Comme l’indique l’auteur lui‑même, ce livre vient conclure une série de quatre publications à caractère monographique, illustrant chacune son programme de « psychanalyse sociohistorique ». Il s’agit des Stigmates de l’hystérique et la peau de son évêque. Laurentine Billoquet (1862-1936), Paris, Anthropos, 1993 ; Une inconnue célèbre. Madeleine Lebouc / Pauline Lair Lamotte (1853‑1918), même éditeur, 1993 ; L’Autobiographie d’un paranoïaque. L’abbé Berry (1878‑1947) et le roman de Billy « Intr...

Albert Einstein et Pierre Teilhard de Chardin ne se sont jamais rencontrés, même par hasard. Dommage, car il aurait été passionnant de les entendre parler de Dieu... Cet essai ne cherche pas à imaginer une telle rencontre? il aborde la question de Dieu en prenant ces deux penseurs et savants du XXe siècle pour compagnons, pour inspirateurs. Le théologien peut en effet tirer leçon des sujets auxquels ils ont réfléchi, autant que des postures intellectuelles et spirituelles qui ont été (...) les leurs. La question du hasard (Dieu joue-t-il aux dés?) sert de fil conducteur à cette réflexion qui traite aussi du rôle de la théologie et de la place de la mystique, de l'attitude humaine face au réel et du défi de la mort. A l'école de ces deux hommes libres, cet essai ne prétend pas répondre définitivement aux sempiternelles questions : où est Dieu? qui est Dieu?, mais offrir et partager le témoignage d'un théologien qui doit tant à ceux qui ont consacré leur vie à la science et osé parler de Dieu. (shrink)

An extraordinary horde of aberrant, deformed, and grotesque beings inhabits the writings collected in the Zhuangzi. Crippled, malformed, hideous, foolish, eccentric, and even outlawed individuals conquer the central place of philosophical narration, traditionally proscribed for them, and create one of the most important and intriguing voices echoing through the text. Yet, for all their undeniably significant presence, scholars of ancient Chinese philosophy have paid surprisingly little attention to the topic of monsters. Structured into three sections and adopting a critical, strictly (...) philosophical standpoint, this paper aims to draw attention to the crucial role played by monsters in the Zhuangzi. The first section underlines the essential characteristics of these monsters and, most particularly, their disruptive dimension together with the challenge they pose to philosophical thinking. The second section offers a detailed review of the recent bibliography on the Zhuangzi with regard to analysis of these aberrant figures. Finally, based on contributions in the work of Jacques Rancière, the third section highlights the political scope embodied by the monstrous beings of the Zhuangzi. (shrink)

Fifty years ago when Jacques Hadamard set out to explore how mathematicians invent new ideas, he considered the creative experiences of some of the greatest thinkers of his generation, such as George Polya, Claude Le;vi-Strauss, and Albert Einstein. It appeared that inspiration could strike anytime, particularly after an individual had worked hard on a problem for days and then turned attention to another activity. In exploring this phenomenon, Hadamard produced one of the most famous and cogent cases for (...) the existence of unconscious mental processes in mathematical invention and other forms of creativity. Written before the explosion of research in computers and cognitive science, his book, originally titled The Psychology of Invention in the Mathematical Field , remains an important tool for exploring the increasingly complex problem of mental life. The roots of creativity for Hadamard lie not in consciousness, but in the long unconscious work of incubation, and in the unconscious aesthetic selection of ideas that thereby pass into consciousness. His discussion of this process comprises a wide range of topics, including the use of mental images or symbols, visualized or auditory words, "meaningless" words, logic, and intuition. Among the important documents collected is a letter from Albert Einstein analyzing his own mechanism of thought. (shrink)

Nous assistons depuis quelques années à un retour de Vico à l'horizon de la pensée contemporaine. Plusieurs ouvrages savants et plusieurs rééditions critiques d'œuvres du philosophe napolitain ont marqué récemment ce regain d'intérêt. Ce retour en force s'explique tout naturellement par le recul de la pensée positiviste et néo-positiviste dans notre culture actuelle, depuis que feu le structuralisme, pensée dominante au cours des années soixante à quatre-vingt-dix du XXe siècle, a montré ses limites et n'est plus à la mode. Vico, (...) en effet, que nous pouvons considérer comme le fondateur non seulement de l'histoire moderne mais aussi de ta philosophie et de la culture romantiques, est par excellence le critique du cartésianisme du XVIIe et de ta pensée des Lumières du XVIIIe siècle, et surtout du positivisme historique à venir. Il est donc logique et naturel que, depuis la fin du XXe siècle, une nouvelle génération de penseurs retourne à Vico après avoir hérité des antipositivistes que sont, après Bergson, tes phénoménologues, Paul Ricoeur et Emmanuel Lévinas. C'est principalement la linguistique et la poétique et, plus généralement l'histoire et les sciences humaines dont Vico peut être considéré comme le fondateur, qui bénéficient actuellement de ce retour aux sources vichiennes de la science du langage, de la morale et de la politique. Autrement dit, à ta critique de la raison mythologique. D'où le titre du livre de Jacques Chabot : Giombattista Vico ou la raison du mythe. L'auteur s'attache à nous montrer que la contribution ta plus essentielle de Vico à ta science moderne de l'histoire et aux sciences humaines réside dans sa découverte des mythes conçus comme formes symboliques de la raison pratique qui informent à l'origine poétiquement et raisonnablement toutes les institutions de l'humanité et toute civilisation. Dans l'esprit même de ta collection "Les Ecritures du Sud", Jacques Chabot - il y a déjà publié en 2003 un Albert Camus, "la pensée de Midi" - entend mettre à la portée d'un public cultivé de non spécialistes la difficile pensée de Vico en faisant un travail d'honnête vulgarisation. Comme il s'agit d'un "écrivain du Sud", il souligne aussi le caractère propre de la pensée du philosophe napolitain en l'inscrivant dans la continuité de l'humanisme gréco-latin qui se perpétue après lui dans un humanisme romantique et méditerranéen, sensiblement différent du romantisme allemand qui l'a longtemps occulté. Et dans le même esprit de cette collection, à la différence des ouvrages scientifiques récents exclusivement consacrés à Vico lui-même, Jacques Chabot s'efforce de l'actualiser en mettant sa philosophie en relation avec les grands courant de la pensée contemporaine. (shrink)

A letter to The Times of London, May 9, 1992 protesting the Cambridge University proposal to award an honorary degree to M. Jacques Derrida.

This two-volume work examines far-reaching debates on the concept of courage from Greek antiquity to the Christian and mediaeval periods, as well as the modern era. Volume 1 begins with Homeric poetry and the politics of fearless demi-gods thriving on war. The tales of lion-hearted Heracles, Achilles, and Ulysses, and their tragic fall at the hands of fate, eventually give way to classical views of courage based on competing theories of rational wisdom and truth. Fears of the enemy and anxieties (...) about suffering and death are addressed through the lenses and teachings of medicine, geography, military history, moral philosophy, and metaphysics. For early Christian thinkers, the ethics of fear, fate, and fealty to the Almighty supplant the voice of reason and the wisdom of virtue. Much of Christian doctrine's history is a long journey towards bridging the gap between Greek philosophy and devotion to God and spirits in heaven. Some Church Fathers attempt to dispel the fear of suffering through a joyful craving for martyrdom and the eternal blessings that follow. Others show openness to one or more of the following principles: the abstractions of moral philosophy, the metaphysics of Gnostic enlightenment, the gift of free will and intentionality, the growth of church authority and hegemony, and the intrinsic worth of life on Earth. Augustine, Ambrose, Cassian, and Chrysostom play a central role in revisiting the foundations of Christian fortitude along some or all of these lines. They lay the groundwork for the scholastic adaptations of faith-based rationalism proposed by Peter Lombard, Philip the Chancellor, Albert the Great, and Thomas of Aquinas. The mediaeval period ends with church dissidents and Protestant Reform leaders condemning Rome’s corruption and calling for a return to early Christian faith and the courage of godly fear, submission, suffering, and fate. (shrink)

"Dans ses conférences annuelles à l'Université du Québec à Montréal, le philosophe flamand Jacques De Visscher dessine des figures de l'hospitalité à partir de lectures phénoménologiques d'oeuvres littéraires (Samuel Beckett, Albert Cohen, Franz Kafka, Jean-Marie Gustave Le Clézio, Paul van Ostaijen, Georges Perec, Marcel Proust) dans lesquelles il porte une attention particulière à la mise en scène architecturale, à la corporéité et à l'enracinement des choses dans notre monde ambiant. Il tente ainsi de nous prémunir d'une aliénation et (...) d'un déracinement qui appauvrissent nos relations avec autrui et notre être-au-monde."--From publisher's website. (shrink)

Un siècle avant la parution posthume du Cours de linguistique générale de Ferdinand de Saussure, la linguistique moderne a émergé en Allemagne avec les études de Wilhelm von Humboldt pour la linguistique générale et (entre autres) de Franz Bopp, Jacob Grimm, August Schleicher et Karl Brugmann pour la grammaire historico-comparative des langues indo-européennes. Dès les années 1830, les instituts allemands de philologie et de linguistique ont attiré nombre de jeunes chercheurs de Scandinavie, de France, de Suisse, de Pologne, des USA, (...) etc. Et avec la diffusion de la nouvelle "Science allemande" à l'étranger des échanges intenses se sont épanouis tout au long du XIXe siècle. Ce volume collectif, riche de neuf contributions d'historiens de la linguistique de France, d'Allemagne, de Suisse et des Pays-Bas, vise à retracer certains de ces échanges parmi les plus instructifs, notamment entre Franz Bopp et Michel Bréal, Max Müller et William Whitney, le psychologue Wilhelm Wundt et Albert Sechehaye ou Georg von der Gabelentz et Antoine Meillet. Des voies fécondes étaient ainsi ouvertes à la linguistique du XXe siècle en Europe et en Amérique. (shrink)

L’absurdité du monde et l’inquiétude face au sens de l’existence semblent être des affects négatifs. Par un dialogue entre Albert Camus et Jacques Lavigne, nous tenterons d’explorer le caractère créatif de ces affects. Camus et Lavigne partent d’une critique du matérialisme et de l’idéalisme afin d’ancrer leur théorie dans l’existence , en pensant conjointement les idées et la matérialité. Ils découvrent le rôle précieux de l’absurde et de l’inquiétude. Ces affects agissent comme vecteurs de l’action humaine et permettent (...) d’initier le sujet à la solidarité. Néanmoins, la société est organisée de telle manière que le sujet doit constamment s’opposer à la possibilité d’une neutralisation de ses affects. En ce sens, rester inquiet et conscient de l’absurdité de l’existence appelle une résistance du sujet. (shrink)

Ce volume est issu d’une journée d’étude tenue en 2005 à l’initiative du groupe Questes qui à Paris IV coordonne les recherches de médiévistes littéraires. Après la belle introduction de Jean-Jacques Vincensini, qui reprend les conclusions des différentes contributions en les amplifiant et en les situant dans un cadre plus nettement anthropologique, l’ouvrage compte sept communications ; s’y ajoutent une substantielle conclusion de Paulette L’Hermite-Leclercq et une brève post-face d’Élisabet...

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:A Christian’s Appreciation of the BuddhaBonnie ThurstonEs gibt, so glaube ich, in der Tat jenes Ding nicht, das wir >Lernen< nennen.—Hermann Hesse, SiddharthaI must warn you at the beginning that what follows is an embarrassingly personal reflection—a confession even—and not a scholarly essay. I cannot be dispassionate about the Buddha, to whom in a roundabout way I owe both my status as an ordained Christian minister and perhaps the (...) greatest joy of my life, the study and practice of the Christian scripture. How? In February 1970 I was given a copy of Hesse’s novel Siddhartha, a fictionalized account of the Buddha’s life. Already an active Christian, it was this gift, received my senior year in high school, that introduced me to Buddhism and to the reality of spiritual journey and the possibility of enlightenment. While I know the Buddhist meaning of that term, it serves for Christians as well, because our God could not leave us in darkness but made light the first creature (Gen. 1:1–5) and came among us as light (John 1:1–5). 1 When in the fall of 1970 my brother traveled to Japan, the memento I requested was a small statue of the Buddha. It is beside me as I write. In 1983 when we moved to Germany, the second book I bought in German was Siddhartha; the first was the New Testament.Over the years I have had the opportunity to continue to study the life of the Buddha and the spread and development of his teachings. By the Buddha, of course, I mean Sakyamuni (“sage of the Sakyas”) Buddha (“enlightened one”), son of Suddhodana and Maya, whom they called Siddhartha (“wish fulfilled” or “goal realized”) and whom we also know as Gotama or Gautama (literally “superior cow”), whose dates are given variously as 560–480 B.C. or 460–380 B.C. 2 I am appreciative of what I have learned—applying the root meaning of that word, appretiare: “to see” or “to appraise.” The Buddha has helped me to see and to appraise or evaluate many aspects of life. The appreciation that follows, then, is both a grateful recognition as of benefits received and a sensitive awareness or an estimate. I have tried both to view the Buddha clearly and to appraise what he has meant in my life. In essence, Buddhism and the Buddha have been for me the means of establishing a personal, internal religious clarity about what I do believe, passionately. In a deeply Buddhist sense, the Buddha has been my raft. But he has not been my Savior.There is, as Tillich noted in Christianity and the Encounter with World Religions, a point “in the depth of every living religion... at which the religion itself loses its importance, and that to which it points breaks through its particularity.” 3 It has [End Page 121] helped me to understand religions as fingers and the Divine Reality as the moon to which they point. And I am convinced that Tillich’s breakthrough point is usually reached by means of deep penetration into one religious tradition. Jacques-Albert Cuttat was exactly correct: “The more deeply a person probes into his own religious faith, the more he is able to understand the religious faith of others from the inside; conversely, the more a person explores religious connections other than his own, the more he deepens his understanding of his own religion.” 4 This has been my experience. Dialogue with the Buddha has given me great clarity about the Christ. And the study and practice of Christianity has afforded me my glimpses of the moon.What, then, do I appreciate about the Buddha? What have I learned from him? To help focus my answer, I read or reread a number of different accounts of his life 5 and noted six specific aspects of his life and teaching (his quest itself; his powers of analysis; his pragmatism; his moral vision; his compassion; and the outcome of living, his ‘way’) that have attracted and taught me.First, I am appreciative of the Buddha’s quest itself. To put it simply, according to the accounts... (shrink)

This essay examines how Black Mirror presents mortality as a moral dilemma, asking if we should use technology to rewrite the rules of existence. Through the exploration of philosophical perspectives from Martin Heidegger, Albert Camus, Jacques Derrida, and Sigmund Freud, the essay illustrates the choices Black Mirror presents regarding how we should deal with the death of others and the death of ourselves, as well as the meaning of death and whether we should defer it or embrace it.

Additional Contributors Include John V. Walsh, Bruno De Solages, Aurel Kolnai, Gabriel Marcel, Michele Federico Sciacca, Henri De Lubac, Robert W. Gleason, And Jacques Albert Cuttat. The Orestes Brownson Series On Contemporary Thoughts And Affairs, No. 3.

Additional Contributors Include John V. Walsh, Bruno De Solages, Aurel Kolnai, Gabriel Marcel, Michele Federico Sciacca, Henri De Lubac, Robert W. Gleason, And Jacques Albert Cuttat. The Orestes Brownson Series On Contemporary Thoughts And Affairs, No. 3.

Une première période où les influences mêlées d’Alessandro Padoa et de Bertrand Russell s’exercent en France culmine avec les essais philosophiques de Jean Nicod. Une seconde période voit fleurir les travaux du mathématicien Jacques Herbrand ; avant de périr, il laisse son nom à un théorème fondamental. Suit une période de débats entre philosophes, mathématiciens et physiciens, stimulés en 1935 et 1937 par la tenue à Paris de deux congrès consacrés, totalement ou en partie, à la philosophie des sciences. (...) Paulette Février y esquisse une logique non classique où l’on postule l’existence de couples de propositions non composables pour ériger en principes les relations de Werner Heisenberg. Jean-Louis Destouches développe cette conception jusqu’à décrire comment édifier une théorie unifiante. La structuration des êtres mathématiques est l’objet d’études philosophiques d’Albert Lautman. Le rôle putatif de la notion de groupe en logique est interrogé. La notion de structure mathématique est l’objet de deux contributions : Marc Krasner généralise les conceptions d’Évariste Galois, attribuées à la logique et étendues à des langages infinitaires ; Nicolas Bourbaki, compte tenu de l’évolution des mathématiques, qualifie de structure ce que nous appelons aujourd’hui un modèle. (shrink)

Die MISCELLANEA MEDIAEVALIA präsentieren seit ihrer Gründung durch Paul Wilpert im Jahre 1962 Arbeiten des Thomas-Instituts der Universität zu Köln. Das Kernstück der Publikationsreihe bilden die Akten der im zweijährigen Rhythmus stattfindenden Kölner Mediaevistentagungen, die vor über 50 Jahren von Josef Koch, dem Gründungsdirektor des Instituts, ins Leben gerufen wurden. Der interdisziplinäre Charakter dieser Kongresse prägt auch die Tagungsakten: Die MISCELLANEA MEDIAEVALIA versammeln Beiträge aus allen mediävistischen Disziplinen - die mittelalterliche Geschichte, die Philosophie, die Theologie sowie die Kunst- und Literaturwissenschaften (...) sind Teile einer Gesamtbetrachtung des Mittelalters. (shrink)

Die MISCELLANEA MEDIAEVALIA präsentieren seit ihrer Gründung durch Paul Wilpert im Jahre 1962 Arbeiten des Thomas-Instituts der Universität zu Köln. Das Kernstück der Publikationsreihe bilden die Akten der im zweijährigen Rhythmus stattfindenden Kölner Mediaevistentagungen, die vor über 50 Jahren von Josef Koch, dem Gründungsdirektor des Instituts, ins Leben gerufen wurden. Der interdisziplinäre Charakter dieser Kongresse prägt auch die Tagungsakten: Die MISCELLANEA MEDIAEVALIA versammeln Beiträge aus allen mediävistischen Disziplinen - die mittelalterliche Geschichte, die Philosophie, die Theologie sowie die Kunst- und Literaturwissenschaften (...) sind Teile einer Gesamtbetrachtung des Mittelalters. (shrink)

Here the philosopher and physicist David Z Albert argues, among other things, that the difference between past and future can be understood as a mechanical phenomenon of nature and that quantum mechanics makes it impossible to present the entirety of what can be said about the world as a narrative of “befores” and “afters.”.

Prodigiously influential, Jacques Derrida gave rise to a comprehensive rethinking of the basic concepts and categories of Western philosophy in the latter part of the twentieth century, with writings central to our understanding of language, meaning, identity, ethics and values. In 1993, a conference was organized around the question, 'Whither Marxism?’, and Derrida was invited to open the proceedings. His plenary address, 'Specters of Marx', delivered in two parts, forms the basis of this book. Hotly debated when it was (...) first published, a rapidly changing world and world politics have scarcely dented the relevance of this book. (shrink)

____Specters of Marx__ is a major new book from the renowned French philosopher Jacques Derrida. It represents his first important statement on Marx and his definitive entry into social and political philosophy. "Specter" is the first noun one reads in _The Manifesto of_ _the Communist Party._ But that's just the beginning. Once you start to notice them, there is no counting all the ghosts, spirits, specters and spooks that crowd Marx's text. If they are to count for something, however, (...) one must question the spectropoetics that Marx allowed to invade his discourse. In ____Specters of Marx,__ Derrida undertakes this task within the context of a critique of the new dogmatism and "new world order" that have proclaimed the death of Marxism and of Marx. (shrink)

The major divide in contemporary epistemology is between those who embrace and those who reject a priori knowledge. Albert Casullo provides a systematic treatment of the primary epistemological issues associated with the controversy. By freeing the a priori from traditional assumptions about the nature of knowledge and justification, he offers a novel approach to resolving these issues which assigns a prominent role to empirical evidence. He concludes by arguing that traditional approaches to the a priori, which focus primarily on (...) the concepts of necessity and analyticity, are misguided. (shrink)

Introduction: the age of Paine -- Portrait of a failure -- The great American cause -- The peculiar honor of France -- The Age of Reason -- An honest and useful life.