Provides an assessment of the overcoming of metaphysics urged by Nietzsche--a critical and reconstructive overcoming. He also probes Nietzsche's project of subverting subjectivity.
Les philosophes français contemporains ont-ils des points de rencontre ou de convergence? A l'évidence tout les éloigne. Quoi de commun entre une philosophie de la conscience chez Sartre, et une philosophie de l'écriture chez Derrida? Cette étude veut montrer que ce qui les différencie, au-delà des thèmes propres à chacun, c'est la manière dont ils abordent la question de la métaphysique.
The Nietzschean inspiration in Reiner Schürmann’s thinking is considerable, and he acknowledged it openly. Indeed, in a number of ways he presents Nietzsche as a forerunner of most of his own themes: the pluralizing of the origin, the relativizing of law, the negation of every dominant arche, the refusal of goals or of conscious finality, the primacy of praxis over theoria, and the affirmation of ontological play, among others. Because his more hidden aim is to find a common ground between (...) Heidegger and Nietzsche, it is difficult for him to give an account of Heidegger’s deconstruction of Nietzsche. But he utilizes a strategy that avoids openly disagreeing with Heidegger, which he rarely does. The strategy consists of arguing that Nietzsche’s fundamental concepts as interpreted by Heidegger do not actually refer to Nietzsche, but merely to modern technology. Heidegger’s texts on Nietzsche deal formally with Nietzsche, but materially with Technology. “Heidegger substitutes within the History of Being the technological moment for the Nietzschean moment.” It is not certain that this reading is compatible with Heidegger’s position on Nietzsche as an independent stage of metaphysics, and as the penultimate degree in the unfolding of the will to will. Schürmann jumps directly to the ultimate stage, in order, as it were, to “protect” Nietzsche from the deconstructive reading. He never comes to grips with the Heideggerian reading, because for him the Nietzschean concepts are used merely to describe the essence of Technology. Therefore, Schürmann simply leaves out all the “positive” or phenomenological interpretations of the Will to Power as affectivity or of the Eternal Return as “instant of vision” in Nietzsche I. He either ignores or does not see the doubleness of Nietzschean concepts for Heidegger insofar as they are both pre-technological and pre-phenomenological. (shrink)
L'œuvre philosophique la plus considérable de ce siècle présentée et commentée par les meilleurs spécialistes. La métaphysique, la pensée de l'Etre, la théologie, la technique, l'engagement politique... Des textes inédits. Des analyses éclairantes. Un Cahier de l'Herne exceptionnel.
Adopting the stoic philosophy as a parallel, the author tries to scrutinize the meanders and implications of Nietzsche’s conception of nature. Through the rescue of the notions of life and chaos, a renewed comprehension of Physis is presented.
L'Histoire occidentale, devenue planétaire, donne aujourd'hui des signes d'épuisement. Elle semble incapable d'imaginer son avenir. Sera-t-il un crépuscule interminable, ou verra-t-il une nouvelle aurore ? Depuis longtemps déjà, au-dessus de la " Terre du Soir ", le soleil des grands principes qui firent époque, décline. Sommes-nous sur le point d'entrer dans une longue " nuit du monde ", où seuls nous guideront quelques feux clignotants et nos divers écrans allumés en permanence ? Les utopies sur la " fin de l'Histoire (...) " se sont successivement effondrées. -N'est-il pas également utopique d'espérer un " nouveau commencement " ? En quel espace une " autre Histoire " se situerait-elle ? Par delà celle de l'Etre, qui s'achèverait dans la gigantesque Machinerie technologique ; ou bien, parallèlement à son ultime époque, comme son envers ou son Histoire secrète ? Le plus clair de l'interprétation heideggérienne de Nietzsche sert à poser les bases de la " métaphysique achevée ", que régit la " volonté de volonté ". Cette lecture est-elle tenable ? Et, bien plus, la métaphysique en son essence est-elle oubliable, achevable ? Un tel adieu est-il possible ? Si l'on préfère parler ici de " fracture de l'Histoire " c'est que rien de ce qui a fait date de façon essentielle ne s'achève : les brèches de l'Histoire ne se comblent pas, mais se recomposent imperceptiblement, laissant entrevoir de l'extra-historique ou de l'inachevable. Il ne s'agit pourtant pas dans ces essais de simplement " critiquer Heidegger ", mais de réentendre ou de prolonger les questions invieillissables qu'il nous a léguées - afin d'élucider s'il se peut la lente, douloureuse et incertaine mutation de l'époque. (shrink)