Résumé: Cet article discute de façon générale les cas dans lesquels les symboles peuvent être utilisés de façon avantageuse dans le raisonnement logique et mathématique, et aspire, par un examen des symboles déjà existants, à déterminer quelques règles ou principes, d’abord, quant à l’opportunité d’introduire de nouveaux symboles, puis, quant au types de symboles qui doivent être sélectionnés. Cet article contient aussi une brève histoire du développement graduel de la méthode symbolique propre à l’auteur, telle qu’elle a été présentée et (...) expliquée par l’auteur dans ses articles publiés dans les Proceedings of the London Mathematical Society, le Educational Times, le Philosophical Magazine, et Mind. (shrink)

Résumé: Cet article discute de façon générale les cas dans lesquels les symboles peuvent être utilisés de façon avantageuse dans le raisonnement logique et mathématique, et aspire, par un examen des symboles déjà existants, à déterminer quelques règles ou principes, d’abord, quant à l’opportunité d’introduire de nouveaux symboles, puis, quant au types de symboles qui doivent être sélectionnés. Cet article contient aussi une brève histoire du développement graduel de la méthode symbolique propre à l’auteur, telle qu’elle a été présentée et (...) expliquée par l’auteur dans ses articles publiés dans les Proceedings of the London Mathematical Society, le Educational Times, le Philosophical Magazine, et Mind. (shrink)

In the ever-expanding field of nuclear history, studies of ‘nuclear culture’ are becoming increasingly popular. Often situated within national contexts, they typically explore responses to the nuclear condition in the cultural modes of literature, art, music, theatre, film and other media, as well as nuclear imagery more generally. This paper offers a critique of current conceptions of ‘nuclear culture’, and argues that the term has little analytical coherence. It suggests that historians of ‘nuclear culture’ have tended to essentialize the nuclear (...) to the detriment of historical analysis, and that the wide variety of methodological approaches to ‘nuclear culture’ are simultaneously a strength and a more significant weakness, in that they have little shared sense of the meaning of the term, its theoretical underpinnings or its analytical purchase. The paper then offers a study of Ewan MacColl's 1946 play Uranium 235, whose career reveals much about the diversity of cultures of the nuclear in post-war Britain. The study moves us away from a single, homogeneous ‘British nuclear culture’ towards a pluralistic critical history of cultural responses to nuclearization. These responses, I conclude, should be seen as collectively constitutive of the nuclear condition rather than as passive reflections of it. (shrink)

Dans une lettre adressée à Bertrand Russell, le 17 mai 1905, Hugh MacColl raconte avoir abandonné l’étude de la logique après 1884, pendant près de treize ans, et explique que ce fut la lecture de l’ouvrage de Lewis Carroll, Symbolic Logic (1896), qui ralluma le vieux feu qu’il croyait éteint. Dès lors, il publie de nombreux articles contenant certaines de ses innovations majeures en logique. L’objet de cet article est de discuter la familiarité de MacColl et son (...) appréciation du travail de Carroll, et de comprendre comment cela l’amena à réinvestir le domaine de la logique. Rien n’indique que les deux hommes se soient jamais rencontrés ou aient échangé une correspondance personnelle. Cependant, MacColl recensa dans le journal The Athenaeum plusieurs ouvrages de Carroll, essentiellement en géométrie et en logique. Souvent, Carroll répondait aux critiques de MacColl dans les éditions suivantes de ses ouvrages. Une discussion de ces sources fournit des éclaircissements intéressants sur les investigations mathématiques et logiques de MacColl et Carroll. (shrink)

Dans une lettre adressée à Bertrand Russell, le 17 mai 1905, Hugh MacColl raconte avoir abandonné l’étude de la logique après 1884, pendant près de treize ans, et explique que ce fut la lecture de l’ouvrage de Lewis Carroll, Symbolic Logic (1896), qui ralluma le vieux feu qu’il croyait éteint. Dès lors, il publie de nombreux articles contenant certaines de ses innovations majeures en logique. L’objet de cet article est de discuter la familiarité de MacColl et son (...) appréciation du travail de Carroll, et de comprendre comment cela l’amena à réinvestir le domaine de la logique. Rien n’indique que les deux hommes se soient jamais rencontrés ou aient échangé une correspondance personnelle. Cependant, MacColl recensa dans le journal The Athenaeum plusieurs ouvrages de Carroll, essentiellement en géométrie et en logique. Souvent, Carroll répondait aux critiques de MacColl dans les éditions suivantes de ses ouvrages. Une discussion de ces sources fournit des éclaircissements intéressants sur les investigations mathématiques et logiques de MacColl et Carroll. (shrink)

Dans la seconde moitié des années 1900, Bertrand Russell et Hugh MacColl échangèrent sans s’entendre sur les questions de l’implication et de l’existence, dans le cadre d’un débat plus général sur la nature de la logique. Il est tentant de voir dans cet échange une opposition entre le moniste logique Russell et le pluraliste MacColl. Dans cet article, j’affirme que cette interprétation est inexacte, et que les deux hommes étaient tous deux monistes, bien qu’ayant des allégeances différentes. (...) La transition du monisme au pluralisme ne s’effectue en réalité qu’à partir du début des années 1910, peu après la mort de MacColl en 1909. Les premiers signes de cette transition sont à trouver particulièrement chez le philosophe américain C. I. Lewis, le mathématicien néerlandais L. E. J. Brouwer, et le logicien polonais Jan Łukasiewicz. Ces auteurs sont des exemples de l’avènement graduel de la métalogique. (shrink)

Dans la seconde moitié des années 1900, Bertrand Russell et Hugh MacColl échangèrent sans s’entendre sur les questions de l’implication et de l’existence, dans le cadre d’un débat plus général sur la nature de la logique. Il est tentant de voir dans cet échange une opposition entre le moniste logique Russell et le pluraliste MacColl. Dans cet article, j’affirme que cette interprétation est inexacte, et que les deux hommes étaient tous deux monistes, bien qu’ayant des allégeances différentes. (...) La transition du monisme au pluralisme ne s’effectue en réalité qu’à partir du début des années 1910, peu après la mort de MacColl en 1909. Les premiers signes de cette transition sont à trouver particulièrement chez le philosophe américain C. I. Lewis, le mathématicien néerlandais L. E. J. Brouwer, et le logicien polonais Jan Łukasiewicz. Ces auteurs sont des exemples de l’avènement graduel de la métalogique. (shrink)

The work of Hugh MacColl (1837–1909) suffered the same fate after his death as before it:despite being vaguely alluded to and in part even commended, on the whole it has remained an unknown quantity. Even worse, those of his ideas which have played a decisive role in the history of logic have been credited to his successors; this is especially the case with the definition of strict implication and the first formal development of formal modal logic. This paper (...) takes an initial step towards a rectification of this unfortunate misrepresentation, presenting a bibliography of MacColl’s most significant publications with particular regard to their reception. (shrink)

info:eu-repo/semantics/publishedVersion.

Amirouche Moktefi and Stephen Read, Hugh MacColl after One Hundred Years. Special issue: Philosophia Scientiae, Studies in History of Sciences and Philosophy, Editions Kimé, Paris, vol. 15,...

Il y eut plus de 1 900 contributeurs à la section mathématique du journal Educational Times durant ses 67 ans d’existence. Cette rubrique mensuelle contenait des problèmes et leurs solutions, de courts articles, et souvent de courts comptes rendus de l’assemblée la plus récente de la London Mathematical Society. Hugh MacColl (1837-1909), enseignant et tuteur, était l’un des contributeurs les plus prolifiques à cette section. Il soumettait ses contributions depuis Boulogne-sur-Mer, France. Son expertise portait essentiellement sur la probabilité (...) géométrique, les probabilités classiques et la logique. Après un bref aperçu de l’histoire de la section mathématique du Educational Times et de la correspondance de MacColl avec son directeur de publication, W. J. C. Miller, nous étudierons les contributions de MacColl à ce journal. (shrink)

Il y eut plus de 1 900 contributeurs à la section mathématique du journal Educational Times durant ses 67 ans d’existence. Cette rubrique mensuelle contenait des problèmes et leurs solutions, de courts articles, et souvent de courts comptes rendus de l’assemblée la plus récente de la London Mathematical Society. Hugh MacColl (1837-1909), enseignant et tuteur, était l’un des contributeurs les plus prolifiques à cette section. Il soumettait ses contributions depuis Boulogne-sur-Mer, France. Son expertise portait essentiellement sur la probabilité (...) géométrique, les probabilités classiques et la logique. Après un bref aperçu de l’histoire de la section mathématique du Educational Times et de la correspondance de MacColl avec son directeur de publication, W. J. C. Miller, nous étudierons les contributions de MacColl à ce journal. (shrink)

L’approche la plus influente de la logique des non-existences est celle provenant de la tradition Frege-Russell. L’un des plus importants dissidents à cette tradition, à ses débuts, était Hugh MacColl. C’est en relation avec la notion d’existence et avec les arguments impliquant des fictions, que le travail de MacColl montre une grande différence avec celui de ses contemporains. En effet, MacColl fut le premier à implémenter dans un système formel l’idée qu’introduire des fictions dans le domaine (...) de la logique revient à fournir un langage muni de sous-domaines avec différents types d’objets. Dans cet article, nous avançons quelques remarques sur la portée de la logique de MacColl sur les non-existences. Plus précisément, nous suggérons qu’il y a un lien conceptuel fort entre la notion de subsistance chez Russell et la notion d’existencesymbolique chez MacColl. (shrink)

L’approche la plus influente de la logique des non-existences est celle provenant de la tradition Frege-Russell. L’un des plus importants dissidents à cette tradition, à ses débuts, était Hugh MacColl. C’est en relation avec la notion d’existence et avec les arguments impliquant des fictions, que le travail de MacColl montre une grande différence avec celui de ses contemporains. En effet, MacColl fut le premier à implémenter dans un système formel l’idée qu’introduire des fictions dans le domaine (...) de la logique revient à fournir un langage muni de sous-domaines avec différents types d’objets. Dans cet article, nous avançons quelques remarques sur la portée de la logique de MacColl sur les non-existences. Plus précisément, nous suggérons qu’il y a un lien conceptuel fort entre la notion de subsistance chez Russell et la notion d’existencesymbolique chez MacColl. (shrink)