In the Corpus Aristotelicum there are two different theories of substance which apply to the sublunary world. The first theory is found in the Categories and selects the individual concrete as a primary substance. The second is found in the Metaphysics and selects the Form and the Essence as a primary substance. Most of the interpretations of modern Aristotelian scholarship claim an inconsistency. They suggest that if at all Aristotle has a theory of substance, then it is either the substance (...) theory of the Categories or the one of the Metaphysics but not both of them. The supposition of all these interpretations is that Aristotle’s theory of substance is unambiguous and that there can be only a single primary substance. These interpretations suppose that the theory of substance is applicable only to a single domain, namely to ontology.In my paper I argue that this supposition is false. I suggest that Aristotle’s theory of substance is applicable not only to ontology but also to the domain of determinology whose meaning is explained in the paper. The theory of substance of the Categories applies to ontology whereas the one of the Metaphysics applies to determinology. The two theories are consistent with each other in a way that there are two commensurate sorts of primary substance: the individual concrete as the ontological primary substance of the Categories and the Form‑Essence as the determinative primary substance of the Metaphysics.Furthermore, I claim that Aristotle’s concept of substance is manifold and flexible. The concept evolves and is expanded in the Metaphysics. It is manifold because his theory of substance has a certain structure which includes the following three criteria for selecting a primary substance: subjecthood viz. being a subject, independence and determined individuality. Aristotle’s concept of substance is flexible because these criteria do not have an absolute signification per se but are general and relative. They get a final signification when they are applied either to the ontology in the Categories or to the determinology in the Metaphysics. Their application to a certain domain establishes a theory of substance according to the domain in question and selects a primary substance according to the same domain. Aristotle’s concept of substance is flexible also because in the Metaphysics he enlarges his first concept of substance expressed by the three criteria by adding a new sort of substancehood expressed by the idion criterion. (shrink)

La pertinence de la métaphysique analytique a fait l'objet de critiques : Ladyman et Ross, par exemple, ont suggéré d'abandonner ce domaine. French et McKenzie ont défendu la métaphysique analytique en affirmant qu'elle développe des outils qui pourraient s'avérer utiles pour la philosophie de la physique. Dans cet article, nous montrons dans un premier temps que cette défense heuristique de la métaphysique peut être étendue au domaine scientifique de l'ontologie appliquée, qui utilise des théories et outils issus (...) de la métaphysique analytique. Dans un deuxième temps, nous développons le parallèle que font French et McKenzie entre les mathématiques et la métaphysique pour montrer que l'ensemble du domaine de la métaphysique analytique, étant donné son utilité non seulement pour la philosophie mais également pour la science, devrait continuer à exister en tant que domaine largement autonome. (shrink)

Nous n'avons pas choisi d'etre aristoteliciens. Nous ne le sommes pas moins que les autres. Le livre Gamma de la Metaphysique accomplit la relegation de la sophistique qui n'a jamais ete achevee par Platon, en instaurant un regime de discours qui fera loi pour toute l'histoire de la metaphysique. Regime que nous appelons semantique, en reference au geste decisif d'Aristote qui fait equivaloir dire et signifier quelque chose. Il faut et il suffit qu'un sophiste lui dise Bonjour! pour qu'Aristote demontre, (...) que bon gre mal gre, il se place sous la juridiction de ce qu'on appelle depuis lors le principe de non-contradiction. La mise en demeure de parler fait office d'arme absolue, et la decision du sens est le foyer de la science de l'etre en tant qu'etre. Pas d'instauration du principe sans adversaire, donc sans stategie: cela suffit pour jeter le soupcon sur l'impression que donne Gamma d'une evidence definitive. (shrink)

Les mots « métaphysique » et « ontologie » se disent de façons multiples à l’intérieur de la philosophie analytique et ailleurs dans la philosophie du vingtième siècle. Ils sont souvent employés pour parler de la théorie ou l’analyse de ce qu’il y a, des espèces principales de ce qu’il y a et de leurs rapports. Mais les positivistes viennois, par exemple, appelaient « métaphysiques » les philosophies qu’ils n’aimaient pas (Carnap 1985, Campbell 1976 ch. 2)1. Et si Quine (...) parle de l’engagement ontologique ou ontique d’une théorie, celui-ci ne se confond nullement avec un engagement métaphysique ou existentiel quelconque. (shrink)

Desde el punto de vista no solo historiográfico sino también _topológico_, atendiendo a la hermenéutica textual que se desprende de las _Enéadas_, este trabajo pretende mostrar que el pensamiento de Plotino representa la primera respuesta racionalmente satisfactoria a la irrupción histórica sin precedentes del principio de la _diferencia absoluta_, establecido ya en el _Evangelio según San Juan_. La trascendencia del Uno-Bien evidencia otro ámbito histórico y filosófico que no pertenece ya al modo griego de comprender la naturaleza metafísica de la (...) verdad. En Plotino, la verdad cobra la forma de una _operatio_, pues ella infunde en el alma un amor que la mueve hacia la unión infinita. Esta noción de la verdad se aproxima más a las contribuciones posteriores a Plotino y constituye, por ende, un punto de partida solvente para la reflexión teológica ulterior sobre la trascendencia divina y la dependencia causal del ente en el orden del ser. Para el logro de los fines propuestos, se utiliza un registro descriptivo y analítico, junto con una lectura crítica tanto de las fuentes como de la bibliografía especializada. (shrink)