El presente trabajo toma como punto de partida el contexto de la Metafísica en el que Aristóteles cita el fr. 28B 16 DK de Parménides, el cual es analizado a la luz de otros pasajes paralelos dentro del Corpus Aristotelicum, así como de la confrontación con el comentario que Teofrasto hace de ese mismo fragmento parmenídeo en el De Sensibus, con la finalidad de presentar, con base en un exhaustivo examen léxico y semántico, una reconstrucción de la interpretación que el (...) Estagirita dio a los planteamientos parmenídeos relativos a ciertas funciones psíquicas (percepción sensorial y/o cognición). En consonancia con este análisis, hemos intentado también hacer una valoración acerca de la objetividad de la crítica de Aristóteles hacia los planteamientos filosóficos vertidos en el poema de Parménides. (shrink)

English Summary: This book focuses on how the Parmenides, one of the most mysterious Platonic dialogues, and more particularly the first hypothesis of the second part of the dialogue, was received and understood by the ancient writers claiming Plato. French Description: Ce livre se concentre sur la facon dont le Parmenide, un des dialogues platoniciens les plus mysterieux, et plus particulierement la premiere hypothese de la deuxieme partie du dialogue, a ete recu et compris par les auteurs antiques se reclamant (...) de Platon. Ce parcours historique a propos de la reception du Parmenide permet de mettre en evidence les presupposes exegetiques, parfois implicites, qui ont conduit a voir dans ce dialogue, tantot un exercice ou un traite logique, tantot une exposition d'une realite ontologique fondamentale, tantot la mise en evidence d'un principe transcendant et d'une theologie paienne systematique. L'etude des lectures antiques de la premiere hypothese du Parmenide presente en effet un triple interet, essentiel dans l'histoire de la philosophie occidentale, et que cet ouvrage analyse en detail : Un interet hermeneutique : l'etude ici presentee eclaire l'impense des lectures modernes de ce texte majeur. Un interet historique : l'auteur montre comment le Parmenide, loin d'etre un dialogue parmi d'autres, est le lieu ou s'est invente le neoplatonisme comme phenomene unitaire, construit autour de l'existence d'un principe radicalement transcendant, source de toute realite. Un interet proprement philosophique : le principe est a la fois en relation avec ce dont il est le principe, et transcendant a l'univers qu'il rend possible ; comment reconcilier sans contradiction transcendance et causalite, et parler de ce qui excede tout discours? L'etude examine precisement la maniere dont les neoplatoniciens, par une theorie originale de la negation, ont tente de trouver une reponse a ces difficultes. Dans cette histoire antique du Parmenide, les coups de force hermeneutiques traduisent de nouvelles configurations de pensee ; meme si l'enigme du texte leur resiste, leur etude permet de dresser une histoire originale des platonismes antiques. (shrink)

De ce qui existe -- De ce qui n'existe pas -- De l'interprétation.

Parménides es uno de los pensadores más influyentes de la filosofía occidental. El presente libro ofrece una hipótesis hermenéutica que se puede resumir en dos afirmaciones esenciales: primera, Parménides, como todos los pensadores de su tiempo, era ante todo un físico o fisiólogo (como los denominó Aristóteles), cuyas inquietudes y aportaciones se expresan en la segunda parte de su poema Sobre la naturaleza. Esa parte, escasamente representada en los fragmentos conservados, exponía una teoría original que se caracterizaba por defender una (...) física dualista frente al monismo de los milesios. Segunda, Parménides, a diferencia de la mayoría de los físicos, tomó conciencia por primera vez de la necesidad de explicar, no solo el orden de la naturaleza (physis) y las leyes que la rigen (tarea de los físicos), sino también el orden y las leyes del mundo del discurso (logos), de la teoría que trata de explicar el mundo. A esta segunda tarea, que sin duda puede ser calificada como el descubrimiento de la lógica, dedicó la primera parte de su Poema a modo de un discurso del método y no de una anacrónica especulación metafísica. (shrink)

This paper shows that the two anonymous questions transmitted on ff. 82vb-85va of ms. Vat. lat. 4082, previously ascribed to Nicole Oresme, are not by him. The ascription of this text to Oresme dat...

La publication des lettres d’Isabelle de Bourbon-Parme à sa belle-sœur l’archiduchesse Marie-Christine est un événement important. Pas seulement parce que nous avons affaire à un écrit intime d’une « princesse philosophe », dont l’intelligence et l’ouverture d’esprit sont en soi dignes de notre intérêt. Mais parce qu’il s’agit de lettres d’amour à une femme, comme nous en avons peu d’exemples au xviiie siècle, et même après. Il se pourrait même que nous ayons affaire au premier écrit de cette...

La vision des sages de la Grèce archaïque est sortie profondément transformée par la réflexion qu'a menée tout au long de sa vie Jean Bollack. Son ambition est ici de surmonter la fragmentation d'un poème exceptionnel que nous avons perdu. Il construit un ensemble avec des pleins et des vides à remplir. Le caractère initiatique de cet exercice de méditation facilite la tâche du déchiffrement ; tout s'y tient et le lecteur moderne peut se conformer à ses lois. L'analyse du (...) langage prime. La pensée s'y libère et découvre un référent sûr. Une cosmologie s'y projette, des astres à la vie des hommes, de l'Etant au Monde, dont ce livre s'applique à dégager les correspondances. (shrink)

The author sets forth that, especially in later Platonism, some aspects should be noted different from those which are usually considered as being characteristic of Plato's philosophy : in later Platonism the stress is laid on the fact that the visible world is an image of the invisible as perfect as it could possibly be ; soul is superior to body, but not separated from it ; and in the visible world an element of identity is fundamentally admitted. In Parm. (...) and Soph, motion is introduced into the intelligible world. The main theses of Platonism as a whole are : the existence of a transcendent intelligible world, the existence of an analogy between this intelligible world and ours. It neither can be said that modern philosophy as a whole rejects these theses, nor that Antiquity as a whole accepted them. Aristotle and the schools after him rejected the (first thesis, sceptics denied the second ; Neoplatonism restored them both. During the Middle Ages they were generally accepted ; only Occam denied the principle of analogy. So did Kant, and neopositivism seems to have accepted this heritage, when it holds that metaphysics have no sense. On the other hand, the « existentialism » of the school of Sartre denies that an eternal essence of things would precede their concrete existence ; and by this doctrine the first point of Platonism is denied as well. Against these modern philosophers others do accept the first principles of Platonism, and Plato's own attitude towards the materialistic philosophy of nature of his time authorizes the opinion that, on the point in question, Plato would not change his position if he lived in our days. (shrink)

Il a existé un paradigme de la démarche dialectique en philosophie, illustré par une succession continue d'auteurs, entre Platon et Lacan. Ce paradigme concerne un noyau rationnel de la contradiction formé de trois temps : une double composante statique (structure) et dynamique (mouvement), ainsi que l'articulation de ces deux versants en un produit. C'est de ce paradigme de la contradiction dialectique que la philosophie en France ne semble plus avoir su faire usage dans la période consécutive à 1968. L'usure de (...) ce paradigme d'origine judaïque, grecque, française et germanique aurait alors cédé la place à l'invasion des variantes d'un hyper-empirisme anglo-américain, scientiste, opportuniste et niveleur. Ce mouvement aurait été servi en France par l'expansion de l'idéologie structuraliste postérieure aux années 60. Lacan semble à peu près le seul parmi ses contemporains à avoir maintenu et enrichi les traits de ce paradigme dialectique par sa démarche de pensée, sous forme d'un hypermodèle transdialectique 2/3/4. Le désenchantement à l'égard de ce paradigme se perçoit de façon significative dans le remarquable panorama qui a été produit de la philosophie française entre 1960 et 2000 par Alain Badiou (2008, 2013). Le déclin de ce paradigme comporte le corollaire d'un effacement de l'humanisme européen traditionnel, dont relèvent à la fois la mise en question de la psychanalyse, l'intrusion d'un mode de pensée convenant à l'homme cybermachine, et la nouvelle nosologie biologisante en psychiatrie. Ce livre est écrit en jumelage avec un second, intitulé Althusser et quelques autres, Notes de cours 1958-1959 : Hyppolite, Badiou, Lacan, Hegel, Marx, Alain, Wallon. (shrink)

"Edition bilingue grec ancien-français. Commentaire de la première partie du Parménide composé d'un prologue traitant de questions préliminaires et de l'exégèse du texte, divisée en lemmes et fondée sur la distinction entre explication générale et explication du détail.

t. 1. Livres I à IV -- t. 2. Livres V à VII et Notes marginales de Nicolas de Cues.

Quel est l'intérêt philosophique d'une réflexion sur le "bien" dans le Phédon de Platon, et sur les "origines de la crise" développée par Parménide d'Elée dans son Poème et Paul de Tarse dans sa Première Lettre aux Corinthiens? Il s'agira d'abord de voir comment le "bien" du Phédon de Platon est en mesure d'offrir, du haut de sa transcendance et d'une manière étonnante, une solution inédite au problème de la "séparation" (chôrismos) dans le but d'assurer la cohésion de l'univers, de (...) sauvegarder l'unité de l'homme et de fonder tout discours logique. Une telle étude aurait notamment pour résultat de remettre en cause l'idée reçue selon laquelle Platon développe une philosophie dualiste dans le Phédon. La deuxième partie de l'ouvrage propose de voir comment la "crise" (krisis) provoquée par le logos (raison) philosophique de Parménide d'Elée opère une critique des valeurs mondaines de son temps, et en quoi cette critique demeure valable pour l'homme d'aujourd'hui, afin d'examiner, par la suite, l'apport spécifique de Paul de Tarse au traitement de la "crise" corinthienne qu'il rencontre et qu'il tente de résoudre à partir de son logos (langage) spirituel, tout aussi critique que celui de la philosophie. Peut-on soutenir que ce logos est également en mesure de servir, aujourd'hui, de garde-fou salutaire à toute forme de débordement et d'excès? De quels excès s'agit-il? De quelles façons chacun de ces deux types de logos philosophique et spirituel procure-t-il à l'homme un sens du discernement nécessaire à sa vie? Telles sont certaines des questions auxquelles le présent ouvrage tente de répondre. (shrink)

Cooper Foley a le chic pour se mettre dans le pétrin. Malheureusement, a n'est jamais préparé à ce qu'il va vivre : il se retrouve entre la vie et ta mort, en plein milieu d'une guerre qui pourrait bien entraîner la destruction de ta Route de Morphée, et du monde tel que nous le connaissons. D'où vient ce Fossoyeur qui ne cesse de harceler Marsh? Est-ce des fantômes qui le hantent, ou la vérité est-elle plus incroyable encore? Comment Cooper peut-il (...) revenir d'entre les morts? Et cette fameuse hallebarde que convoite Damon? Il est temps pour les deux garçons de déjouer les mystères et de résoudre encore des énigmes. Après le succès de la saga internationale de Bobby Pendragon, D.J. MacHale s'attaque cette fois à la génération au-dessus. Dans la deuxième aventure de Morpheus Road, il entraîne le lecteur à résoudre une nouvelle série de mystères, aux côtés de Marshall et Cooper, deux inséparables. (shrink)

En premier fut un poète, Parménide, le père de l’ontologie, qui laissa libre cours à une autre manière de penser, plusd’une fois mythique, servie par un talent littéraire que l’on eut tort de sous-estimer. Puis un dialecticien, Zénon d’Élée, voulut ébranler de fausses certitudes et poser des questions nouvelles, en usant au besoin de paradoxes, restés fameux. Enfin dut s’imposer une synthèse, jouant aussi le rôle d’une « défense et illustration » de la philosophie éléatique. Elle fut l’oeuvre d’un amateur, (...) Mélissos, haut responsable (ou ancien haut responsable) civil et militaire de Samos. (shrink)

"J'ai, dès 1983, commencé humblement le trajet qui devait aboutir, cinq ans plus tard, à la publication de L'être et l'événement par un examen renouvelé de la grande histoire de la philosophie. La médiocrité intellectuelle du démocratisme ambiant était telle que j'étais sûr de trouver, dans cette grande histoire, de quoi démonter cette moderne machination. La méthode de ce Séminaire consiste à tenter de démontrer qu'il y a de sérieuses raisons de tenir Parménide pour le fondateur d'une discipline nouvelle, non (...) parce qu'il a vaticiné sur l'être et le non-être, comme le firent de nombreuses mythologies, mais parce qu'il a convoqué dans cette vaticination poétique son contraire, à savoir la rigueur universelle absolue des procédures mathématico-logiques qui, au même moment, trouvaient en Grèce leur forme définitive. Il y a dans ce Séminaire un côté réjouissant de suspense, d'enquête policière, de contestation raisonnée des dires de quelques témoins importants, comme Platon ou Heidegger. Sa densité ne doit pas dissimuler l'espèce de science joyeuse qui l'anime." A. B. Depuis 1966, une part importante de l'enseignement du philosophe Alain Badiou, aujourd'hui professeur émérite à l'Ecole normale supérieure, a pris la forme d'un séminaire, lieu de libre parole et laboratoire de pensée. Les éditions Fayard publient l'ensemble de ces Séminaires de 1983 à aujourd'hui, période où la documentation est abondante et continue. Ce volume est le quatrième de la série. (shrink)

Parménide n'est-il que le penseur de l'Etre? La présence des multiples déesses n'est-elle que figure poétique de style? Le récit sur le cosmos ne fait-il que décrire la voie de l'illusion, à éviter absolument? En cherchant réponse à ces questions, cet ouvrage met en lumière le rôle incontournable que jouent plusieurs déesses dans la révélation et la compréhension du Vrai. Et, chemin faisant, sont éclairés les liens étroits qui relient ces divinités, l'Etre et le monde du devenir. Ainsi, c'est à (...) partir de l'ontologie fondatrice et d'une théologie inédite que le penseur de l'Etre esquisse une conception non moins originale du cosmos. (shrink)

Au chapitre II de La Logique publiée en 1780, partie du Cours d’étude rédigé entre 1758 et 1767 à destination du Prince de Parme dont il était le précepteur, Condillac se sert du paradigme de la fenêtre forgé par Alberti afin de décrire la manière dont les représentations naissent dans l’esprit humain. L’enjeu est celui de la connaissance du monde extérieur : comment l’esprit humain peut-il acquérir des représentations ordonnées et fidèles d’un réel infini et changeant? Comment les représent...

Summary The practice of the disputatio in the medieval universities gave rise to a particular literary genre, the questio. This genre is caracterised by the production of arguments in favour of or against the thesis submitted for questio, before the author develops his own answer. This genre is common to philosophy and theology. But to present a mathematical problem in the form of the questio may seem paradoxical since it leads to the production of false proofs. We shall examine three (...) texts of the 14th and 15th centuries in which is raised the question of the incommensurability of the diagonal and the side of a square: Nicole Oresme's Questions on the geometry of Euclid, an anonymous question from a 15th century manuscript and Blasius of Parma's Questions on Thomas Bradwardine's treatise on ratios. We shall establish a relationship between these three texts. We will show how the mathematical content is combined with the literary genre of the questio. We shall particularly concentrate on the false proofs and consider their status. Finally, we shall ask ourselves how these texts are linked with a possible didactic purpose. Résumé La pratique de la «dispute» dans les universités médiévales a donné lieu à un genre littéraire particulier, la Question. Ce genre est caractérisé par la production d'arguments pour ou contre la thèse soumise à questionnement, avant que l'auteur ne développe sa propre réponse. Ce genre est courant en philosophie et en théologie. Mais présenter un problème mathématique sous la forme d'une Question peut sembler paradoxal: cela conduit en effet à la production de démonstrations fausses. Nous examinerons trois textes des xiv e et xv e siècles dans lesquels est posée la question de l'incommensurabilité de la diagonale et du côté d'un même carré: Les questions sur la géométrie d'Euclide de Nicole Oresme, une question anonyme dont le manuscrit est daté du xv e siècle et les Questions sur le traité des rapports de Thomas Bradwardine rédigées par Blaise de Parme. Nous établirons une filiation entre ces trois textes. Nous montrerons comment s'articule le contenu mathématique avec le genre littéraire de la Question. Nous porterons une attention particulière aux démonstrations fausses sur le statut desquelles nous nous interrogerons. Et nous nous demanderons quel lien entretiennent ces textes avec un éventuel enseignement. (shrink)

Summary The practice of the disputatio in the medieval universities gave rise to a particular literary genre, the questio. This genre is caracterised by the production of arguments in favour of or against the thesis submitted for questio, before the author develops his own answer. This genre is common to philosophy and theology. But to present a mathematical problem in the form of the questio may seem paradoxical since it leads to the production of false proofs. We shall examine three (...) texts of the 14th and 15th centuries in which is raised the question of the incommensurability of the diagonal and the side of a square: Nicole Oresme's Questions on the geometry of Euclid, an anonymous question from a 15th century manuscript and Blasius of Parma's Questions on Thomas Bradwardine's treatise on ratios. We shall establish a relationship between these three texts. We will show how the mathematical content is combined with the literary genre of the questio. We shall particularly concentrate on the false proofs and consider their status. Finally, we shall ask ourselves how these texts are linked with a possible didactic purpose. Résumé La pratique de la «dispute» dans les universités médiévales a donné lieu à un genre littéraire particulier, la Question. Ce genre est caractérisé par la production d'arguments pour ou contre la thèse soumise à questionnement, avant que l'auteur ne développe sa propre réponse. Ce genre est courant en philosophie et en théologie. Mais présenter un problème mathématique sous la forme d'une Question peut sembler paradoxal: cela conduit en effet à la production de démonstrations fausses. Nous examinerons trois textes des xiv e et xv e siècles dans lesquels est posée la question de l'incommensurabilité de la diagonale et du côté d'un même carré: Les questions sur la géométrie d'Euclide de Nicole Oresme, une question anonyme dont le manuscrit est daté du xv e siècle et les Questions sur le traité des rapports de Thomas Bradwardine rédigées par Blaise de Parme. Nous établirons une filiation entre ces trois textes. Nous montrerons comment s'articule le contenu mathématique avec le genre littéraire de la Question. Nous porterons une attention particulière aux démonstrations fausses sur le statut desquelles nous nous interrogerons. Et nous nous demanderons quel lien entretiennent ces textes avec un éventuel enseignement. (shrink)

En el Sofista, Platón intenta determinar el ser del sofista. Para emprender su investigación se vale de un método de división, mediante el cual se caracteriza al sofista como poseedor de un arte que le permite imitar de la realidad del ente. A diferencia de Parménides, quien negaba el ser del no- ser, en la imagen se da una participación del no-ser en el ser, mediante la cual se da un tránsito entre La realidad del ente y el absoluto no-ser. (...) En ese contexto, el autor intenta comprender la imitación artística, a la luz de la distinción que se establece entre dos formas de imitación: el arte de copiar y el simulacro. La diferencia entre ambas formas reside en la relación que cada una de ellas establece con el modelo, identificado -luego de un detallado análisis- con la realidad del ente. (shrink)

Relirais-je tout Platon, pour me permettre d'en parler? Je n'ai plus guère les yeux, ni la patience, ni peut-être le temps. J'ajoute que je n'en éprouve pas la nécessité. Je n'ai jamais prétendu tout savoir de Platon, je n'ai pas tout lu, les Lois, le Parménide aussi, me sont tombés des mains. Mais ce que j'ai lu je l'ai bien lu, comme on fait forcément quand on doit expliquer à d'autres, dont l'attention critique est impitoyable, et qu'on ne saurait payer (...) d'à peu près. Simples angles, pour entrer dans la citadelle par des accès qui parlent. Je n'ai jamais pratiqué un enseignement savant, j'ai essayé de pratiquer un enseignement stimulant. Â chacun ensuite de se trouver en lui-même, des raisons, des façons d'aller plus loin. Dans sa propre voie. Sinon, n'est-ce pas, l'acte d'écrire n'irait pas plus loin que ce qu'on a mis sur le papier. D'autres le font beaucoup, et sont définitifs ou rien. Je ne peux pas. J'ai trop longtemps été oral, et seulement oral. Trop longtemps j'ai eu en face de moi cette chose incomparable : des jeunes gens qui écoutent avec leurs yeux, des yeux qui écoutent."--Page 4 of cover. (shrink)

Das Lehrgedicht des Parmenides über das Wesen des Seienden (ca. 515 v. Chr.) begründete die Ontologie – und damit die abendländische Philosophie. Für diese Wirkungsgeschichte war es entscheidend, dass Parmenides nicht nur das in Wahrheit Seiende vom Nicht-Seienden unterschieden, sondern es auch als Eines, Unveränderliches, in sich Vollendetes, Ganzes und in sich Zusammenhängendes bestimmt hat. So kann Parmenides schon dadurch ein gegenwärtiges Bewusstsein beeindrucken, dass man bei ihm erstmalig die Unterscheidung begründet findet, ohne die auch wir in der Bewältigung unserer (...) Wirklichkeit nicht auskommen können, nämlich diejenige zwischen dem, was in Wahrheit ist, und dem, was in Wahrheit nicht ist, aber dennoch den Anschein erweckt, ein Wahres zu sein. Ebenso findet sich bei ihm ein Verständnis des Seienden, das sich nicht darauf beschränkt, ein bloßes Vorhandensein von etwas zu registrieren, sondern darin eine Kraft ausgedrückt findet, wie sie von einem Werk der Kunst oder der sinnlichen Präsenz einer Person ausgehen kann. Wir leben alle von solchen Eindrücken und zugleich von dem irritierenden Wissen, dass auch sie täuschen und in einer zunehmend durchmedialisierten Welt sogar häufig bewusst vorgetäuscht sein können, so dass es nach wie vor wichtig ist, Kriterien dafür an der Hand zu haben, überzeugend wirkliches Sein von Nicht-Seiendem unterscheiden zu können. Und vielleicht ist es auch für uns noch so, dass das, was für uns ein ›in Wahrheit Seiendes‹ ist, etwas Dauerhaftes darstellt, das nicht das eine Mal ist und dann wieder nicht oder mal diese und dann wieder jene Gestalt annimmt, sondern ein Wirkungskontinuum des Vollkommenen, das von seiner »Mitte aus nach allen Seiten gleich sich schwingt« (Parm., Fr. 9, 42ff.). (shrink)

In seinem Briefwechsel mit Des Bosses – geführt in den letzten zehn Jahren bis zu seinem Tod – erörtert Leibniz alle Aspekte seines komplexen philosophischen Systems von der Metaphysik über die Ontologie bis hin zur Religionsphilosophie. Ein ›Muߋ für jeden Leibniz-Interpreten. Diese Ausgabe erfüllt ein Desideratum: Sie bietet erstmalig eine durchgängige Übersetzung und Aufarbeitung des Briefwechsels zwischen Leibniz und Des Bosses aus den Jahren 1706 bis 1716, eine der wichtigsten Grundlagen für das Verständnis der Philosophie Leibnizens im Stadium ihrer Vollendung! (...) Die Ausgabe von Cornelius Zehetner reiht sich würdig an frühere kommentierte Übersetzungen: den durchlaufenden Gedanken, i.e. die Herauslösung des dynamisch gestuften verbindlichen »vinculum substantiale« – ein zweifaches, oft esoterisch entrücktes Komplement zu Erkenntnislehre, Ontologie und Metaphysik sowie zu Religionsphilosophie, Unionstheologie der pax fidei und Theodizee – zu Tage zu bringen, ist jetzt durch die umfassende Wiedergabe der Korrespondenz in ihrer ursprünglichen Folge gelungen. Erst durch diese Präsentation und die beigegebenen Analysen, befruchtet durch das weit verzweigte Schrifttum, sind nun Leibniz’ späte Einsichten auch für deutschsprachige Leser eröffnet: Themen und Wendungen, welche aus logisch-mathematischen, naturwissenschaftlichen, gesellschaftstheoretischen wie geisteswissenschaftlichen Erkenntnissen in steter Auseinandersetzung mit offen liegenden als auch verborgenen Strömungen philosophischer und theologischer Denkmuster resultieren. Lösungsstrategien wie die im vernetzten Dialog mit dem Pater Bartholomé SJ aufbrechenden Kontroversen manifestieren sich in diesem einzigartig nachdenklichen, sowohl freundschaftlichen wie unnachgiebigen Austausch aus peripatetischen und suarezianischen gegenüber postcartesianischen Ansätzen. (shrink)

Introducción -- La verdad lejana : Lévi-Strauss -- Pensamiento en la trinchera : Wittgenstein -- La fuerza del destino : Nietzsche -- El despliegue del Espíritu : Hegel -- El instante frente al despliegue : Kierkegaard -- La imaginación mineral : Novalis -- Filosofía de la sospecha : Kant -- Esencia y formas de la simpatía : Hume -- El primado de la percepción : Berkeley -- La emoción geométrica : Spinoza -- Genio en continuidad : Leibniz -- Ensayo de (...) una vida : Montaigne -- El hombre tranquilo : Tomás de Aquino -- La vida apasionada : Agustín de Hipona -- Emanaciones : Plotino -- Filosofía del caminante : Aristóteles -- La espalda del mundo : Platón --El chamán y el filósofo : Empédocles y Parménides -- En busca del fuego : Heráclito. (shrink)

Les Milésiens -- Héraclite Parménide -- Socrate et Platon -- Aristote -- Stoïciens et Épicuriens -- Plotin.

[I] Héraclite d'Éphèse -- [II] La philosophie comparée. Empédocle d'Agrigente. Parménide d'Élée.

[Encyclopedia entry] Born in Italy in 1225, and despite a relatively short career that ended around 50 years later in 1274, Thomas Aquinas went on to become one of the most influential medieval thinkers on political and legal questions. Aquinas was educated at both Cologne and Paris, later taking up (after some controversy) a chair as regent master in theology at the University of Paris, where he taught during two separate periods (1256-1259, 1269-1272). In the intermediate period he helped establish (...) a studium for his Order in Rome, beginning work on the Summa Theologiae, the masterwork for which he is still well-known. Subsequent to an experience (traditionally, a vision) Aquinas had on the feast of St. Nicholas in 1273, Aquinas intentionally refrained from further work on that text, so that it remained incomplete at the time of his death a year later in 1274. Apart from his own contributions, the Thomistic school – including followers within and without the Dominican Order to which Aquinas belonged – has had profound and far-reaching influence upon the history of legal thought in the West. Many of the classical developments of Thomistic thought are written as commentaries on the Summa Theologiae (hereafter, ST), including the works of Tomasso de Vio (Cajetan) and those of Domingo Banez, Francisco de Vitoria, Bartholome de las Casas, and the other highly influential members of the School of Salamanca who are noteworthy for developing Aquinas’ political and legal thought in the 16th century. Specifically, the ways in which Aquinas synthesized classical political and legal themes around the law, morality, and the common good provided a touchstone for what has come to be called ‘natural law jurisprudence.’ Natural law thinkers, in short, appeal to objective facts about what is good for human beings, and the social or political nature of the kind of creatures that we are, as a standard against which we measure the legal and social institutions created by human institutions. What is crucial here is that facts about human beings as social animals constitute reasons for individuals and groups to act or be structured in certain ways, such that ‘nature’ is the proper source for jurisprudential and political principles. (shrink)

Le néant ne se laisse pas facilement approcher par la pensée, car il constitue pour elle une limite. Limite interne à la pensée chez Hegel, c'est-à-dire son extrémité la plus abstraite, ou encore limite externe chez Heidegger, ce voile qui marque la finitude de ce qui se déclôt et qui le fait se tenir en retrait de la pensée. Dans les deux cas cependant, cette limite doit être pensée pour elle-même, de manière à mettre au jour la vérité à laquelle (...) peut et doit accéder la pensée pour se mettre en branle. Cette vérité fait se joindre le néant à son autre, que cet autre soit l'être ou l'Ereignis, et selon ce que commande l'épreuve héraclitéenne. En effet, Hegel et Heidegger ont tous les deux cherché à penser le néant avec Héraclite, encore plus selon la processualité qui se trouve affichée dans ses fragments et parfois au-delà des propos de ceux-ci. Mais s'approcher du néant avec Héraclite suppose l'indépassabilité de l'un, qui provient déjà de Parménide. La limite de la pensée ne devient-elle donc pas plutôt l'un que le néant? Et le néant, s'il est toujours pensé comme le néant de son autre en unité avec lui, est-il véritablement pensé pour lui-même? En suivant le détail des interprétations respectives de Hegel et de Heidegger à l'égard d'Héraclite, ce livre veut diriger la pensée vers un néant indifférent à l'un, au-delà de toute approche héraclitéenne."--Page 4 of cover. (shrink)

Tentativa de redacción escrita -- Otros registros de lecturas -- Edición crítica y versión rítmica de los fragmentos de Parménides -- 2. Razón común : edición crítica, ordenación, traducción y comentario de los restos del libro de Heraclito.

Quia inter doctores est magna dissentio (Université de Parme, 17-18 mai 2002) Au cours de ces dernières années, les études sur la philosophie naturelle au XIVe siècle se sont multipliées, modifiant profondément la vision traditionnelle d'un siècle marqué par le nominalisme d'Ockham et de J. Buridan. L'UMR « Savoirs et Textes » et l'Université de Parme (J.Celeyrette et S.Caroti) ont donc pris l'initiative d'organiser les 17 et 18 mai 2002 à l’Université de Parme un colloque international.