Richard of St. Victor's elaboration of the themes of interpersonal relations and of human love as self-transcendence links him to contemporary philosophical and theological interests.

Exchanges in the nineteenth century between Sir William Hamilton, James Frederick Ferrier and the French philosopher Victor Cousin are crucial to understanding contemporary efforts to preserve the continuity of the Scottish philosophical tradition on the part of those alive to new themes emanating from Kant and philosophy in Germany. Ferrier's strategy aimed at re-invigorating Descartes and Berkeley by drawing on elements in Adam Smith's social philosophy. But the promising steps taken in this direction in Ferrier's essays on consciousness were (...) seriously undermined, in Cousin's view, by the aprioristic character of his Institutes, in which he abandoned the careful empirical method characteristic of Scottish philosophy as practiced by Reid. (shrink)

Not only did he found his own school of philosophy, known as eclecticism, but he reintroduced into French intellectual life the study and appreciation of the history of philosophy, and produced studies and translations--of Plato and Proclus, Descartes and Pascal--that stand to this day as paradigms of exegetical thoroughness. And it was he who first pointed out to his countrymen that there was some serious philosophical work being carried out on the other side of the Rhine.

Spiritualism designates a philosophy that lays claim to the separation of mind and body and the ontological and epistemological primacy of the former. In France, it is associated with the names of Victor Cousin and René Descartes, or more precisely with what Cousin made of Descartes as the founding father of a brittle rational psychology, closed off from the positive sciences, and as a critic in respect to the empiricist legacy of the idéologues. Moreover, by considering merely the end (...) result, severed from its polemical genesis, we are prevented from understanding how the category of experience constituted a crucial question for spiritualism itself. Through returning to the origin of these discussions in the 1826 preface to Cousin’s Fragments philosophiques, this essay pursues a threefold path: to show that the public birth of Cousinian spiritualism coincides with the affirmation of applying the experimental method, issuing from Bacon, to the study of facts of consciousness; that Cousin’s later evolution follows a process of radicalization—that is, in this context, of ontologization and of reduction; and that by recovering this genesis, we can distinguish many forms of spiritualisms committed to the experimental method, both in alliance with the early Cousin and against the later Cousin. In this way, we can rediscover the interwoven philosophical links, lost in the process of institutionalization, between metaphysical demands and empiricist concerns, or between “French” philosophy and the legacy of Condillac. (shrink)

Ce livre tente de montrer comment historiquement, en France, la constitution d'un dogme de la pensée philosophique et l'assujettissement de la philosophie à la politique vont de pair et sont tous deux à l'origine de la discipline philosophique. La philosophie au XIXe siècle en France semble ainsi se construire selon un double rapport, à la tradition philosophique d'une part, et au pouvoir politique de l'autre. Or les deux termes de ce rapport se situent à leur tour dans une relation de (...) dépendance - le rapport à l'histoire de la philosophie étant en réalité subordonné à une conception politique. Selon la conception politique qu'il s'agit de défendre ou de légitimer au présent, les usages de l'histoire de la philosophie s'avèrent très différents. Dès lors, comment interpréter les contradictions de l'histoire de la philosophie? Sur quels auteurs ou sur quelles traditions les différents courants philosophiques du XIXe siècle prennent-ils appui et dans quel but? Telles sont les questions qui ont guidé la lecture des textes de Victor Cousin et de Pierre Leroux et de la vive polémique qui les oppose. Elles ont permis de montrer comment l'usage de l'histoire de la philosophie constitue un révélateur de la finalité assignée à la philosophie. La confrontation des textes de ces deux auteurs fait ressortir d'une manière particulièrement aigüe un certain nombre des enjeux généraux impliqués par les rapports de la philosophie et de son histoire. Elle a donné lieu à l'élaboration d'un travail conceptuel de détail, dans un contexte historique particulièrement riche et occupant une position charnière : à la fois du point de vue de ce à quoi elle succède - la philosophie des Lumières et la Révolution française -, mais aussi de ce qu'elle instaure - à savoir l'institutionnalisation de l'enseignement philosophique en France. (shrink)

Le manuscrit decouvert a la Bibliotheque de la Sorbonne est la seule source en francais du cours d'esthetique de Hegel. Le cahier ne mentionne aucun nom, mais les traces de l'ecriture de Victor Cousin atteste que celui-ci en etait le possesseur et le destinataire. La comparaison avec les autres sources manuscrites montre que se texte se rapporte au cours donne a Berlin pendant le semestre d'ete 1823, prenant la forme d'un abrege. L'accent est mis sur la structuration du discours (...) et la dimension systematique, distinguant cette version condensee de l'edition traditionnelle de l'Esthetique. Le texte constitue egalement l'exemple exceptionnel d'une traduction hegelienne realisee du vivant du philosophe. L'enseignement de Hegel, inedit en son temps, se trouve ainsi restitue pour la premiere fois au public francophone sous sa forme originale. (shrink)

Cet ouvrage propose une approche globale des reconstructions érudites et des utilisations polémiques de la philosophie de la Renaissance dans la France du XIX e siècle en centrant l’attention sur une relecture politique de la pratique historiographique à l’époque de Victor Cousin. This book offers a comprehensive approach to scholarly reconstructions and polemical uses of Renaissance philosophy in nineteenth-century France by focusing on the political implications of historiographical practice in Victor Cousin’s time.