus. Sie bezeichnet eine unerlassliche Richtung der modernen Asthetik und zielt darauf ab, der menschlichen Vernunft die Wahrheit der Mythologie wieder zuganglich zu machen. In diesem Buch wird versucht, durch Text-Auslegung den identitatsphilosophischen Zusammenhang, den naturphilosophischen Ansatzpunkt dieser Konzeption und Schellings Wiederentdeckung der Mythologie als das ontologisch Gegebene der Kunst zu beleuchten. Hervorgehoben werden seine Darlegung der ontologischen Struktur und der historischen Dimension der (...) Mythologie sowie die Deutung der Gotterlehre im Rahmen der Ideenlehre: Die an sich selbst betrachteten Ideen sind die real betrachteten Gotter.". (shrink)

Die Mythologie-Konzeption in Schellings <I>Philosophie der Kunst liefert uns ein wesentliches Mythologieverstandnis des Deutschen Idealismus. Sie bezeichnet eine unerlassliche Richtung der modernen Asthetik und zielt darauf ab, der menschlichen Vernunft die Wahrheit der Mythologie wieder zuganglich zu machen. In diesem Buch wird versucht, durch Text-Auslegung den identitatsphilosophischen Zusammenhang, den naturphilosophischen Ansatzpunkt dieser Konzeption und Schellings Wiederentdeckung der Mythologie als das ontologisch Gegebene der Kunst zu beleuchten. Hervorgehoben werden seine Darlegung der ontologischen Struktur und der historischen Dimension der (...) Mythologie sowie die Deutung der Gotterlehre im Rahmen der Ideenlehre: Die an sich selbst betrachteten Ideen sind die real betrachteten Gotter.". (shrink)

The French chemists of the nineteenth century insisted that the ‘rupture lavoisienne’ had marked the advent of a new world. In their view, Lavoisier not only overthrew the theory of phlogiston, he also established the science of chemistry. In the conceptual gap between notions of ‘revolution’ and ‘foundation’ an origin-myth was created. The cult of Lavoisier that developed can be interpreted as a projection of political interests and national pride. By coincidence, the Traité élémentaire appeared in 1789, Year One in (...) the calendar of modern chemistry and the year of the French Revolution. Because of this conjunction, Lavoisier easily became a symbol of France's revolutionary spirit. But veneration brought the danger of excessive conservatism with regard to chemical theory.Les chimistes français du 19ième siècle soulignent que la ‘rupture lavoisienne’ a été l'avènement d'un nouveau monde. A leurs yeux, Lavoisier n'a pas seulement renversé la théorie du phlogistique, il a aussi fondé la science chimique. Par ce glissement de la notion de ‘révolution’ à celle de ‘fondation's créé un véritable mythe fondateur. Le culte de Lavoisier qui se développe alors recouvre des intérêts politiques et des enjeux nationalistes. Coïncidence: Le Traité Elémentaire est publié en 1789, l'année même de la Révolution française et l'an 1 de la chimie moderne. A la faveur de cette conjonction, Lavoisier a pu devenir le symbole de l'esprit révolutionnaire français. Mais à trop vénérer la révolution, les chimistes français ont pris le risque de s'illustrer par un conservatisme excessif en matière de théorie. (shrink)

Que Wittgenstein ait été un admirateur de Freud n'est pas surprenant, puisque Freud possédait au plus haut point une qualité que Wittgenstein considérait comme fondamentale en philosophie, à savoir l'aptitude à proposer des analogies nouvelles et éclairantes pour la compréhension de faits qui sont à la fois familiers et énigmatiques. Ce que fait Freud consiste pour lui essentiellement à proposer d'excellentes comparaisons, comme par exemple la comparaison d'un rêve et d'un rébus. Mais les mérites de Freud ne vont pas au-delà (...) de ce qu'on peut exprimer en disant qu'il nous fournit une " représentation des faits " dont personne n'avait eu l'idée avant lui et qui est, en tout état de cause, extrêmement convaincante. Ce que Wittgenstein n'accepte pas est l'aspect proprement explicatif de la théorie, c'est-à-dire, en fin de compte l'inconscient lui-même. Freud a tort de s'exprimer comme s'il avait découvert qu'il y a dans l'esprit humain des haines, des volitions, etc., " inconsciente ", ce qui est tout à fait trompeur, parce que nous pensons à la différence entre une haine " consciente " et une haine " inconscientes ", comme à celle qui existe entre une chaise " vue " et une chaise " non vue ". Freud nous a appris à discerner un but, une intention ou un sens dans des phénomènes qui, comme le rêve ou le lapsus, semblaient à première vue n'en avoir aucun. Mais il les a, pour ce faire, simplement placés dans une perspective entièrement différente de celle à laquelle nous étions habitués. Il commet, selon Wittgenstein, une confusion philosophique caractérisée, lorsqu'il estime avoir mis en évidence l'existence d'une activité psychique inconsciente qui constitue la cause supposée des phénomènes en question. (shrink)

Excerpt from Nietzsche: Versuch Einer Mythologie Die Legende in solchem entkirchlichten Sinne ist die leb endigste Form geschichtlicher Überlieferung. Ihre primitivste wie ihre end gültigste, ihre älteste zugleich und ihre tiefste. Sie allein verknupft wirklich, als ein jederzeit Wirkendes, Urzeit und Heute; sie nur vera bindet den Heiligen und das Volk, den Helden und den Bauern; Prophet und Nachwelt finden sich nur hier. Und einzig in der Form der Legende überdauert die Persönlichkeit, auch die am schärfsten umrissene, am deutlichsten (...) vom historischen Wissen umzirkelte, als wirkende und fortzeugende Macht die Zeiten. (denn auch das \verk ist ja Personlichkeit und unterliegt den Gesetzen der Le; gende.) Nur als Bild, als Gestalt, nur als Mythos also lebt sie, nicht als Kenntnis und Erkenntnis eines Gewesenen. Keine Philologie, keine analytische Methode vermag das Bild zu formen, noch seine, einem innern Gesetz und Eigenantrieb gehorchenden Wandlungen zu verhindern oder zu beschleunigen. About the Publisher Forgotten Books publishes hundreds of thousands of rare and classic books. Find more at www.forgottenbooks.com This book is a reproduction of an important historical work. Forgotten Books uses state-of-the-art technology to digitally reconstruct the work, preserving the original format whilst repairing imperfections present in the aged copy. In rare cases, an imperfection in the original, such as a blemish or missing page, may be replicated in our edition. We do, however, repair the vast majority of imperfections successfully; any imperfections that remain are intentionally left to preserve the state of such historical works. (shrink)

In den Jahren 1872-1874, 1876-1878 und schließlich erneut in der zweiten Hälfte det achtziger Jahre benutzte Nietzsche die Sprachanalyse als Waffe gegen die Mataphysik. Indem er verdeulichte, dass die Sprache als historisches Apriori des Denkens eine grundlegende Rolle innerhalb der Erkenntnissynthese spielt, kritisierte er die vermeintlich 'Reinheit' der Vernunft und folglich die Idee, dass diese zu allgemeingültigen, notwendigen Wahrheiten gelangen könne. Bei der Darlegung seiner Position knüpfte Nietzshe an einige Sprachphilosophen der zweiten Hälfte des 19. Jahrhunderts an, die im Rahmen (...) ihrer Erörterung der eziehung zwischen Denken und Sprach im Lichte der Lehre Kants und Humboldts die Aufmerksamkeit auf die Tatsach gelenkt hatten, dass sich in der Sprach eine wahre Mythologie verbigt. In beträchtlichem Maße beeinflusse diese unbewusst nicht allein unsere Wirklichkeitsauffassung, sondern auch die Instrumente, die einer kritischen Wirklichkeisreflexion dienen müssten - wie Missenschaft und Philosophie.In 1872-74, in 1876-78, and once again in the second half of the eighteen-eighties, Nietzsche used linguistic analysis as a weapon against metaphysics. Emphasising the fact that language, as a historical apriori structure of thinking, plays a fundamental role in cognitive synthesis, he criticised the expected 'purity' of reason and, consequently, the idea that this may result in universal and necessary truths. In sustaining his position Nietzsche referred to certain linguistic philosophers of the second half of the nineteenth century who, when discussing the thought-language relationship in view of teh lessons from Kant and Humboldt, called attention to the fact that language hides, if unconsciously, unadulterated mythology which powerfully conditions not only our vision of reality, but also the tools - such as science and philosophy - on which is thought critically ponder. (shrink)

Montre, à partir de l'étude de ce que sont le commencement, l'avenir et la fin du monde dans les mythes cosmogoniques grecs et chez les philosophes présocratiques, que l'idée d'une création ex nihilo n'existe pas dans la pensée grecque ancienne.

Since its origin, Greek philosophy has made an attempt to rationally determine what the 'divine', object of myth and religious practice, really is. In the present article we examine Proclus's project of a philosophical theology. First, by determining its object (theion) : the absolute One and the henads, secondly by distinguishing its method (logos) from other forms of theological discourse : symbolic-mythological, eikonic and oracular. Finally, we explain how Proclus came to understand the logical discussion in the Parmenides of Plato (...) as the perfect system of scientific dialectical theology, a philosophical 'hymn of the generation of the gods'. (shrink)