Cet article se propose d’étudier de quelle façon l’« Introduction à la métaphysique » de Henri Bergson fut traduite en chinois entre 1918 et 1921. En analysant trois traductions proposées successivement par Liu Shuya, Cai Yuanpei et Yang Zhengyu, l’auteur met en lumière différents enjeux de la traduction des œuvres philosophiques occidentales. En retraduisant en français ces textes chinois, il met en évidence les décalages linguistiques et culturels. Bien loin de condamner d’éventuelles maladresses des traducteurs, l’objectif est de rechercher (...) les raisons et les conséquences de ces dernières. Ainsi, on constate que ces versions chinoises, réalisées par des intellectuels non francophones et non spécialistes de Bergson, ont été à l’origine, en Chine, d’une certaine moralisation du bergsonisme, et plus particulièrement de la notion d’intuition. Les échos culturels des mots employés ont déplacé le texte de Bergson vers de nouvelles problématiques. (shrink)

La philosophie n'est pas seulement le retour de l'esprit à lui-même, la coïncidence de la conscience humaine avec le principe vivant d'où elle émane, une prise de contact avec l'effort créateur. Elle est l'approfondissement du devenir en général, l'évolutionnisme vrai, et par conséquent le vrai prolongement de la science - pourvu qu'on entende par ce dernier mot un ensemble de vérités constatées ou démontrées, et non pas une certaine scolastique nouvelle qui a poussé pendant la seconde moitié du XIXe siècle (...) autour de la physique de Galilée, comme l'ancienne autour d'Aristote. (shrink)

La publication de ce cours inédit de Bergson est un événement. Donné au Collège de France en 1902-1903"--Back cover.

En retraçant, depuis l'Antiquité jusqu'à l'époque moderne, la manière dont les philosophes ont traité la délicate question de la liberté, Bergson démontre la nécessité, mais aussi le caractère radicalement neuf, de sa propre théorie de la liberté. On retrouve ici, sous une forme différente et enrichie, des thèmes chers à Bergson et déjà traités ailleurs (puisque la liberté faisait l'objet de l'Essai sur les données immédiates de la conscience en 1889), mais on y découvre aussi des interrogations nouvelles (...) : l'investigation sur la vie (l'un des laboratoires de L'Évolution créatrice, 1907), une philosophie de l'histoire de la philosophie, et même, c'est là la surprise majeure, une prise en charge des thématiques morales et politiques telle qu'elle aboutira aux Deux Sources de la morale et de la religion en 1932. Prononcé dans l'amphithéâtre plein du Collège de France, ce cours nous fait entendre mot à mot, dans un dactylogramme établi à l'intention de Péguy, la voix de Bergson, indissociable selon le philosophe de l'expression conceptuelle."--Page 4 of cover. (shrink)

Réunit 1.800 lettres du philosophe à ses collègues du Collège de France, à ses confrères de l'Institut et de l'Académie française, et à des écrivains partout dans le monde. Bergson s'exprime notamment sur sa mission diplomatique aux Etats-Unis en 1917, la Première Guerre mondiale, son approche du conflit de 1940.

Die Entwicklungsgeschichte des Lebens in all ihrer Lückenhaftigkeit läßt doch schon ersehen, wie sich der Intellekt kraft ununterbrochenen Fortschritts in aufsteigender Linie, über die Reihe der Wirbeltiere hin bis zum Menschen, herausgebildet hat. Sie zeigt uns in der Fähigkeit des Verstehens einen Ausläufer der Fähigkeit des Handelns, eine immer schärfere, immer mehrgliedrigere, immer geschmeidigere Anpassung des Lebewesens an die gegebenen Existenzbedingungen. Woraus zu folgern wäre, daß unser Intellekt im engeren Sinn des Worts dazu bestimmt sei, die vollkommene Verwebung unseres Körpers (...) in seine Umgebung zu sichern, die Beziehungen der äußeren Dinge aufeinander vorzustellen, kurz: dazu, die Materie zu denken. Und tatsächlich wird dies einer der Schlüsse unserer Arbeit sein. (shrink)

HENRI BERGSON (1859-1941), philosophe français, professeur au Collège de France de 1900 jusqu´à 1921, récompensé avec le prix Nobel de littérature en 1928. Ses oeuvres majeures, écrites avec un style parfaitement accessible au lecteur non spécialisé, sont : « Essai sur les données immédiates de la conscience » (1889), « Matière et mémoire » (1896), « L´évolution créatrice » (1907) et « Les deux sources de la morale et de la religion » (1932). Dans ces études, Bergson élabore (...) une vision philosophique en opposition au matérialisme et positivisme scientifique. Concentrant sa recherche sur les intuitions individuelles, il prône la notion d´élan vital, lequel dirige le procès évolutif vers des états d´organisation de plus en plus complexes, et de là vient l´intérêt de donner prééminence à tout ce qui est spirituel et ouvertement créatif, sur tout ce qui est formel, fixé, fermé. Dans « Le rire : essai sur la signification du comique » (1900), il trouve que le comique est soulevé des que nous percevons dans les actions humaines les automatismes, répétitions ou dysfonctionnements qui contrastent avec l´essentielle spontanéité de la vie réelle. (shrink)

Essai sur les données immédiates de la conscience.--Matière et mémoire.--Le rire.--L'évolution créatrice.--L'énergie spirituelle.--Les deux sources de la morale et de la morale et de la religion.--La pensée et le mouvant.

Si la vie est une évolution, alors elle doit expliquer jusqu'à la connaissance, l'intelligence, la science et la technique de l'homme, l'homo faber ; si il y a en elle de la création, alors ce n'est pas un postulat extérieur, mais dans son histoire et dans notre vie même qu'on doit l'expérimenter. dans L'évolution créatrice, Bergson pousse ainsi la théorie de l'évolution et l'expérience de la " durée " jusqu'au bout, sans admettre ni une création transcendante ni une vie (...) sans émergence ou nouveauté. Les conséquences traversent toute la science, la théorie de la connaissance, et la philosophie, de 1907 à aujourd'hui. La première édition critique des œuvres de Bergson, dans laquelle s'inscrit le présent volume, répond à un double principe : offrir d'abord le texte intégral du livre tel que l'a publié Bergson, dans sa pagination de référence inchangée ; le compléter ensuite par un dossier comportant des notes historiques et philosophiques ainsi que les variantes éventuelles du texte, une table analytique de l'ouvrage, une série originale d'index, une anthologie des " lectures " majeures et une bibliographie commentée. (shrink)

"Dans ce dernier cours que Bergson a professé depuis la chaire d'Histoire de la philosophie grecque et latine, on retrouve, sous une forme différente et enrichie, des thèmes déjà traités ailleurs (la mémoire faisait l'objet de Matière et Mémoire en 1896), mais aussi des interrogations nouvelles, souvent appelées à de hautes fortunes. Certaines pages sont même sans équivalent dans l'oeuvre connue du philosophe : ainsi, celles qui comprennent la méthode des grands savants sur le modèle du style des grands (...) écrivains. Le cours nous fait entendre mot à mot, dans un dactylogramme établi à l'intention de Péguy, la voix de Bergson, indissociable selon ce philosophe de l'expression conceptuelle. L'annotation est discrète, s'étant donné pour objectif de garantir au lecteur l'intelligence du propos en dehors de toute érudition superflue."--Page 4 of cover. (shrink)

O Instituto Psicológico me convidou para tratar de um assunto tão complexo, o qual suscita tantos problemas, alguns psicológicos, outros fisiológicos e mesmo metafísicos, assunto que requereria tão longos desenvolvimentos – e temos tão pouco tempo – que peço a permissão para suprimir todo preâmbulo, afastar o acessório e me colocar logo no coração da questão.

"Au fond des doctrines qui méconnaissent la nouveauté radicale de chaque moment de l'évolution il y a bien des malentendus, bien des erreurs. Mais il y a surtout l'idée que le possible est moins que le réel, et que, pour cette raison, la possibilité des choses précède leur existence. Elles seraient ainsi représentables par avance ; elles pourraient être pensées avant d'être réalisées. Mais c'est l'inverse qui est la vérité. Si nous laissons de côté les systèmes clos, soumis à des (...) lois purement mathématiques, isolables parce que la durée ne mord pas sur eux, si nous considérons l'ensemble de la réalité concrète ou tout simplement le monde de la vie, et à plus forte raison celui de la conscience, nous trouvons qu'il y a plus, et non pas moins, dans la possibilité de chacun des états successifs que dans leur réalité. Car le possible n'est que le réel avec, en plus, un acte de l'esprit qui en rejette l'image dans le passé une fois qu'il s'est produit. Mais c'est ce que nos habitudes intellectuelles nous empêchent d'apercevoir." Henri Bergson. (shrink)

"A mesure que végétaux et animaux se différenciaient, la vie se scindait en deux règnes, séparant ainsi l'une de l'autre les deux fonctions primitivement réunies. Ici elle se préoccupait davantage de fabriquer l'explosif, là de le faire détoner. Mais, qu'on l'envisage au début ou au terme de son évolution, toujours la vie dans son ensemble est un double travail d'accumulation graduelle et de dépense brusque : il s'agit pour elle d'obtenir que la matière, par une opération lente et difficile, emmagasine (...) une énergie de puissance qui deviendra tout d'un coup énergie de mouvement. ". (shrink)

On April 22, 1922, the Societé française de Philosophie hosted Albert Einstein for a discussion of the theory of relativity. In the course of this discussion, Henri Bergson, who was at that time writing Duration and Simultaneity, which explored some of the philosophical implications of Einstein's theory, was asked to share his thoughts. The resulting remarks offer a glimpse into Bergson's analysis of the concept of simultaneity, and Einstein's brief reply reveals his insistence that time itself, not just (...) "the physicist's time," is relative. (shrink)

HENRI BERGSON (1859-1941), philosophe français, professeur au Collège de France de 1900 jusqu´à 1921, récompensé avec le prix Nobel de littérature en 1928. Ses oeuvres majeures, écrites avec un style parfaitement accessible au lecteur non spécialisé, sont : « Essai sur les données immédiates de la conscience » (1889), « Matière et mémoire » (1896), « L´évolution créatrice » (1907) et « Les deux sources de la morale et de la religion » (1932). Dans ces études, Bergson élabore (...) une vision philosophique en opposition au matérialisme et positivisme scientifique. Concentrant sa recherche sur les intuitions individuelles, il prône la notion d´élan vital, lequel dirige le procès évolutif vers des états d´organisation de plus en plus complexes, et de là vient l´intérêt de donner prééminence à tout ce qui est spirituel et ouvertement créatif, sur tout ce qui est formel, fixé, fermé. Dans « Le rire : essai sur la signification du comique » (1900), il trouve que le comique est soulevé des que nous percevons dans les actions humaines les automatismes, répétitions ou dysfonctionnements qui contrastent avec l´essentielle spontanéité de la vie réelle. (shrink)

Nous présentons ici une introduction à la lecture des Deux sources de la morale et de la religion d'Henri Bergson, publié en 1932. Cet ouvrage est le moins fréquenté des livres de Bergson : on le ramène à quelques formules sur l'opposition du " clos " et de " l'ouvert ", et à un mysticisme un peu fumeux. Pourtant, Bergson a mis vingt-cinq ans à se documenter pour écrire ce livre qui constitue une synthèse philosophique des travaux (...) de la sociologie, de l'anthropologie et de la psychologie des religions de son temps. Surtout, on voit s'y articuler les trois dimensions qui travaillent toute la pensée métaphysique de Bergson : le vital, le mental et le social ; et on comprend mieux que l'affirmation du point de vue de la conscience individuelle ne nie en aucune façon son inscription dans la vie biologique et dans une société politique. L'existence de grands individus y est mise au service de l'action de toute l'humanité et de la vie elle-même. F. Keck propose une présentation générale de l'ouvrage à travers son contexte intellectuel et sa méthode dualiste. A. Bouaniche commente cinq textes extraits des Deux sources ou d'ouvrages qui l'éclairent. F. Worms présente une interprétation de ce livre à la lumière du rapport entre la vie et la morale chez Bergson et dans la philosophie contemporaine. (shrink)

O papel da França na evolução da filosofia moderna é bastante claro: a França foi a grande iniciadora. Em outros lugares sugiram igualmente, sem dúvida, filósofos de gênio; mas em nenhuma parte, houve, como na França, continuidade ininterrupta de criação filosófica original. Em outros lugares pôde-se ir mais longe no desenvolvimento de uma ou outra idéia, construir mais sistematicamente com um ou outro material, dar mais extensão a um ou outro método; mas com muita freqüencia, os materiais, as idéias, o (...) método tinham vindo da França. Não se trata aqui de enumerar todas as doutrinas, nem de citar todos os nomes. Faremos uma escolha; depois, trataremos de distinguir os traços característicos do pensamento filosófico francês. Veremos porque ele permaneceu criador, e a que se deve sua potência de irradiação. (shrink)

Le discours " La philosophie de Claude Bernard " a été prononcé par Henri Bergson le 30 décembre 1913 à la cérémonie du Centenaire de Claude Bernard (1813-1878), au Collège de France. Les trois sections du discours reprennent les trois parties de l'Introduction à l'étude de la médecine expérimentale (1865). Bergson s'emploie à dégager la " conception de la vérité ", et par conséquent la " philosophie " de Claude Bernard : il voit dans l'œuvre physiologique et médicale (...) du savant confirmation de la théorie de la vie élaborée dans L'évolution Créatrice (1907). Le présent fascicule est augmenté d'un certain nombre de textes dans la partie " Lectures ", et en particulier d'une Postface d'Alain Prochiantz, professeur, comme Claude Bernard et comme Bergson, au Collège de France (chaire Processus morphogénétiques). Présentation et édition critique d'Arnaud François (de l'équipe des éditeurs de Bergson en " Quadrige "). (shrink)

Je me proposai, pour ma thèse de doctorat, Bergson d'étudier les concepts fondamentaux de la mécanique. C'est ainsi que je fus conduit à m'occuper de l'idée de temps. Je m'aperçus, non sans surprise, qu'il n'est jamais question de durée proprement dite en mécanique, ni même en physique, et que le "temps" dont on y parle est tout autre chose. Je me demandai alors où est la durée réelle, et ce qu'elle pouvait bien être, et pourquoi notre mathématique n'a pas (...) de prise sur elle. De ces réflexions est sorti l'Essai sur les données immédiates de la conscience où j'essaie de pratiquer une introspection absolument directe et de saisir la durée pure. (Bergson, lettre à G. Papini, 21 octobre 1903). A la croisée de la psychologie et de la métaphysique, le premier ouvrage de Bergson, paru en 1889, contient en germe l'ensemble de sa philosophie. En nous invitant à nous déprendre de nos cadres de pensée figés, il y montre que le temps n'est pas une réalité physique, mais une dimension de la conscience vivante, et, tissant un lien entre philosophie de la conscience et théorie de l'action, il aborde à nouveaux frais la question de la liberté. (shrink)

In Materie und Gedächtnis (1896), seinem zweiten Hauptwerk, erörtert der französische Philosoph und Nobelpreisträger Henri Bergson (1859-1941) das Zusammenwirken von Körper und Geist in der freien Handlung. Auf höchstem gedanklichen Niveau, aber in bestechend einfacher Sprache geschrieben, zählt es zu den herausragenden Grundwerken der Gegenwartsphilosophie. Bergson bleibt nicht akademisch, sondern löst das Problem des Leib-Seele-Dualismus anschaulich und verständlich.

Ce cours inédit fut professé par Bergson depuis la chaire d'" Histoire de la philosophie grecque et latine " du Collège de France lors de l'année universitaire 1901-1902. Faisant suite au cours sur l'Idée de cause, le cours sur l'Idée de temps a ceci de remarquable que Bergson aborde de façon directe, donc sans le détour par l'exposition et la résolution de problématiques autres, ce qui semble la thématique centrale de sa pensée. Un autre point remarquable de ce (...) cours est la réflexion sur la négation qui donnera naissance, dans L'Evolution créatrice, à l'analyse de l'idée de Néant. La publication de ce premier cours de Bergson vient clore la publication inédite des cours de Bergson au Collège de France, édités à partir des prises de notes d'un proche et des transcriptions commandées par Charles Péguy. (shrink)

Brillant geschriebenes und nobelpreisgekröntes Hauptwerk Bergsons, das weit über die Lebensphilosophie hinaus auf die Literatur und Ästhetik der Folgezeit wirkte und auf Autoren wie Proust, Gide, T. S. Eliot und Musil großen Einfluß ausübte. Mit seinem epochemachenden Hauptwerk "L'évolution créatrice", für das er 1927 den Nobelpreis für Literatur erhielt, greift Bergson unmittelbar in die Diskussion über zeitgenössische Evolutionstheorien ein, die die Biologie um die Jahrhundertwende beherrschten. Gegenüber mechanistischen Konzepten wie dem Neo-Darwinismus, die er - mit großer Sachkenntnis im Detail (...) - als unzureichend für das Verständnis der Komplexität evolutionärer Prozesse kritisiert, versucht Bergson für die Philosophie die Deutungshoheit über den Lebensbegriff zurückzugewinnen. Die Grundfrage des Werks lautet: Gibt es etwas, das alle Lebewesen in ihrer Entwicklung gemeinsam haben und das insofern ein bestimmendes Merkmal des Lebens selbst ist? Bergson findet die Antwort im titelgebenden Begriff der "schöpferischen Evolution". Nicht nur ist die Evolution als schöpferisch zu denken, sondern zugleich der schöpferische Akt als "evolutiv". Als treibende Kraft und Ursache aller Veränderungen macht Bergson dabei den ursprünglichen "élan vital" (Lebensimpuls) aus, der zu einem Zentralbegriff seiner Philosophie wurde. Die Kritik am Szientismus seiner Zeit führt Bergson darüber hinaus zu einem neuen Zugang zur Lebenswirklichkeit, den er in der (methodisch präzise bestimmten) "Intuition" entdeckt. So wird die Auseinandersetzung mit der Evolutionstheorie zugleich zu einer großangelegten Neubestimmung der philosophischen Methode. L'évolution créatrice wurde 1912 von Gertrud Kantorowicz zum ersten Mal ins Deutsche übertragen. Ihre in Sprache und Terminologie stark vom George-Kreis geprägte Übersetzung wurde für diese Neuausgabe vollständig überarbeitet und enthält jetzt auch die in der ersten deutschen Ausgabe fehlenden Anmerkungen und Nachweise Bergsons. (shrink)

"Was ist das Wesen des Lachens? Was steckt hinter dem Lächerlichen? Was haben die Grimasse eines Clowns, ein Wortspiel, eine Verwechslung in einem Schwank, eine geistvolle Lustspielszene miteinander gemeinsam?" In seinem elegant geschriebenen Essay 'Das Lachen', der 1900 in drei separaten Aufsätzen in der 'Revue de Paris' erschien und ein Jahr später sehr erfolgreich als Buch veröffentlicht wurde, entwickelt Henri Bergson eine Theorie des Komischen als soziales Verhältnis. Er konzentriert sich dabei vor allem auf das Auslachen: Unter drei verschiedenen (...) Aspekten (Bewegungskomik, Situations- und Wortkomik, Charakterkomik) untersucht Bergson an vielen Beispielen, weshalb uns etwas lächerlich erscheint, und stellt fest, daß es stets der Übergang vom Lebendigen zum Mechanischen, zum Automatismus, bzw. das 'Mechanische im Lebendigen' ist, das zum Lachen reizt. 'Das Lachen' behandelt bereits 'in nuce' die Frage, um die Bergsons gesamtes Werk kreist: wie das Lebendige, das 'Werden' angemessen beschrieben werden kann, ohne in die Begrifflichkeit der klassischen repräsentationslogischen Philosophie zurückzufallen. Weil das 'Lachen' darüber hinaus eine Theorie künstlerischer Kreativität enthält, wurde Bergson mit diesem Buch zum Propheten einer ganzen Generation symbolistischer Künstler und Literaten. Der Text wurde von Roswitha Plancherel-Walter ins Deutsche übertragen; der Band enthält im Anhang Bergsons Nachwort zur 23. Auflage von 1924. (shrink)

Mit diesem 1957 von Gilles Deleuze zusammengestellten Band, der in einer kongenialen Aneinanderreihung von Textpassagen aus allen wichtigen Werken Bergsons einen guten Überblick über das Bergsonsche Denken vermittelt, begann die Wiederentdeckung Bergsons in Frankreich nach dem Zweiten Weltkrieg. Dabei wird sichtbar, dass es neben der Intuition, dem Gedächtnis und dem *élan vital* vor allem die Dauer ist, die begrifflich im Mittelpunkt von Bergsons Philosophie steht. Sämtliche Texte wurden von Margarethe Drewsen einheitlich neu übersetzt; der Band lässt sich dadurch wie eine (...) kompakte Einführung aus Bergsons eigener Feder lesen. (shrink)