The name recognition of Pierre-Joseph Proudhon in France during the early twentieth century was used to rally left-wing syndicalists and right-wing neo-monarchists to the 1911–14 Cercle Proudhon, a small political organization whose creation was once considered to represent the origins of European ‘fascism’. Oddly, no scholars have examined what Proudhon’s actual ideas about monarchy were and how they might have related to his criticisms of existing forms of political representation. This first part of a two-part series (...) examines Proudhon’s evolving consideration of royalty from the July Monarchy until his exile in Belgium in 1858. It explores how Proudhon’s ideas about monarchy were impacted by his hostility to French liberal and republican attempts at electoral reform from 1838 until 1848. It then looks at how his assessment of monarchy began to change after his experience of the Second Republic and the latter’s experiment in universal manhood suffrage. For Proudhon, the ill-fated 1848-52 regime showed how democratic voting could contribute to a dangerous Caesarist personalization of state power and facilitate a fluid transition from republic to empire. During the early years of the Second Empire, Proudhon sometimes expressed nostalgia for liberal ideas of constitutional monarchy fashionable during the earlier 1814–48 era. He did not advocate restricting suffrage again like during the pre-1848 period, however. (shrink)

Fascism, modernism and modernity -- The Jew as anti-artist : Georges Sorel and the aesthetics of the anti- Enlightenment -- La Cité française : Georges Valois, Le Corbusier and fascist theories of urbanism -- Machine primitives : Philippe Lamour and the fascist cult of youth -- Classical violence : Thierry Maulnier and the legacy of the Cercle Proudhon.

Written by a contemporary of Marx and one of the most influential subversive critics of modern European society, this work (1840) has become a classic of political thought through its critique of private property as the essential institution of Western culture as well as the root of its problems.

Le cercle herméneutique a été utilisé par tous ceux qui ont défendu la thèse de l’autonomie méthodologique des sciences humaines par rapport aux sciences naturelles. Il est généralement perçu comme un problème ontologique ou logique par les Herméneutistes. Le but de cet article est de montrer que le cercle herméneutique n’est ni l’un ni l’autre. Tout indique, plutôt, qu’il fait référence à un phénomène empirique, qui peut être étudié dans le cadre de la psycholinguistique et d’autres disciplines empiriques. (...) Il ne peut pas, par conséquent, être utilisé comme argument pour légitimer la séparation entre les sciences naturelles et les sciences humaines, et ne peut donc pas contribuer à soutenir la thèse de l’autonomie des sciences humaines. (shrink)

Proudhon, en effet, pense systématiquement la guerre, loi universelle du genre humain, dans son rapport avec Dieu, c'est-à-dire l'Absolu.

Peu de philosophes sont issus des classes sociales défavorisées. Proudhon et Michel Onfray sont donc une exception. Cette situation les rapproche d’autant plus qu’ils sont tous deux fiers de cette origine et qu’ils estiment que ce parcours exceptionnel leur donne des devoirs envers ce peuple dont ils sont issus. Ainsi, devenus des intellectuels célèbres, ils conservent une grande proximité avec leur milieu d’origine, tout en se gardant de toute démagogie. Leur préoccupation principale est donc la mise en pratique de (...) la « démopédie », néologisme créé par Proudhon : il s’agit de donner la parole au peuple, c’est-à-dire l’outil intellectuel nécessaire pour exprimer sa pensée et ses besoins. Le rôle d’un philosophe plébéien consiste donc à aider le peuple à réfléchir sur le fonctionnement de la société et de la démocratie, afin qu’il cesse d’être dominé par l’élite politique et économique. Dans ce but, le philosophe plébéien propose des pistes pour instaurer une véritable démocratie grâce au mutualisme, et au fédéralisme appliqué aussi bien dans la vie économique que dans la vie politique. (shrink)

Le deuxième siècle inaugure une nouvelle trame d’expression artistique dans laquelle vient s’immiscer le discours philosophique et sociologique. La relation Courbet-Proudhon nous invite à envisager une nouvelle organisation de l’expérience esthétique en résonance avec une articulation de la conscience collective et de la conscience individuelle dont le concept d’« esthésie»s’affirme comme faculté qui y est spécifiquement dédiée.

Le présent essai tente d'élucider la théorie de la Justice selon Proudhon. Ce penseur est si connu que sa notoriété masque sa pensée. D'ailleurs peut-on, à bon droit parler de la pensée de Proudhon? L'autodidacte écrase chez lui le philosophe et lui fait écrire de telles absurdités, en apparence savantes, que le lecteur cherche en vain à comprendre la cohérence du tout. Célèbre pour avoir écrit que la propriété était le vol, pour avoir polémiqué avec Marx, il exerça (...) une influence énorme au XIXe siècle, tant au titre de théoricien des mutuelles ouvrières que comme fédéraliste libertaire, maître à penser des anarchistes. Il est beaucoup moins connu comme apologiste de la Force. Celle-ci selon lui s'exprime par la guerre, divine en ce qu'elle recèle la vérité donc la Justice. La Force est encore celle que les hommes sentent en eux lorsqu'ils ont fait taire le Souverain, l'Hétéronome qu'incarne au plus haut degré la religion, obstacle à leur sentiment inné du juste. C'est l'équilibre économique, selon cet adversaire déclaré du conflit entre capital et travail, qui permet aux hommes de se connaître pour ce qu'ils sont, justes et forts, tels enfin que la Révolution les a fait. (shrink)

Polémiste, philosophe, économiste, Proudhon a tenté de réfuter Malthus sur la base de critiques relevant de la démographie, de la théorie économique, de la critique sociale et de la philosophie morale. Trois thèmes articulent économie et population, tant au niveau théorique que pratique : le droit au travail, l’émigration et la colonisation, l’industrialisation et le libre-échange. Sur le double registre de la critique sociale et de la philosophie morale, Proudhon relie la question de la population à des thèmes (...) tels que la division du travail, le machinisme, la concurrence. Sur tous ces points, l’hostilité à Malthus est constante, cependant le modèle sociodémographique qu’il élabore est finalement très proche de la doctrine malthusienne. Si Proudhon ne parvient pas à proposer une théorie et une doctrine de population cohérentes avec son idéologie, c’est donc bien en raison de son incapacité à dépasser ses propres contradictions internes, du fait d’une dialectique mal maîtrisée. L’article se termine par un bref parallèle avec Marx, qui, au contraire de Proudhon, a su échapper au piège malthusien.Proudhon, as a polemist, a philosopher and an economist, attempted to refute Malthus, using demographic, economic, social and moral philosophical arguments. Economy is related to population through three themes, namely the right to work, emigration and colonization, industrialization and free trade. At the level of social criticism and moral philosophy, Proudhon also relates the population question to machines, the division of labour and to free competition. Although his hostility to Malthus is constant, his sociodemographic model is finally very close to the Malthusian doctrine. Thus, if Proudhon fails to put forward a theory and a doctrine of population coherent with his own ideology, it is because of his own contradictions, themselves caused by the shortcomings of his dialectics. The paper concludes on a brief comparison with Marx who, contrary to Proudhon, succeeds to avoid the Malthusian trap. (shrink)

Entrer dans le cercle du lecteur de Rousseau suppose moins de faire partie du club restreint de ceux qui « savent l’entendre » que de saisir le caractère circulaire d’une écriture qui prétend ne s’adresser qu’à ceux qui auraient déjà compris. Parce que la reconnaissance de la vérité implique l’écoute du sentiment intérieur, il n’y a éveil d’un savoir que de « cœur à cœur ». Le discours philosophique n’a donc pas pour but d’agir sur le lecteur et de (...) lui « communiquer » une pensée comme on communique un mouvement, mais de lui donner à voir une pensée dans son authenticité. Aussi peut-on dire que l’écriture rousseauiste n’a d’autre dissimulation que sa transparence. (shrink)

Benj. R. Tucker, the business partner and confrère of E. H. Heywood of Princeton, Mass., has translated and published, in an elegant volume of nearly 500 royal octavo pages, the most renowned of the politico-economical works of the justly celebrated P. J. Proudhon. The title of the work in English is: What is Property? An Inquiry into the Principle of Right and of Government. I am requested to write a review-notice of the work. The temptation is strong to expand (...) into au exhaustive review, but I am not certain of any avenue to the public for such a treatise, and I shall confine myself to the smaller plan. First, as to what is usually put last. The volume as a book is superb. Print, presswork, paper, and binding are at the top of the powers of the bookmaking art, and the price is not excessive. The work of the translator is also conscientiously and well done, and is nearly faultless from the literary point of view. A few Gallicisms may be pointed out, but they are exceptionally few, and the translator's personality is completely sunk in the labor of love which he evidently had before him. (shrink)

This article presents the Arabic text of al-Q's short geometric treatise, The Book of the centres of the tangent circles on lines, by the method of analysis, with translation and a mathematical commentary. In this treatise al-Q solves by analysis an ordered set of eight problems where the goal is to locate, on a given line, the centre of a circle which is tangent to two given elements, which may be points, straight lines or circles. For example, in the first (...) problem he wanted to find the centre of a circle which contains two given points. In fact, al-Q establishes the locus of the solutions, and this locus can be a straight line or a conic. The treatise is reminiscent of one of the purposes of al-Q's work on the perfect compass, namely to assign to the conics the status of regular lines. (shrink)

On range généralement la pensée de Malebranche parmi celles qui incarnent ce moment de l'histoire de la philosophie qu'on nomme "rationalisme". En prenant son départ dans l'interprétation que Schelling a produite de la "Vision en Dieu", cet ouvrage se propose de l'aborder plutôt comme un idéalisme issu du dogmatisme et enclin à suspendre l'existence des corps : pour avoir élargi le cercle de la pensée humaine aux dimensions du cercle de l'idée divine, Malebranche ferait dépendre la perception sensible (...) de l'action de Dieu seul, anticipant par-là la pensée de Berkeley. Sans doute une telle lecture dépend-elle de la manière dont Schelling a lui-même renouvelé l'idéalisme ; sans doute est-elle aussi tributaire d'une certaine réception de Malebranche. Pour autant, du point de vue qui fut celui de Malebranche, elle mérite qu'on la mette à l'épreuve de ses textes et de ses intentions. Aussi, après avoir montré comment Schelling se place devant Malebranche, on le fait comparaître devant ce que Malebranche pourrait lui opposer. Il apparaît alors que ce dernier s'attache à desserrer l'étreinte que le cercle de l'idée exerce sur son système : en faisant le pari de prouver l'existence d'un monde résolument distinct du monde intelligible, Malebranche oeuvre en effet pour un idéalisme ouvert au réalisme sans jamais renoncer à la "Vision en Dieu"."--Page 4 of cover. (shrink)

Comme s’en explique Melville lui-même, le classicisme domine dans l’écriture de ce film noir « à la française » qu’est Le Cercle rouge. Un casse sans spectacle, des héros sans passé incarnés par des acteurs mythiques, une rencontre improbable qui se clôt dans une vision déceptive du monde : le silence qui s’installe entre les personnages renforce le sentiment d’incommunicabilité, de solitude, de froideur. Autant qu’un film noir, Melville semble finalement explorer les pistes du « film froid ».

Pierre Joseph Proudhon is one of the most important French social theoreticians of the nineteenth century. George Woodcock's book, first published in 1956, was the first full-scale biography of Proudhon in the English language. Proudhon's influence on the French Socialist movement was immense and he played a great part in the First International and Paris Commune, in French syndicalism and in contemporary movements for currency reform. Proudhon's significance also reaches forward into the contemporary era, when his (...) massive distrust of the state and his teaching of the need for world federation took on a new importance in a world threatened by the explosive rivalries of giant nationalistic states. (shrink)

Cette contribution cherche à déterminer les rapports entre anarchie et démocratie chez Proudhon en partant de la place qu’il accorde au conflit. La première partie revient sur la prise en compte de ce que Proudhon nomme antagonisme ou antinomie et sur les différents types de conflits qu’il range sous cette rubrique, qui est au centre de son projet d’ontologie sociale. La deuxième partie s’intéresse à un cas d’antinomie, à la fois limite et fondamental : celui de la différence (...) sexuelle, qui est désignée comme une antinomie tout en se voyant dénier le statut de rapport conflictuel. La dernière partie montre comment la prise en compte du conflit chez Proudhon conduit à une critique de la démocratie et à un projet positif désigné par le terme de fédéralisme. (shrink)

On ne retrouve nulle part dans l’œuvre de Proudhon la notion d’intérêt général, ni en termes positifs ni en termes négatifs. Ce n’est pas, je pense, que Proudhon refusait le terme en tant que tel, mais il prêtait à mon avis trop à confusion avec la notion de volonté générale de Rousseau, envers qui il était très critique. Je pense que nous retrouvons néanmoins chez Proudhon plusieurs façons de concevoir l’intérêt général, qu’il assimile, me semble-t-il, au problème (...) de l’unité : nous verrons qu’il estime qu’il existe de fausses unités et une réelle unité. Il est important de noter que Proudhon, dans son premier mémoire, se réclame de l’anarchisme. Il récuse donc le qualificatif de monarchiste, de démocrate, etc., mais revendique celui de républicain dans la mesure où il désigne la chose publique. (shrink)

La référence à Saint Augustin chez Pierre-Joseph Proudhon questionne le lien entre une fondation d’une institution religieuse et celui d’un renouveau révolutionnaire. La comparaison des deux mouvements culturels qui ont façonné la culture occidentale dans deux moments critiques de l’histoire s’inscrit dans une logique d’indentification sociologique dont la religion se faisait le porteur et dont la révolution doit être la nouvelle expression.

Dans Les Métamorphoses du cercle, ouvrage incontournable de l'histoire des idées, Georges Poulet propose une analyse lumineuse et pénétrante des variations innombrables de la figure du cercle à travers les penseurs et poètes depuis la Renaissance. Le cercle apparaît alors comme une métaphore fondamentale qui de tout temps servit aux hommes à penser le inonde et la vie tout court. Sa simplicité et sa perfection en font la première de ces formes privilégiées qui se retrouvent au fond (...) de toutes les croyances et qui servent de principe de structure à tous les esprits. (shrink)

An essay review of Kevin Carson's massive, interdisciplinary Organization Theory, which argues that flat organizations are preferable to hierarchical ones on economic grounds and that hierarchical organizations are competitive with flatter ones, on balance, because of state-secured privilege.