Résumé Étude préliminaire à la nouvelle édition critique et à la traduction inédite offertes, dans ce numéro thématique, du début de la Logica « Ingredientibus » : Super Porphyrium d’Abélard, cet article opère d’abord un survol d’ensemble du texte, avec insistance sur l’exposé relatif aux universaux, et approfondit ensuite trois points de doctrine difficiles, sur lesquels l’historiographie récente a parfois hésité ou buté : la troisième signification des noms universels ; la conception prisciano-platonicienne de la pensée divine ; l’univocité de (...) la notion de status. Ce faisant, quant aux thèmes de l’intellection et de l’abstraction en particulier, une attention constante est portée au lien, parfois critique mais toujours fécond, existant entre cette portion de la Logica « Ingredientibus » et sa source principale, l’In « Isagogen » Porphyrii Commentorum Editio secunda de Boèce, dont l’article précédent fournit une présentation, le texte latin révisé et la première traduction française.As a preliminary study to the new critical edition and to the original French translation presented, in this thematic issue, of the first part of Abelard’s Logica “Ingredientibus” : Super Porphyrium, this article first operates a global survey of the text, dwelling upon the account of universals, and then elaborates upon three difficult doctrinal points, somehow problematic in recent historiography : the third signification of universal nouns ; the prisciano-platonic conception of divine thought ; the univocity of the notion of status. So doing, especially in regard to the themes of intellection and abstraction, a constant attention is given to the link, sometimes critical but always fruitful, existing between this portion of the Logica « Ingredientibus » and its main source, Boethius’ In “Isagogen” Porphyrii Commentorum Editio secunda, of which the preceding article offers a presentation, the revised Latin text, and the first French translation. (shrink)
Dans les Communia salmantins -- la plus vaste compilation didactique latine médiévale connue à ce jour et que l'on peut nommer ainsi, d'après la localisation du manuscrit depuis le XVe siècle, même si ces Points communs tirent vraisemblablement leur origine de la Faculté des arts de l'Université de Paris --, ces sections sur les philosophies morale et naturelle sont encadrées par celles, en cours d'édition et de traduction, sur la logique (Nova Logica, Vetus Logica) et sur la grammaire (de Priscien, (...) Institutiones grammaticae, XVII-XVIII, I-XVI). Ce livre -- qui présente commodément les éditions et les traductions en colonnes parallèles, tout en étant complété par une liste des tableaux et illustrations de meme qu'un index des noms -- fait donc partie d'un ensemble dont la publication est destinée à enrichir significativement notre connaissance de l'exégèse des corpus aristotélicien, boécien et priscianien, ainsi que celle de l'enseignement dialectique, par questions et réponses, des disciplines philosophiques dans l'institution universitaire du siècle d'or de la scolastique, au meme titre que le célèbre Guide de l'étudiant (parisien) du manuscrit Ripoll 109 auquel il s'apparente."--Publisher's description. (shrink)
Gli A. esaminano le risposte che l'anonimo magister artium fornisce alle domande iniziali poste da Porfirio nell'Isagoge, relativamente, in special modo, alla questione degli universali. Ne risulta uno studio dottrinale che fa luce sui punti seguenti: l'anonimo pone un universale in rebus, sottoscrivendo la coeva posizione realista; l'universale reale non è affatto confinato in uno spazio-tempo determinato; all'interno del Compendium è posto in luce il concetto di virtus, a cui si lega una peculiarità nel pensare l'universale in re, cioè da (...) una parte viene pensato come ontologicamente immanente, dall'altra come separato per il rapporto con le molteplici realtà corporee; la dottrina dell'universale sembra portare un'impronta avicenniana , in quanto per il magister l'universale può essere considerato per naturam o per essentiam; altra distinzione cruciale è quella instaurata fra esse essentiae e esse actuale o esse existentiae. Sulla base del ms. Barcelona, ACA, Ripoll 109 gli A. presentano l'edizione dei punti relativi agli universali , accompagnati da note esplicative sui luoghi isagogici e sulle fonti del testo. Gli A. forniscono i dettagli relativi alla loro edizione alle pp. 293-6. (shrink)
Suivant l’ordre traditionnel à son époque d’un cours sur la « Vieille Logique », ou Ars Vetus, Ockham, après avoir commenté l’Isagoge de Porphyre et les Catégories d’Aristote, en vient à son Expositio in librum Perihermenias Aristotelis, dont on offre ici une traduction française et une édition orthographique de la partie considérée alors comme le Proême, une partie divisée elle-même en trois parties — l’exégèse du Vénérable incepteur insistant très fortement sur le début de la deuxième partie et, de façon (...) notable, encore plus spécialement sur ce que signifie une « passion de l’âme », autrement dit, pour Ockham lui-même et surtout pour nous, un « concept ». Following the traditional order in his time of a course on “Old Logic”, or Ars Vetus, Ockham, after commenting on Porphyry’s Isagoge and Aristotle’s Categories, comes to his Expositio in librum Perihermenias Aristotelis, of which is offered here a French translation and an orthographic edition of the part considered then as the Proem, a part itself divided in three parts — the exegesis of the Venerable Inceptor insisting very strongly on the beginning of the second part and, notably, even more especially on what a “passion of the soul” means, in other words, for Ockham himself and particularly for us, a “concept”. (shrink)
La première édition, accompagnée d’une traduction française annotée, du témoignage des Communia logice sur l’abstraction, en fait la double abstraction, et la séparation - un thème philosophique dans la mouvance de Métaphysique, E, 1 notoirement présent, on l’a vu, à la même époque chez Thomas d’Aquin - est ici précédée d’une étude d’histoire littéraire et doctrinale de cette compilation exégétique de questions sur la logique contenue dans un manuscrit ayant appartenu à Pierre de Limoges, maître à la Faculté des arts (...) de l’Université de Paris au plus tard en 1260-1261 et peut-être responsable de l’insertion inattendue ainsi que de la structuration par amalgame dudit témoignage, en forme de débat sur le sujet des sciences mathématiques, dans le commentaire sur le prédicament de la quantité dans les Catégories. (shrink)
Le but de cet article est d’abord d’enrichir l’exposé sur l’apport des magistri artium dans Le Discours intérieur de Claude Panaccio par l’examen approfondi d’une citation de l’al-Fārābī latin clôturant la présentation de la logique dans la Divisio scientiarum du maître ès arts de Paris Arnoul de Provence. Ensuite, cet examen accompli à l’aide des diverses versions ou adaptations latines de l’Énumération des sciences farabienne, il ressort que, malgré une certaine dualité dans sa tradition manuscrite, le passage concerné de la (...) Division des sciences d’Arnoul de Provence ne se borne pas à distinguer logos intérieur et logos extérieur, mais considère aussi, comme sa source, un troisième logos, et cela d’une manière susceptible d’affiner la caractérisation de la triade du logos chez al-Fārābī telle qu’en rend compte Le Discours intérieur dans son judicieux rapprochement avec une doctrine parallèle chez Jean Damascène interprétée autrement par Thomas d’Aquin à la suite d’Albert le Grand. The purpose of this article is first to enrich the exposition on the contribution of the magistri artium in Claude Panaccio’s Le Discours intérieur by an in-depth scrutiny of a quotation from the Latin al-Fārābī ending the presentation of logic in the Divisio scientiarum of the Parisian Arts Master Arnoul of Provence. Once accomplished this revision using the various Latin versions or adaptations of the Farabian Enumeration of the sciences by Gerard of Cremona and Gundissalinus, it is clear that, despite a certain duality in its manuscript tradition, the relevant passage in Arnulfus Provincialis’s Divisio scientiarum does not merely distinguish inner logos and external logos, but also considers, like its source, a third logos, and that in a way susceptible to refine the characterization of al-Fārābī’s triadic logos as Le Discours intérieur reports this triade at the occasion of its judicious comparison with a parallel doctrine in John Damascene interpreted differently by Thomas Aquinas following Albert the Great. (shrink)
Résumé Appuyée sur une collation systématique — incluant l’orthographe — de l’unique manuscrit subsistant, cette nouvelle édition critique du début de la Logica « Ingredientibus » : Super Porphyrium, accompagnée d’une traduction française inédite et complétée par une abondante annotation, rend ainsi accessible l’exposé le plus détaillé d’Abélard sur les universaux, des pages célèbres où, dans une approche sémantique non exempte de perspectives métaphysiques, on trouve, comme l’étude précédente l’a laissé voir, des développements philosophiques importants relatifs à l’intellection et à (...) l’abstraction.Based on a systematic collation — including the orthography — of the only surviving manuscript, this new critical edition of the beginning of Abelard’s Logica “Ingredientibus” : Super Porphyrium, accompanied by an original French translation and an abundant annotation, thus makes accessible Abelard’s most elaborate account on universals, well known pages where, in a semantical approach non exempt of metaphysical perspectives, one finds, as the preceding study as shown, important philosophical developments on intellection and abstraction. (shrink)
Les Questiones in libros Phisicorum Aristotelis, putativement discutées en public au Studium franciscain de Londres par Ockham avant son départ d’Angleterre pour Avignon au printemps 1324, s’ouvrent par sept questions sur la nature du concept. Sont ici offertes une traduction française et une édition orthographique, avec un tableau de correspondance intertextuelle, de ce De conceptu, qui, massivement, paraît avoir été « magistralement » compilé à partir de l’excursus de l’Expositio in Prohemium libri Peryermenias Aristotelis, aussi traduit et édité de la (...) sorte, ci-dessus, dans ce dossier. (shrink)
Depuis sa découverte par Martin Grabmann en 1927, la collection de questions contenue dans le manuscrit de Barcelone, Archivo de la Corona de Aragón, Ripoll 109 est devenue familière aux historiens de la philosophie et des universités médiévales. Bien qu'on s'accorde à considérer cet écrit comme un document d'exceptionnelle importance à cause des informations qu'il nous fournit sur la nature de l'enseignement dispensé dans les facultés des arts au Moyen Âge, il n'est pourtant connu que par de brefs extraits, plus (...) ou moins correctement édités, et l'on en réclame depuis longtemps la publication intégrale. (shrink)
En tant qu’introduction générale aux commentaires d’Ockham sur la logique, celle de Porphyre et d’Aristote, l’Expositionis in libros artis logice Prohemium traite la nature de cette discipline, de son sujet, de son utilité, de sa spécificité et de son statut épistémologique. La nouvelle traduction française ici offerte est accompagnée d’une édition annotée qui restitue l’orthographe médiévale du latin d’Ockham. Il en va de même pour la nouvelle traduction du début du premier commentaire logique d’Ockham, l’Expositio in librum Porphirii De predicabilibus, (...) dont le moment fort est l’interprétation des questions de Porphyre sur les universaux. As a general introduction to Ockham’s commentaries on logic, that of Porphyry and Aristotle, the Expositionis in libros artis logice Prohemium deals with the nature of this discipline, its subject, its utility, its specificity, and of its epistemological status. The new French translation offered here is accompanied by an annotated edition that reproduces the medieval spelling of Ockham’s Latin. The same goes for the new translation of the beginning of Ockham’s first logical commentary, the Expositio in librum Porphirii De predicabilibus, whose highlight is the interpretation of Porphyry’s questions on universals. (shrink)
Résumé Sans négliger les autres documents pertinents dans un tour d’horizon final et comparatif, cette étude s’efforce de dépeindre l’enseignement universitaire de la philosophie tel qu’il se reflète dans le miroir des textes didascaliques artiens de Paris jusqu’au mitan du xiiie siècle, tout en fournissant en annexe un premier répertoire, encore partiel, de ce corpus, avec ses éditions et ses traductions. Malgré son caractère généralement pratique et institutionnel, certains de ses éléments théoriques — comme la mise en relief de la (...) liaison intime, trame sapientielle de ces écrits de maîtres ès arts, entre théologie cosmique et éthique philosophique — permettent d’espérer que cet article apporte une véritable contribution à l’Histoire de la philosophie.Without neglecting the other relevant documents in a final comparative survey, this study tries to depict the university teaching of philosophy as reflected in the mirror of the Parisian didascalical texts of the Arts Faculty during the first half of the thirteenth century, while giving in appendix a first repertory, still partial, of this corpus, with its editions and translations. Notwithstanding its generally practical and institutional character, some of its theoretical elements — such as the highlighting of the close relationship between cosmical theology and ethical philosophy, a sapiential thread in those arts masters writings — it is hoped that this article may prove a genuine contribution to the History of philosophy. (shrink)
Claude Lafleur et Joanne Carrier En tant qu’introduction générale aux commentaires d’Ockham sur la logique, celle de Porphyre et d’Aristote, l’Expositionis in libros artis logice Prohemium traite la nature de cette discipline, de son sujet, de son utilité, de sa spécificité et de son statut épistémologique. La nouvelle traduction française ici offerte est accompagnée d’une édition annotée qui restitue l’orthographe médiévale du latin d’Ockham. Il en va de même pour la nouvelle traduction du début du premier commentaire logique d’Ockham, l’Expositio (...) in librum Porphirii De predicabilibus, dont le moment fort est l’interprétation des questions de Porphyre sur les universaux. (shrink)
Claude Lafleur et Joanne Carrier Suivant l’ordre traditionnel à son époque d’un cours sur la « Vieille Logique », ou Ars Vetus, Ockham, après avoir commenté l’Isagoge de Porphyre et les Catégories d’Aristote, en vient à son Expositio in librum Perihermenias Aristotelis, dont on offre ici une traduction française et une édition orthographique de la partie considérée alors comme le Proême, une partie divisée elle-même en trois parties — l’exégèse du Vénérable incepteur insistant très fortement sur le début de la (...) deuxième partie et, de façon notable, encore plus spécialement sur ce que signifie une « passion de l’âme », autrement dit, pour Ockham lui-même et surtout pour nous, un « concept ». (shrink)
Major theme in the history of philosophy, the problem of universals has been transmitted to the Latin West mainly through the exegesis that, in his Second commentary on the Isagoge, Boethius gave of the famous Porphyrian questionnaire on the genera and species. Our study focuses on the series of philosophical key concepts, sometimes difficult to define, which, in this seminal commentary, form the redactional framework, often misunderstood, of the Boethian Solution of an Aporia that claims to have demonstrated the impossibility (...) of the existence of the genera and species, as well as the redhibitory defects of their intellections. For Boethius, all this is basically about the relation between thought and reality. (shrink)
Résumé Cette première traduction française d’une portion significative de l’In « Isagogen » Porphyrii Commentorum Editio secunda, en regard d’un texte latin reponctué en conséquence et accompagné d’annotations critiques, est précédée d’une présentation historico-doctrinale mettant en relief le rôle — à la fois central et problématique — de l’abstraction dans la solution boécienne, ouvertement rattachée à Alexandre d’Aphrodise, du statut des genres et des espèces dans ce texte qui, à travers l’exégèse du célèbre questionnaire porphyrien, a fait connaître le problème (...) des universaux à l’Occident latin et en est demeuré l’expression la plus achevée jusqu’au xiie siècle, où Abélard en a donné un méta-commentaire particulièrement brillant dans sa Logica « Ingredientibus » : Super Porphyrium, éditée, traduite et étudiée ci-après dans ce numéro thématique.This first French translation of a relevant portion of the In “Isagogen” Porphyrii Commentorum Editio secunda, in parallel with a consequently reponctuated and critically annotated latin text, is preceded by a historico-doctrinal presentation highlighting the role — both central and problematic — of abstraction in the Boethian solution, openly linked to Alexander of Aphrodisias, of the status of genera and species in this text which, through the exegesis of the well-known porphyrian questionary, has revealed the problem of universals to the Latin West and remained its most achieved expression until the 12th century, where Abelard wrote on those pages a particularly brilliant meta-commentary in his Logica “Ingredientibus” : Super Porphyrium, edited, translated and studied hereafter in this thematic issue. (shrink)
Cet article se penche sur la doctrine de l’abstraction chez les néo-scolastiques et ses sources immédiates pour en évaluer la fidélité par rapport à ses sources ultimes , avec insistance - terminologique et conceptuelle - sur la distinction thomasienne entre abstraction et séparation , une distinction aussi présente dans des textes de maîtres ès arts de l’Université de Paris contemporains ou même antérieurs, une distinction capitale - est-il rappelé en conclusion - par laquelle l’Aquinate limite épistémologiquement la portée de la (...) théologie philosophique. On prépare ainsi l’étude du témoignage jusqu’ici inédit des Communia logice sur ce thème de l’abstraction et de la séparation. (shrink)
RÉSUMÉ Cet article offre la première édition du début des Communia logic e, une substantielle compilation didascalique issue de la Faculté des arts de l’Université de Paris au milieu du xiiie siècle et contenue dans un manuscrit légué par maître Pierre de Limoges à l’ancienne bibliothèque de la Sorbonne. Après une présentation générale et avant des précisions sur la Ratio edendi, l’étude doctrinale qui précède cette édition montre comment l’auteur-compilateur des Communia logic e répond — en le reformulant — au (...) célèbre questionnaire porphyrien relatif aux universaux. ABSTRACT This article offers the first edition of the beginning of the Communia logic e, a substantial didascalical compilation emanating from the Arts faculty of the University of Paris during the first half of the thirteenth century and preserved in a manuscript bequeathed by master Peter of Limoges to the old library of the Sorbonne. After a general presentation and before some clarifications on the Ratio edendi, the doctrinal study which precedes this edition shows how the author-compiler of the Communia logic e answers — while reformulating it — to the well known porphyrian set of questions about the universals. (shrink)
Les Questiones in libros Phisicorum Aristotelis, putativement discutées en public au Studium franciscain de Londres par Ockham avant son départ d’Angleterre pour Avignon au printemps 1324, s’ouvrent par sept questions sur la nature du concept. Sont ici offertes une traduction française et une édition orthographique, avec un tableau de correspondance intertextuelle, de ce De conceptu, qui, massivement, paraît avoir été « magistralement » compilé à partir de l’excursus de l’Expositio in Prohemium libri Peryermenias Aristotelis, aussi traduit et édité de la (...) sorte, ci-dessus, dans ce dossier. The Questiones in Libros Phisicorum Aristotelis, putatively discussed in public at the Franciscan Studium of London by Ockham before leaving England for Avignon in the spring of 1324, opens with seven questions about the nature of the concept. Here are offered a French translation and an orthographic edition, with an intertextual correspondence table, of this De conceptu, which, massively, appears to have been “magistrally” compiled from the excursus of the Expositio in Prohemium libri Peryermenias Aristotelis, also translated and edited in this way, above, in this dossier. (shrink)
Cet article entend illustrer, par le cas des deux principaux textes du Haut Moyen Âge relatifs au problème des universaux — l’In « Isagogen » Porphyrii Commentorum Editio secunda de Boèce et la Logica « Ingredientibus » : Super Porphyrium d’Abélard —, le défi de longue haleine que peut représenter pour un historien de la philosophie médiévale l’atteinte, pourtant essentielle tant pour la recherche que pour l’enseignement, d’une compréhension adéquate d’un pareil corpus. Méthodologiquement, en conclusion, le lien, réciproque et dynamique, (...) est souligné entre l’effort de compréhension des textes via leur lecture, en premier lieu, et les autres étapes du travail de l’historien de la philosophie que sont l’édition critique, la traduction et l’étude historico-doctrinale. Le but étant la meilleure intelligence possible des textes du passé sur un mode toujours présentiel. (shrink)