Abstract
Résumé Quoique les rapports amoureux soient le point névralgique de La Maman et la Putain, Mes petites amoureuses et Une sale histoire, c’est la rencontre manquée entre les sexes qui s’y fait jour, tandis que la question du corps, comme celle du désir, s’y révèle problématique et paradoxale. Les corps sont occultés ou n’apparaissent que dans une intermittence, mis à distance par une parole insatiable ou un regard qui tient séparé. Le véritable corps amoureux tel que les films le dessinent est d’une part celui du cinéaste en tant que cinéphile, et d’autre part celui du spectateur.