A la fin du XIXe siècle, le progrès des sciences et des techniques parut ouvrir une ère de bonheur où l'homme, délivré des tâches serviles et de toutes les superstitions, serait enfin le maître de la nature et de son propre destin. Mais le XXe siècle ne tint pas ces promesses. Certes, le progrès des sciences a fait reculer la mortalité infantile et allonger l'espérance de vie. Les nouveaux moyens de communication ont permis la circulation rapide d'informations autour du globe. (...) Mais notre environnement est menacé par toutes sortes de déchets. La biologie a ouvert des voies effrayantes. l'automatisation a bouleversé le monde du travail. La nécessité de former des scientifiques pour créer et maîtriser ces nouveaux outils a fait reculer la culture classique. De tels changements ont obscurci les repères traditionnels, les esprits sont déroutés, le sens est en crise. A l'entrée du troisième millénaire, l'Académie d'Education et d'Etudes sociales ne pouvait laisser ces questions dans l'ombre : elles sont trop souvent l'objet de débats plus passionnés que fondés et raisonnés. La science menace-t-elle l'homme et son environnement? Pèse-t-elle sur la cohésion sociale et la démocratie? Quelle est sa place dans la culture, à côté de la philosophie? Comment le chrétien se situe-t-il dans ce monde scientifique et technique? Par une étude raisonnée de ces questions, l'AES souhaite délivrer un message d'espoir et de confiance, et contribuer à mettre le développement scientifique et technique au service de l'homme, suivant la parole de l'Ecclésiastique : " Le Très-Haut a donné à l'homme le savoir pour être glorifié dans ses merveilles " (17,8). (shrink)

L'espoir, n'est-ce pas une chimère? Soyons lucides : le monde tel qu'il est nous plombe les ailes. Cette ambiance était déjà celle dans laquelle baignait Martin Luther King. A une époque de racisme écrasant, il a refusé de baisser les bras et il a agi. Son action a rendu espoir à ceux qui souffraient sous le poids de l'injustice. En fédérant les énergies, en les encourageant à la solidarité, il leur a montré la puissance cachée dans leurs mains. (...) Aujourd'hui encore, Martin Luther King nous ouvre la voie. L'espoir n'est pas un souhait, il est action! La lutte contre les injustices sociales et économiques n'est pas achevée. Il est temps de balayer la résignation et la passivité complice. Voici comment transformer les intérêts individuels en un projet d'intérêt public. Comment rassembler les rêves de chacun en un plan d'avenir solide porté par tous. L'espoir se décide et se construit. Et il soulève des montagnes. (shrink)

Trois délires politiques mortifères hantent notre époque. Dans le premier, le délire occidental, la pléonexie (vouloir toujours plus) à l'oeuvre dans le néolibéralisme se transforme en risque de tout perdre (dislocation des subjectivités, déchirure du lien social, épuisement de la planète, destruction des bases mêmes de la vie sur terre). Le second, le délire théo fasciste de l'islamisme djihadiste prétend, contre l'égoïsme érigé en système et la démesure caractérisant l'Occident, restaurer une pureté absolue. Or, quand cette pureté originaire revendiquée (...) se réalise, elle se transforme en souillure et en horreur absolues. Le troisième, le délire identitaire néo-fasciste (qui monte aujourd'hui partout en Europe) se présente comme le seul rempart possible contre les deux premiers. Contre la mondialisation néo-libérale, il prône un retour à la patrie. Non pas une patrie fondée sur un principe universaliste (du type "liberté, égalité, fraternité"), mais une patrie refermée sur elle-même, désignant des boucs émissaires, les étrangers, pour que des acolytes réputés "amis" se regroupent et décrètent contre ces "ennemis" l'"état d'exception". Ces trois délires tendent de plus en plus à former système : on ne sort de l'un que pour entrer dans l'un des deux autres. Puisqu'aucun des garde-fous démocratiques (État, médias et université) ne fonctionne plus, il faut songer à tout refonder à partir des principes de dignité et de commune humanité, également bafoués par ces trois délires. Il se pourrait bien que le travail actuellement fourni par Les Convivialistes puisse fournir les bases de cette reconstruction probablement une des dernières possibles avant la catastrophe annoncée."--Page 4 of cover. (shrink)

"Voici porté un regard inaccoutumé sur la science sociale. Depuis son émergence au XIXe siècle, celle-ci nourrit une double ambition : édifier une connaissance objective de la société ; mettre en oeuvre cette connaissance pour remédier aux déficiences de la société. Souvent tenues pour complémentaires, ces deux aspirations se révèlent parfois difficiles à concilier. Quand l'empressement à refaire la société prend le pas sur le désir de la connaître, les théories académiques se muent en grandes visions du monde, au risque (...) de rompre le lien entre les faits avérés et les conjectures explicatives. Pour s'en convaincre il suffit de démonter les rouages méconnus de la plus puissante synthèse jamais constituée à l'origine de la science sociale et aujourd'hui encore revendiquée comme fondatrice : l'oeuvre d'Émile Durkheim. Confrontée aux données disponibles à l'époque et replacée surgi le fond des grands débats qui enflammaient alors les esprits, elle révèle son principal ressort : la promesse d'un salut séculier accompli par les seules ressources de la raison. C'est que la science sociale naissante emprunta au christianisme, par l'intermédiaire de la philosophie, ses deux idées directrices : la conviction que le monde humain est affecté par un mal qui altère l'ordre légitime des choses ; l'espoir que ce mai pourra être un jour abrogé. Quelles sont les contreparties de cette aspiration rédemptrice?"--Page 4 of cover. (shrink)

Que reste-t-il aujourd’hui de vivant et d’universalisable de ce qui a fait la Gauche – signifiant privilégié de tous les espoirs politiques des deux siècles écoulés – et de l’idéal socialiste qui en était le cœur ? Comment reformuler celui-ci de manière plausible en ces temps de globalisation qui voient l’Europe, berceau de la Gauche et du socialisme, plonger dans l’impuissance..

L'écologie politique est traversée depuis son origine par de nombreuses lignes de fractures théoriques. La plus importante d'entre elles oppose les tenants d'une écologie centrée sur la seule préservation de la nature, plaçant leurs espoirs dans un illusoire "capitalisme vert", aux partisans d'un écosocialisme se proposant de lier entre elles les préoccupations écologiques et les luttes sociales. Spécialiste de Marx, commentateur attentif d'André Gorz, Arno Münster décrit ici la genèse de la théorie écologique et ses développements récents en France et (...) dans le monde. Il définit également les contours du socialisme vert qu'il appelle de ses voeux. Soit un socialisme pour le XXIe siècle dont le corpus théorique renouvelé prendrait toute la mesure de la crise environnementale, en l'articulant avec les luttes pour la justice sociale qui constituent son histoire. (shrink)

Le concept de « rythme », véritable « mot phare » du tournant du siècle en Allemagne, articule autour de 1900 un certain nombre d'accusations contre le monde moderne, cristallise des espoirs de renouveau et se trouve placé au centre de projets éthiques opposés aux tendances individualistes et utilitaires. Il bénéficie d'une part de phénomènes contextuels comme l'essor de la danse moderne, Émile Jaques-Dalcroze et plus tard Rudolf Laban - 1er XXe siècle – Nouvel article.

Le pluralisme qui caractérise le pragmatisme doit être distingué du relativisme avec lequel on a l’habitude de le confondre. Le pragmatisme substitue à l’idée d’une rationalité fixe et close celle d’une rationalité ouverte qui renvoie dos à dos relativisme et anti-relativisme, et qui échappe au scepticisme moral en se refusant à admettre que l’absence de justification ou de fondement équivaut à l’arbitraire des choix. L’espoir social en est la pierre de touche. La variété des langages et des valeurs (...) n’entraîne pas leur incommensurabilité. (shrink)

Se presentan los resultados de un estudio que explora la gestión de la responsabilidad social en trece hospitales de la Red Sanitaria de RS. Las conclusiones revelan que estos hospitales gestionan la RS profesionalmente y con criterios de calidad, orientados al cumplimiento de los ODS, en el marco del plan estratégico de cada hospital. Aunque, todavía se detectan déficits en su implantación departamental, su planificación, y la evaluación de sus impactos. Y debilidades como la falta de recursos y de (...) liderazgo. Para superarlos, el apoyo directivo del hospital resulta determinante. La Red Sanitaria de RS constituye un modelo de colaboración. (shrink)

After the three families divided up the state of Jin and the Tian family took over Qi, the political situation in the fourth century B.C.E. appeared even more chaotic. Wei conquered Chu's Luyang and Qin's Xihe, Qin defeated Wei at Shimen , and again at Shaoliang , and Wei moved its capital to Daliang. During the mid-Warring States period, Qin became dominant in the west, Qi in the east, Chu in the south, and Wei in the center. Rapid changes occurred (...) one after another; trickery and conflict were rampant. However, the shi , the intelligentsia, actually managed to expand their spheres of existence and activity accordingly in this state of tension between countries, states, and men. A few major states assembled quite a number of literati; and those men of the villages, who had in earlier times merely waited passively for opportunities to fall into their laps, crisscrossed the various feudal states; literati who previously had no cause to use military force became, one by one, the honored guests of the feudal lords. With the breakdown of the previously simple and obvious order, the gradually dismantling of the common body of the ancestral clan of the past, and the increasing complexities of social relationships after the dissolution of blood ties, social order became a matter of concern. Or, to reword this most practical issue: How could this universally chaotic society go from disorder to order? (shrink)

The International Panel on Social Progress is an independent association of top research scholars with the goal of assessing methods for improving the main institutions of modern societies. The IPSP has produced a report consisting of twenty-two chapters in three volumes that distills the research of these scholars and outlines what the best social science has to say about positive social change. Written in accessible language by scholars across the social sciences and humanities, these volumes assess (...) the achievements of world societies in past centuries, the current trends, the dangers that we are now facing, and the possible futures in the twenty-first century. It covers the main socio-economic, political, and cultural dimensions of social progress, global as well as regional issues, and the diversity of challenges and their interplay around the world. The authors offer a cautious optimistic conclusion: multiple ideas for social progress and better policies are already available and deserve to be tested and implemented. (shrink)

Today, the earth is an interconnected globe humming with electronic transmissions-a chattering planet nestled in the provident silence of space. The ethical question is whether this is contributing to authentic human development and helping individuals and peoples to be true to their transcendent destiny. The new media are powerful tools for education, cultural enrichment, commercial activity, political participation, intercultural dialogue and understanding. They also can serve the cause of religion. Yet the new information technology needs to be informed and guided (...) by solidarity in the service of the common good bridging the digital divide within and among nations. The value-laden message of Western secular culture to people and traditional societies in many cases ill-prepared to evaluate it leads to widespread crisis, for example, in regard to marriage and family life. This technology can be a means for solving human problems, promoting the integral development of persons, creating a world governed by justice, peace, and love. It also can help men and women in their age-old search for self-understanding. Like today's world itself, the world of media, including the Internet, has been brought by Christ, inchoately yet truly, within the boundaries of the kingdom of God and placed in service to the word of salvation. (shrink)

The rapidly changing field of genetics affects society through advances in health-care and through implications of genetic research. This study addresses the impacts of new genetic discoveries and technologies on different segments of today's society. The book begins with a chapter on genetic complexity, and subsequent chapters discuss moral and ethical questions arising from today's genetics from the perspectives of health care professionals, the media, the general public, special interest groups and commercial interests.

This is the first of three volumes containing a report from the International Panel on Social Progress. The IPSP is an independent association of top research scholars with the goal of assessing methods for improving the main institutions of modern societies. Written in accessible language by scholars across the social sciences and humanities, these volumes assess the achievements of world societies in past centuries, the current trends, the dangers that we are now facing, and the possible futures in (...) the twenty-first century. It covers the main socio-economic, political, and cultural dimensions of social progress, global as well as regional issues, and the diversity of challenges and their interplay around the world. This particular volume covers topics such as economic inequality and growth, finance and corporations, labor, capitalism, and social justice. (shrink)

This is the third of three volumes containing a report from the International Panel on Social Progress. The IPSP is an independent association of top research scholars with the goal of assessing methods for improving the main institutions of modern societies. Written in accessible language by scholars across the social sciences and humanities, these volumes assess the achievements of world societies in past centuries, the current trends, the dangers that we are now facing, and the possible futures in (...) the twenty-first century. It covers the main socio-economic, political, and cultural dimensions of social progress, global as well as regional issues, and the diversity of challenges and their interplay around the world. This particular volume covers topics such as world cultures and religions, families, global health, education, and the contributions of social sciences to institutional change. (shrink)

Apresentação Agradecemos à presença dos professores do mestrado em Comunicação da Faculdade de Comunicação Social da Universidade do Estado do Rio de Janeiro, aos alunos da graduação e da pós e aos quatro convidados pela gentileza de estarem no campus da Universidade para tratar de um assunto pouco estudado na área de comunicação. Nos currículos antigos, em especial aqueles na década de 1980, havia uma disciplina intitulada Sistemas Internacionais de Comunicação. Hoje esse é um tema ausente da grade de (...) muitos cursos, daí a importância desta palestra organizada pelos alunos, em 2006, da disciplina de Comunicação Internacional do Programa de Pós-graduação em Comunicação – mestrado – da Uerj, que também encerra as atividades da disciplina no semestre. Este encontro faz parte do Seminário de Produção Acadêmica (SPA), no qual os alunos da graduação e da pós-graduação se encontram em algumas ocasiões para debater assuntos pré-agendados. Participam desta mesa os seguintes correspondentes internacionais: Paula Gobbi, presidente da Associação dos Correspondentes de Imprensa Estrangeira no Rio de Janeiro (ACIE), que reúne praticamente todos os correspondentes estrangeiros sediados na cidade; a brasileira Ivani Flora, que trabalha para a rede de televisão SIC, de Portugal; Ana Maria Geres, diretora no Brasil da agência de notícias espanhola EFE, e Krzysztof Gluchowski, correspondente do jornal The Polish Daily, que circula na Grã-Bretanha. (shrink)