L’impensé du je pense : l’explication heideggérienne du principe cartésien

Cahiers de Philosophie de L’Université de Caen 50:81-105 (2013)
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Abstract

Évidente pour qui la profère mais déroutante pour qui la considère, la plus célèbre des propositions de la philosophie, cogito, ergo sum, n’a pu manquer d’interroger Heidegger, pour qui elle s’avère « sujette à tous malentendus imaginables ». Aussi, que ce soit en étudiant, au début des années 1920, la philosophie chrétienne où elle se prépare ou, à la fin des années 1930, la philosophie moderne où elle se déclare, celui-ci n’a-t-il jamais cessé de la méditer, afin et de l’expliquer, et de s’expliquer avec elle. C’est l’histoire de cette explication – à la fois interprétation et confrontation – qu’il s’agit ici de retracer, en soulignant comment et combien, derrière le dit cartésien, Heidegger explicite moins ce qu’a pensé son auteur que ce qu’il a laissé non dit, sinon impensé.

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