Naar de oorsprong Van hegels staatsbegrip
Abstract
Chez Hegel le problème philosophique de la communauté plonge ses racines dans un fond éthico-religieux. Il part de l'harmonie morale entre le fini et l'infini, telle que la polis des Grecs l'a réalisée. A cette belle harmonie, malheureusement perdue dans l'individualisme, s'est substituée la moralité strictement individuelle du christianisme. Hegel va essayer d'unir la beauté antique à l'intériorisation du nouvel idéal. C'est dans l'autonomie morale de Kant qu'il espère d'abord trouver la base de cette synthèse. seulement une étude plus approfondie du phénomène religieux l'amène à la conviction que, dans le christianisme, les termes fini et infini sont irréductibles : leur opposition est inhérente à son essence même. Pour cette raison il abandonne son rêve d'une Volksreligion comme fondement de l'unité nationale. Cette unité, que Hegel s'obstine à considérer comme totalité suprême de la vie morale, ne se réalisera que par la politique et la philosophie. A partir de 1798 nous voyons, en effet, qu'il va prêter toute son attention à la philosophie. Il trouve dans le système absolu de Schelling la critique décisive de Kant et de Fichte. Suivant ces principes Hegel va condamner toute opposition entre un état de nature antisocial et une société constituée juridiquement. Le System der Sittlichkeit formulera la première synthèse de ses propres idées. Durant son séjour à Jena il délaissera l'idéal totalitaire de la cité antique : aux catégories éthiques Hegel va superposer celles de l'Esprit Absolu. Ces nouvelles perspectives seront exprimées définitivement dans la Phénoménologie. L'Encyclopédie et la Philosophie du Droit ne nous montrent que l'élaboration de ces découvertes, qui ne va pas sans doute sans un certain fixisme historique et une tendance nettement marquée à l'ontologisme