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    Guiral Ot : l’être avant l’être. In secundum librum Sententiarum, d. 1, pars 1, q. 2.Olivier Boulnois & Chris Schabel - 2024 - Archives d'Histoire Doctrinale et Littéraire du Moyen Âge 90 (1):279-308.
    Dans cette question sur le livre II des Sentences, Guiral Ot demande si la créature, avant sa création, a un être propre, distinct de celui du Créateur : d’une part, Dieu crée ex nihilo ; avant la création, il n’y a donc rien, hormis Dieu ; d’autre part, Dieu connaît et veut de toute éternité ce qu’il produira avant de le produire ; les créatures ont bien un être-connu et un être-voulu en Dieu. Pour répondre à cette difficulté, Duns Scot (...)
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  2.  2
    Le vocabulaire latin de la vision aux xi e et xii e siècles : L’influence des traductions depuis le grec et l’arabe.Colette Dufossé - 2024 - Archives d'Histoire Doctrinale et Littéraire du Moyen Âge 90 (1):7-63.
    Dans la première moitié du xii e siècle, les chartrains créent un lexique spécialisé pour l’optique en sélectionnant des termes sans connotation théologique et en leur ajoutant un sens géométrique. Grâce à Constantin l’Africain, ils y intègrent l’ophtalmologie. Alors que ce lexique est utilisé par les traducteurs gréco-latins, les traducteurs arabo-latins, à l’exception de l’Émir Eugène de Sicile, ignorent largement ces spécialisations sémantiques. L’hétérogénéité des choix des traducteurs réintroduit ainsi une incertitude lexicale qui nécessite une clarification des concepts et une (...)
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  3.  2
    Le syllogisme sophistique selon Simon de Faversham et Raoul le Breton : entre formalisme et pragmatique.Parwana Emamzadah & Ana María Mora-Márquez - 2024 - Archives d'Histoire Doctrinale et Littéraire du Moyen Âge 90 (1):113-134.
    L’objectif de cet article est de montrer qu’à la fin du xiii e siècle un tournant s’est opéré dans la compréhension de la nature du syllogisme sophistique, allant d’une définition axée sur ses caractéristiques formelles vers une définition tenant compte de ses caractéristiques pragmatiques. La première position est celle de Simon de Faversham, développée vers 1280 et probablement durant son séjour à la Faculté des arts de Paris. La seconde position est celle de Raoul le Breton, dernier des plus grands (...)
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  4.  2
    Bernard of Kraiburg’s Letters and Sermons. A portrait of austrian humanism in mid-15 th century.Andrea Fiamma - 2024 - Archives d'Histoire Doctrinale et Littéraire du Moyen Âge 90 (1):163-256.
    L’article brosse un portrait de l’humanisme en Autriche au milieu du xv e siècle à travers l’analyse des lettres et des sermons, encore inédits, de Bernard de Kraiburg († 1477), évêque de Chiemsee, collaborateur de Nicolas de Cues et de Enea S. Piccolomini et détenteur d’une extraordinaire bibliothèque personnelle. La production de Bernard aide à comprendre la triangulation culturelle entre l’enseignement universitaire à Vienne (Thomas Ebendorfer), la tradition spirituelle bénédictine (Bernard de Waging) mise à l’épreuve par la réforme de Melk (...)
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    De Angelo Perdito by Gilbert Crispin. An Interpretation of Sections 64-82 and a Proposal for its Apparatus Fontium.Natalia Jakubecki - 2024 - Archives d'Histoire Doctrinale et Littéraire du Moyen Âge 90 (1):65-90.
    Cet article poursuit un triple objectif : en premier lieu, compléter, dans la mesure du possible, l’ apparatus fontium correspondant aux sections 64-82 de l’édition critique du De angelo perdito de Gilbert Crispin ; ensuite, expliquer son contenu ; enfin, contribuer à une meilleure compréhension du corpus crispinien, en proposant, en regard de l’historiographie traditionnelle, une interprétation visant à réévaluer l’influence des Pères de l’Église en général et celle d’Anselme de Cantorbéry en particulier.
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  6.  2
    Intuition et présence selon Hervé de Nédellec, Édition critique du Quodlibet IV, 11.David Piché - 2024 - Archives d'Histoire Doctrinale et Littéraire du Moyen Âge 90 (1):257-277.
    Cet article offre la toute première édition critique du Quodlibet IV, q. 11, d’Hervé de Nédellec (Hervaeus Natalis ; c. 1250/60-1323), laquelle est précédée d’une étude du contenu doctrinal de cette question quodlibétique qui traite essentiellement de trois choses : une définition de la connaissance intuitive ; une explication de ce que signifie la présence d’une chose ; une analyse des modalités selon lesquelles la connaissance – et en particulier l’intuitive – dépend de la présence de la chose connue.
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  7.  2
    Socrates’ fire ». Remarks on a reading in Aquinas’ autograph of Super De Trinitate, q. 5, a. 38.Alfonso Quartucci - 2024 - Archives d'Histoire Doctrinale et Littéraire du Moyen Âge 90 (1):91-112.
    Dans la discussion sur l’abstraction ( Super De Trinitate, q. 5, a. 3), Thomas d’Aquin donne quatre exemples de parties constitutives de l’homme. L’un de ces exemples, tel qu’il apparaît dans l’autographe de Thomas, serait « ce feu » ; toutefois cette variante n’est pas retenue dans l’édition léonine, qui opte plutôt pour la conjecture « cet ongle ». J. F. Wippel a récemment proposé de garder la variante « ce feu » ; le présent article vise à corroborer la (...)
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  8.  2
    La mort de Solon et la félicité intellectuelle d’après Albert le Grand, Juda de Rome et Moïse ben Sabbataï (Rome, xiv e siècle).Jean-Pierre Rothschild - 2024 - Archives d'Histoire Doctrinale et Littéraire du Moyen Âge 90 (1):135-161.
    L’édition critique des œuvres de Moïse ben Sabbataï, philosophe juif actif (à Rome?) vers 1340, avait signalé, parmi d’autres sources latines lues dans les traductions en hébreu de son contemporain Juda de Rome, un exemplum présentant le sage athénien Solon sur son lit de mort en champion de la doctrine de l’élévation intellectuelle en vue de la vie éternelle. Cette note identifie comme sa source un chapitre d’Albert le Grand, De natura et origine animae II, 13, dont la traduction en (...)
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