A study in the best tradition of classical scholarship, showing mastery of commentary and scholarship in eight languages, this book argues that the Ethics is integral to a series of politically oriented philosophical addresses aimed at morally mature political leaders. Bodeus's critical review of the major approaches to Aristotle's texts is an excellent introduction to the subject.

Argues that Aristotle used the most traditional Greek ideas about the gods to develop and defend his physical, metaphysical, and ethical teachings.

Malgre des commentaires deja fort nombreux sur Aristote, le present ouvrage se propose de donner une introduction originale a ce monument de la philosophie. Ne s'engageant pas dans les debats traditionnels sur le statut de l'oeurve d'Aristote, l'auteur, qui se presente comme un historien de la philosophie, a pour projet de restituer les originalites de cette oeuvre plurielle, sans la travestir par une lecture anachronique qui ferait perdre la lettre de texte. Il etudie ainsi le corpus aristotelicien selon diverses approches (...) a la fois systematiques et genetiques. Destinee a un large public, cette introduction claire et complete permet de s'initier aux problemes qui jalonnent cette oeuvre, dont l'unite est difficile a cerner. (shrink)

A surprising range of scholars return to the works of Aristotle as a source of fresh perspectives on their disciplines. Furthering that aim, an eclectic group of classicists and political scientists discusses the importance of Aristotle's political and ethical writings--for example, the Poetics, the Rhetoric, the Politics, and ethical and historical treatises--to contemporary approaches in political and social science. The collection examines underlying concepts such as production, race, class, and gender, as well as more traditional Aristotelian topics such as justice, (...) monarchy and democracy, and the relationship between law and constitution. Emphasizing contemporary relevance and following Aristotle himself, this volume proceeds on the premise that the human sciences do not seek simply to increase knowledge but rather to benefit human life. A surprising range of scholars return to the works of Aristotle as a source of fresh perspectives on their disciplines. Furthering that aim, an eclectic group of classicists and political scientists discusses the importance of Aristotle's political and ethical writings--for example, the Poetics, the Rhetoric, the Politics, and ethical and historical treatises--to contemporary approaches in political and social science. The collection examines underlying concepts such as production, race, class, and gender, as well as more traditional Aristotelian topics such as justice, monarchy and democracy, and the relationship between law and constitution. Emphasizing contemporary relevance and following Aristotle himself, this volume proceeds on the premise that the human sciences do not seek simply to increase knowledge but rather to benefit human life. (shrink)

English summary: The fifth book of Aristotles Metaphysics is presented here in a new French translation with analysis of the books structure and considerable commentary and overview of the significance and often difficult meaning of this essential text. French description: On s'est beaucoup interroge sur le cinquieme livre de la Metaphysique, qui se presente sous la forme de trente notices consacrees a l'etude des differentes significations ou usages de certains termes, dont les raisons du choix n'apparaissent pas d'emblee. Le present (...) travail met en evidence la maniere dont le livre s'integre a l'enquete proprement metaphysique d'Aristote, par l'analyse de ces termes de toute premiere importance philosophique, trop generaux pour etre etudies par une science particuliere, mais indispensables a la connaissance de n'importe quel domaine de l'etre. Une traduction inedite, qui degage la structure du texte, un commentaire approfondi et une synthese originale des significations distinguees permettent une approche nouvelle de ce document celebre. Les auteurs esperent ainsi a la fois faciliter la lecture et la comprehension du texte, et fournir en outre aux specialistes de nombreuses suggestions d'interpretation de passages controverses ou obscurs. (shrink)

« La plupart se font, du beau et du reste, des idées régulatrices, qui roulent, pour la plupart, dans un espace à mi-chemin entre le non-être et l'être pur. [...] comme des peintres qui ont les yeux fixés sur la perfection du vrai et s'y rapportent toujours dans une vision aussi rigoureuse que possible, ainsi (les philosophes) doivent-ils établir, s'il le faut, les règles d'ici-bas touchant ce qui est beau, juste et bon, et veiller à leur conservation, si elles sont (...) établies ». (shrink)

The main purpose of this paper is to explore the reasons Aristotle gives for being able to use rhetorical argumentation, which is obviously not a scientific mode of expression. This faculty which was condemned by Plato as lacking morality, is paradoxically regarded by Aristotle as necessary on moral grounds. For, according to him, it would be blameworthy to keep silent when being verbally assailed. The necessity of rhetoric is, however, more deeply founded. First, because justice has to be saved from (...) its enemies in the City's courts of law. Secondly, because everyone has to be convicted to follow in practice the rules of the City's laws and such a conviction, in the case of the multitude, cannot be obtained by the means of scientific arguments. Thirdly and above all, because, in forensic disputes, characteristics of free political societies, the demagogic power, which regularly leads to tyrannical regimes, can only be avoided by the weapons of rhetoric. From these explanations, one does see that rhetoric, for Aristotle, seems to be the necessary substitute for ancient and traditional instruments securing obedience to legal justice, i.e. myths and pure constraint or coercion. In civilized and free political communities, rhetoric is required for civilization and freedom. (shrink)

J'emprunte le titre de cette étude au stock des slogans révolutionnaires répétés dans les rues de Paris lors des journées mémorables de mai 1968.Que signifiait au juste ce slogan pour ceux qui l'employaient à l'époque? Il n'est pas facile de le dire avec précision. On devine néanmoins qu'il exprimait la revendication que fin soit mise à l'usure et à la sclérose supposées du régime en place, par l'invention de nouveaux modes d'action, de gouvernement, de lois, peut-être, et d'institutions inédites.

J'emprunte le titre de cette étude au stock des slogans révolutionnaires répétés dans les rues de Paris lors des journées mémorables de mai 1968.Que signifiait au juste ce slogan pour ceux qui l'employaient à l'époque? Il n'est pas facile de le dire avec précision. On devine néanmoins qu'il exprimait la revendication que fin soit mise à l'usure et à la sclérose supposées du régime en place, par l'invention de nouveaux modes d'action, de gouvernement, de lois, peut-être, et d'institutions inédites.

Leibniz seems to have paid some attention to J. Raeus' Chvis philosopbiae, when delivering for the first time to his former teacher J. Thomasius the principles of his own physical theory. However, a close examination of Raeus' work and Thomasius' teaching clearly indicates that it is the later rather than the former that influenced Leibniz in his basic attempt of „Reformation“ in the field of philosophy of nature, where Aristode, like Holy Scripture, needs to be rediscovered.

Nous savons bien aujourd'hui que, dès l'Antiquité, leCorpus Aristoteli-cuma été constitué, mis en ordre et commenté de manière à faire ressortir, en tout, la cohérence des doctrines du Stagirite, dont ses écrits, tels qu'il nous les a laissés, ne portaient pas la marque évidente. Le sentiment que ce travail de mise en forme, poursuivi par la tradition, devait avoir oblitéré quelque chose de la nature de la pensée aristotélicienne conduisit à soulever la question qui sert d'intitulé à la présente étude.

On ne retient plus guère aujourd'hui le nom de T. Campanella parmi les philosophes qui ont compté à l'aube du XVIIe siècle. Cet ardent défenseur de Galilée, longtemps emprisonné pour la hardiesse de ses propres idées, a cependant joué un rôle non négligeable dans l'avènement d'une philosophie naturelle affranchie des traditions aristotéliciennes. Je voudrais attirer ciaprès l'attention sur quelques-unes de ses positions qui semblent avoir été prises en compte par Leibniz dans l'élaboration de sa première physique.

Quiconque a visité la Chambre de la Signature, au Vatican, et s’est attardé devant « L’École d’Athènes » de Raphaël garde en mémoire l’image significative qu’offrent, au centre de la composition, les personnages d’Aristote et de Platon. C’est l’image, en raccourci, d’un dialogue poursuivi vingt années durant par le maître de l’Académie et son disciple de Stagire, l’un des plus féconds sans doute qu’ait jamais comptés l’histoire de la pensée philosophique. La première rencontre entre les deux hommes eut lieu probablement (...) au cours de l’année 366/5 avant notre ère. Ils vécurent ensemble, à Athènes, dans un commerce quasi constant, pour ainsi dire jusqu’à la mort de Platon, au mois de mai 347. Cependant, le maître avait laissé pour toujours son empreinte sur l’esprit du disciple. Au point que le lecteur attentif d’Aristote peut avoir l’impression de souvent trouver dans ses œuvres, comme disait Th. Gomperz, le « Platonicien » et l’« Asclépiade » confrontés l’un à l’autre sur toutes les grandes questions de la philosophie. Le difficile accord, parfois constaté dans le Corpus Aristotelicum, entre les thèses recommandées respectivement par l’héritier de l’Académie et le champion d’une philosophie nouvelle pose incontestablement le problème le plus redoutable que doit affronter l’exégèse. (shrink)