What is the proper relation between the scientific worldview and other parts or aspects of human knowledge and experience? Can any science aim at "complete coverage" of the world, and if it does, will it undermine--in principle or by tendency--other attempts to describe or understand the world? Should morality, theology and other areas resist or be protected from scientific treatment? Questions of this sort have been of pressing philosophical concern since antiquity. The Proper Ambition of Science presents ten particular case (...) studies written by prominent philosophers, looking at how this problem has been approached from the ancient world right up to the present day. Contributors: Bob Sharples, M.W.F. Stone, G.A.J. Rogers, J.R. Milton, Aaron Ridley, Christopher Hookway, Dermot Moran, Thomas E. Uebel, David Papineau, and Nancy Cartwright. (shrink)

Résumé éditeur : "Nous avons perdu les deux repères qui permettaient autrefois de nous définir entre les dieux et les bêtes. Nous ne savons plus qui nous sommes, nous autres humains. De nouvelles utopies en naissent. D'un côté, le post-humanisme prétend nier notre animalité et faire de nous des dieux promis à l'immortalité par les vertus de la technique. D'un autre côté, l'animalisme veut faire de nous des animaux comme les autres et inviter les autres animaux à faire partie de (...) notre communauté morale. Alors forgeons une nouvelle utopie à notre mesure. Ne cherchons plus à nier les frontières naturelles - celles qui nous séparent des dieux ou des animaux - et défendons un humanisme conséquent, c'est-à-dire un cosmopolitisme sans frontières.". (shrink)

La " philosophie politique " est le singulier croisement, effectué par Aristote, de deux produits de l'histoire grecque. Depuis lors, toute la pensée politique (de Machiavel à Marx, de Montesquieu à H. Arendt) se nourrit de celle d'Aristote. Il convenait d'analyser les livres fondateurs de cette pensée fondatrice pour en livrer à tous l'intention singulière et le sens universel. Les problèmes des cités où vécut Aristote ne sont sans doute pas ceux de nos Etats. Et pourtant les réflexions philosophiques d'Aristote (...) sur ces problèmes peuvent toujours éclairer nos questions. Tous les pouvoirs sont-ils du même type? Est-il naturel d'obéir? Qui doit commander? Quel est le meilleur régime? Qu'est-ce que la justice en politique? Qu'est-ce que la démocratie? Ceux-là mêmes qui ne veulent pas en entendre parler pourraient entendre quelles inquiétudes cache ce mot de " politique " " pourquoi vivre ensemble? " et " comment vivre ensemble? ". (shrink)

This paper aims to offer an ethical defence of the modern practice of corrida. First, the study introduces a criticism of contemporary “animal liberation” ethics. Secondly, it draws a new set of principles and guidelines regarding our moral behaviour towards animals. Eventually, the study demonstrates that the ethics of corrida are based on the respect for the bull’s nature which is defined by the concept of “bravura”.

Demeurer fidèle à la singularité et à la richesse de l'expérience humaine en y introduisant le plus de raison possible, telle est la tâche première de la philosophie. De livre en livre, depuis près de trente ans, Francis Wolff s'attelle sereinement à élaborer une philosophie au sens classique du terme, ni une simple exégèse des Classiques ni la déconstruction des systèmes. Une philosophie qui englobe une métaphysique, une théorie de la connaissance, une définition de l'être humain et toutes (...) leurs conséquences morales, politiques et esthétiques. Dans ce dialogue passionnant, amical et sans concession avec André Comte-Sponville, Francis Wolff invite à une traversée de son œuvre dans un style accessible et allègre. Il montre les liens qui unissent sa vision du monde à son esthétique (l'universalité de la musique, des images et des récits), en passant par l'anthropologie (l'homme, « animal dialogique »), l'éthique (l'existence de la liberté et l'objectivité du bien) et la politique (de la démocratie au cosmopolitisme). Donnant corps à une philosophie généreuse et résolument contemporaine, le livre dévoile un autoportrait attachant ainsi qu'un itinéraire familial singulier croisant une des grandes tragédies du siècle dernier. André Comte-Sponville note dans son Avant-Propos : « Je ne connais pas, à notre époque et dans notre pays, de philosophe dont la pensée soit plus forte, plus savante et plus rigoureuse que la sienne. ». (shrink)

En dépit de toutes les proclamations sur la " mort de la métaphysique ", la philosophie ne peut aujourd'hui, pas plus qu'hier, se passer de l'interrogation métaphysique. Si elle décidait d'abandonner l'enquête sur les questions au-delà de l'expérience, elle laisserait le champ libre à toutes les spéculations irrationnelles, aux charlatanismes de la quête spirituelle, aux marchands d'illusion illuminée. La question " Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien? " semble réunir à elle seule quelques vertus et tous les péchés (...) que l'on prête à la métaphysique. Certainement insoluble, elle en montre bien le caractère ridicule, dépassé, voire inepte. Evidemment radicale, elle indique ce que la métaphysique a d'inévitable, de nécessaire, voire d'ultime. Elle est en tout cas un nœud de difficultés et de concepts dont les doctrines classiques sont loin d'avoir épuisé les possibles et sur lesquels la discussion s'avère encore féconde. La première partie de ce livre interroge donc la question elle-même : est-elle une ou multiple, a-t-elle un sens ou non, quelles raisons a-t-on pu avancer pour la disqualifier ou pour prétendre y avoir répondu? C'est à approfondir quelques réponses nouvelles, et possibles, qu'est consacrée la seconde partie qui fait surgir d'autres problèmes : la plausibilité des réponses théistes et naturalistes, la pensabilité du néant, l'impossibilité d'un monde vide, les limites du principe de raison suffisante. Francis Wolff, pour le groupe MENS. (shrink)

O artigo visa discutir a análise que Foucault faz d a erótica plat ônica no quinto capitulo de O uso dos prazeres. Para responder às dificuldades de inserção deste texto no livro e no conjunto da obra do autor, não seria lícito afirmar que tudo aquilo que Foucault diz a respeito da relação eró tica não valeria também para a relação discursiva? Não se trata, em ambos os casos, da “busca verdade"?

L'amour a inspiré les chants les plus déchirants, les meilleurs romans et les pires, des comédies irrésistibles, des tragédies bouleversantes. Il est possible d'y ajouter quelques considérations philosophiques. Des préliminaires, seulement. Non à l'amour (le philosophe n'a là-dessus aucune expertise), mais à son concept (c'est son domaine, dit-on). L'amour n'est ni l'amitié, ni le désir, ni la passion. C'est la fusion improbable de ces tendances opposées. Car les composantes de l'amour ne jouent pas collectif, tel est le drame, et la (...) grandeur, de l'amour. C'est parce qu'il est de nature hétérogène, donc instable, qu'il est le moteur tout-puissant de tant d'histoires, grandioses ou banales, dans les littératures universelles et dans nos vies ordinaires. (shrink)

Cette édition numérique a été réalisée à partir d'un support physique, parfois ancien, conservé au sein du dépôt légal de la Bibliothèque nationale de France, conformément à la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012 relative à l'exploitation des Livres indisponibles du XXe siècle. Pages de début Introduction 1 - Mise en scène 2 - La déclinaison de la lettre 3 - Pause : par où commencer? 4 - Plaisirs d'amour... 5 - Naissances 6 - Chutes 7 - La lettre (...) de la déclinaison 8 - Discrétion 9 - Lucrèce selonl'ordre des raisons Conclusion Appendice Pages de fin. (shrink)

Résumé Contrairement à ce que l’on soutient souvent, la notion de présent, et par conséquent aussi celles de passé et de futur, ne sont pas subjectives ni dépendantes des conditions de leur énonciation. Elles sont aussi objectives que celles d’antériorité ou de simultanéité. Si le concept de réalité est un prédicat de deuxième ordre, celui de présent est un prédicat de troisième ordre. On en conclut que notre concept de temps est hybride et que notre schème conceptuel nécessite autant le (...) « temps-série » (relation d’ordre entre événements) que le « temps-devenir » (passage du présent au passé). (shrink)

Qu'est-ce que le temps? Cette question nous plonge forcément dans l'embarras. La physique refuse de la poser: elle mesure le temps et en propose diverses théories au sein desquelles nous ne reconnaissons pas le temps de notre monde. Renonçant elle aussi à le définir, la philosophie s'est généralement réfugiée dans la conscience du temps, mais sans rien nous dire du temps lui-même. Il y a pourtant bien un concept de temps qui ne doit rien à la conscience ni à l'ordre (...) cosmique, c'est celui de ce monde où nous vivons et dont nous parlons; celui par lequel se distinguent l'avant et l'après, celui qui nous fait dire que les êtres changent et que Pierre est en retard. Tout cela dépend, à notre échelle, du mobilier du monde commun. La philosophie peut ainsi reprendre l'analyse du concept de temps soutenue par toute la tradition, d'Aristote à Bergson, de Kant à David Lewis. Elle offre alors de nouvelles réponses à nos interrogations les plus classiques: Le devenir n'est-il qu'une illusion? Le passé existe-t-il ou n'est-il qu'un fantôme de la mémoire? Pourquoi le temps est-il irréversible? Devons-nous l'imaginer comme une flèche dirigée vers l'avenir ou comme un fleuve précipitant notre présent en passé? Ces problèmes n'ont pas épuisé leurs mystères. Au bout de l'enquête, il y a l'espoir d'éclairer ce qu'Einstein lui-même estimait être l'énigme du 'maintenant'"--Page 4 of cover. (shrink)

This article studies the reception of Christian Wolff's theory of the civitas maxima by Hermann Friedrich Kahrel (1719-1787) and Michael Hanov (1695-1773). According to his previous work mentioned in the article (n. 2), the author considers the concept of civitas maxima as a methodological innovation. It is the normative fiction of a presumed rational consensus of mankind and of the states. As the article tries to show, this concept was misunderstood, not only by the enemies of Wolff but (...) also by his followers. Kahrel considered the consensus of mankind and of the states a tacit factual consensus. The innovative idea of a presumed normative consensus was thereby lost. Hanov interpreted the civitas maxima as a civitas dei in the sense of Leibniz. He transformed the normative idea of a presumed consensus into a fact of metaphysics and natural theology. Nevertheless, he introduced a diachrone dimension into the concept of civitas maxima which he sees as an infinite sequence of all generations of mankind. This anticipates Kant's integration of cosmopolitanism in a certain concept of history. Kahrel and Hanov however misconceived Wolff's idea of a normative fiction of reason by its reduction to a factual reality, be it natural or metaphysical. They thereby are representative for a common misunderstanding of Wolff's theory that also leads to an inadequate critique. (shrink)

First published in 2004. Routledge is an imprint of Taylor & Francis, an informa company.

First published in 2004. Routledge is an imprint of Taylor & Francis, an informa company.

The main themes of the philosopher writings are addressed in a book that joyfully explores Wolff's ontological, ethical, and anthropological investments. A substantial postface by Francis Wolff is the starting point for a dialogue between author and subject that illustrates the productive nature of such exchanges.

Resenha do livro: WOLFF, Francis. ARISTÓTELES E A POLÍTICA. São Paulo: Discurso Editorial, 1999.

This is the first critical edition since the nineteenth century of Bacon's principal philosophical work in English, The Twoo Bookes of Francis Bacon. Of the proficience and advancement of Learning, divine and humane - traditionally known as The Advancement of Learning.

The revised edition of this highly successful text provides a clear and accessible introduction to some of the most important questions of political philosophy. Organized around major issues, Wolff provides the structure that beginners need, while also introducing some distinctive ideas of his own.

The fall of the Berlin Wall had enormous symbolic resonance, marking the collapse of Marxist politics and economics. Indeed, Marxist regimes have failed miserably, and with them, it seems, all reason to take the writings of Karl Marx seriously. Jonathan Wolff argues that if we detach Marx the critic of current society from Marx the prophet of some never-to-be-realized worker's paradise, he remains the most impressive critic we have of liberal, capitalist, bourgeois society. The author shows how Marx's main (...) ideas still shed light on wider concerns about culture and society and he guides the reader through Marx's notoriously difficult writings. Wolff also argues that the value of a great thinker does not depend on his or her views being true, but on other features such as originality, insight, and systematic vision. From this perspective, Marx still richly deserves to be read. Why Read Marx Today? reinstates Marx as an important critic of current society, and not just a figure of historical interest. (shrink)

Keine ausführliche Beschreibung für "Die Überwindung des mathematischen Erkenntnisideals" verfügbar.

[opening paragraph] -- Clark: The `astonishing hypothesis' which you put forward in your book, and which you obviously feel is very controversial, is that `You, your joys and sorrows, your memories and ambitions, your sense of personal identity and free will are, in fact, no more than the behaviour of a vast assembly of nerve cells. As Lewis Carroll's Alice might have phrased it: `You're nothing but a pack of neurons'.' But it seems to me that this is not so (...) astonishing a statement for a scientist to make. Isn't this what reductionist science has always believed? (shrink)

Serena Olsaretti brings together new essays by leading moral and political philosophers on the nature of desert and justice, their relations with each other and with other values.

Bradley's metaphysical views, akin to those of Hegel, with a special emphasis on the internal relations of the Absolute are developed at length in Appearance ...