Qu'est-ce que l'inconscient? À cette question, de nombreuses disciplines, de la psychanalyse aux neurosciences, ont proposé une réponse - toujours frustrante. Peut-être cet échec reposait-il sur le fait que l'inconscient a trop longtemps été considéré comme une chose à observer de loin, plutôt que comme un paysage à arpenter, à explorer. S'entourant d'une pléiade d'artistes, de cinéastes et d'écrivains, de Christopher Nolan à Mikhaïl Boulgakov, de Pierre Huygue à Stanley Kubrick, de Michel Houellebecq à Liv Strômquist, Sinziana Ravini propose ici (...) une traversée de l'inconscient en compagnie de ceux qui ont choisi de ne pas chercher à le circonscrire, mais d'en approfondir les chemins. À sa suite, on découvrira un monde où les dimensions les plus narcissiques de l'inconscient se confondent avec les plus collectives - un monde où la vie intime des individus se fait l'écho de celle de la réalité elle-même. Dans un va-et-vient méditatif, avec une approche nouvelle et sensible, Sinziana Ravini cherche moins à définir les règles de compréhension de notre vie psychique qu'à poser les questions susceptibles de nous aider à poursuivre le voyage - à devenir enfin, comme les artistes eux-mêmes, les psychonautes de notre présent."--Page 4 of cover. (shrink)

This book is about aesthetic processes and play from the perspectives of psychologists, philosophers, and semiologists. They explore the underlying processes from many viewpoints, including the prehistoric roots of language and art; the historical evolution of artistic, literary, and musical styles; the structure of artworks from both gestalt and semiotic perspectives; the biological and psychological processes underlying production and appreciation; the appeal of sentimental art; emotional responses to art and other aesthetic forms; personality in relation to artistic style; the (...) testing and measurement of art-related skills; the relations between social life and literary understanding; literature in relation to media; as well as neurobiological, developmental and individual growth perspectives on play activity. (shrink)

Stoicism is coming back in a big way. Seen as a remedy for the craziness of the times we live in, it is experiencing a great surge in academic and cultural interest. Yet, can one live stoically and be a creative artist at the same time? Delving into its underlying tenets, obscure restrictions and limits of applicability, Stankiewicz critically explores Stoicism and its complex association with artistic creativity. Stoicism and artistic creativity are two great displays of the human spirit. Yet, (...) there are multiple reasons to suspect that they are at odds with each other. Popular culture encapsulates this problem in the figure of the rational, yet emotionally remote Stoic, who achieves serenity through withdrawal, and the contrasting figure of the “cursed poet,” “tormented artist,” or simply a rock star, who lives in a whirl of creative energy, yet falls short of quietude. Is this contrast valid? Other disciplines, including psychology, have explored this problem. But it has never been done philosophically. Pioneering in its philosophical approach, this book discusses how artistic creativity and its problems of identity, expression and self-creation serve as a great testing ground for Stoicism, as well as its theoretical challenges and practical limits. Stankiewicz presents a detailed investigation into the stereotypes of Stoic life that seeks to explain the cause of Stoicism’s modern revival. This book is an essential read for anyone captivated by Stoicism’s complex allure. (shrink)

Plus qu'un ouvrage concernant les rapports ombrageux et controversés de l'art et de la pathologie, ce recueil est d'abord une rencontre, un creuset entre des champs, la clinique et la théorie qui, pour s'y confronter, excèdent les limites du " prêt-à-penser ". C'est pourquoi ici les divergences de méthodes et de perspectives entre des approches phénoménologique et psychanalytique ne dressent pas de strictes délimitations, mais font résonner des dissonances capables de laisser penser l'écart entre l'art et la pathologie comme établi (...) sur une entr'appartenance plus essentielle, ne livrant rien de son secret à celui qui s'en tient à des distinctions de principe. Encore faut-il entendre pathologie en son sens grec, au sens où la rencontre avec le monde ouvre, dans le réel, une brèche incolmatable dont seul l'art peut authentiquement rendre compte et dans laquelle la psychose s'engouffre si aucune mise en œuvre ne vient l'endiguer ou la ressourcer. " Aussi ne faut-il pas s'étonner que penser l'art et penser la folie puissent converger dans la mesure où ni l'un ni l'autre ne sont conceptualisables. Finalement, penser l'art ou penser la folie, c'est avoir ouverture à eux, à travers les œuvres, à travers les êtres malades et cela n'est possible précisément que dans une rencontre. Qu'est-ce qu'une rencontre? C'est cette situation qui n'a pas d'antécédent, qui n'a pas d'espace ni de temps qui puisse la précéder. L'épiphanie de quelqu'un dans le regard d'un autre implique nécessairement l'autophanie de celui-ci. L'échec de la rencontre, récusant tout passage lucide à l'ouvert, rejette le thérapeute sur sa facticité. C'est pour se dérober à l'épreuve sans partage de cette absence de soi, que la psychiatrie médicale, scientifico-médicale fait l'impasse sur la présence de l'autre, en objectivant tout ce qui touche à l'homme, en faisant de lui un cas particulier de cette objectivation universelle qui est la caractéristique de la culture de notre époque. ". (shrink)

Comment Descartes a-t-il pu nier l'évidence de sa dette à l'égard du cogito d'Augustin, et Jacques Hadamard s'accuser, à l'inverse, de ne pas avoir découvert la relativité avant Einstein? Qu'est-ce qui pouvait bien justifier Lacan, lorsqu'il osait affirmer que l'inconscient n'est pas de Freud, mais de lui... De même, côté art : on se demande pourquoi Borges a voulu faire de Ménard l'auteur du Quichotte ou Duchamp devenir celui d'un urinoir. Thierry Marchaisse prouve ici que l'on peut devenir le véritable (...) auteur de l'idée d'un autre, et que ce paradoxe, avancé par Pascal voilà plus de trois siècles, est à la fois le verrou et la clé de la logique de la créativité. (shrink)

Four essays on the psychological aspects of art. A study of Leonardo treats the work of art, and art itself, not as ends in themselves, but rather as instruments of the artist's inner situation. Two other essays discuss the relation of art to its epoch and specifically the relation of modern art to our own time. An essay on Chagall views this artist in the context of the problems explored in the other studies.

Sguardo d'insieme -- Armonia delle sfere celesti : Hildegard von Bingen, symphonia -- Il tempo di Dio : Johann Sebastian Bach, Cantata Gottes Zeit -- Trasmutazioni : Wolfgang Amadeus Mozart, Die Zauberflöte -- "Questo bacio vada al mondo intero" : Ludwig van Beethoven, An die Freude -- Viaggio d'inverno : Franz Schubert, Winterreise -- Inni all notte : Richard Wagner, Tristan und Isolde -- L'ultimo rito : Richard Wagner, Parsifal -- Azzurre solitudini : Gustav Mahler, Terza sinfonia -- Universi sonori (...) : Gustav Mahler, Ottava sinfonia -- Orizzonti perduti : Gustav Mahler, Das Lied von der Erde -- Labirinti : Richard Strauss, Also sprach Zarathustra -- Cortei di ombre : Richard Strauss, Metamorphosen -- La terza via : Omaggio a Francesco d'Avalos. (shrink)

The Phenomenology of Painting examines the practice of painting - how a painter works with materials, the elements of space, form and color - and viewer response to a work of art. Nigel Wentworth seeks to answer some of the central questions of the philosophy of art, such as: To what extent can a painting and its meaning be understood to result from the artist's intentions? In what way can the painting be understood as an expressive object? What does it (...) mean for a painting to be a representation of something? And what is the nature of aesthetic quality in painting? In offering responses to these questions, Wentworth offers a new theory on aesthetic quality. (shrink)