Cette édition numérique a été réalisée à partir d'un support physique, parfois ancien, conservé au sein du dépôt légal de la Bibliothèque nationale de France, conformément à la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012 relative à l'exploitation des Livres indisponibles du XXe siècle. Pages de début Introduction Chapitre I. L'Origine des Espèces Chapitre II. Les sciences de la nature avant Darwin Chapitre III. La naissance d'une théorie : découverte et implications Chapitre IV. Progrès et évolution avant l'origine des espèces (...) Chapitre V. La théologie victorienne Chapitre VI. Les polémiques Chapitre VII. Triomphe et déclin du positivisme évolutionniste 1860-1900 Chapitre VIII. La religion victorienne etl'évolutionnisme Chapitre IX Bibliographie Index auteurs Pages de fin. (shrink)

Dans cet article sont identifiés les principaux défis que la théorie darwinienne de l'évolution pose à la théologie chrétienne: défi à la théologie naturelle, l'action divine n'étant plus nécessaire pour rendre compte de l'origine des vivants; défi à la théodicée, le prix exorbitant payé par des individus et des espèces au fil de l'évolution rendant difficilement pensables la bienveillance et la toute-puissance de Dieu; défi à l'omniscience divine, puisque le processus évolutif obéit à un mécanisme aléatoire apparemment dépourvu de toute (...) finalité. Les ressources de la théologie contemporaine pour relever ces défis au coeur d'une conversation avec le récit scientifique sont ensuite explorées. (shrink)

Marx et Engels ont cru trouver dans la théorie darwinienne de l'évolution le fondement historico-naturel de leur idéologie politique, tout en critiquant son malthusianisme. L'article montre que, beaucoup plus prudemment, Darwin s'en est tenu au seul terrain scientifique, laissant ouverte la réflexion philosophique sur la continuité entre l'animal et l'homme qu'il n'a cependant pas cessé d'affirmer. Quant au rapport entre organisme vivant et organisations sociales, il insiste plutôt sur la différence, à l'écart aussi bien d'un spiritualisme extrême que d'un biologisme (...) réducteur. (shrink)

In this interview, Symons discusses the scope and character of philosophy of biology, including some reflections on the political implications of biological developments. Topics addressed include the nature of biological knowledge; the status of reductionism; and contemporary discussions of Darwinism, biotechnology and cloning.

Contrairement à une croyance trop répandue, le darwinisme et son prolongement au XXe siècle — le néo-darwinisme — ne portent pas sur une idée de l'évolution fondée sur la simple notion de « la survie du plus apte ». Si la théorie de la sélection naturelle est partie intégrante du néo-darwinisme, plusieurs de ses fondateurs seront en quête d'une conception beaucoup plus généreuse, pleine et compréhensive de l'évolution. En réalité, la révolution dite darwinienne s'insère au coeur d'une (...) révolution intellectuelle beaucoup plus importante : la révolution transformiste. Avant d'être des darwiniens, de dignes représentants de cette mouvance s'afficheront comme étant des transformistes. Cela signifie que, en plus des mécanismes de l'évolution biologique, d'autres éléments tout aussi cruciaux seront pris en considération`, dans l'élaboration d'une véritable synthèse évolutionniste : les rapports entre l'évolution biologique et l'évolution cosmique ; les interrogations portant sur la question d'une possible direction évolutive ; l'enseignement à tirer pour l'homme de sa place et de son rôle dans la nature. A la croisée de l'histoire, de la philosophie et de la science, cet ouvrage cherche à démontrer, à travers l'analyse des travaux de plusieurs néo-darwiniens de premier plan, que la révolution darwinienne demeurera incomplète aussi longtemps que la révolution transformiste le restera. (shrink)

Qui est Herbert Spencer, cet anglais du XIXe siècle dont on ne sait plus trop s'il était philosophie, sociologue, pédagogue, ingénieur, journaliste ou rien de tout cela? C'est un penseur paradoxal. Cet ouvrage entend montrer comment la théorie spencérienne s'articule avec le socio darwinisme : pourquoi sont-ils fondamentalement incompatibles? Ce texte propose de mesurer l'actualité de Spencer. En quoi peut-il nous éclairer sur l'ontologie du présent?

L’article décrit et analyse la réception du darwinisme chez le géologue et théologien de Louvain Henry de Dorlodot , à la lumière du premier tome de son livre Le Darwinisme au point de vue de l’orthodoxie catholique. I. L’évolution des espèces et du manuscrit récemment retrouvé du second tome. L’«Affaire de Dorlodot» est analysée et comparée aux affaires similaires de la fin du XIXe siècle. À partir des problèmes que pose la réception du darwinisme spécifique au chanoine (...) de Dorlodot, des questions importantes sont dégagées pour la recherche actuelle d’une articulation entre Création et Évolution darwinienne. (shrink)

Philosophical questions can often be answered using evolutionary biology and evolutionary psychology. Of course, one needs a sound epistemology and philosophy os science to do so. Phenomenology and hermeneutics offer no escape route, however, because they are based on a wrong model of science. Evolutionary biology can explain teleology, the organization of nature, altruïsm, morality, and even our quest for meaning.

Both the so-called high priests of atheism and the proponents of Intelligent Design argue that the Darwinian theory of evolution is more problematic for theism than any other scientific theory. Against the grain of most contemporary philosophers and theologians, I contend that their arguments are largely correct. Moreover, neo-Darwinism is especially threatening the soft theism or deism, defended by Darwin and several of the most prominent Darwinian theorists . For the proponents of ID, this implies that a more theistic science (...) is needed, whereas Dennett and Dawkins hold that the triumph of Darwinism as a science goes hand in hand with the death of theism. However, I contend that a reconciliation of today’s evolutionary theory with theism is possible. In order to substantiate this claim, I sketch out different intellectually legitimate ways to immunize theism against the many ‘Darwinian dangers’. (shrink)