Vers une stylistique des imaginaires langagiers Si la description du matériau langagier mis en jeu dans tel ou tel corpus se situe à la base de toute analyse stylistique, la visée ultime de l’opération est d’approcher un style, catégorie littéraire éminemment polysémique. L’analyse stylistique, en effet, peut avoir pour finalité de dégager les habitudes langagières de tel auteur ; elle peut aussi vouloir évaluer cette pratique en l’historicisant – ne serait-ce que parce que depuis le milieu du xixe siècle, la (...) langue littéraire présente des formes particulières, et que la conception du style, dès lors, s’en trouve modifiée. C’est là le postulat méthodologique dont on partira. Le corollaire d’une telle perspective est qu’une œuvre, quelle qu’elle soit, reflète un imaginaire langagier inscrit dans tel ou tel « moment » de l’histoire littéraire. La démarche ne peut être que comparative ; elle suppose donc la constitution d’un corpus pluriel dont la pertinence est définie par une proximité d’effets, qui reposent eux-mêmes sur la récurrence de « patrons » stylistiques. Mais afin de ne pas fausser le jeu, il faut nécessairement solliciter des corpus périphériques (et on se demandera comment les définir), permettant de mettre en évidence des ressemblances et des filiations aussi bien que des divergences : ce n’est qu’ainsi que l’on rendra compte de la complexité mais aussi de l’organisation du champ littéraire à un moment donné. C’est cette méthode d’analyse stylistique que l’on essaie de mettre en œuvre à partir des romans de Samuel Beckett, Robert Pinget et Claude Simon parus dans les années 1950. (shrink)

Vers une stylistique des imaginaires langagiers Si la description du matériau langagier mis en jeu dans tel ou tel corpus se situe à la base de toute analyse stylistique, la visée ultime de l’opération est d’approcher un style, catégorie littéraire éminemment polysémique. L’analyse stylistique, en effet, peut avoir pour finalité de dégager les habitudes langagières de tel auteur ; elle peut aussi vouloir évaluer cette pratique en l’historicisant – ne serait-ce que parce que depuis le milieu du xixe siècle, la (...) langue littéraire présente des formes particulières, et que la conception du style, dès lors, s’en trouve modifiée. C’est là le postulat méthodologique dont on partira. Le corollaire d’une telle perspective est qu’une œuvre, quelle qu’elle soit, reflète un imaginaire langagier inscrit dans tel ou tel « moment » de l’histoire littéraire. La démarche ne peut être que comparative ; elle suppose donc la constitution d’un corpus pluriel dont la pertinence est définie par une proximité d’effets, qui reposent eux-mêmes sur la récurrence de « patrons » stylistiques. Mais afin de ne pas fausser le jeu, il faut nécessairement solliciter des corpus périphériques (et on se demandera comment les définir), permettant de mettre en évidence des ressemblances et des filiations aussi bien que des divergences : ce n’est qu’ainsi que l’on rendra compte de la complexité mais aussi de l’organisation du champ littéraire à un moment donné. C’est cette méthode d’analyse stylistique que l’on essaie de mettre en œuvre à partir des romans de Samuel Beckett, Robert Pinget et Claude Simon parus dans les années 1950. (shrink)

The increased use of human biological material for cell-based research and clinical interventions poses risks to the privacy of patients and donors, including the possibility of re-identification of individuals from anonymized cell lines and associated genetic data. These risks will increase as technologies and databases used for re-identification become affordable and more sophisticated. Policies that require ongoing linkage of cell lines to donors’ clinical information for research and regulatory purposes, and existing practices that limit research participants’ ability to control what (...) is done with their genetic data, amplify the privacy concerns. (shrink)

People who trust modern indexes will suppose that the name of Sex. Clodius, the disreputable henchman of Publius, comes twice in the Ad Atticum letters, 14. 13. 6 and 14. 13 A. 2. The manuscripts give it as follows.

PIATS 7: Proceedings of the 7th Seminar of the International Association for Tibetan Studies, Graz 1995. 7 volumes. General Editor Ernst Steinkellner, Verlag der Österreichischen Akademie der Wissenschaften, Vienna 1997-98. ISBN 3-7001-2657-3/2658-1/2659-X/2712-X/2748-0/2749-9.

P. Clodius’ lex frumentaria of 58 BC tends to be viewed as a populist law that greatly exacerbated, if not largely created, the problems associated with the provision of grain in the 50s. Yet the law was intended to alleviate the high costs due to increased demand created by Cato’s lex frumentaria of 62. Moreover, it was not conceived as a one-shot, populist solution, but was part of a larger strategy aimed at mitigating the problem of supply. In ways (...) hitherto unrealised, Clodius’ annexation of Cyprus and the consular exemption of Delos from taxation formed part of a wider debate on tackling the root cause of high costs and unreliable supply: the resurgence of piracy in the eastern Mediterranean. (shrink)

quidnam homines putarent, si turn occisus esset, cum tu ilium in foro inspectante populo Romano gladio insecutus es negotiumque transegisses, nisi se ille in scalas tabernae librariae coniecisset iisque oppilatis impetum tuum compressisset?

The motive of Clodius in attacking the validity of Caesar's laws in the latter part of 58 B.C. has been the subject of many conjectures on the part of modern historians. In a recent article1 Pocock has propounded a new theory as to the position and policy of the turbulent tribune, which is highly suggestive and deserving of a careful consideration. In the first place Pocock, in opposition to all previous historians, flatly denies that Clodius made any such (...) attack at all, and offers a new explanation of the passage in Cicero's speech for his house where this is asserted. In the oration in question Cicero declares that Clodius called Bibulus before the people and by the testimony of the former consul showed that all Caesar's laws had been passed in disregard of the auspices, drawing from this the conclusion that they should all be annulled by the senate. If the conscript fathers would do this, Clodius offered to bring Cicero back on his own shoulders as the saviour of his country.2 Pocock believes that Cicero has flagrantly misrepresented Clodius and wilfully distorted his meaning. Some of Cicero's friends had denied the legality of Clodius' tribuneship and hence of the great orator's exile, and what Clodius did was to demonstrate that this denial logically involved the repudiation of all the Julian legislation. His offer to bring back Cicero was an ironical difiance, and amounted to telling the nobles that they had better not raise such a question unless they had the courage to cancel all Caesar's laws, something which he knew that they would not dare to do. (shrink)