The Routledge Companion to Contemporary Japanese Social Theory breaks new ground in providing a detailed, systematic appraisal of the major traditions of social theory prominent in Japan today – from theories of identity and individualization to globalization studies. The volume introduces readers to the rich diversity of social-theoretical critique in contemporary Japanese social theory. The editors have brought together some of the most influential Japanese social scientists to assess current trends in Japanese social theory, including Kazuhisa Nishihara, Aiko Kashimura, Masahiro (...) Ogino, Yumiko Ehara and Kiyomitsu Yui. The volume also contains dialogues with these Japanese contributors from authoritative Western social theorists – including, among others, Axel Honneth, Roland Robertson, Bryan S. Turner, Charles Lemert and Anthony Elliott – to reflect on such developments. The result is an exciting, powerful set of intellectual exchanges. The book introduces, contextualizes and critiques social theories in the broader context of Japanese society, culture and politics – with particular emphasis upon Japanese engagements and revisions of major traditions of social thought. Divided into two sections, the book surveys traditions of social thought in Japanese social science and presents the major social issues facing contemporary Japan. The book will appeal to students and scholars of sociology, social theory, critical theory, psychoanalysis, risk, gender studies, feminist studies, self and identity studies, media studies and cultural studies. (shrink)

Résumé Durant l’entre-deux-guerres, la Pologne est décrite dans les travaux démographiques et les congrès internationaux comme un pays surpeuplé, où, selon des raisonnements malthusiens, la « loi de la nature » voue l’accroissement de la population à des issues fatales. Cet article décrit comment, dans les années 1930, deux nouveaux courants vont lever la trappe malthusienne. L’un au sein de la démographie, suivant une nouvelle approche biologique de la reproduction, lance une enquête sur la natalité qui saisit la diffusion des (...) pratiques anticonceptionnelles. L’autre porté par des militants réunissant des activistes pour l’émancipation des femmes, la liberté sexuelle, et contre la pénalisation de l’avortement, revendique le contrôle des naissances. Dans les deux cas, les termes malthusiens sont remplacés : la biologie est substituée à la nature, la régulation « consciente » des naissances à la fécondité naturelle non contrôlée. Les milieux catholiques qui opposent méthodes naturelle et artificielle, défendent l’adoption par les femmes de la nouvelle méthode Ogino, avec celle-ci s’entre-ouvre la possibilité d’une nature régulée. (shrink)