Abstract
La leçon que l'on peut tirer du débat qui opposa les hégéliens à Schelling, dans les années quarante, à Berlin, c'est que l'histoire concrète ne peut pas être comprise selon un modèle panlogistique et que son interprétation, en tant que philosophie prétendument positive ne peut pas être confiée au système d'une philosophie de la relation. En effet, cette « philosophie positive » est incapable tant de justifier de sa qualité de philosophie que de fournir un pont menant à elle à partir de la philosophie négative. Seul un système de la liberté tel que le système transcendant al, système ouvert à partir de lui-même, offre l'espace principiel pour son complément, la détermination de l'histoire concrète (la prophétie), dont l'existence devient par là la seconde source principale de l'ensemble de notre connaissance. Bei der Auseinandersetzung der Hegelianer mit Schelling in den 40er Jahren in Berlin zeigte sich, daß die konkrete Geschichte weder panlogistisch verstanden werden kann, noch ihre Deutung als angeblich positive Philosophie dem System einer Relationsphilosophie beigegeben werden kann. Denn diese « positive Philosophie » kann sich weder als Philosophie ausweisen, noch vermag von der negativen Philosophie zu ihr übergegangen werden. Nur ein System der Freiheit, wie das transzendentale, als ein aus sich offenes System eröffnet den prinzipiellen Raum für ihr Komplement, die Bestimmung der konkreten Geschichte (der Prophétie), deren Existenz eben dadurch zur zweiten großen Quelle unserer Gesamterkenntnis wird.