Abstract
Cet exposé se propose de remarquer, très succinctement, nécessairement, qu’il n’y a plus chez le philosophe Jean-Luc Nancy un corps qui réfléchirait une âme, une spiritualité ou une pensée – en «relevant» singulièrement les dualismes de «l’âme» et du «corps» autant que les monismes de la «chair» et les significations psychanalytiques du corps, les onto-théo-idéologies de l’immédiateté et de l’indivisibilité du toucher charnel ou spirituel autant que les philosophies du «corps-propre», Nancy nous donne à penser «le» corps comme la pensée ou l’écriture adressée saisie comme en situation, comme en location, c’est-à-dire, et dans un dire du philosophe à l’allure très spinozienne, «le» corps n’est pour lui que l’ «étendue[…] de l’âme», «l’étendue de psyché», voire «la pensée-en-corps».