In this article, I restate the interpretation of Aristotle’s Ph. 2.5, 196b17– 21, which I presented for the first time in my book I fondamenti della causalità naturale. According to my reading, both the things that are due to deliberation and those that are not fall within the group of beings which come to be not for the sake of anything. In his recent book, Aristotle’s Concept of Chance, John Dudley found my interpretation laudable and original but rejected it, opting (...) for the traditional interpretation. As he did not provide sufficient reasons for this, I deem it appropriate to discuss more broadly and in greater detail my interpretation in order to demonstrate that it is correct theoretically, linguistically and grammatically. I also discuss a reading of Neoplatonic commentators which seems to me very useful: when commenting on Aristotle, they start with a very prejudicial interpretation which comes from Alexander and which probably determined all later interpretations of the passage. According to this interpretation, beings which come to be not for the sake of anything are beings that have no teleology of any kind. Yet this exegetic position faces a series of difficulties which can easily be solved if one assumes, as I do, that these beings have a certain end albeit not an intrinsic one. (shrink)

In this paper I propose to show: 1) that in Phys. II 8 Aristotle takes Empedocles as a paradigm for a theoretical position common to all philosophers who preceded him: the view that materialism implies a mechanistic explanation of natural becoming; and 2) that, since Empe­docles is regarded as a philosopher who clearly expresses the position of all mechanistic materialists, Aristotle builds his teleological arguments precisely to refute him. Indeed, Aristotle believes that refuting the argu­ments of Empedocles – the champion (...) of mechanism – means refut­ing the mechanistic theory itself. In order to illustrate this point, I will discuss some passages from Phys. II 8, while also turning to consider the Neoplatonic commentators on Aristotle’s Physics. I will then endeav­our to explain why in 198b19 ff. Aristotle formulates the argument of rain, which has attracted so much attention from scholars of the Phys­ics: I will consider whether Aristotle believes that rain serves a purpose, contrary to what he claims with regard to meteorological phenomena in Meteorologica. (shrink)

Cette étude est un commentaire du commentaire de Philopon au chapitre II 8 de la Physique, dans lequel Aristote, à l’issue de la discussion sur les causes, le hasard et la chance, énonce un certain nombre d’arguments visant à établir l’existence de la finalité dans la nature. Dans cette partie du commentaire, Philopon utilise différentes notions étrangères au texte aristotélicien, notions que l’article discute dans l’ordre dans lequel elles se rencontrent dans le commentaire, reliant ce qu’on lit dans les theoriai (...) avec ce qu’on lit dans les lexeis. Particulièrement intéressant, par exemple, est l’usage par Philopon de la notion d’ epitedeiotès ou l’identification de la providence naturelle avec la nature universelle. L’intention est à la fois de présenter la pratique exégétique de Philopon et de faire apparaître certaines innovations théoriques auxquelles le commentaire donne lieu. Ces deux lignes d’interprétation convergent dans l’idée que Philopon développe un aristotélisme vivant : les innovations conceptuelles, et même les critiques adressées à l’argumentation du chapitre, se fondent sur une adhésion à toutes les thèses fondamentales d’Aristote et sur le projet de les utiliser pour comprendre le monde et la nature. (shrink)

Commentando Aristotele, Phys. II 4, 6 e 8, Filopono assume costantemente Empedocle come modello di tutta una tradizione filosofica che individua nella materia e nel caso i principi sia dell’universo sia degli enti particolari. Filopono e d’accordo con Aristotele nel ritenere assurda la posizione dei materialisti, che considerano il caso non soltanto come causa degli enti che divengono sempre o per lo piu allo stesso modo, tra i quali talvolta si verificano casi di enti che si generano contro natura, ma (...) anche come causa dei corpi celesti, che si muovono di movimenti sempre identici e tra i quali non si osservano casi di contro natura. Ma se nella Fisica Aristotele ha opposto a questa posizione teorica la sua nozione di natura come causa finale, Filopono oppone al caso dei fisiologi materialisti la provvidenza, che egli chiama anche “provvidenza della natura” e che differenzia come natura universale e natura particolare. Pur utilizzando un concetto non aristotelico, gli argomenti di Filopono sono il frutto di un’eccellente esegesi di Aristotele, e persino l’esclusione del contro natura nell’ambito della natura universale sembra riconducibile a quanto Aristotele insegna nel De generatione animalium. (shrink)

RésuméDans cet article, j’analyse quelques passages des Commentaires sur laPhysiquede Simplicius, Philopon et Thémistius afin de : 1) démontrer que ces commentateurs interprètent la phrase d’Aristote,Phys. III 1, 200b16-17, comme affirmant que « continu » est un terme définitoire du mouvement ; 2) identifier la raison pour laquelle ils pensent que parler du mouvement naturel revient à dire que le mouvement est continu, et que, par conséquent, quand Aristote évoque le continu dès le début de sa théorie sur le mouvement, (...) il ne fait qu’affirmer quelque chose d’évident ; 3) montrer que si l’analogie selon laquelle « continu » est un terme définitoire du mouvement, tout comme « mouvement » est un terme définitoire de la nature et « infini » un terme définitoire du continu, n’est pas parfaite (en effet « continu » n’apparaît pas explicitement dans la définition du mouvement), ceci est dû à l’impossibilité de subsumer le mouvement sous une catégorie de l’être. Pour appuyer ce dernier point, j’utilise une citation d’Alexandre par Simplicius, et un passage de Philopon. (shrink)

La notion de mesure traverse les traités du corpus d'Aristote en connexion des problèmes qui sont d'une importance centrale. Le recueil est composé d'une série d'études de: Tomàs Calvo, R.Loredana Cardullo, Laura Castelli, Lambros Couloubaritsis, Paolo Crivelli, Sylvain Delcomminette, Giovanna R.Giardina, David Lefebvre, Antonio P.Mesquita, Pierre-Marie Morel, Marco Panza, Fernando Rey Puente. -- Provided by publisher.