Abstract
Série de l’ère #MeToo, I May Destroy You de Michaela Coel montre que la violence est une potentialité inhérente à la relation sexuelle. Le viol n’est pas le problème spécifique de la série, mais plutôt le cas extrême et paradigmatique qui donne lieu à une problématisation plus générale de la sexualité ordinaire, en une famille de cas hétérogènes. Le point culminant de la série est la manière dont elle transmue le genre du « Rape and Revenge », en substituant à la vengeance des formes politiques d’action, par la puissance du récit et de la parole publique.