Dans l’édition historique et critique de Leibniz, la série I ( Correspondance générale, politique et historique ) est la série la plus volumineuse, la plus avancée et aussi la moins connue. Le fait qu’à côté des noms célèbres et des grandes problématiques qui concernent les autres séries de correspondances (philosophie ainsi que mathématiques et physique), elle contienne une foule de petites nouvelles et de correspondants de « second rang » a conduit dans le cours de l’édition à une critique fondamentale. (...) Cependant, non seulement parce que la multitude des thèmes reflète l’état du discours de l’époque, en deçà même du mainstream, et qu’entrent en scène nombre de « lettrés » dont l’activité serait autrement oubliée. Mais la conservation exceptionnellement bonne du fonds épistolaire rend aussi possible de suivre en détail le parcours des nouvelles. L’édition de Leibniz devient ainsi une ressource pour la République des Lettres et un atelier pour les recherches sur la culture épistolaire de l’époque. (shrink)