Abstract
« Des beautés spécifiques naissent dans le langage, par le langage, pour le langage », écrit Bachelard dans Fragments d’une poétique du feu. Telle est la formule, véritable leitmotiv de cette ultime œuvre inachevée, par laquelle Bachelard énonce ce qu’il appelle un « Règne du langage », transformant ainsi en une thèse sur l’autonomie du langage et sur l’imaginaire qui en serait le phénomène, le privilège qu’il n’a cessé d’accorder, dans tous ses ouvrages sur l’imagination, à l’image littérair...