Plus que jamais, le souverainisme, parfois opposé au mondialisme, est au cœur des polémiques contemporaines qui mettent en jeu l'avenir de notre civilisation. Ces courants de pensée souterrains structurent l'action des politiques contemporains, traversant tout le spectre des clivages, de la droite à la gauche. Pour permettre au lecteur de mieux comprendre, ce livre étudie les soubassements philosophiques et historiques profonds du souverainisme. Il montre en quoi ce dernier est une vision complète du monde, de la place de l'homme dans (...) l'univers, et qu'il est loin d'être un simple sentiment de nostalgie surannée. Ce livre propose une reconstruction des identités: celle d'une nation, celle des corps intermédiaires et celle de la personne, en particulier celle de notre identité personnelle, culturelle, et plus dérangeant, sexuelle. Il repousse le danger létal de la mentalité 'woke.' Il propose enfin une aventure humaine. Il fait connaitre l'état d'esprit d'une communauté d'hommes et de femmes, qui doivent s'unir afin de constituer une force politique porteuse de renouveau. Il vous exposera des solutions politiques, sociales, culturelles et économiques concrètes, montrant que le souverainisme est un atout battant aisément le progressisme face aux défis du monde moderne. Lorsque vous aurez lu ce livre, vous comprendrez comment le souverainisme reconstruit patiemment les liens brisés de l'humanisme et souhaiterez faire partie des hommes et des femmes accomplis, porteurs de ce renouveau politique."--Page 4 of cover. (shrink)

Robert Beck propose d'étudier les mutations du dimanche au travers des siècles, ainsi que le processus de désacralisation que ce dernier a subi de 1700 à nos jours. Le « dimanche du seigneur » laisse peu à peu la place au « dimanche de fête », à mesure que la société se laïcise et s'industrialise. Les fissures de l'édifice dominical apparaissent avec le discours d'une partie des philosophes des Lumières qui, au nom de la morale et de (...) l'économie, critiquent le caractère oisif de cette... (shrink)

La cessation hebdomadaire du travail le dimanche est de plus en plus contestée dans notre société. Si les exigences économiques rendent nécessaire le fonctionnement ininterrompu des machines, il faudrait assurer à chaque employé un autre jour de repos. Peut-on alors définir le dimanche comme jour de repos commun à la majorité de la société ? Les chrétiens ont l’habitude de se prononcer en faveur du repos dominical en rappelant le commandement du Décalogue : «Observe le jour du sabbat (...) ». Or cet argument n’est pas pertinent pour des raisons historiques et herméneutiques. Il est toutefois possible de tirer de ce commandement, en particulier de sa version deutéronomique (Dt 5,12-15), des arguments susceptibles d’enrichir les débats d’aujourd’hui. (shrink)

L’une des traditions recueillies dans les Constitutions apostoliques permet de reconstituer, dans une certaine mesure, l’évolution des célébrations dominicales et pascales au cours des quatre premiers siècles, dans l’aire syrienne. La comparaison avec l’état de ces traditions dans les recueils antérieurs (Didachè, « Tradition apostolique », Didascalie) fait apparaître une extension des célébrations dans le temps mais aussi un développement de l’ancrage christologique et des références histori­ques, ainsi que des évolutions dans la reconstitution de la chronologie de la Passion, la (...) pratique du jeûne, la théologie pascale et la mise en œuvre des célébrations. Les traces de la pratique quartodécimane repérées dans la Didas­calie ne sont plus perceptibles dans les Constitutions apostoliques. (shrink)

À partir d’une enquête réalisée dans un grand magasin parisien, cet article s’intéresse aux conflits liés à l’extension des horaires d’ouverture des magasins. Il poursuit deux objectifs. Le premier est d’analyser la manière dont la question du travail sur des horaires atypiques (dimanches, jours fériés, soirées) est posée et imposée dans le commerce de détail. Le second objectif de l’article est d’analyser, d’une part, le rapport que les employés de commerce entretiennent vis-à-vis de cette « nécessité » et, d’autre part, (...) les difficultés rencontrées par l’action syndicale face à ce sujet. (shrink)

En écho de l’article du Rabbin Krygier, E. Bianchi constate que l’exégèse biblique n’est pas parvenue à une position unanime concernant l’attitude de Jésus envers le shabbat dans les différentes « situations de vie » que reflète la rédaction actuelle des textes des controverses de Jésus sur le Shabbat. Sans entrer dans ces problématique, E. Bianchi cherche à faire émerger l’aspect kérygmatique présent dans ces controverses chez les Synoptiques comme chez Jean, retenant également certains textes pauliniens. Après quoi, il traite (...) de l’émergence du Dimanche, « premier jour de la semaine », lié à l’événement de la résurrections et par conséquent « jour dominical concret » par la célébration du Christ ressuscité présent dans l’Assemblée réunie pour l’écoute de la Parole et le repas eucharistique. Reconnu « temps sacramentel », le dimanche dut se détacher des pratiques juives entrant dans le processus de l’identification des chrétiens.As an echo to the article of Rabbi Krygier, E. Bianchi observes that biblical exegesis has not arrived at a unanimous position concerning the attitude of Jesus towards the Sabbath in the various “life situations” reflected in the current textual wording of Jesus' debate about the Sabbath. Without entering into this controversy, E. Bianchi tries to bring out the kerygmatic aspect present in these controversies in the Synoptics, in John, as well as in certain Pauline texts. He goes on to discuss the emergence of Sunday, “the first day of the week,” that is tied to the resurrection event and hence a “concrete Lord’s day,” by the celebration of the resurrected Christ present in the Assembly joined together to hear the Word and to share the eucharistic meal. Recognized as “a sacramental time,” Sunday had to be detached from Jewish practices entering into the process of the identification of Christians. (shrink)

Le débat sur le travail le dimanche a tout une histoire en France, il renaît régulièrement et fait réémerger diverses questions dont plusieurs sont abordées dans cet ouvrage : le travail le dimanche, nécessité ou caprice? Quel est l’effet sur le volume de l’emploi? Quel est l’effet sur l’activité d’une ville? Et question fondamentale, aussi, sur qui faire peser ces heures « asociales »? Ce ne sont là que quelques questions que fait émerger la question du t...

Paris, Palais de Tokyo, dimanche 7 juillet 2002. Lieu d’exposition, récemment inauguré, entre musée et squat, où l’on peut voir les œuvres d’artistes contemporains. Qu’y voit-on? Quelques exemples. Un grand rideau de velours noir. Derrière ce rideau, une grande pièce sombre. Il est indiqué, à l’entrée : « Merci de bien vouloir vous déchausser avant d’entrer »,..

"Saturne, c'est ici l'Absolu de Hegel, un Absolu pensé si seul qu'il ne vit que de la perpétuelle dévoration de ses propres enfants, craignant d'être détrôné de son absoluité s'il n'absorbe pas, à mesure qu'il la produit, sa propre altérité. C'est cette solitude de Dieu qui est ici interrogée, en suivant au sein de l'oeuvre hégélien l'évolution, puis le plein déploiement conceptuel de la notion de Singularité, qui n'est autre que le nom divin par excellence. Si Dieu, l'Absolu, est pour (...) Hegel la Singularité même, ce n'est que parce qu'il est le mouvement de réflexion réciproque de l'Universel et du Particulier : l'Esprit est la réflexion du Logique dans la Nature, et de la Nature dans le Logique. Hegel ou Le Festin de Saturne se présente alors comme une enquête destinée à dévoiler le meurtre rituel dont la Singularité est le nom dans le Système hégélien. Or, cette Singularité, que nous sommes habitués à entendre individuelle, s'y révèle être boulimique ou, justement, saturnienne. S'ouvrant sur la faillite spéculative des singuliers sensibles au début de la Phénoménologie de l'Esprit, le présent ouvrage ne pourra se conclure qu'avec le triomphe de la Singularité dialectique ne laissant rien - pas même ou surtout pas son Autre - hors d'elle-même, lorsque ce triomphe sera mesuré à l'aune de la conceptualité chrétienne dont se revendique le protestant Hegel, mais qu'il trahit sur un point capital en voulant l'accomplir. Mais Saturne, c'est aussi le "soleil noir" des alchimistes, que l'on a pu associer au soleil obombré au moment de la mort du Christ : quoi de plus naturel, dès lors, que d'en faire l'astre tutélaire d'un système qui se construit tout entier autour d'un "Vendredi saint spéculatif"? Car, comme Dante dut traverser les neuf cercles de l'Enfer avant d'espérer pouvoir s'élever au Purgatoire, puis au Paradis, l'homme pensant doit traverser le Système de la Science, en subir peut-être les glaçantes tentations, en méditer en tous cas la fascinante rigueur conceptuelle, pour pouvoir ensuite espérer voir scintiller devant lui les lueurs matinales d'un inattendu "dimanche de Pâques spéculatif"."--Page 4 of cover. (shrink)

L’homélie liturgique a mauvaise réputation, alors qu’elle continue de toucher chaque dimanche une foule de personnes et de constituer la principale nourriture de la foi de nombreux fideles. L’essai énonce quelques réflexions issues de la pratique et de l’enseignement de l’homilétique, afin de faire de la prédication un lieu de proposition de la foi, au service d’une ≪ pastorale d’engendrement ≫. Le prédicateur est comme mandate par sa communauté pour fréquenter le Seigneur en sa Parole puis partager celle-ci cordialement. (...) S’il parle de manière vraie, intelligente, vivante et positive, l’activité homilétique deviendra une sorte d’accompagnement spirituel communautaire auprès d’assemblées contemporaines les plus diverses. (shrink)

Long before Luc Besson shot Fifth Element (1997) in English, and long before the squabble over whether Jean-Pierre Jeunet’s Un long dimanche de fiançailles (A Very Long Engagement [2004]) was really a French film or a Warner Brothers’ film, the “national” in French national cinema was complicated. And yet a quick glance at the course offerings of most film departments will tell us that the discipline of Film Studies persists in employing a national cinema model when conceptualizing non-Hollywood cinema. (...) In fact, French cinema has been global from its inception, if we think of globalization as the “increasing speed, ease, and extent with which capital, goods, services, technologies, people, cultures, information .. (shrink)

Il existe de nombreuses sources d’exigences. Certaines exigences sont normatives dans la mesure où elles impliquent des affirmations concernant ce que nous avons raison de croire, faire, désirer, etc. À ce titre, les exigences morales sont parmi les meilleures candidates. Si la morale exige que l’on tienne notre promesse, il semble que nous avons une raison de la tenir. Cependant, ce ne sont pas toutes les exigences qui sont normatives en ce sens. Le catholicisme exige que l’on assiste à la (...) messe chaque dimanche. Il ne s’ensuit pas pour autant que nous avons une raison d’y assister. Pourquoi cela? Pourquoi certaines exigences sont normatives en ce sens, mais pas d’autres? En vue de répondre à cette question, je défends la conception reasons-sensitive des exigences normatives, selon laquelle les exigences normatives sont celles et seulement celles qui sont sensibles aux raisons. Par contre, cette conception n’est pas la seule disponible. Selon ce que j’appelle la conception reasons-providing, les exigences normatives sont celles et seulement celles qui fournissent des raisons. Je soutiens que cette conception-ci est vulnérable à deux objections, ce qui nous donne raison de préférer la première. (shrink)

« Au nom du passé et de l'avenir, les serviteurs théoriques et les serviteurs pratiques de l'humanité viennent prendre dignement la direction générale des affaires terrestres, pour construire enfin la vraie providence, morale, intellectuelle, et matérielle; en excluant irrévocablement de la suprématie politique tous les divers esclaves de Dieu, catholiques, protestants, ou déistes, comme étant à la fois arriérés et perturbateurs. » Telle fut la proclamation décisive par laquelle, au Palais-Cardinal, je terminai, le dimanche 19 octobre 1851. après un (...) résumé de cinq heures, mon troisième Cours philosophique sur l'histoire générale de l'humanité. Depuis cette mémorable clôture, la publication du tome deuxième de mon Système de politique positive vient de constater directement combien une semblable destination sociale convient à la philosophie capable d'inspirer la théorie la plus systématique de l'ordre humain... (shrink)

Lettre à Margrit Rosenstock du 29 juillet 1917 (p. 17) Cher être singulier, – car c’est ce que tu es maintenant redevenue depuis des jours, et le temps que cette lettre arrive, cela fera déjà tellement longtemps que tu y seras de nouveau habituée. La période qui suit une permission est et demeure affreuse ; moi non plus je ne me sens pas encore bien dans ma peau d’ours. Ce dimanche qui m’avait momentanément rendu figure humaine était trop beau. (...) S’ajoute à cela pour moi maintenant la contrarié... (shrink)

Des recherches récentes dans la chôra thasienne ont apporté une éclatante confirmation du texte d'Hérodote (VI, 46-47) évoquant les ressources minières de Thasos. Sur la côte orientale, entre Potamia et Kinyra, ont été repérées de nombreuses mines réparties en trois secteurs sur le versant de la montagne. L'or est le seul métal contenu en quantité suffisante pour être exploitable dans les prélèvements de minerai. Les autres mines évoquées allusivement par Hérodote sont des mines d'or (Limenas), ou de plomb argentifère, de (...) cuivre et de fer (côté occidental de l'île). (shrink)

It is difficult now to imagine an intellectual landscape so thoroughly dominated by one figure as was that of the Schools by Aristotle. Except on certain well-known questions, the presumption was that Aristotle, suitably interpreted, was right. Nevertheless Aristotelianism was no frozen monolith. During the four centuries of its predominance, it continued to change, and admitted on all but fundamental points or those on which ecclesiastical authorities had pronounced, a great latitude—within, as in all such frameworks, the limits of its (...) thinkable. (shrink)

Aristotle was usually thought to have given two definitions of the soul in the second book of De Anima. The second of these calls it “that by which we live, feel, and think”.1 Of the soul’s three par ts, the vegetative is that by which we live, the sensitive that by which we feel, the rational that by which we think. Human souls have all three parts; animals the vegetative and sensitive; plants only the vegetative.

En 1983, un groupe de femmes japonaises francophiles, très intéressées par le féminisme français et les changements rapides de la vie des femmes en France depuis les années 1970, créent la Société Franco-japonaise des Études sur les Femmes. Le but est de promouvoir une meilleure compréhension entre les deux cultures et de développer des liens avec les Françaises sur un grand nombre de questions féminines. Le projet se révéla vite être un succès. Parmi les études entreprises par la Société, l’analyse (...) comparée de l’histoire des Françaises et des Japonaises, domaine très peu exploré alors, a suscité un vif intérêt chez les participantes. Cet article revient sur vingt années de réflexion, de recherche, et d’échange par un groupe d’historiennes non-professionnelles sur les relations entre histoire et expériences de vie personnelles. Il nous montre comment l’étude de l’histoire des femmes dans un contexte international peut être fructueuse et bénéfique, et combien une libre discussion collective, sans tabous, sur ce sujet peut éveiller ou approfondir la conscience féministe. (shrink)

The paper assesses the rationale, contributions, structure, and challenges of the field of development ethics. Processes of social and economic transformation involve great risks and costs and great opportunities for gain, but the benefits, costs, and risks are typically hugely unevenly and inequitably distributed, as is participation in specifying what they are and their relative importance. The ethics of development examines the benefits, costs, risks, formulations, participation, and options. The paper outlines a series of ways of characterizing such work, arguments (...) for and against its importance, and some of its major sources and contributions, especially from the interdisciplinary stream of work represented over several decades by Denis Goulet. Definitions are diverse since the work covers many different intersections of practice and theorizing, at multiple levels. The paper considers and replies to arguments against discussing development ethics: the claim that it involves only endless proliferation of different opinions, is an expensive luxury that undermines long-run development, is superfluous if one already works with the capability approach or the human rights tradition, or never has influence. Finally, it presents suggestions for how development ethics thinking can have increased impact, with reference to incorporation in policy analysis and planning methods, professional codes and training, and to its intellectual location and communication strategies. The field should articulate the methodological pragmatism which much of it has adopted, consistent with its required role as a practice-oriented interdisciplinary meeting ground. (shrink)

Although the basis of modern biology is Cartesian, Descartes’s theories of biology have been more often ridiculed than studied. Yet, Dennis Des Chene demonstrates, the themes, arguments, and vocabulary of his mechanistic biology pervade the writings of many seventeenth-century authors. In his illuminating account of Cartesian physiology in its historical context, Des Chene focuses on the philosopher’s innovative reworking of that field, including the nature of life, the problem of generation, and the concepts of health and illness. Des Chene begins (...) by surveying works that Descartes would likely have encountered, from late Aristotelian theories of the soul to medical literature and treatises on machines. The Cartesian theory of vital operations is examined, with particular attention to the generation of animals. Des Chene also considers the role of the machine-model in furnishing a method in physiology, the ambiguities of the notion of machine, and of Descartes’s problem of simulation. Finally, he looks at,the various kinds of unity of the body, both in itself and in its union with the soul. Spirits and Clocks continues Des Chene’s highly regarded exploration -- begun in his previous book, Life’s Form -- of the scholastic and Cartesian sciences as well as the dialogue between these two worldviews. Introduction 1 Part One - Tales of the Bête-Machine [ 1 ] - Self-Movers 13 [ 2 ] - Where Do Machines Come From? 32 [ 3 ] - The Uses of Usus 53 Part Two - Machines, Mechanisms, Bodies, Organs [ 4 ] - Tools of Knowledge 71 [ 5 ] - Jeux D’Artifice 103 [ 6 ] - Unity of the Body 116 Conclusion 153 Bibliography 159 Index 177. (shrink)

En 1983, un groupe de femmes japonaises francophiles, très intéressées par le féminisme français et les changements rapides de la vie des femmes en France depuis les années 1970, créent la Société Franco-japonaise des Études sur les Femmes. Le but est de promouvoir une meilleure compréhension entre les deux cultures et de développer des liens avec les Françaises sur un grand nombre de questions féminines. Le projet se révéla vite être un succès. Parmi les études entreprises par la Société, l’analyse (...) comparée de l’histoire des Françaises et des Japonaises, domaine très peu exploré alors, a suscité un vif intérêt chez les participantes. Cet article revient sur vingt années de réflexion, de recherche, et d’échange par un groupe d’historiennes non-professionnelles sur les relations entre histoire et expériences de vie personnelles. Il nous montre comment l’étude de l’histoire des femmes dans un contexte international peut être fructueuse et bénéfique, et combien une libre discussion collective, sans tabous, sur ce sujet peut éveiller ou approfondir la conscience féministe. (shrink)

“Good governance” may be viewed as governance that effectively promotes human rights, human security and human development. This article discusses human security analysis, which in certain ways offers an integration of these “human” perspectives together with a “social” orientation, by combining a person-focus with systematic investigation of the environing systems of all sorts: physical, cultural, organizational. The importance of such analysis is illustrated through the example of climate change impacts and adaptation. The article presents applications of a human security framework (...) in governance, for policy analysis, planning and evaluation issues in climate change and other fields. The concluding section suggests that human security analysis may provide a way to apply insights from social quality analysis to detailed case investigation and policy analysis, while reducing macro-sociological abstraction and neglect of the natural environment. (shrink)

. In aid of understanding mechanistic explanation and its limits in the 17th century, I examine the views of Pierre Sylvain Régis on generation. Régis departs from Descartes' theories on one key point. Living things, though they do not differ in nature from nonliving things, and are, as Descartes said, machines, are directly created by God, who forms the seeds of all living things at creation. Preformationism gives Régis not only a means of accounting for seeds and for specific differences (...) among living things, but also a basis for attributing purposes to them, and thus for defining health and disease in soulless creatures. (shrink)

This article is an account of the dynamics of interaction across the social sciences and neurosciences. Against an arid rhetoric of ‘interdisciplinarity’, it calls for a more expansive imaginary of what experiment – as practice and ethos – might offer in this space. Arguing that opportunities for collaboration between social scientists and neuroscientists need to be taken seriously, the article situates itself against existing conceptualizations of these dynamics, grouping them under three rubrics: ‘critique’, ‘ebullience’ and ‘interaction’. Despite their differences, each (...) insists on a distinction between sociocultural and neurobiological knowledge, or does not show how a more entangled field might be realized. The article links this absence to the ‘regime of the inter-’, an ethic of interdisciplinarity that guides interaction between disciplines on the understanding of their pre-existing separateness. The argument of the paper is thus twofold: (1) that, contra the ‘regime of the inter-’, it is no longer practicable to maintain a hygienic separation between sociocultural webs and neurobiological architecture; (2) that the cognitive neuroscientific experiment, as a space of epistemological and ontological excess, offers an opportunity to researchers, from all disciplines, to explore and register this realization. (shrink)

Physiologia provides an accessible and comprehensive guide to late Aristotelian natural philosophy; with that context in hand, it offers new interpretations of major themes in Descartes’s natural philosophy.

Militante et réflexive, l’histoire des femmes a aussi besoin d’exprimer ses doutes et ses inconforts. Rattrapée par l’actualité, la violence et nombre d’événements cruels et tragiques, par des incertitudes majeures vécues par l’ensemble du monde intellectuel, elle pose aujourd’hui en cet article collectif des interrogations et des inquiétudes. Ce travail à plusieurs (les participantes du Groupe d’histoire des femmes du CRH) cherche à mettre à plat ce qui actuellement se dérobe à notre connaissance, en partant de notions-clés souvent utilisées, comme (...) consentement, sexualité, écriture, patriarcat, etc. Chacune de ces notions est discutée à la lumière des brouillages actuels, des temporalités nouvelles, de l’avènement triomphant du corps marchandise, de la pauvreté grandissante, etc. (shrink)

From the topics discussed by Hattab and Menn, I examine two of special importance. The first is that of active powers: does the Cartesian natural world contain any, or is the apparent efficacy of natural agents always to be referred to God? In arguing that it is, I consider, following Hattab, Descartes' characterization of natural laws as "secondary causes." The second topic is that of ends. Menn argues, and I agree, that in late Aristotelianism Aristotle's own conception of an "art (...) in things" has been abandoned. The point is reinforced when one considers the general divine ends which must be invoked in cases of aborted action. In them no individual agent attains its end. Yet Nature as a whole continues to act toward ends. I suggest that those general ends, to which Suárez, for example, refers, may have served later philosophers, especially Malebranche, in combining the Cartesian notion of law with a teleological interpretation of nature that Descartes, for his part, rejected. (shrink)

In Descartes’s reformulation of natural philosophy, two aspects of what came to be known as the mechanical philosophy were intimately joined: mechanism as an ontology of nature, according to which all natural things had only ‘mechanical’ properties; and mechanism as a method of explanation. One could, and many philosophers did, adopt mechanism as a method of explanation without adopting a mechanistic ontology. I examine two successors of Descartes who did just that, and one who did not. Giovanni Alfonso Borelli in (...) his De motu animalium and Charles Perrault in his Mécanique de animaux propose and argue for a variety of mechanical accounts of the operations of animals, in particular of their muscles. They reject, however, the Cartesian reduction of animal souls to mechanical forces; the principle of animal motion for them remains a non-mechanical soul. Pierre Sylvain Régis in his Cours entier de philosophie follows Descartes in taking the ‘physical cause’ of motion in animals to be the fermentation of blood in the heart, and thus denies animal souls any role in his physiology. That he can do so while taking over, sometimes word for word, Perrault’s accounts of animal motion shows that mechanistic explanation and mechanistic ontology could easily part company. (shrink)

Finally, he looks at,the various kinds of unity of the body, both in itself and in its union with the soul.Spirits and Clocks continues Des Chene's highly ...

In the history of philosophy, Jacques Rohault and Pierre-Sylvain Régis bear a twofold burden. They are professed followers, epigones. Worse yet, the natural philosophy they teach has been consigned to the Tartarus of fable: not a theory that failed, but something that failed even to be a theory. In the years in which they were turning Cartesianism into a system, Newton and Huygens were preparing its demise. Its empirical claims were refuted, its mathematics was rendered obsolete by the calculus, its (...) vortices and channelled magnetic particles met with the same rough justice Descartes meted out to Scholastic forms and qualities. Canonical history has little use for such figures. It prefers originals. Yet if ideas and arguments are not to seem to pass magically from one great mind to the next, we must have some account of the channels through which what was once novel and unique sediments into cliché and common ground. Those channels are not without bias and noise. Inevitably, currents from different streams meet and mix more or less coherently in the works of secondary figures, especially in the competitive intellectual world of the later seventeenth century, with its sometimes ferocious polemics fuelled by religious and political opposition. Cartesianism became a movement and—to use Leibniz’s word—a sect, divided within by disputes over the legacy of its founder, and facing opposition without from steadfast Aristotelians, pious theologians, and the avant garde of the new science. In Régis and Rohault Descartes’ legacy took the outward form of “system”. They present themselves as reworking Cartesian concepts and arguments into something coherent and comprehensive. Rohault, the more modest of the two, aims to reform the teaching of physics, still weighed down by the dead hand of Aristotle. He retains for the old philosophy only what is true and conjoin it with the new physics of Descartes, in whom France is no less fortunate than Greece once was in Aristotle (Rohault 1718, “Præfatio”).. (shrink)

The notion of an automaton, as it is employed in the natural philosophy of Descartes and his closest followers, has three main components. None of them is new; what is new in early modern philosophy is the uses to which this old notion is put, and the idiosyncrasies into which its components are combined by subsequent philosophers. The thaumaturgic element is never entirely suppressed; but the more down-to-earth usage exemplified in antiquity by Aristotle’s references predominates. The automaton is quite often (...) the opposite of wonderful: phenomena that might excited wonder are proved to be unworthy of it, just by showing that they are the productions of an automaton. The automaton is, first of all, a machine, and therefore an artifact, human or (if the metaphor becomes literal) divine. It offers a model of intelligibility—to use Peter Dear’s term—for a certain class of natural phenomena, namely those we find in living things. But Descartes wants from it something more. In Descartes’ usage, a machine is that which makes itself available not just to “mechanical” explanation, but to a complete explanation, an explanation that makes all others superfluous. Not all machines, of course, are automata. Two further components figure in the notion. One is that automata are typically imitative. From the automata thaumata of Aristotle’s De Motu animalium to the nymphs of Salomon de Caus’s fountains, many automata are likenesses, partaking both of the iconic (to use Peirce’s term) and the symbolic. Moving sculptures proceed moving pictures by over two thousand years. They succeeded if they convinced their audiences that they could do what their prototypes did—where the doing is typically restricted to some few sorts of act. The wind-up mouse skitters across the floor like a real mouse; but it does not eat, nor does it seek the.. (shrink)