En posant avec clarté des questions de philosophie de l’esprit, d’ontologie et d’épistémologie, ce livre témoigne à la fois de l’intérêt réel de la danse comme objet philosophique et du rôle unique que peut jouer la philosophie dans une meilleure compréhension de cet art. Qu’est-ce que danser ? Que nous apprend le mouvement dansé sur la nature humaine et la relation entre le corps et l’esprit ? À quelles conditions une œuvre est-elle correctement interprétée par les danseurs et bien identifiée (...) par les spectateurs ? (shrink)

The waters part at the Crossing of the Red Sea by the Hebrews. Water is turned into wine by Jesus at the Wedding Feast at Cana. For Christians, these miraculous events have really or truly happened. But aren't miracles rather fictions full of deep meaning? Aren’t Christians invited to pretend (make-believe) that miracles have taken place? Aren’t miracles fictions? Fictionalism answer positively to these questions. This account is sometimes presupposed in the hermeneutics of the biblical narrative. Fictionalism can be theological, (...) that is global: God himself is fiction; it can be partial: only miracles are fictions, not God. The article shows that a Christian may not adhere to fictionalism and must assume the reality of miracles. The Christian may not make them a matter of simple interpretation and deep meaning. He must believe that the waters parted when the Jewish people fled Egypt, that Jesus did indeed turn the water into wine in Cana. (shrink)

Is God a person, like you and me eventually, but only much better and without our human deficiencies? When you read some of the philosophers of religion, including Richard Swinburne, Alvin Plantinga, or Open Theists, God appears as such a person, in a sense closer to Superman than to the Creator of Heaven and Earth. It is also a theory that a Christian pastoral theology today tends to impose, insisting that God is close to us and attentive to all of (...) us. But this modern account of God could be a deep and even tragic mistake. One God in three persons, the formula of the Trinity, does not mean that God is a person. On this matters we need an effort in the epistemology of theology to examine more precisely what we can pretend to know about God, and especially how we could pretend to know that God is person. (shrink)

A-t-on le droit de croire en l'existence de Dieu? Non, répondent ceux qui veulent des preuves. Oui, affirme ce livre, car nous avons le droit de croire même sans justification épistémologique. Cela n'a rien d'intellectuellement honteux, contrairement à ce que disent certains philosophes, en parlant d'une éthique des croyances Une nouvelle question se pose alors : a-t-on le droit de croire avoir reçu une révélation et prétendre connaître ainsi la vérité? Non, répondent ceux pour lesquels la vérité ne peut pas (...) être donnée par Dieu dans la Bible. Oui, affirme ce livre, et, qui plus est, une épistémologie peut défendre la rationalité de notre croyance à la révélation. Dès lors, peut-on faire comme si les affirmations du Credo étaient des fictions? Est-il vrai que la religion est avant tout une affaire pratique et une forme de vie? Non, répond ce livre : les arguments en faveur d'une conception non réaliste de la religion sont faibles ; en revanche, le réalisme théologique peut être défendu. Renouvelant ainsi la traditionnelle question de la relation entre foi et raison, ce livre discute aussi bien les thèses de saint Thomas, de John Locke, du cardinal Newman et de Ludwig Wittgenstein, que celles de philosophes analytiques contemporains de la religion comme Alvin Plantinga, Richard Swinburne, Peter van Inwagen ou Linda Zagzebski. (shrink)

Philosophers of religion of the Cracow Circle (1934-1944) are the principal precursors of what is now called the analytic philosophy of religion. The widespread claim that the analytic philosophy of religion was from the beginning an Anglo-American affair is an ill-informed one. It is demonstrable that the enterprise, although not the label "analytic philosophy of religion," appeared in Poland in the 1930’s. Józef Bochenski’s postwar work is a development of the Cracow Circle’s prewar work in the analytic philosophy of religion, (...) or at least of important elements of that earlier work. Bochenski’s approach in his ’Logic of Religion’ is quite original and might still be profitably studied and discussed by philosophers of religion of the analytic persuasion. (shrink)

Que nous apprend le mouvement dansé sur la nature humaine? Quelle signification la danse permet-elle de donner à la relation entre le corps et l'esprit? Les animaux non humains peuvent-ils danser? Un spectacle de danse n'est-il qu'un divertissement agréable ou la contemplation perplexe d'un monde mystérieux et ineffable? La danse permet-elle d'affiner notre perception de certaines propriétés expressives, notamment musicales? A quelles conditions telle oeuvre, Le Lac des cygnes ou Annonciation d'Angelin Preljocaj, est-elle correctement interprétée par les danseurs et bien (...) identifiée par les spectateurs? Quel est le statut des partitions chorégraphiques dans cette identité de l'œuvre dansée? Voici quelques-uns des problèmes auxquels se confrontent les spécialistes internationaux de la philosophie de la danse qui ont participé à cet ouvrage. En posant avec clarté certaines questions de philosophie de l'esprit, d'ontologie, et d'épistémologie, ils témoignent à la fois de l'intérêt réel de la danse comme objet philosophique et du rôle unique que peut jouer la philosophie dans une meilleure compréhension de cet art. (shrink)

The article elaborates on the concept of ethics, noting the contrasting definitions of morality virtue-based and rule-based ethics. It highlights the related distinction between virtue epistemology and rule epistemology, stating that the main difference lies in the appreciation of the ethics of belief by either discipline. It also discusses the claim by philosopher Linda Zagzebski that epistemology is a branch of ethics, focusing on the contrary arguments including the perspectives of Saint Thomas Aquinas.

Propose une philosophie ontologique du rock, et de l'enregistrement musical.

Philosophia Scientiae a souhaité rendre hommage à un philosophe contemporain d’expression française, Jerzy (Georges) Kalinowski. Il nous est apparu en effet que son œuvre, novatrice dans le champ de la logique, spécialement de la logique des normes, mérite en France une reconnaissance qu’elle n’a pas encore pleinement reçue. Les raisons de cette relative méconnaissance, surtout dans le contexte français, sont nombreuses, si l’on songe aux difficultés que peut représenter, pour la pensée franç...

English summary: Wittgensteins questioning of the modern conception of the mind and thought, as it appeared with Descartes, and as it continues in cognitive science, provides an interesting avenue of approach to Thomas Aquinas. The present volume offers an innovative analysis of Wittgensteins work, as inspired by such British philosophers as Peter Geach, Elizabeth Anscombe, and Anthony Kenny. French description: Par sa mise en question d'une conception moderne de l'esprit et de la pensee - apparue avec Descartes, dominante dans la (...) phenomenologie et toujours presente dans les sciences cognitives - Wittgenstein a assure une voie d'acces a la philosophie de Thomas d'Aquin, au moins a sa conception de la pensee et de l'esprit. C'est en allant de Wittgenstein vers l'Aquinate que des philosophes britanniques, comme Peter Geach, Elizabeth Anscombe, Anthony Kenny, ont developpe une lecture du Docteur angelique et de l'auteur des Recherches philosophiques. Mais pourquoi et comment une interpretation de Wittgenstein peut-elle etre une invitation a la lecture de la Somme theologique? Ce livre se propose de le montrer. (shrink)

Qu’est-ce que la philosophie de la religion. Comment en faire? La réponse à ces deux questions suppose aujourd’hui d’examiner la différence entre philosophie « continentale » et philosophie « analytique ». Par bien des aspects, la seconde reprend les problèmes de la métaphysique classique et prétend leur apporter de nouvelles réponses ou, plus souvent, les mêmes réponses sous de nouvelles formes. La première entend tirer de certains événements philosophiques jugés décisifs, particulièrement « la fin de la métaphysique », une façon (...) très différente de parler de Dieu, si c’est jamais possible, et d’envisager l’expérience religieuse. Avons-nous alors affaire à deux domaines exclusifs, sans entre-deux ni dialogue possible, ou bien faut-il tenter une conciliation œcuménique des opposés? Une méta-philosophie de la religion examine ce que veut la philosophie de la religion, qu’elle soit continentale ou analytique, et ce qu’on peut en attendre. (shrink)

Philosophia Scientiae a souhaité rendre hommage à un philosophe contemporain d’expression française, Jerzy (Georges) Kalinowski. Il nous est apparu en effet que son œuvre, novatrice dans le champ de la logique, spécialement de la logique des normes, mérite en France une reconnaissance qu’elle n’a pas encore pleinement reçue. Les raisons de cette relative méconnaissance, surtout dans le contexte français, sont nombreuses, si l’on songe aux difficultés que peut représenter, pour la pensée franç...

L'analyse de la nature de la croyance, ses implications épistémologiques et éthiques, ainsi que les conséquences de ces implications sur la garantie des croyances religieuses est suivie de deux textes, l'un de T. Reid, l'autre de L. Wittgenstein, et de leur commentaire.

Choix de textes contemporains illustrant l'apport de la logique, l'épistémologie, la métaphysique et la philosophie analytique à la philosophie de la religion.

Many questions have been raised concerning the logical validity of Aquinas's Fourth Way. Some commentators judge the Fourth Way to be problematic while others find it delightful. In this paper, the Fourth Way is understood as a reflection on what it is to attribute to things around us scalar predicates. Does the Fourth Way not resemble what Wittgenstein observes when speaking about ‘the standard meter’? If so, is the Fourth Way significantly different from what might be called a ‘mystical’ line (...) of thinking? If not, it would be this mystical meaning that is used in the Way with respect to ‘God exists’. How should we understand this mystical meaning? By noting that beauty appears as a response-dependent property and by stressing that in order to attribute it to something we must possess certain virtues. Beauty would then be relative to virtues which are linked to the mystical meaning of ‘God’. Why could such a use, concerning the predicate ‘beautiful’ (even if that is not mentioned in the Fourth Way) not constitute an explanation of ‘what we call God’? This is a question to which the reading of the Fourth Way might lead. (shrink)

According to theological fictionalism, God has the same status as a fictional character in a novel or a movie. Such a claim has been defended by Robin Le Poidevin on the basis of Kendall Walton’s theory of make believe. But it is not only a philosophical esoteric account of religious beliefs, it is now an exoteric view, sometimes accepted by "believers" themselves, and so could even be considered a postmodern heresy. But theological fictionalism does not work: faith is real assent (...) and not make believe; belief is different from acceptance; belief and faith are dispositional, but make believe seems to presuppose an account of beliefs as occurrent states; we cannot anymore imagine at will than we can believe at will. (shrink)

This article examines the question of whether the atheist and the believer can understand each other, to the point of being friends intellectually. The answer is no. The atheist and the believer can be best enemies, but their epistemic disagreement is definitely radical. For it is not a disagreement on religious belief itself, but about what allows the believer to believe. The article examines some aspects of John Greco’s concept of ”friendly theism’, the discussion of conciliationism and anti-conciliatonism, and the (...) epistemic role of the Holy Spirit. (shrink)

An internalist interlude -- Mental acts -- Against Descartes -- Intentionality -- The will -- A philosophical tradition.

Section 11 of Józef Bocheński’s The Logic of religion (1965), is devoted to the question of divine ineffability: Is it possible to speak of God? Bocheński shows that even if the assertion of God’s ineffability is not contradictory, it can be contested. Bocheński seems to think ineffabilism is based primarily on a confusion, viz., on the claim that faith is dependent on an extraordinary experience, and it is this extraordinary experience which is supposed to be ineffable. The ineffabilist is unable (...) to say who he is addressing in his prayers and praises so long as he maintains that nothing can be said of Him to whom they are addressed. Any meaningful language is minimally referential, whether the ineffabilist likes it or not. This could be the basis for a critique of Jean-Luc Marion’s account of apophatism. This criticism shows the fecundity of Bocheński’s account of ineffability. (shrink)

Deux personnages, Artodore et Technodule, discutent au sujet de l’art de masse à partir de la thèse d’Adorno selon lequel l’art aurait, au xx e siècle, était petit à petit privé de son caractère artistique, lui faisant perdre sa mission émancipatrice. C’est l’occasion de demander ce qu’est une œuvre d’art et, plus exactement, quel est son mode d’existence, et s’il lui est propre. Des questions d’ontologie et de métaphysique de l’art sont soulevées. Technodule a manifestement lu des philosophes analytiques de (...) l’art, mais pas Artodore, qui semble féru d’herméneutique. Mais leur discussion peut-elle mener quelque part? Technodule défend finalement la thèse que ce qui caractérise l’art aujourd’hui est moins sa « désartification », que sa « déculturation ». Un art sans culture? (shrink)

En 1910, Jan Lukasiewicz publiait Du principe de contradiction chez Aristote. Dans cet article, on explique les points principaux du livre de Lukasiewicz. Ce dernier affirme qu’Aristote n’a pas réussi dans sa tentative pour justifier le principe de contradiction. En fait, ce principe est moins logique qu’éthique, selon Lukasiewicz, et cela explique bien des difficultés posées par la théorie d’Aristote. On discute également de la façon dont Lukasiewicz utilise la notion d’« objets contradictoires », empruntée à la Théorie des Objets (...) de Meinong ; on montre que Lukasiewicz se situe dans le cadre d’une version brentanienne de l’aristotélisme. Certaines connexions entre Lukasiewicz et la conception wittgensteinienne de la nécessité ou le conservatisme logique de Quine sont indiquées. Le but de mon article est essentiellement d’encourager une lecture attentive du livre qui n’a pas reçu l’attention qu’il mérite parce qu’il a été écrit à l’origine en polonais. Souvent, les philosophes croient connaître son contenu à travers le résumé que Lukasiewicz écrivit en allemand en 1910, et qui a été traduit en anglais. Mais, en fait, il y a bien des choses importantes dans le livre qui n’apparaissent nullement dans le résumé.In 1910, Jan Lukasiewicz published On the Principle of Contradiction in Aristotle. In the present paper, I explain the main points in Lukasiewicz's book. Lukasiewicz claims that Aristotle was not successful in his attempt to justify the principle of contradiction. In fact, this principle is less logical than ethical, according to Lukasiewicz ; and this accounts for many of Aristotle's difficulties. Lukasiewicz's use of the notion of “contradictory objects”, taken from Meinong's Theory of Objects , is also discussed, and Lukasiewicz is shown to be situated within the Brentanian form of Aristotelism. I also indicate some connections between Lukasiewicz and Wittgenstein on necessity, and between Lukasiewicz and Quine on logical conservatism. The goal of the present paper is principally to encourage an attentive reading of a book that has not received the consideration it deserves because it was initially written in Polish. Often, philosophers believe that they grasp the content of the book through the brief abstract which Lukasiewicz wrote in German in 1910, and which has been translated into English ; but in fact there is much of importance which the abstract does not cover. (shrink)

Pascal Engel a publié un article intitulé « Le droit de ne pas croire ». Il y défend la thèse que les croyances religieuses sont incapables de satisfaire la norme épistémique de preuve ou de raison suffisante. Dès lors, elles seraient irrationnelles. Ne peut-on pas mettre en question une telle norme? Les croyances religieuses ne sont certes pas légitimes si elles sont fausses. Mais elles n’ont pas besoin d’être justifiées pour être rationnelles. Ma réponse à Pascal Engel suppose une épistémologie (...) différente de celle qu’il défend. Pascal Engel se situe dans un cadre déontologique, alors que je défends une conception arétique en épistémologie. À travers la question de la légitimité des croyances religieuses, c’est aussi ce que peut être l’épistémologie qui est examiné. (shrink)

Pascal Engel a publié un article intitulé « Le droit de ne pas croire ». Il y défend la thèse que les croyances religieuses sont incapables de satisfaire la norme épistémique de preuve ou de raison suffisante. Dès lors, elles seraient irrationnelles. Ne peut-on pas mettre en question une telle norme? Les croyances religieuses ne sont certes pas légitimes si elles sont fausses. Mais elles n’ont pas besoin d’être justifiées pour être rationnelles. Ma réponse à Pascal Engel suppose une épistémologie (...) différente de celle qu’il défend. Pascal Engel se situe dans un cadre déontologique, alors que je défends une conception arétique en épistémologie. À travers la question de la légitimité des croyances religieuses, c’est aussi ce que peut être l’épistémologie qui est examiné. (shrink)

Une interrogation sur l'art se basant sur deux concepts de la métaphysique : l'existence et l'identité. L'ouvrage s'interroge sur le mode d'existence des oeuvres d'art, sur le rapport qu'elles entretiennent avec les pratiques sans lesquelles elles n'existent pas, etc.