Dans la seconde moitié des années 1900, Bertrand Russell et Hugh MacColl échangèrent sans s’entendre sur les questions de l’implication et de l’existence, dans le cadre d’un débat plus général sur la nature de la logique. Il est tentant de voir dans cet échange une opposition entre le moniste logique Russell et le pluraliste MacColl. Dans cet article, j’affirme que cette interprétation est inexacte, et que les deux hommes étaient tous deux monistes, bien qu’ayant des allégeances différentes. La transition du (...) monisme au pluralisme ne s’effectue en réalité qu’à partir du début des années 1910, peu après la mort de MacColl en 1909. Les premiers signes de cette transition sont à trouver particulièrement chez le philosophe américain C. I. Lewis, le mathématicien néerlandais L. E. J. Brouwer, et le logicien polonais Jan Łukasiewicz. Ces auteurs sont des exemples de l’avènement graduel de la métalogique. (shrink)

Dans la seconde moitié des années 1900, Bertrand Russell et Hugh MacColl échangèrent sans s’entendre sur les questions de l’implication et de l’existence, dans le cadre d’un débat plus général sur la nature de la logique. Il est tentant de voir dans cet échange une opposition entre le moniste logique Russell et le pluraliste MacColl. Dans cet article, j’affirme que cette interprétation est inexacte, et que les deux hommes étaient tous deux monistes, bien qu’ayant des allégeances différentes. La transition du (...) monisme au pluralisme ne s’effectue en réalité qu’à partir du début des années 1910, peu après la mort de MacColl en 1909. Les premiers signes de cette transition sont à trouver particulièrement chez le philosophe américain C. I. Lewis, le mathématicien néerlandais L. E. J. Brouwer, et le logicien polonais Jan Łukasiewicz. Ces auteurs sont des exemples de l’avènement graduel de la métalogique. (shrink)

En plus de son œuvre logique, MacColl a aussi écrit et publié des travaux que l’on qualifierait aujourd’hui de cultural criticism. Ces écrits concernaient deux des thèmes centraux de la période victorienne : l’avancement et l’influence grandissante de la science, et le déclin de la religion. À l’image de son œuvre logique ignorée, jusqu’à très récemment, aucune attention n’a été accordée à ses œuvres littéraires ou celles relevant du cultural criticism. Cet article examine les travaux de MacColl qui ne relèvent (...) pas du domaine de la logique et discute la façon dont MacColl a approché et traité les deux thèmes de la science et de la religion. Il fournit ensuite une explication du peu d’attention accordée à ces œuvres malgré les talents intellectuels évidents de leur auteur. Cette explication impute l’oubli de l’œuvre de MacColl aussi bien à la façon dont il traite ces thèmes qu’à sa position d’outsider. En effet, MacColl vivait expatrié dans une ville provinciale française sans lien avec l’environnement culturel et littéraire de Londres. Par ailleurs, il était au sens véritable du terme, un auteur dont les sensibilités correspondent au milieu de la période victorienne, mais dont les œuvres paraissent tardivement à la fin de cette période et au cours de la période edwardienne, alors que les termes du débat sur la science et la religion avaient déjà changé. (shrink)

En plus de son œuvre logique, MacColl a aussi écrit et publié des travaux que l’on qualifierait aujourd’hui de cultural criticism. Ces écrits concernaient deux des thèmes centraux de la période victorienne : l’avancement et l’influence grandissante de la science, et le déclin de la religion. À l’image de son œuvre logique ignorée, jusqu’à très récemment, aucune attention n’a été accordée à ses œuvres littéraires ou celles relevant du cultural criticism. Cet article examine les travaux de MacColl qui ne relèvent (...) pas du domaine de la logique et discute la façon dont MacColl a approché et traité les deux thèmes de la science et de la religion. Il fournit ensuite une explication du peu d’attention accordée à ces œuvres malgré les talents intellectuels évidents de leur auteur. Cette explication impute l’oubli de l’œuvre de MacColl aussi bien à la façon dont il traite ces thèmes qu’à sa position d’outsider. En effet, MacColl vivait expatrié dans une ville provinciale française sans lien avec l’environnement culturel et littéraire de Londres. Par ailleurs, il était au sens véritable du terme, un auteur dont les sensibilités correspondent au milieu de la période victorienne, mais dont les œuvres paraissent tardivement à la fin de cette période et au cours de la période edwardienne, alors que les termes du débat sur la science et la religion avaient déjà changé. (shrink)

Fitch’s Paradox shows that if every truth is knowable, then every truth is known. Standard diagnoses identify the factivity/negative infallibility of the knowledge operator and Moorean contradictions as the root source of the result. This paper generalises Fitch’s result to show that such diagnoses are mistaken. In place of factivity/negative infallibility, the weaker assumption of any ‘level-bridging principle’ suffices. A consequence is that the result holds for some logics in which the “Moorean contradiction” commonly thought to underlie the result is (...) in fact consistent. This generalised result improves on the current understanding of Fitch’s result and widens the range of modalities of philosophical interest to which the result might be fruitfully applied. Along the way, we also consider a semantic explanation for Fitch’s result which answers a challenge raised by Kvanvig. (shrink)

Antropología y filosofía Los textos aquí reunidos son sólo pensamientos en voz alta, a la vez que propuestas para pensar, que más que aportar soluciones presentan problemas. Todos son textos programáticos, sin pretensión dogmática, dirigidos a mostrar que la reflexión científica sobre el ser humano pide, si ha de ser auténtica, su continuidad en la filosofía.

Intuitively, there is a difference between knowledge and mere belief. Contemporary philosophical work on the nature of this difference has focused on scenarios known as “Gettier cases.” Designed as counterexamples to the classical theory that knowledge is justified true belief, these cases feature agents who arrive at true beliefs in ways which seem reasonable or justified, while nevertheless seeming to lack knowledge. Prior empirical investigation of these cases has raised questions about whether lay people generally share philosophers’ intuitions about these (...) cases, or whether lay intuitions vary depending on individual factors (e.g. ethnicity) or factors related to specific types of Gettier cases (e.g. cases that include apparent evidence). We report an experiment on lay attributions of knowledge and justification for a wide range of Gettier Cases and for a related class of controversial cases known as Skeptical Pressure cases, which are also thought by philosophers to elicit intuitive denials of knowledge. Although participants rated true beliefs in Gettier and Skeptical Pressure cases as being justified, they were significantly less likely to attribute knowledge for these cases than for matched true belief cases. This pattern of response was consistent across different variations of Gettier cases and did not vary by ethnicity or gender, although attributions of justification were found to be positively related to measures of empathy. These findings therefore suggest that across demographic groups, laypeople share similar epistemic concepts with philosophers, recognizing a difference between knowledge and justified true belief. (shrink)

We offer a review of some of the most influential views on the status of Reichenbach’s Principle of the Common Cause (PCC) for genuinely indeterministic systems. We first argue that the PCC is properly a conjunction of two distinct claims, one metaphysical and another methodological. Both claims can and have been contested in the literature, but here we simply assume that the metaphysical claim is correct, in order to focus our analysis on the status of the methodological claim. We briefly (...) review the most entrenched or classical positions, including Salmon’s ‘interactive forks’, van Fraassen’s scepticism, and Cartwright’s generalisation of the fork criterion. We then go on to review the results of the ‘Budapest school’ on the existence of formally defined screening-off events for any correlation —by means of the ideas of probability space extensibility and (Reichenbachian common cause) completability. We distinguish the Budapest doctrine clearly from any of the classical conceptions, and thus present an overall framework for discussions of causal inference in quantum mechanics. The framework, however preliminary, is essential work for a thorough assessment of the conditions under which PCC may be a reliable tool for causal inference in a genuinely probabilistic (indeterministic) context. (shrink)

Originally published in 1950, this book is one of a series of studies regarding the structure of the British economy which were produced by the National Institute of Economic and Social Research after the Second World War. It was produced in collaboration with a group of leading businessmen, all of whom were concerned in one way or another with the distribution of consumer goods and dissatisfied with the existing state of knowledge about distribution. The study represented a substantial advance in (...) the knowledge of distribution and an important contribution to structural economics. It will remain of value to anyone with an interest in the development of the British economy. (shrink)

Collected works of author predominantly on Sakyapa liturgical, rituals, and sadhanas texts.

Résumé: Cet article discute de façon générale les cas dans lesquels les symboles peuvent être utilisés de façon avantageuse dans le raisonnement logique et mathématique, et aspire, par un examen des symboles déjà existants, à déterminer quelques règles ou principes, d’abord, quant à l’opportunité d’introduire de nouveaux symboles, puis, quant au types de symboles qui doivent être sélectionnés. Cet article contient aussi une brève histoire du développement graduel de la méthode symbolique propre à l’auteur, telle qu’elle a été présentée et (...) expliquée par l’auteur dans ses articles publiés dans les Proceedings of the London Mathematical Society, le Educational Times, le Philosophical Magazine, et Mind. (shrink)

Résumé: Cet article discute de façon générale les cas dans lesquels les symboles peuvent être utilisés de façon avantageuse dans le raisonnement logique et mathématique, et aspire, par un examen des symboles déjà existants, à déterminer quelques règles ou principes, d’abord, quant à l’opportunité d’introduire de nouveaux symboles, puis, quant au types de symboles qui doivent être sélectionnés. Cet article contient aussi une brève histoire du développement graduel de la méthode symbolique propre à l’auteur, telle qu’elle a été présentée et (...) expliquée par l’auteur dans ses articles publiés dans les Proceedings of the London Mathematical Society, le Educational Times, le Philosophical Magazine, et Mind. (shrink)