Abstract
Cet article propose de lire la séquence de AT VII 27, l. 18 à AT VII 29, l. 18 (B Op I 716-718) de la Méditation II de Descartes comme une description de nature « phénoménologique » que le méditant fait de ses actes mentaux, afin de redéfinir la sensibilité et l’imagination. Ceci ne conduit pas simplement à leur inclusion dans la res cogitans (à titre de cogitationes), mais à une resignification qui permet leur unification et, en même temps, leur distinction sous la cogitatio ; ou autrement dit, ce qui permet de les distinguer l’une de l’autre et toutes les deux de l’intellection.