Climate ethics has been concerned with polluter pays, beneficiary pays and ability to pay principles, all of which consider climate change as a single negative externality. This paper considers it as a constellation of externalities, positive and negative, with different associated demands of justice. This is important because explicitly considering positive externalities has not to our knowledge been done in the climate ethics literature. Specifically, it is argued that those who enjoy passive gains from climate change owe gains not to (...) the net losers, but to the emitters, just as the emitters owe compensation to the net losers for the negative externality. This is defended by appeal to theoretical virtues and to the social benefits of generating positive externalities, even when those positive externalities are coupled with far greater negative externalities. We call this the Polluter Pays, Then Receives ('PPTR', or 'Peter') Principle. This principle is then applied at two levels in the context of Canada. [Open access]. (shrink)

[Comment] We believe that climate winners have a part to play in redressing the inequalities brought about by climate change—indeed, we think some of their winnings are not legitimate because they were unearned, lucky windfalls. But the matter must be considered carefully. First, we do not claim that all climate gains are illegitimate, meaning that climate justice does not warrant confiscating all climate gains wholesale. Next, and perhaps somewhat unintuitively (at first), we argue that some of the illegitimate gains should (...) be transferred to polluters—that is the unintuitive part—while the rest should be used to compensate those harmed by climate change. [Open access]. (shrink)

This article presents the themes addressed during the closing talk of an international study session on the work of trainee instructors in vocational higher education programs. The talk discussed professional development in internships, stances and actions in guiding and evaluating trainees, measures for working with and accommodating trainees with disabilities, and the issues and challenges involved in the work of trainee instructors.

On attribue communément à Humboldt l’origine de la thèse selon laquelle la structure du langage détermine la structure de la pensée, connue sous le nom d’hypothèse de Sapir-Whorf. Nous voulons reprendre les conceptions de Humboldt en la matière à leur source, c’est-à-dire dans le contexte de sa réflexion sur les enjeux philosophiques et anthropologiques reliés au grand mouvement comparatiste allemand du XIXe siècle. Après avoir esquissé la mesure herméneutique de son approche du langage, nous indiquerons sommairement comment Humboldt concevait en (...) fait la relation entre la pensée et le langage en termes d’action réciproque et de synthèse.Humboldt is commonly identified as the source of the Sapir-Whorf hypothesis, according to which, in its canonical formulation, the structure of language determines the structure of thought. We intend to briefly revisit Humboldt’s conceptions on the matter, with the view of putting them into the context of the philosophical and anthropological issues involved in the early historical comparative movement. Having first outlined Humboldt’s general methodological-hermeneutical approach to language, we then proceed to show how Humboldt, indeed, conceived of the relation that obtains between language and thought in terms of mutual interaction and synthesis. (shrink)

I propose to sketch and compare the "picture theories" of Hermann von Helmholtz and Heinrich Hertz. These semiotic conceptions of scientific knowledge are forerunners of the now prevailing semantic views of scientific theories in philosophy of science, and my intent is to bring out the respective main features that either proved to be influential or, as such, retained in contemporary formal approaches to the semantics of physical theories. For our purposes, "picture theories" can be characterized as conceptions that take as (...) a departure the fact that scientific theories are embodied in a system of signs and involve a systematic treatment of the relation that obtains between the semiotic system and the world. Essentially, such a theory will have in its core an answer to the question: "What does it take for a picture to be a picture of something?" In concludion, I outline a filiation between Helmholtz, Hertz and Carnap pertaining to the question of monomorphism or categoricity in the general semantics of physical theories. (shrink)

La parution de la monographic de Sneed,The Logical Structure of Mathematical Physics a suscité un renouveau d'intérêt en philosophie contemporaine des sciences. Cet ouvrage arrivait à un moment où l'épistémologie des sciences, telle que développée dans les milieux germaniques et anglo-saxons, accusait de graves insuffisances dans la reconstruction rationnelle du développement historique des théories physiques. Mis sur la défensive par les thèses et arguments historiques de Kuhn et de Feyerabend, ces milieux « orthodoxes » devaient reconnaitre l'état embryonnaire de ce (...) qui devait être uneépistémologie diachroniquedes sciences, une épistémologie du changement scientifique où les méthodes d'analyse formelle puissent être aussi mises á contribution. A cela s'ajoutait un certain malaise, une certaine stagnation de la problématique, plus synchronique, de l'approche traditionnelle issue du mouvement empiriste logique. Le probleme de la dichotomielangage théorique—langage observationnel, ainsi que son fidèle compagnon, le problème destermes théoriques, le statut épistémologique desrègies de correspondance, la dèfinition du concept d'analyticitéen science, autant de questions qui avaient été discutées et critiquées, à maintes reprises, pour aboutir à des résultats peu concluants aux yeux des philosophes, comme à ceux des physiciens préoccupés des fondements de leur discipline et à qui la teneur de cette discussion semblait souvent étrangère à la pratique scientifique. (shrink)

Cet ouvrage rassemble une serie d'articles parus en francais dans les Archives de philosophic entre 1974 et 1987. Passons rapidement sur le fait que la collection «Vrin-Reprise» se donne pour but de remettre a la disposition de tous des textes ou des etudes «aujourd'hui introuvables ou inaccessibles». Ouvert par un texte de 1981 ou I'auteur nous livre son autobiographic intellectuelle, l'ouvrage reprend ensuite l'article «Philosophie de la recherche scientifique» (1974) qui expose les vues de Radnitzky sur une theorie praxiologique de (...) la recherche. Reconstruction ratjonnelle de la recherche scientifique comme systeme d'action, cette theorie developpe des modeles de facteurs qui brientent la-recherche ainsi que des modeles de coagence des recherches theoriques et empiriques. Bien que la theorie se concentre sur les processus de production, elle comprend egalement un systeme de types de criteres qui permettent de juger les produits de la recherche scientifique. Con§ue comme voie mediane par rapport aux reconstructions logiques et aux etudes empiriques de la science, la praxiologie envisagee par Radnitzky («"Praxiologie" est employe ici au sens de Kotarbinski; en gros, c'est la theorie de Faction effective et efficace» [p. 99]) se reclame d'une theorie de l'action dirigee rationnellement vers un but (Zweckrationalitat) qui deboucherait ultimement sur une «anthropologie philosophique de la connaissance» (p. 31). Quoi qu'il en soit, Radnitzky manifeste le desir de se situer a la confluence des traditions analytique et hermeneutique; mais, en fait, malgre un apanage de concepts systemiques qui lui est particulier, son entreprise demeure largement tributaire de la theorie critique de Popper, comme l'atteste la teneur des autres articles qui composent cet ouvrage et qui portent tous, a une exception pres, sur la methodologie popperienne des sciences. L'exception est un article recent qui propose d'emprunter a l'economie l'analyse cout-benefice pour tirer au clair les questions de choix intertheorique («preference rationnelle») en science. Pour le reste, Radnitzky nous presente une defense parfois servile de la methodologie popperienne, tout en tentant de l'affermir par sa propre contribution d'une dimension qui lui manque, la dimension praxiologique justement. (shrink)