The obligations set by the individual right to health are likely to conflict, at least if states are its addressee, with the obligations set by the collective rights to self‐determination that certain sub‐state communities have (or should be recognized). In this paper, I argue that conceiving of the right to health and of collective rights to self‐determination as both aiming at the promotion of individual agency might help us alleviate this particular problem. To do so, I first explain how we (...) can conceive of the right to health and of collective rights to self‐determination as protecting crucial aspects of individuals' agency. It is because both health and the capacity to participate in particular collectives are important ways in which our agency is enabled. I then argue that this conception of the purpose of those rights offers a principle to guide our practical deliberation when the protection of health and the protection of collective self‐determination seem to conflict. Finally, I specify how I think this principle might guide us when it comes to understanding the obligations that the right to health sets for the state towards members of selfdetermining sub‐state communities, both in terms of the provision of healthcare goods and services and the provision of the underlying determinants of health. (shrink)

Ce recueil réunit des articles qui s'interrogent, depuis un ensemble de perspectives philosophiques des plus diverses, sur le rapport entre nature et éthique.

Les philosophes politiques contemporains font très souvent usage de l’histoire des idées politiques pour supporter leurs propres recherches. Il ne va cependant pas de soi que l’histoire ait quoi que ce soit à offrir à la philosophie politique contemporaine. Pourquoi, en effet, devrait-on penser que l’histoire des idées politique peut être utile pour développer des outils normatifs pertinents pour le monde contemporain? Dans ce chapitre, je suggère que le travail historique est un outil précieux pour penser ou repenser les questions (...) et problèmes traités par la philosophie politique contemporaine. Si c’est le cas, c’est, d’abord, parce que la philosophie politique est un entreprise critique et, ensuite, parce que l’histoire des idées politiques est une méthode critique dont la philosophie contemporaine peut et devrait se nourrir. Je soutiens de plus que si l’histoire des idées peut jouer ce rôle, c’est parce qu’elle est une forme de pratique de la méthode wittgensteinienne de l’enquête comparative et de la représentation synoptique. (shrink)

La pensée féministe s’inscrit, le plus généralement, dans un courant critique face aux pratiques et théories politiques ou philosophiques dominantes. Bien que la pensée féministe puisse trouver ses sources dans le libéralisme du XVIIIe siècle, elle s’en est séparée, dans les dernières décennies du XX e siècle, pour pouvoir mieux le critiquer. Les auteures féministes ne sont toutefois pas seules à voir dans le libéralisme une pensée politique à rejeter ou, au moins, à réformer. La « redécouverte » de la (...) tradition républicaine a ainsi amené plusieurs chercheurs à proposer des théories qui s’en inspirent et qui pourraient combler les lacunes d’un libéralisme dont le vernis commence à craquer. Le républicanisme est-il toutefois à même de rénover les pratiques et les théories politiques tout en éliminant les insuffisance des théories politiques dominantes pointées par les féministes? Un républicanisme dont la pièce maîtresse est la notion de domination semble pouvoir répondre à ces exigences. (shrink)

Le principe de tolérance libérale a certainement joué un rôle important depuis le XVII e siècle dans le processus de transformation sociale et politique des sociétés occidentales. De nombreuses luttes sociales ont été menées et remportées en s’appuyant sur ce principe que certains auteurs, dont Rawls, identifient comme étant un, sinon le principe central qui unit la tradition libérale. Les dernières décennies ont toutefois vu émerger de nouveaux motifs de lutte sociale, des demandes d’inclusion de nature nouvelle, que la tolérance (...) libérale ne suffit plus à porter. La notion de reconnaissance semble permettre, et c’est ce que cet article s’attache à montrer, de pallier les lacunes d’une approche de la tolérance libérale qui ne parvient pas à accommoder les nouvelles formes de défis que posent les sociétés pluralistes occidentales. Une seconde thèse que propose cet article, à peine esquissée cependant, consiste à montrer que si le paradigme libéral n’est pas à la hauteur des attentes, le républicanisme est plus à même de répondre au problème de l’inclusion. (shrink)

Ce recueil réunit des articles qui s'interrogent, depuis un ensemble de perspectives philosophiques des plus diverses, sur le rapport entre nature et éthique.